mardi 14 février 2017

JOURNÉES CULTURELLES DE LA COMMUNAUTÉ CASAMANCAISE A BAKEL.

le Diambadon ou Danse sacrée en pays mandingue
le 1er adjoint au Maire de la commune recevant son sacre,
après son discours

le Président de l'association lors de son discours

Bakel a vibré ce weekend (10,11 et 12 février 2017) à l’unisson avec la communauté casamançaise  vivant  sur le territoire départemental, la 2ème édition des journées Culturelles de l’Association des Ressortissants de la Casamance à Bakel. (Par ressortissants il faut entendre les casamançais de souches et d’origines).
Ces manifestations, dont l’objectif premier est « la Promotion de l’Education et de la Culture casamançaise dans le département », par le Développement social, citoyen et culturel, à travers l’application des règles morales, civiques, religieuses et communautaires (Tolérance, Paix, Respect, Honnêteté, Solidarité, Générosité, Respect du bien Public, des lois et des règles de la République ; volontarisme au service de l’intérêt général ; amélioration des conditions d’existences et de la protection de l’environnement).
Au-delà du développement des identités personnelles, l’association vise à construire une identité Sénégalaise et Panafricaniste ouvertes aux mutations du monde (culture, langue, histoire). Un brassage culturel  qui renforce le processus tendant à faire revenir une paix définitive en Casamance.
Nous pouvons affirmer qu’elle l’a réussi car l’association compte en son sein des Musulmans, des Chrétiens, des Protestants …, ce qui fait encore sa beauté c’est la diversité culturelle de leurs membres (Diolas, Mandingues, Mandiacks, Baynouks, Peulhs, Soniké, Balantes, Sérères, Wolofs,…) qui, en parfaite osmose se sont regroupés pour délivrer un message très fort à la face du monde.
Le choix culturel s’explique parce qu’il constitue l’un des socles de notre commun vouloir de vie commune. Il transcende le lieu de naissance ou les liens de sang, il est universel, il est le ciment de notre développement durable. Cette association symbolise l’harmonie dans la diversité des individus qui vivent ensemble. Nous sommes en train de créer l’histoire et de montrer  à la face du monde comment nous pouvons ouvrir nos cœurs et fraterniser avec toutes les couches de notre société et des autres sociétés.
Cette présente édition avait pour thème « la culture casamançaise au cœur du Boundou et du Gadiaga ». L’occasion était donc de partager la danse et la culture de différentes ethnies de la Casamance vivant à Bakel avec la troupe Essamay, la troupe Bourel sans lois et « Batiyaye ou la fraternité ».
Au paravent, le lancement des activités a commencé avec le « Diambadon » les rues de Bakel, dans l’après-midi du vendredi. Il est une danse sacrée qui accompagne les initiés dans le bois sacré. Le Kankourang  en est le génie protecteur. C’est pourquoi des femmes et des hommes, des enfants ont communiés avec les festivaliers dans la joie et l’allégresse aux sons des tamtams rythmés par des pas de danses et de battements d’instruments ou de mains. Le Kankourang, bien visible dans son accoutrement fait de pailles, tenant entre ses mains deux sabres de guerre, dont les lames scintillaient comme des étoiles  au firmament et qu’il faisait s’ entrechoquer avec dextérité dans un art dont lui  seul connaissait le secret,  faisait véritablement peur aux jeunes et aux femmes mais aussi aux non-initiés. C’est donc cette danse qui prélude le démarrage des activités.
Le jour d’après sera réservé à la cérémonie officielle qui va enregistrer des présences de marques : M. Balla  Moussa Mané, adjoint au Préfet du département ; M. Mamadou Diallo, Président du conseil départemental de Bakel ; M. Tahirou Diakité, 1er adjoint au Maire de Bakel ; M. Maguette Diouf, Président du Tribunal d’Instance de Bakel ; le capitaine Touré, commandant de la Places d’Armes de Bakel ; le coordonnateur du GRDR, M. Moustapha Ka ; Docteur Badiane ; Docteur Diatta ;Mme Ndéye Anta Diouf Seck, chef du service du développement communautaire. ; Des invités de marques qui ont tenu à marquer par leurs présences  à l’invitation malgré leur agenda parfois trop chargés.
 C’est pourquoi, dans son allocution, le président de l’association, au nom de la communauté, a vivement  salué remercié les parrains (le président du conseil départemental, honorable député Maire de Bakel, Monsieur Ibrahima Baba Sall et le ministre Abadoulaye Bibi Baldé)  pour leurs soutiens matériels et financiers qui ont largement contribué à la réussite de ces manifestations culturelles, mais aussi l’ensemble des donateurs et sympathisants.
A sa suite on aura écouté les allocutions de M.Tahirou Diakité qui représentait l’honorable député Maire de la commune de Bakel, M. Ibrahima Baba Sall ; du Président du conseil Départemental, M. Ibrahima Diallo dit Demba KA ; de l’adjoint au préfet, M. Balla Moussa Mané. Tous ont eu à magnifier ce brassage culturel qui est gage de stabilité et de réussite  sociale, économique et environnementale. C’est pourquoi ils ont tous promis de s’engager aux côtés des organisateurs en leur apportant  un appui institutionnel et financier pour la pérennisation de ces activités car elles ne comportent que des vertus.
Après la cérémonie protocolaire, place au moment tant attendu : celui des prestations de troupes.
D’abord la troupe « Bourel sans lois » fera sa prestation. Une troupe composée de Peulh du Fouladou et de la Guinée Konakry et qui joue des sonorités Peulh. Leur prestation est toujours appréciée car ce sont véritablement des artistes de renoms qui utilisent dans leur musique des instruments traditionnels  comme des calebasses, flûtes et leurs corps pour esquisser des pas de danses dans une parfaite chorégraphie.
Ensuite ce sera le tour de la troupe Essamay qui nous gratifiera d’un tableau très alléchant : la danse des masques.
Les masques symbolisent et représentent beaucoup dans la culture Diola et Africaine en général. Ces animaux, représentés dans leurs caractères originels à travers ces masques, montrent leur sacralité dans les croyances des unes et des autres. Hommage leurs sont donc rendus car le faux-lion représente par exemple l’émancipation de la femme ; le perroquet qui lutte pour l’émancipation de l’homme en général ; d’autres masques qui participent à l’initiation des Diolas dans le bois sacré ou qui accompagnent des rituels. Donc des masques pas du tout ordinaires mais des masques de hautes portées sociales et culturelles qui ont fait leur apparition lors de ces manifestations.
