Le département de
Bakel a tenu son CDD (comité départemental de développement) consacré à la rentrée
scolaire 2016, ce vendredi 25 novembre à 10 heures, à la salle de délibération
de la mairie de Bakel, sous la présidence effective de l’adjoint au préfet
monsieur Balla Moussa Mané qui avait à
ses côtés le sous- préfet de l’arrondissement de Moudery monsieur Mansour
Diallo ; le président du conseil
départemental, monsieur Ibrahima Diallo et le 1er adjoint au maire
de la commune, monsieur Tahirou Diakité.
On peut également
noter les présences remarquées dans la
salle du gotha de l’éducation départementale : le Proviseur du lycée W.
Ndiaye, monsieur Ndecky ; l’inspecteur de l’éducation et de la formation
de Bakel monsieur Amadou Alhousseynou Sarr et son équipe, des chefs d’établissements,
des directeurs d’écoles, les représentants de CGE, APE, ASC, UCGE, AME, RFEDB,
des syndicats d’enseignants…….
L’objectif de la
rencontre était multiple:
D’abord partager
avec les familles d’acteurs à la base des informations relatives à la tenue
d’un séminaire de rentrée des classes à Mbour (du 16 au 18 novembre 2016)
regroupant les directeurs Nationaux, les IA, les IEF, sous la présidence du
ministre de l’éducation nationale et en présence du secrétaire général du
gouvernement au tour du thème « une gouvernance efficace pour relever les
défis », avec comme objectif :
« rendre plus efficace et plus efficiente la gestion du système ».
Ensuite faire le bilan des contrats de
performances et des PAV (plan d’action volontariste) ; partager les résultats scolaires de 2016 ; Identifier les difficultés dans le
pilotage du système ; Analyser
les causes de ces difficultés et
la stabilisation des performances attendues
pour 2017 par école et par commune (12 au total) ; Identifier les défis majeurs à relever pour
2017 ;
En
fin, mettre en place les cadres de
concertations, de suivi et du dialogue social Dans sa communication en condensé
on peut retenir certaines difficultés majeures qui dépassent le niveau local et
qui mériteraient une attention toute particulière pour atteindre les objectifs
de développement de l’éducation, à savoir : l’affectation de personnel
suffisant, bien formés et motivés ; la diversification de l’offre d’éducation
par la création des Daaras modernes et des écoles franco- arabes pour vaincre
la résistance culturelle traditionnelle et / ou religieuse ; le
remplacement des abris provisoires ; rendre l’environnement scolaire plus
attrayant ; l’implantation d’écoles (maternelles, primaires et de collèges
de proximités) partout où les besoins se feront sentir.
Pour les défis majeurs
à relever dans le département, quatre seront retenus comme prioritaire à
savoir :
1er
défi : le démarrage effectif des cours dès la rentrée avec comme
indicateurs de réussite la présence massive des apprenants et des enseignants
mais aussi des écoles désherbées et nettoyées et c’est pour cette raison que
l’IEF proposera « la perspective d’inscrire le démarrage effectif des cours
dès la rentrée prochaine (2017)
dans le plan d’action des CGE et des UCGE sous la conduite des Maires » ;
2ème défi:
la Gestion efficace et efficiente des ressources humaines et de la carte
scolaire ;
3ème
défi : un pilotage pédagogique
efficace pour améliorer la qualité par la mise en place d’un dispositif de progression
harmonisée au préscolaire, à l’élémentaire et au moyen ; évaluation
standardisée à l’élémentaire avec une feuille de route stabilisée avec les
collectifs des directeurs d’écoles (CODEC) ; mise en place d’une équipe
technique de pilotage des évaluations dirigées par un directeur d’école en
l’occurrence monsieur Diarra Issiakha de l’école IMDB ; partage des
résultats des évaluations issus des communes et des écoles pour la mise en
place d’un dispositif de soutien aux élèves en difficultés ;
école sans latrines |
4ème défi :
Apaisement de l’année scolaire par la
création d’un cadre de dialogue fédérant l’ensemble des acteurs pour anticiper
sur les cas possibles de perturbations.
Autres
éléments soulignés : la mise à temps des
fournitures scolaires, partant de l’expression des besoins des écoles avec
l’accompagnement des CGE ; l’organisation cette année du grand prix du
chef de l’Etat pour l’enseignant et en fin, la mise en place des ressources
numériques.
CEM sous abris provisoires |
Dans la deuxième
partie de la présentation il sera question de la mise en place des cadres de
concertation : Départemental, arrondissements et communes, qui seront des instances de planification, de partage, de
suivi, de capitalisation etc.
Recommandations :
Il a été retenu de:
A.
Formaliser les cadres par des arrêtés : préfectoral, arrondissement et
commune
B.
- Tenir trois rencontres au moins dans l’année pour le comité départemental et
les comités des Arrondissements (début d’année, au milieu de l’année et en fin
d’année)
C
- Programmer quatre rencontres au moins
par an pour les comités des communes
Il terminera sa communication en saluant chaleureusement l’engagement
et la mobilisation des acteurs à la base et la forte dynamique partenarial qui
constituent à ses yeux des atouts à valoriser.
CTP sous abris |
A la suite de ces
deux présentations, un débat de très
hautes factures s’en suivra autour des
deux présentations de l’IEF de Bakel.
Une synthèse des problèmes, du reste soulignés un peu plus haut peut se résumer
ainsi : taux de scolarisation encore faible ; offre d’éducation
insuffisante et inadaptée ; environnement scolaire peu favorable ; participation
des collectivités locales encore faible. En somme les acteurs demandent l’amélioration
de la qualité, l’élargissement de l’accès équitable et la gouvernance
transparente et participative dans le pilotage du système.
Les débats
prendront fin vers 16 heures.
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