Les deux régions
précitées ont tenu leurs journées carrières dédiées à la formation professionnelle
et technique pour les jeunes diplômés en
quête d’emploi les 30 et 31 octobre 2016 à Kaffrine et Bakel. Le choix de ces
deux localités se justifie par leur éloignement mais aussi par une forte concentration de jeunes diplômés,
également, où la problématique de la formation
professionnelle et technique se pose avec acuité. Ce n’est pas parce qu’il manque des centres
de formations professionnelles et techniques (le seul département de Bakel
dispose de trois centres de formations techniques et professionnelles
fonctionnels et un quatrième est en chantier dans la commune de Diawara) loin
s’en faut. le problème ici, c’est que primo les centres sont méconnus des
populations, secundo les formations proposées ne sont pas en adéquation avec la
demande, tertio les hommes ont tendances à ne s’intéresser qu’aux filières
techniques industrielles et les filles les filières en économie et familiale,
quarto les diplômés de l’enseignement général rechignent à y aller car ils
manquent d’information et en fin les rares diplômés de ces écoles attendent
patiemment qu’on leur offrent un emploi au lieu de se lancer dans l' entrepreneuriat. La qestion qu'on doit se poser est que comment pourraient-ils faire autrement car ne
bénéficiant d’aucune mesure d’accompagnement pour les aider à
entreprendre ? Le constat amer c’est que seuls les recalés de
l’enseignement général se bousculent aux portillons de ces écoles. Justement
ces journées sont organisées par la cellule genre du ministère de la formation professionnelle de
l’artisanat et des apprentissages en
collaboration avec les cellules genres des inspections de l’éducation et de la
formation, des centres de formation, et
des lycées techniques pour apporter des correctifs dans ce secteur.
l'objectif visé est de permettre aux jeunes filles et garçons diplomés (BFEM ou BAC) d'opter librement pour la formation professionnelle et choisir la filière qui leur convient sans discrimination liée aux sexes. Cela veut dire en clair renverser la tendance et permettre à tout le monde d'embrasser le métier de son choix: par exemple pousser les garçons dans les filières traditionnellement fréquentées en majorité par les femmes comme la restauration et inversement inciter les filles à opter pour les filières techniques industrielles . Pendant donc ces deux jours des panels sont organisés où d’éminents spécialistes ont eu à faire des exposés sur les différentes structures de formations et les filières existantes devant un auditoire composé de jeunes diplômés à fin qu’ils puissent se situer au regard des métiers pour un meilleur choix. Des échanges fructueux ont permis aux participants de tout comprendre sur ces structures nouvelles en mettant en avant les principes d'équité c'est à dire offrir à tout le monde (garçons et filles) sans discrimination les mêmes chances de réussites à fin qu'ils participent au développement économique de leur pays et jouir des bénéfices de sa croissance.
La vision est claire. Nous savons où nous voulons mener le Sénégal mais le grand dilemme c'est comment y arriver. Car beaucoup de choses sont à revoir. Si non comment comprendre qu'aucune filière agro- pastorale n'existe dans la zone et pourtant Bakel bénéficie de tous les atouts pour nourrir le Sénégal? Je ne comprends pas. Je ne comprends pas aussi que du matériel valant plusieurs millions de francs croupissent dans des centres fautes de professeurs? Autant de problèmes qu'il faut corriger dans le secteur la formation professionnelle.
Pour Bakel, la
délégation ministérielle était conduite par madame Sophie Camara, responsable de la cellule genre du ministère de la formation professionnelle.l'objectif visé est de permettre aux jeunes filles et garçons diplomés (BFEM ou BAC) d'opter librement pour la formation professionnelle et choisir la filière qui leur convient sans discrimination liée aux sexes. Cela veut dire en clair renverser la tendance et permettre à tout le monde d'embrasser le métier de son choix: par exemple pousser les garçons dans les filières traditionnellement fréquentées en majorité par les femmes comme la restauration et inversement inciter les filles à opter pour les filières techniques industrielles . Pendant donc ces deux jours des panels sont organisés où d’éminents spécialistes ont eu à faire des exposés sur les différentes structures de formations et les filières existantes devant un auditoire composé de jeunes diplômés à fin qu’ils puissent se situer au regard des métiers pour un meilleur choix. Des échanges fructueux ont permis aux participants de tout comprendre sur ces structures nouvelles en mettant en avant les principes d'équité c'est à dire offrir à tout le monde (garçons et filles) sans discrimination les mêmes chances de réussites à fin qu'ils participent au développement économique de leur pays et jouir des bénéfices de sa croissance.
La vision est claire. Nous savons où nous voulons mener le Sénégal mais le grand dilemme c'est comment y arriver. Car beaucoup de choses sont à revoir. Si non comment comprendre qu'aucune filière agro- pastorale n'existe dans la zone et pourtant Bakel bénéficie de tous les atouts pour nourrir le Sénégal? Je ne comprends pas. Je ne comprends pas aussi que du matériel valant plusieurs millions de francs croupissent dans des centres fautes de professeurs? Autant de problèmes qu'il faut corriger dans le secteur la formation professionnelle.
Ellle est accompagnée de Mbène Sarr, de Khady Fall et de Ousmane BA, tous membre de la cellule. Les travaux sont présidés par monsieur Amadou Alhousseynou Sarr, inspecteur de l'éducation et de la formation de Bakel qui représentait monsieur le préfet du département empêché. A noter les présences du commandant de la place d'armes de Bakel le capitaine Traoré, du commandant de la compagnie de Gendarmerie le capitaine Ndao, du secrétaire général du conseil départemental monsieur Cheikh Gaye(ci-contre en chemise bleu), de nombreux chefs d'établissement et de notabilités. Le parrain des journées est monsieur Abdou Khadre Tandian opérateur économique.