Le dernier acte de ce samedi sera l’occasion de danser avec l’orchestre « Batiyaye ou fraternité » qui va clôturer la journée.
La journée du dimanche sera l’occasion de partager un « yendu » chez le président Niassy suivi d’un panel sur le thème « la femme casamançaise, actrice de paix définitive et de développement de la Casamance». Thème  qui sera introduit par M. Ndecky, Proviseur du lycée Waoundé Ndiaye de Bakel et qui aura pour modérateur M. Badji, directeur du CFP de Bakel. Une belle manière d’honorer la femme Sénégalaise.
Rendez à la prochaine édition si Dieu le veut. 

  
Bakel a vibré ce weekend (10,11 et 12 février 2017) à l’unisson avec la communauté casamançaise  vivant  sur le territoire départemental, la 2ème édition des journées Culturelles de l’Association des Ressortissants de la Casamance à Bakel. (Par ressortissants il faut entendre les casamançais de souches et d’origines).
Ces manifestations, dont l’objectif premier est « la Promotion de l’Education et de la Culture casamançaise dans le département », par le Développement social, citoyen et culturel, à travers l’application des règles morales, civiques, religieuses et communautaires (Tolérance, Paix, Respect, Honnêteté, Solidarité, Générosité, Respect du bien Public, des lois et des règles de la République ; volontarisme au service de l’intérêt général ; amélioration des conditions d’existences et de la protection de l’environnement).
Au-delà du développement des identités personnelles, l’association vise à construire une identité Sénégalaise et Panafricaniste ouvertes aux mutations du monde (culture, langue, histoire). Un brassage culturel  qui renforce le processus tendant à faire revenir une paix définitive en Casamance.
Nous pouvons affirmer qu’elle l’a réussi car l’association compte en son sein des Musulmans, des Chrétiens, des Protestants …, ce qui fait encore sa beauté c’est la diversité culturelle de leurs membres (Diolas, Mandingues, Mandiacks, Baynouks, Peulhs, Soniké, Balantes, Sérères, Wolofs,…) qui, en parfaite osmose se sont regroupés pour délivrer un message très fort à la face du monde.
Le choix culturel s’explique parce qu’il constitue l’un des socles de notre commun vouloir de vie commune. Il transcende le lieu de naissance ou les liens de sang, il est universel, il est le ciment de notre développement durable. Cette association symbolise l’harmonie dans la diversité des individus qui vivent ensemble. Nous sommes en train de créer l’histoire et de montrer  à la face du monde comment nous pouvons ouvrir nos cœurs et fraterniser avec toutes les couches de notre société et des autres sociétés.
Cette présente édition avait pour thème « la culture casamançaise au cœur du Boundou et du Gadiaga ». L’occasion était donc de partager la danse et la culture de différentes ethnies de la Casamance vivant à Bakel avec la troupe Essamay, la troupe Bourel sans lois et « Batiyaye ou la fraternité ».
Au paravent, le lancement des activités a commencé avec le « Diambadon » les rues de Bakel, dans l’après-midi du vendredi. Il est une danse sacrée qui accompagne les initiés dans le bois sacré. Le Kankourang  en est le génie protecteur. C’est pourquoi des femmes et des hommes, des enfants ont communiés avec les festivaliers dans la joie et l’allégresse aux sons des tamtams rythmés par des pas de danses et de battements d’instruments ou de mains. Le Kankourang, bien visible dans son accoutrement fait de pailles, tenant entre ses mains deux sabres de guerre, dont les lames scintillaient comme des étoiles  au firmament et qu’il faisait s’ entrechoquer avec dextérité dans un art dont lui  seul connaissait le secret,  faisait véritablement peur aux jeunes et aux femmes mais aussi aux non-initiés. C’est donc cette danse qui prélude le démarrage des activités.
Le jour d’après sera réservé à la cérémonie officielle qui va enregistrer des présences de marques : M. Balla  Moussa Mané, adjoint au Préfet du département ; M. Mamadou Diallo, Président du conseil départemental de Bakel ; M. Tahirou Diakité, 1er adjoint au Maire de Bakel ; M. Maguette Diouf, Président du Tribunal d’Instance de Bakel ; le capitaine Touré, commandant de la Places d’Armes de Bakel ; le coordonnateur du GRDR, M. Moustapha Ka ; Docteur Badiane ; Docteur Diatta ;Mme Ndéye Anta Diouf Seck, chef du service du développement communautaire. ; Des invités de marques qui ont tenu à marquer par leurs présences  à l’invitation malgré leur agenda parfois trop chargés.
 C’est pourquoi, dans son allocution, le président de l’association, au nom de la communauté, a vivement  salué remercié les parrains (le président du conseil départemental, honorable député Maire de Bakel, Monsieur Ibrahima Baba Sall et le ministre Abadoulaye Bibi Baldé)  pour leurs soutiens matériels et financiers qui ont largement contribué à la réussite de ces manifestations culturelles, mais aussi l’ensemble des donateurs et sympathisants.
A sa suite on aura écouté les allocutions de M.Tahirou Diakité qui représentait l’honorable député Maire de la commune de Bakel, M. Ibrahima Baba Sall ; du Président du conseil Départemental, M. Ibrahima Diallo dit Demba KA ; de l’adjoint au préfet, M. Balla Moussa Mané. Tous ont eu à magnifier ce brassage culturel qui est gage de stabilité et de réussite  sociale, économique et environnementale. C’est pourquoi ils ont tous promis de s’engager aux côtés des organisateurs en leur apportant  un appui institutionnel et financier pour la pérennisation de ces activités car elles ne comportent que des vertus.
Après la cérémonie protocolaire, place au moment tant attendu : celui des prestations de troupes.
D’abord la troupe « Bourel sans lois » fera sa prestation. Une troupe composée de Peulh du Fouladou et de la Guinée Konakry et qui joue des sonorités Peulh. Leur prestation est toujours appréciée car ce sont véritablement des artistes de renoms qui utilisent dans leur musique des instruments traditionnels  comme des calebasses, flûtes et leurs corps pour esquisser des pas de danses dans une parfaite chorégraphie.
Ensuite ce sera le tour de la troupe Essamay qui nous gratifiera d’un tableau très alléchant : la danse des masques.
