Ils étaient plusieurs délégués et autorités
locales a prendre part à l’atelier de partage et de plaidoyer pour la
pérennisation et le financement des cantines scolaires dans le département de Bakel,
ce 7 mai 2024 a l’hotel Wagadou a partir de 09 heures précises sous la
présidence de Monsieur Tahirou Diakité 1er vice-président du Conseil
Départemental.
Cet atelier coorganisé par le GRDR
Matam/Bakel, en partenariat avec Action Aid, CICODEV et AVSF a vu la
participation des quatre Maires des communes cibles, du secrétaire général de
l’IEF de Bakel monsieur Amadou Diouldé Diallo ; du coordonnateur du GRDR
monsieur Assane Dione, de mme Khady Thiané Ndoye chargée des programmes de COCIDEV ;
les Directeurs des écoles cibles et leurs présidents de commissions
éducations ; des membres des CGE et des membres de l’IEF.
Il s’agissait de faire un bilan du
fonctionnement des cantines dans les 9 écoles disséminées dans les communes de
Moudéry, Bakel, Gabou et Ballou. Mais surtout , il faut aujourd’hui trouver les
voies et moyens pour les rendre pérennes.
A tout
point de vue ces cantines constituent un intrant de qualité dans le processus
des enseignement apprentissage ; de l’avis de tous les intervenants. Il est
incontestable qu’elles jouent un rôle de base dans l’éducation de enfants, par
la qualité nutritionnelle mais aussi par le contenu des aliments qui permet aux
enfants de connaitre leurs environnements. Son but est d’assurer l’alimentation
des élèves pendant les heures de classes. La cantine est une réponse a la
nécessité sociale de préserver la santé des enfants nécessiteux. Pour les
différents intervenants la cantine permet donc un meilleur apprentissage des
élèves. Grâce à cela, les taux de réussite de ces écoles pour le passage en
classe supérieure sont augmentés. De manière spécifique, les cantines contribuent
à combler les besoins alimentaires des élèves par l’apport d’un repas à midi ;
à améliorer l’assiduité et la concentration des élèves. C’est pour dire que les
cantines n’ont que des vertus.
Maintenant la problématique est comment rendre
pérenne ces cantines et au besoin comment l’étendre à d’autres écoles ? C’est
tout l’intérêt de cet atelier qui a enregistré la participation d’identités
remarquables dans le financement et la cogestion des cantines.
Des présentations de très hautes factures (Moussa
LY du GRDR) et (Mme Khady Thiané Ndoye de COCIDEV)
permettront aux participants de se faire une idée du processus des financements
et de sa mise en œuvre jusqu’à aujourd’hui. Pour 2024/2025 les besoins sont de
l’ordre de 1 million 500 mille Euros (1 500 000 Euros). L’AFD
consent à verser les 1 million d’Euros. Le reste doit être trouvé par les ONG,
les collectivités locales et les parents d’élèves.
Des travaux de groupes permettront de trouver
les niches possibles pour combler le déficit. Ce qu’il faut retenir les ONG se
sont engagées tout comme les collectivités à accompagner le processus en
mettant la main à la poche. Il va sans dire aussi que les parents vont
continuer à participer aux financements moyennant 100 francs par élèves et par
repas.
C’est sur ces notes d’espoirs que l’atelier
prendra fin aux environs de dix sept heures.
Il faut très bien faire contribuer toutes les APE en collaoration avec les CGE, l'AMICALE du CDD...
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