Les
équipes de sensibilisation (02) Tostan
de Bakel ont sillonné le Département de mai à octobre 2016 dans le cadre de
ses missions de sensibilisation et de plaidoyer en faveur de l’abandon total de l’excision et des mariages forcés et de la
promotion des droits humains.
Le
groupe 1 dirigé par madame Ndèye Anta Diouf est composé des sieurs Abdou Khadre
Mané (éducation / bureau genre IEF), Saliou Diop (Chef service Action sociale), de Mme Fatimata Diarra ( poste de santé urbain) et de Mamadou Diop BA (Chef service jeunesse).
Une soixantaine de villages sélectionnés pour leur réticence à l'abandon total de l'excision seront visités de manières itératives. Ce pendant, quelques villages et quartiers semblent encore réticents malgré les nombreuses
interventions effectuées par nos équipes. Ils sembleraient que l’argumentaire basé sur des aspects religieux et socio- culturel n’a pas fini de perdre son poids face à l'argumentaire médical, à la menace
judiciaire et à l'avis des savants musulmans défavorables à l'excision.
Par
exemple à diboly, comme partout ailleurs, des hommes défendent encore ces
pratiques car ils prétendent que c’est un devoir religieux d’exciser les
femmes. A la fin ils signent la déclaration de principe sans y croire. A Namandry, le chef du village monsieur Abdoulaye Amadou Diao nous a
affirmé que depuis notre dernier passage dans son village il n’a plus entendu
des histoires liées à ces pratiques. Mais il ne peut donner aucune assurance
que son village a complètement abandonné ces pratiques. Il finira par nous
réaffirmer son engagement à dénoncer tout contrevenant à la décision
étatique. Voici en gros le bilan des
tournées. Aujourd’hui il est clair que les actions futures pour éradiquer
complètement le fléau passeront nécessairement par les guides religieux qui
passent leurs temps à prendre le contre-pied de l’administration ce qui rend
les choses impossibles. Il est temps qu’ils parlent le même langage devant des
populations ignorantes qui les suivent aveuglément sans sourciller au grand dam
des filles qui continuent à souffrir dans leurs chaires ces pratiques barbares qui n’ont
aucun fondement religieux si non avilir la femme.
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des enfants sans actes d'état-civils |
Ces
enfants qui sont sur cette photo ne fréquentent aucune
école. Quelle éducation donc pour
cette génération future née sans même être inscrite sur les registres de
l’état- civil ? L’autre combat est d’exiger le respect des droits de
tous ces enfants par l’état qui a obligation de faire éduquer ces enfants dont
leurs parents n’en n’ ont cure.
Cependant,
il faut quand même noter des avancées significatives par rapport au changement
d’avis sur l’excision suite aux campagnes de sensibilisation faites par TOSTAN et son partenaire financier l'UNFPA qui sont félicités par l’état du Sénégal. Rendez- vous est donc pris le 7 novembre 2016 à partir de 10 heures dans le village de Tourimé choisi pour abriter la grande rencontre inter villageoise pour l'abandon total de l'excision et du respect des droits humains.
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des enfants non scolarisés |
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le village de Gourel Daw |
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sur la route de Namandry |
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dans le village de Diboly Sénégal |
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avec le délégué du quartier de liberté à kidira |
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chez le chef de village de Sinthiou Dioyé |
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village de Namandry |
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femmes au travail |
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Des enfants sans avenir |
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équipe de sensibilisation |
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repos pour se restaurer |
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