Les masques symbolisent et représentent beaucoup dans la culture Diola et Africaine en général. Ces animaux, représentés dans leurs caractères originels à travers ces masques, montrent leur sacralité dans les croyances des unes et des autres. Hommage leurs sont donc rendus car le faux-lion représente par exemple l’émancipation de la femme ; le perroquet qui lutte pour l’émancipation de l’homme en général ; d’autres masques qui participent à l’initiation des Diolas dans le bois sacré ou qui accompagnent des rituels. Donc des masques pas du tout ordinaires mais des masques de hautes portées sociales et culturelles qui ont fait leur apparition lors de ces manifestations.
Le dernier acte de ce samedi sera l’occasion de danser avec l’orchestre « Batiyaye ou fraternité » qui va clôturer la journée.
La journée du dimanche sera l’occasion de partager un « yendu » chez le président Niassy suivi d’un panel sur le thème « la femme casamançaise, actrice de paix définitive et de développement de la Casamance». Thème  qui sera introduit par M. Ndecky, Proviseur du lycée Waoundé Ndiaye de Bakel et qui aura pour modérateur M. Badji, directeur du CFP de Bakel. Une belle manière d’honorer la femme Sénégalaise.
Rendez à la prochaine édition si Dieu le veut. 
  
Bakel a vibré ce weekend (10,11 et 12 février 2017) à l’unisson avec la communauté casamançaise  vivant  sur le territoire départemental, la 2ème édition des journées Culturelles de l’Association des Ressortissants de la Casamance à Bakel. (Par ressortissants il faut entendre les casamançais de souches et d’origines).
Ces manifestations, dont l’objectif premier est « la Promotion de l’Education et de la Culture casamançaise dans le département », par le Développement social, citoyen et culturel, à travers l’application des règles morales, civiques, religieuses et communautaires (Tolérance, Paix, Respect, Honnêteté, Solidarité, Générosité, Respect du bien Public, des lois et des règles de la République ; volontarisme au service de l’intérêt général ; amélioration des conditions d’existences et de la protection de l’environnement).
Au-delà du développement des identités personnelles, l’association vise à construire une identité Sénégalaise et Panafricaniste ouvertes aux mutations du monde (culture, langue, histoire). Un brassage culturel  qui renforce le processus tendant à faire revenir une paix définitive en Casamance.
Nous pouvons affirmer qu’elle l’a réussi car l’association compte en son sein des Musulmans, des Chrétiens, des Protestants …, ce qui fait encore sa beauté c’est la diversité culturelle de leurs membres (Diolas, Mandingues, Mandiacks, Baynouks, Peulhs, Soniké, Balantes, Sérères, Wolofs,…) qui, en parfaite osmose se sont regroupés pour délivrer un message très fort à la face du monde.
Le choix culturel s’explique parce qu’il constitue l’un des socles de notre commun vouloir de vie commune. Il transcende le lieu de naissance ou les liens de sang, il est universel, il est le ciment de notre développement durable. Cette association symbolise l’harmonie dans la diversité des individus qui vivent ensemble. Nous sommes en train de créer l’histoire et de montrer  à la face du monde comment nous pouvons ouvrir nos cœurs et fraterniser avec toutes les couches de notre société et des autres sociétés.
Cette présente édition avait pour thème « la culture casamançaise au cœur du Boundou et du Gadiaga ». L’occasion était donc de partager la danse et la culture de différentes ethnies de la Casamance vivant à Bakel avec la troupe Essamay, la troupe Bourel sans lois et « Batiyaye ou la fraternité ».
Au paravent, le lancement des activités a commencé avec le « Diambadon » les rues de Bakel, dans l’après-midi du vendredi. Il est une danse sacrée qui accompagne les initiés dans le bois sacré. Le Kankourang  en est le génie protecteur. C’est pourquoi des femmes et des hommes, des enfants ont communiés avec les festivaliers dans la joie et l’allégresse aux sons des tamtams rythmés par des pas de danses et de battements d’instruments ou de mains. Le Kankourang, bien visible dans son accoutrement fait de pailles, tenant entre ses mains deux sabres de guerre, dont les lames scintillaient comme des étoiles  au firmament et qu’il faisait s’ entrechoquer avec dextérité dans un art dont lui  seul connaissait le secret,  faisait véritablement peur aux jeunes et aux femmes mais aussi aux non-initiés. C’est donc cette danse qui prélude le démarrage des activités.
Le jour d’après sera réservé à la cérémonie officielle qui va enregistrer des présences de marques : M. Balla  Moussa Mané, adjoint au Préfet du département ; M. Mamadou Diallo, Président du conseil départemental de Bakel ; M. Tahirou Diakité, 1er adjoint au Maire de Bakel ; M. Maguette Diouf, Président du Tribunal d’Instance de Bakel ; le capitaine Touré, commandant de la Places d’Armes de Bakel ; le coordonnateur du GRDR, M. Moustapha Ka ; Docteur Badiane ; Docteur Diatta ;Mme Ndéye Anta Diouf Seck, chef du service du développement communautaire. ; Des invités de marques qui ont tenu à marquer par leurs présences  à l’invitation malgré leur agenda parfois trop chargés.
 C’est pourquoi, dans son allocution, le président de l’association, au nom de la communauté, a vivement  salué remercié les parrains (le président du conseil départemental, honorable député Maire de Bakel, Monsieur Ibrahima Baba Sall et le ministre Abadoulaye Bibi Baldé)  pour leurs soutiens matériels et financiers qui ont largement contribué à la réussite de ces manifestations culturelles, mais aussi l’ensemble des donateurs et sympathisants.
A sa suite on aura écouté les allocutions de M.Tahirou Diakité qui représentait l’honorable député Maire de la commune de Bakel, M. Ibrahima Baba Sall ; du Président du conseil Départemental, M. Ibrahima Diallo dit Demba KA ; de l’adjoint au préfet, M. Balla Moussa Mané. Tous ont eu à magnifier ce brassage culturel qui est gage de stabilité et de réussite  sociale, économique et environnementale. C’est pourquoi ils ont tous promis de s’engager aux côtés des organisateurs en leur apportant  un appui institutionnel et financier pour la pérennisation de ces activités car elles ne comportent que des vertus.
Après la cérémonie protocolaire, place au moment tant attendu : celui des prestations de troupes.
D’abord la troupe « Bourel sans lois » fera sa prestation. Une troupe composée de Peulh du Fouladou et de la Guinée Konakry et qui joue des sonorités Peulh. Leur prestation est toujours appréciée car ce sont véritablement des artistes de renoms qui utilisent dans leur musique des instruments traditionnels  comme des calebasses, flûtes et leurs corps pour esquisser des pas de danses dans une parfaite chorégraphie.
