lundi 28 novembre 2016

Bakel tient son CDD de rentrée scolaire 2016

                                                                                       
                       
Le département de Bakel a tenu son CDD (comité départemental de développement) consacré à la rentrée scolaire 2016, ce vendredi 25 novembre  à 10 heures, à la salle de délibération de la mairie de Bakel, sous la présidence effective de l’adjoint au préfet monsieur Balla Moussa Mané  qui avait à ses côtés le sous- préfet de l’arrondissement de Moudery monsieur Mansour Diallo ; le  président du conseil départemental, monsieur Ibrahima Diallo et le 1er adjoint au maire de la commune, monsieur Tahirou Diakité.
On peut également noter les présences remarquées  dans la salle du gotha de l’éducation départementale : le Proviseur du lycée W. Ndiaye, monsieur Ndecky ; l’inspecteur de l’éducation et de la formation de Bakel monsieur Amadou Alhousseynou Sarr et son équipe, des chefs d’établissements, des directeurs d’écoles, les représentants de CGE, APE, ASC, UCGE, AME, RFEDB, des syndicats d’enseignants…….
L’objectif de la rencontre était multiple:
D’abord partager avec les familles d’acteurs à la base des informations relatives à la tenue d’un séminaire de rentrée des classes à Mbour (du 16 au 18 novembre 2016) regroupant les directeurs Nationaux, les IA, les IEF, sous la présidence du ministre de l’éducation nationale et en présence du secrétaire général du gouvernement au tour du thème «  une gouvernance efficace pour relever les défis », avec comme objectif : «  rendre plus efficace et plus efficiente la gestion du système ».
 Ensuite faire le bilan des contrats de performances et des PAV (plan d’action volontariste) ;  partager les résultats scolaires de 2016 ; Identifier les difficultés dans le pilotage du système ; Analyser les causes de ces  difficultés et la stabilisation des performances attendues  pour 2017 par école et par commune (12 au total) ; Identifier les défis majeurs à relever pour 2017 ;
  En fin,  mettre en place les cadres de concertations, de suivi et du dialogue social Dans sa communication en condensé on peut retenir certaines difficultés majeures qui dépassent le niveau local et qui mériteraient une attention toute particulière pour atteindre les objectifs de développement de l’éducation, à savoir : l’affectation de personnel suffisant, bien formés et motivés ; la diversification de l’offre d’éducation par la création des Daaras modernes et des écoles franco- arabes pour vaincre la résistance culturelle traditionnelle et / ou religieuse ; le remplacement des abris provisoires ; rendre l’environnement scolaire plus attrayant ; l’implantation d’écoles (maternelles, primaires et de collèges de proximités) partout où les besoins se feront sentir.
Pour les défis majeurs à relever dans le département, quatre seront retenus comme prioritaire à savoir :
 1er  défi : le démarrage effectif des cours dès la rentrée avec comme indicateurs de réussite la présence massive des apprenants et des enseignants mais aussi des écoles désherbées et nettoyées et c’est pour cette raison que l’IEF proposera « la perspective d’inscrire le démarrage effectif  des cours  dès la  rentrée prochaine (2017) dans le plan d’action des CGE et des UCGE sous la conduite des Maires » ;
 2ème défi: la Gestion efficace et efficiente des ressources humaines et de la carte scolaire ;
3ème défi : un pilotage pédagogique efficace pour améliorer la qualité par la mise en place d’un dispositif de progression harmonisée au préscolaire, à l’élémentaire et au moyen ; évaluation standardisée à l’élémentaire avec une feuille de route stabilisée avec les collectifs des directeurs d’écoles (CODEC) ; mise en place d’une équipe technique de pilotage des évaluations dirigées par un directeur d’école en l’occurrence monsieur Diarra Issiakha de l’école IMDB ; partage des résultats des évaluations issus des communes et des écoles pour la mise en place d’un dispositif de soutien aux élèves en difficultés ;
école sans latrines
 4ème défi : Apaisement de l’année scolaire  par la création d’un cadre de dialogue fédérant l’ensemble des acteurs pour anticiper sur les cas possibles de perturbations.
Autres éléments soulignés : la mise à temps des fournitures scolaires, partant de l’expression des besoins des écoles avec l’accompagnement des CGE ; l’organisation cette année du grand prix du chef de l’Etat pour l’enseignant et en fin, la mise en place des ressources numériques.
CEM sous abris provisoires
Dans la deuxième partie de la présentation il sera question de la mise en place des cadres de concertation : Départemental, arrondissements et communes, qui seront  des instances de planification, de partage, de suivi,  de capitalisation etc. 
 Recommandations : Il a été retenu de:
A. Formaliser les cadres par des arrêtés : préfectoral, arrondissement et commune
B. - Tenir trois rencontres au moins dans l’année pour le comité départemental et les comités des Arrondissements (début d’année, au milieu de l’année et en fin d’année)
C -  Programmer quatre rencontres au moins par an pour les comités des communes
Il terminera  sa communication en saluant chaleureusement l’engagement et la mobilisation des acteurs à la base et la forte dynamique partenarial qui constituent à ses yeux des atouts à valoriser.
CTP sous abris
A la suite de ces deux présentations,  un débat de très hautes factures s’en suivra  autour des deux présentations de l’IEF  de Bakel. Une synthèse des problèmes, du reste soulignés un peu plus haut peut se résumer ainsi : taux de scolarisation encore faible ; offre d’éducation insuffisante et inadaptée ; environnement scolaire peu favorable ; participation des collectivités locales encore faible. En somme les acteurs demandent l’amélioration de la qualité, l’élargissement de l’accès équitable et la gouvernance transparente et participative dans le pilotage du système.
Les débats prendront fin vers 16 heures.


                                                       
 


































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