Ensuite ce sera le tour de la troupe Essamay qui nous gratifiera d’un tableau très alléchant : la danse des masques.
Les masques symbolisent et représentent beaucoup dans la culture Diola et Africaine en général. Ces animaux, représentés dans leurs caractères originels à travers ces masques, montrent leur sacralité dans les croyances des unes et des autres. Hommage leurs sont donc rendus car le faux-lion représente par exemple l’émancipation de la femme ; le perroquet qui lutte pour l’émancipation de l’homme en général ; d’autres masques qui participent à l’initiation des Diolas dans le bois sacré ou qui accompagnent des rituels. Donc des masques pas du tout ordinaires mais des masques de hautes portées sociales et culturelles qui ont fait leur apparition lors de ces manifestations.
Le dernier acte de ce samedi sera l’occasion de danser avec l’orchestre « Batiyaye ou fraternité » qui va clôturer la journée.
La journée du dimanche sera l’occasion de partager un « yendu » chez le président Niassy suivi d’un panel sur le thème « la femme casamançaise, actrice de paix définitive et de développement de la Casamance». Thème  qui sera introduit par M. Ndecky, Proviseur du lycée Waoundé Ndiaye de Bakel et qui aura pour modérateur M. Badji, directeur du CFP de Bakel. Une belle manière d’honorer la femme Sénégalaise.
Rendez à la prochaine édition si Dieu le veut. 
  
Bakel a vibré ce weekend (10,11 et 12 février 2017) à l’unisson avec la communauté casamançaise  vivant  sur le territoire départemental, la 2ème édition des journées Culturelles de l’Association des Ressortissants de la Casamance à Bakel. (Par ressortissants il faut entendre les casamançais de souches et d’origines).
Ces manifestations, dont l’objectif premier est « la Promotion de l’Education et de la Culture casamançaise dans le département », par le Développement social, citoyen et culturel, à travers l’application des règles morales, civiques, religieuses et communautaires (Tolérance, Paix, Respect, Honnêteté, Solidarité, Générosité, Respect du bien Public, des lois et des règles de la République ; volontarisme au service de l’intérêt général ; amélioration des conditions d’existences et de la protection de l’environnement).
Au-delà du développement des identités personnelles, l’association vise à construire une identité Sénégalaise et Panafricaniste ouvertes aux mutations du monde (culture, langue, histoire). Un brassage culturel  qui renforce le processus tendant à faire revenir une paix définitive en Casamance.
Nous pouvons affirmer qu’elle l’a réussi car l’association compte en son sein des Musulmans, des Chrétiens, des Protestants …, ce qui fait encore sa beauté c’est la diversité culturelle de leurs membres (Diolas, Mandingues, Mandiacks, Baynouks, Peulhs, Soniké, Balantes, Sérères, Wolofs,…) qui, en parfaite osmose se sont regroupés pour délivrer un message très fort à la face du monde.
Le choix culturel s’explique parce qu’il constitue l’un des socles de notre commun vouloir de vie commune. Il transcende le lieu de naissance ou les liens de sang, il est universel, il est le ciment de notre développement durable. Cette association symbolise l’harmonie dans la diversité des individus qui vivent ensemble. Nous sommes en train de créer l’histoire et de montrer  à la face du monde comment nous pouvons ouvrir nos cœurs et fraterniser avec toutes les couches de notre société et des autres sociétés.
Cette présente édition avait pour thème « la culture casamançaise au cœur du Boundou et du Gadiaga ». L’occasion était donc de partager la danse et la culture de différentes ethnies de la Casamance vivant à Bakel avec la troupe Essamay, la troupe Bourel sans lois et « Batiyaye ou la fraternité ».
Au paravent, le lancement des activités a commencé avec le « Diambadon » les rues de Bakel, dans l’après-midi du vendredi. Il est une danse sacrée qui accompagne les initiés dans le bois sacré. Le Kankourang  en est le génie protecteur. C’est pourquoi des femmes et des hommes, des enfants ont communiés avec les festivaliers dans la joie et l’allégresse aux sons des tamtams rythmés par des pas de danses et de battements d’instruments ou de mains. Le Kankourang, bien visible dans son accoutrement fait de pailles, tenant entre ses mains deux sabres de guerre, dont les lames scintillaient comme des étoiles  au firmament et qu’il faisait s’ entrechoquer avec dextérité dans un art dont lui  seul connaissait le secret,  faisait véritablement peur aux jeunes et aux femmes mais aussi aux non-initiés. C’est donc cette danse qui prélude le démarrage des activités.
Le jour d’après sera réservé à la cérémonie officielle qui va enregistrer des présences de marques : M. Balla  Moussa Mané, adjoint au Préfet du département ; M. Mamadou Diallo, Président du conseil départemental de Bakel ; M. Tahirou Diakité, 1er adjoint au Maire de Bakel ; M. Maguette Diouf, Président du Tribunal d’Instance de Bakel ; le capitaine Touré, commandant de la Places d’Armes de Bakel ; le coordonnateur du GRDR, M. Moustapha Ka ; Docteur Badiane ; Docteur Diatta ;Mme Ndéye Anta Diouf Seck, chef du service du développement communautaire. ; Des invités de marques qui ont tenu à marquer par leurs présences  à l’invitation malgré leur agenda parfois trop chargés.
 C’est pourquoi, dans son allocution, le président de l’association, au nom de la communauté, a vivement  salué remercié les parrains (le président du conseil départemental, honorable député Maire de Bakel, Monsieur Ibrahima Baba Sall et le ministre Abadoulaye Bibi Baldé)  pour leurs soutiens matériels et financiers qui ont largement contribué à la réussite de ces manifestations culturelles, mais aussi l’ensemble des donateurs et sympathisants.
A sa suite on aura écouté les allocutions de M.Tahirou Diakité qui représentait l’honorable député Maire de la commune de Bakel, M. Ibrahima Baba Sall ; du Président du conseil Départemental, M. Ibrahima Diallo dit Demba KA ; de l’adjoint au préfet, M. Balla Moussa Mané. Tous ont eu à magnifier ce brassage culturel qui est gage de stabilité et de réussite  sociale, économique et environnementale. C’est pourquoi ils ont tous promis de s’engager aux côtés des organisateurs en leur apportant  un appui institutionnel et financier pour la pérennisation de ces activités car elles ne comportent que des vertus.
Après la cérémonie protocolaire, place au moment tant attendu : celui des prestations de troupes.
D’abord la troupe « Bourel sans lois » fera sa prestation. Une troupe composée de Peulh du Fouladou et de la Guinée Konakry et qui joue des sonorités Peulh. Leur prestation est toujours appréciée car ce sont véritablement des artistes de renoms qui utilisent dans leur musique des instruments traditionnels  comme des calebasses, flûtes et leurs corps pour esquisser des pas de danses dans une parfaite chorégraphie.
Ensuite ce sera le tour de la troupe Essamay qui nous gratifiera d’un tableau très alléchant : la danse des masques.
Les masques symbolisent et représentent beaucoup dans la culture Diola et Africaine en général. Ces animaux, représentés dans leurs caractères originels à travers ces masques, montrent leur sacralité dans les croyances des unes et des autres. Hommage leurs sont donc rendus car le faux-lion représente par exemple l’émancipation de la femme ; le perroquet qui lutte pour l’émancipation de l’homme en général ; d’autres masques qui participent à l’initiation des Diolas dans le bois sacré ou qui accompagnent des rituels. Donc des masques pas du tout ordinaires mais des masques de hautes portées sociales et culturelles qui ont fait leur apparition lors de ces manifestations.
Le dernier acte de ce samedi sera l’occasion de danser avec l’orchestre « Batiyaye ou fraternité » qui va clôturer la journée.
La journée du dimanche sera l’occasion de partager un « yendu » chez le président Niassy suivi d’un panel sur le thème « la femme casamançaise, actrice de paix définitive et de développement de la Casamance». Thème  qui sera introduit par M. Ndecky, Proviseur du lycée Waoundé Ndiaye de Bakel et qui aura pour modérateur M. Badji, directeur du CFP de Bakel. Une belle manière d’honorer la femme Sénégalaise.
Rendez à la prochaine édition si Dieu le veut. 
  
Bakel a vibré ce weekend (10,11 et 12 février 2017) à l’unisson avec la communauté casamançaise  vivant  sur le territoire départemental, la 2ème édition des journées Culturelles de l’Association des Ressortissants de la Casamance à Bakel. (Par ressortissants il faut entendre les casamançais de souches et d’origines).
Ces manifestations, dont l’objectif premier est « la Promotion de l’Education et de la Culture casamançaise dans le département », par le Développement social, citoyen et culturel, à travers l’application des règles morales, civiques, religieuses et communautaires (Tolérance, Paix, Respect, Honnêteté, Solidarité, Générosité, Respect du bien Public, des lois et des règles de la République ; volontarisme au service de l’intérêt général ; amélioration des conditions d’existences et de la protection de l’environnement).
Au-delà du développement des identités personnelles, l’association vise à construire une identité Sénégalaise et Panafricaniste ouvertes aux mutations du monde (culture, langue, histoire). Un brassage culturel  qui renforce le processus tendant à faire revenir une paix définitive en Casamance.
Nous pouvons affirmer qu’elle l’a réussi car l’association compte en son sein des Musulmans, des Chrétiens, des Protestants …, ce qui fait encore sa beauté c’est la diversité culturelle de leurs membres (Diolas, Mandingues, Mandiacks, Baynouks, Peulhs, Soniké, Balantes, Sérères, Wolofs,…) qui, en parfaite osmose se sont regroupés pour délivrer un message très fort à la face du monde.
Le choix culturel s’explique parce qu’il constitue l’un des socles de notre commun vouloir de vie commune. Il transcende le lieu de naissance ou les liens de sang, il est universel, il est le ciment de notre développement durable. Cette association symbolise l’harmonie dans la diversité des individus qui vivent ensemble. Nous sommes en train de créer l’histoire et de montrer  à la face du monde comment nous pouvons ouvrir nos cœurs et fraterniser avec toutes les couches de notre société et des autres sociétés.
Cette présente édition avait pour thème « la culture casamançaise au cœur du Boundou et du Gadiaga ». L’occasion était donc de partager la danse et la culture de différentes ethnies de la Casamance vivant à Bakel avec la troupe Essamay, la troupe Bourel sans lois et « Batiyaye ou la fraternité ».
Au paravent, le lancement des activités a commencé avec le « Diambadon » les rues de Bakel, dans l’après-midi du vendredi. Il est une danse sacrée qui accompagne les initiés dans le bois sacré. Le Kankourang  en est le génie protecteur. C’est pourquoi des femmes et des hommes, des enfants ont communiés avec les festivaliers dans la joie et l’allégresse aux sons des tamtams rythmés par des pas de danses et de battements d’instruments ou de mains. Le Kankourang, bien visible dans son accoutrement fait de pailles, tenant entre ses mains deux sabres de guerre, dont les lames scintillaient comme des étoiles  au firmament et qu’il faisait s’ entrechoquer avec dextérité dans un art dont lui  seul connaissait le secret,  faisait véritablement peur aux jeunes et aux femmes mais aussi aux non-initiés. C’est donc cette danse qui prélude le démarrage des activités.
Le jour d’après sera réservé à la cérémonie officielle qui va enregistrer des présences de marques : M. Balla  Moussa Mané, adjoint au Préfet du département ; M. Mamadou Diallo, Président du conseil départemental de Bakel ; M. Tahirou Diakité, 1er adjoint au Maire de Bakel ; M. Maguette Diouf, Président du Tribunal d’Instance de Bakel ; le capitaine Touré, commandant de la Places d’Armes de Bakel ; le coordonnateur du GRDR, M. Moustapha Ka ; Docteur Badiane ; Docteur Diatta ;Mme Ndéye Anta Diouf Seck, chef du service du développement communautaire. ; Des invités de marques qui ont tenu à marquer par leurs présences  à l’invitation malgré leur agenda parfois trop chargés.
 C’est pourquoi, dans son allocution, le président de l’association, au nom de la communauté, a vivement  salué remercié les parrains (le président du conseil départemental, honorable député Maire de Bakel, Monsieur Ibrahima Baba Sall et le ministre Abadoulaye Bibi Baldé)  pour leurs soutiens matériels et financiers qui ont largement contribué à la réussite de ces manifestations culturelles, mais aussi l’ensemble des donateurs et sympathisants.
A sa suite on aura écouté les allocutions de M.Tahirou Diakité qui représentait l’honorable député Maire de la commune de Bakel, M. Ibrahima Baba Sall ; du Président du conseil Départemental, M. Ibrahima Diallo dit Demba KA ; de l’adjoint au préfet, M. Balla Moussa Mané. Tous ont eu à magnifier ce brassage culturel qui est gage de stabilité et de réussite  sociale, économique et environnementale. C’est pourquoi ils ont tous promis de s’engager aux côtés des organisateurs en leur apportant  un appui institutionnel et financier pour la pérennisation de ces activités car elles ne comportent que des vertus.
Après la cérémonie protocolaire, place au moment tant attendu : celui des prestations de troupes.
D’abord la troupe « Bourel sans lois » fera sa prestation. Une troupe composée de Peulh du Fouladou et de la Guinée Konakry et qui joue des sonorités Peulh. Leur prestation est toujours appréciée car ce sont véritablement des artistes de renoms qui utilisent dans leur musique des instruments traditionnels  comme des calebasses, flûtes et leurs corps pour esquisser des pas de danses dans une parfaite chorégraphie.
Ensuite ce sera le tour de la troupe Essamay qui nous gratifiera d’un tableau très alléchant : la danse des masques.
Les masques symbolisent et représentent beaucoup dans la culture Diola et Africaine en général. Ces animaux, représentés dans leurs caractères originels à travers ces masques, montrent leur sacralité dans les croyances des unes et des autres. Hommage leurs sont donc rendus car le faux-lion représente par exemple l’émancipation de la femme ; le perroquet qui lutte pour l’émancipation de l’homme en général ; d’autres masques qui participent à l’initiation des Diolas dans le bois sacré ou qui accompagnent des rituels. Donc des masques pas du tout ordinaires mais des masques de hautes portées sociales et culturelles qui ont fait leur apparition lors de ces manifestations.
Le dernier acte de ce samedi sera l’occasion de danser avec l’orchestre « Batiyaye ou fraternité » qui va clôturer la journée.
La journée du dimanche sera l’occasion de partager un « yendu » chez le président Niassy suivi d’un panel sur le thème « la femme casamançaise, actrice de paix définitive et de développement de la Casamance». Thème  qui sera introduit par M. Ndecky, Proviseur du lycée Waoundé Ndiaye de Bakel et qui aura pour modérateur M. Badji, directeur du CFP de Bakel. Une belle manière d’honorer la femme Sénégalaise.
Rendez à la prochaine édition si Dieu le veut. 
  
Bakel a vibré ce weekend (10,11 et 12 février 2017) à l’unisson avec la communauté casamançaise  vivant  sur le territoire départemental, la 2ème édition des journées Culturelles de l’Association des Ressortissants de la Casamance à Bakel. (Par ressortissants il faut entendre les casamançais de souches et d’origines).
Ces manifestations, dont l’objectif premier est « la Promotion de l’Education et de la Culture casamançaise dans le département », par le Développement social, citoyen et culturel, à travers l’application des règles morales, civiques, religieuses et communautaires (Tolérance, Paix, Respect, Honnêteté, Solidarité, Générosité, Respect du bien Public, des lois et des règles de la République ; volontarisme au service de l’intérêt général ; amélioration des conditions d’existences et de la protection de l’environnement).
Au-delà du développement des identités personnelles, l’association vise à construire une identité Sénégalaise et Panafricaniste ouvertes aux mutations du monde (culture, langue, histoire). Un brassage culturel  qui renforce le processus tendant à faire revenir une paix définitive en Casamance.
Nous pouvons affirmer qu’elle l’a réussi car l’association compte en son sein des Musulmans, des Chrétiens, des Protestants …, ce qui fait encore sa beauté c’est la diversité culturelle de leurs membres (Diolas, Mandingues, Mandiacks, Baynouks, Peulhs, Soniké, Balantes, Sérères, Wolofs,…) qui, en parfaite osmose se sont regroupés pour délivrer un message très fort à la face du monde.
Le choix culturel s’explique parce qu’il constitue l’un des socles de notre commun vouloir de vie commune. Il transcende le lieu de naissance ou les liens de sang, il est universel, il est le ciment de notre développement durable. Cette association symbolise l’harmonie dans la diversité des individus qui vivent ensemble. Nous sommes en train de créer l’histoire et de montrer  à la face du monde comment nous pouvons ouvrir nos cœurs et fraterniser avec toutes les couches de notre société et des autres sociétés.
Cette présente édition avait pour thème « la culture casamançaise au cœur du Boundou et du Gadiaga ». L’occasion était donc de partager la danse et la culture de différentes ethnies de la Casamance vivant à Bakel avec la troupe Essamay, la troupe Bourel sans lois et « Batiyaye ou la fraternité ».
Au paravent, le lancement des activités a commencé avec le « Diambadon » les rues de Bakel, dans l’après-midi du vendredi. Il est une danse sacrée qui accompagne les initiés dans le bois sacré. Le Kankourang  en est le génie protecteur. C’est pourquoi des femmes et des hommes, des enfants ont communiés avec les festivaliers dans la joie et l’allégresse aux sons des tamtams rythmés par des pas de danses et de battements d’instruments ou de mains. Le Kankourang, bien visible dans son accoutrement fait de pailles, tenant entre ses mains deux sabres de guerre, dont les lames scintillaient comme des étoiles  au firmament et qu’il faisait s’ entrechoquer avec dextérité dans un art dont lui  seul connaissait le secret,  faisait véritablement peur aux jeunes et aux femmes mais aussi aux non-initiés. C’est donc cette danse qui prélude le démarrage des activités.
Le jour d’après sera réservé à la cérémonie officielle qui va enregistrer des présences de marques : M. Balla  Moussa Mané, adjoint au Préfet du département ; M. Mamadou Diallo, Président du conseil départemental de Bakel ; M. Tahirou Diakité, 1er adjoint au Maire de Bakel ; M. Maguette Diouf, Président du Tribunal d’Instance de Bakel ; le capitaine Touré, commandant de la Places d’Armes de Bakel ; le coordonnateur du GRDR, M. Moustapha Ka ; Docteur Badiane ; Docteur Diatta ;Mme Ndéye Anta Diouf Seck, chef du service du développement communautaire. ; Des invités de marques qui ont tenu à marquer par leurs présences  à l’invitation malgré leur agenda parfois trop chargés.
 C’est pourquoi, dans son allocution, le président de l’association, au nom de la communauté, a vivement  salué remercié les parrains (le président du conseil départemental, honorable député Maire de Bakel, Monsieur Ibrahima Baba Sall et le ministre Abadoulaye Bibi Baldé)  pour leurs soutiens matériels et financiers qui ont largement contribué à la réussite de ces manifestations culturelles, mais aussi l’ensemble des donateurs et sympathisants.
A sa suite on aura écouté les allocutions de M.Tahirou Diakité qui représentait l’honorable député Maire de la commune de Bakel, M. Ibrahima Baba Sall ; du Président du conseil Départemental, M. Ibrahima Diallo dit Demba KA ; de l’adjoint au préfet, M. Balla Moussa Mané. Tous ont eu à magnifier ce brassage culturel qui est gage de stabilité et de réussite  sociale, économique et environnementale. C’est pourquoi ils ont tous promis de s’engager aux côtés des organisateurs en leur apportant  un appui institutionnel et financier pour la pérennisation de ces activités car elles ne comportent que des vertus.
Après la cérémonie protocolaire, place au moment tant attendu : celui des prestations de troupes.
D’abord la troupe « Bourel sans lois » fera sa prestation. Une troupe composée de Peulh du Fouladou et de la Guinée Konakry et qui joue des sonorités Peulh. Leur prestation est toujours appréciée car ce sont véritablement des artistes de renoms qui utilisent dans leur musique des instruments traditionnels  comme des calebasses, flûtes et leurs corps pour esquisser des pas de danses dans une parfaite chorégraphie.
Ensuite ce sera le tour de la troupe Essamay qui nous gratifiera d’un tableau très alléchant : la danse des masques.
Les masques symbolisent et représentent beaucoup dans la culture Diola et Africaine en général. Ces animaux, représentés dans leurs caractères originels à travers ces masques, montrent leur sacralité dans les croyances des unes et des autres. Hommage leurs sont donc rendus car le faux-lion représente par exemple l’émancipation de la femme ; le perroquet qui lutte pour l’émancipation de l’homme en général ; d’autres masques qui participent à l’initiation des Diolas dans le bois sacré ou qui accompagnent des rituels. Donc des masques pas du tout ordinaires mais des masques de hautes portées sociales et culturelles qui ont fait leur apparition lors de ces manifestations.
Le dernier acte de ce samedi sera l’occasion de danser avec l’orchestre « Batiyaye ou fraternité » qui va clôturer la journée.
La journée du dimanche sera l’occasion de partager un « yendu » chez le président Niassy suivi d’un panel sur le thème « la femme casamançaise, actrice de paix définitive et de développement de la Casamance». Thème  qui sera introduit par M. Ndecky, Proviseur du lycée Waoundé Ndiaye de Bakel et qui aura pour modérateur M. Badji, directeur du CFP de Bakel. Une belle manière d’honorer la femme Sénégalaise.
Rendez à la prochaine édition si Dieu le veut. 
  
Bakel a vibré ce weekend (10,11 et 12 février 2017) à l’unisson avec la communauté casamançaise  vivant  sur le territoire départemental, la 2ème édition des journées Culturelles de l’Association des Ressortissants de la Casamance à Bakel. (Par ressortissants il faut entendre les casamançais de souches et d’origines).
Ces manifestations, dont l’objectif premier est « la Promotion de l’Education et de la Culture casamançaise dans le département », par le Développement social, citoyen et culturel, à travers l’application des règles morales, civiques, religieuses et communautaires (Tolérance, Paix, Respect, Honnêteté, Solidarité, Générosité, Respect du bien Public, des lois et des règles de la République ; volontarisme au service de l’intérêt général ; amélioration des conditions d’existences et de la protection de l’environnement).
Au-delà du développement des identités personnelles, l’association vise à construire une identité Sénégalaise et Panafricaniste ouvertes aux mutations du monde (culture, langue, histoire). Un brassage culturel  qui renforce le processus tendant à faire revenir une paix définitive en Casamance.
Nous pouvons affirmer qu’elle l’a réussi car l’association compte en son sein des Musulmans, des Chrétiens, des Protestants …, ce qui fait encore sa beauté c’est la diversité culturelle de leurs membres (Diolas, Mandingues, Mandiacks, Baynouks, Peulhs, Soniké, Balantes, Sérères, Wolofs,…) qui, en parfaite osmose se sont regroupés pour délivrer un message très fort à la face du monde.
Le choix culturel s’explique parce qu’il constitue l’un des socles de notre commun vouloir de vie commune. Il transcende le lieu de naissance ou les liens de sang, il est universel, il est le ciment de notre développement durable. Cette association symbolise l’harmonie dans la diversité des individus qui vivent ensemble. Nous sommes en train de créer l’histoire et de montrer  à la face du monde comment nous pouvons ouvrir nos cœurs et fraterniser avec toutes les couches de notre société et des autres sociétés.
Cette présente édition avait pour thème « la culture casamançaise au cœur du Boundou et du Gadiaga ». L’occasion était donc de partager la danse et la culture de différentes ethnies de la Casamance vivant à Bakel avec la troupe Essamay, la troupe Bourel sans lois et « Batiyaye ou la fraternité ».
Au paravent, le lancement des activités a commencé avec le « Diambadon » les rues de Bakel, dans l’après-midi du vendredi. Il est une danse sacrée qui accompagne les initiés dans le bois sacré. Le Kankourang  en est le génie protecteur. C’est pourquoi des femmes et des hommes, des enfants ont communiés avec les festivaliers dans la joie et l’allégresse aux sons des tamtams rythmés par des pas de danses et de battements d’instruments ou de mains. Le Kankourang, bien visible dans son accoutrement fait de pailles, tenant entre ses mains deux sabres de guerre, dont les lames scintillaient comme des étoiles  au firmament et qu’il faisait s’ entrechoquer avec dextérité dans un art dont lui  seul connaissait le secret,  faisait véritablement peur aux jeunes et aux femmes mais aussi aux non-initiés. C’est donc cette danse qui prélude le démarrage des activités.
Le jour d’après sera réservé à la cérémonie officielle qui va enregistrer des présences de marques : M. Balla  Moussa Mané, adjoint au Préfet du département ; M. Mamadou Diallo, Président du conseil départemental de Bakel ; M. Tahirou Diakité, 1er adjoint au Maire de Bakel ; M. Maguette Diouf, Président du Tribunal d’Instance de Bakel ; le capitaine Touré, commandant de la Places d’Armes de Bakel ; le coordonnateur du GRDR, M. Moustapha Ka ; Docteur Badiane ; Docteur Diatta ;Mme Ndéye Anta Diouf Seck, chef du service du développement communautaire. ; Des invités de marques qui ont tenu à marquer par leurs présences  à l’invitation malgré leur agenda parfois trop chargés.
 C’est pourquoi, dans son allocution, le président de l’association, au nom de la communauté, a vivement  salué remercié les parrains (le président du conseil départemental, honorable député Maire de Bakel, Monsieur Ibrahima Baba Sall et le ministre Abadoulaye Bibi Baldé)  pour leurs soutiens matériels et financiers qui ont largement contribué à la réussite de ces manifestations culturelles, mais aussi l’ensemble des donateurs et sympathisants.
A sa suite on aura écouté les allocutions de M.Tahirou Diakité qui représentait l’honorable député Maire de la commune de Bakel, M. Ibrahima Baba Sall ; du Président du conseil Départemental, M. Ibrahima Diallo dit Demba KA ; de l’adjoint au préfet, M. Balla Moussa Mané. Tous ont eu à magnifier ce brassage culturel qui est gage de stabilité et de réussite  sociale, économique et environnementale. C’est pourquoi ils ont tous promis de s’engager aux côtés des organisateurs en leur apportant  un appui institutionnel et financier pour la pérennisation de ces activités car elles ne comportent que des vertus.
Après la cérémonie protocolaire, place au moment tant attendu : celui des prestations de troupes.
D’abord la troupe « Bourel sans lois » fera sa prestation. Une troupe composée de Peulh du Fouladou et de la Guinée Konakry et qui joue des sonorités Peulh. Leur prestation est toujours appréciée car ce sont véritablement des artistes de renoms qui utilisent dans leur musique des instruments traditionnels  comme des calebasses, flûtes et leurs corps pour esquisser des pas de danses dans une parfaite chorégraphie.
Ensuite ce sera le tour de la troupe Essamay qui nous gratifiera d’un tableau très alléchant : la danse des masques.
Les masques symbolisent et représentent beaucoup dans la culture Diola et Africaine en général. Ces animaux, représentés dans leurs caractères originels à travers ces masques, montrent leur sacralité dans les croyances des unes et des autres. Hommage leurs sont donc rendus car le faux-lion représente par exemple l’émancipation de la femme ; le perroquet qui lutte pour l’émancipation de l’homme en général ; d’autres masques qui participent à l’initiation des Diolas dans le bois sacré ou qui accompagnent des rituels. Donc des masques pas du tout ordinaires mais des masques de hautes portées sociales et culturelles qui ont fait leur apparition lors de ces manifestations.
Le dernier acte de ce samedi sera l’occasion de danser avec l’orchestre « Batiyaye ou fraternité » qui va clôturer la journée.
La journée du dimanche sera l’occasion de partager un « yendu » chez le président Niassy suivi d’un panel sur le thème « la femme casamançaise, actrice de paix définitive et de développement de la Casamance». Thème  qui sera introduit par M. Ndecky, Proviseur du lycée Waoundé Ndiaye de Bakel et qui aura pour modérateur M. Badji, directeur du CFP de Bakel. Une belle manière d’honorer la femme Sénégalaise.
Rendez à la prochaine édition si Dieu le veut. 
  
Bakel a vibré ce weekend (10,11 et 12 février 2017) à l’unisson avec la communauté casamançaise  vivant  sur le territoire départemental, la 2ème édition des journées Culturelles de l’Association des Ressortissants de la Casamance à Bakel. (Par ressortissants il faut entendre les casamançais de souches et d’origines).
Ces manifestations, dont l’objectif premier est « la Promotion de l’Education et de la Culture casamançaise dans le département », par le Développement social, citoyen et culturel, à travers l’application des règles morales, civiques, religieuses et communautaires (Tolérance, Paix, Respect, Honnêteté, Solidarité, Générosité, Respect du bien Public, des lois et des règles de la République ; volontarisme au service de l’intérêt général ; amélioration des conditions d’existences et de la protection de l’environnement).
Au-delà du développement des identités personnelles, l’association vise à construire une identité Sénégalaise et Panafricaniste ouvertes aux mutations du monde (culture, langue, histoire). Un brassage culturel  qui renforce le processus tendant à faire revenir une paix définitive en Casamance.
Nous pouvons affirmer qu’elle l’a réussi car l’association compte en son sein des Musulmans, des Chrétiens, des Protestants …, ce qui fait encore sa beauté c’est la diversité culturelle de leurs membres (Diolas, Mandingues, Mandiacks, Baynouks, Peulhs, Soniké, Balantes, Sérères, Wolofs,…) qui, en parfaite osmose se sont regroupés pour délivrer un message très fort à la face du monde.
Le Président du Conseil Départemental recevant son sacre
Le choix culturel s’explique parce qu’il constitue l’un des socles de notre commun vouloir de vie commune. Il transcende le lieu de naissance ou les liens de sang, il est universel, il est le ciment de notre développement durable. Cette association symbolise l’harmonie dans la diversité des individus qui vivent ensemble. Nous sommes en train de créer l’histoire et de montrer  à la face du monde comment nous pouvons ouvrir nos cœurs et fraterniser avec toutes les couches de notre société et des autres sociétés.
Cette présente édition avait pour thème « la culture casamançaise au cœur du Boundou et du Gadiaga ». L’occasion était donc de partager la danse et la culture de différentes ethnies de la Casamance vivant à Bakel avec la troupe Essamay, la troupe Bourel sans lois et « Batiyaye ou la fraternité ».
Au paravent, le lancement des activités a commencé avec le « Diambadon » les rues de Bakel, dans l’après-midi du vendredi. Il est une danse sacrée qui accompagne les initiés dans le bois sacré. Le Kankourang  en est le génie protecteur. C’est pourquoi des femmes et des hommes, des enfants ont communiés avec les festivaliers dans la joie et l’allégresse aux sons des tamtams rythmés par des pas de danses et de battements d’instruments ou de mains. Le Kankourang, bien visible dans son accoutrement fait de pailles, tenant entre ses mains deux sabres de guerre, dont les lames scintillaient comme des étoiles  au firmament et qu’il faisait s’ entrechoquer avec dextérité dans un art dont lui  seul connaissait le secret,  faisait véritablement peur aux jeunes et aux femmes mais aussi aux non-initiés. C’est donc cette danse qui prélude le démarrage des activités.
Le jour d’après sera réservé à la cérémonie officielle qui va enregistrer des présences de marques : M. Balla  Moussa Mané, adjoint au Préfet du département ; M. Mamadou Diallo, Président du conseil départemental de Bakel ; M. Tahirou Diakité, 1er adjoint au Maire de Bakel ; M. Maguette Diouf, Président du Tribunal d’Instance de Bakel ; le capitaine Touré, commandant de la Places d’Armes de Bakel ; le coordonnateur du GRDR, M. Moustapha Ka ; Docteur Badiane ; Docteur Diatta ;Mme Ndéye Anta Diouf Seck, chef du service du développement communautaire. ; Des invités de marques qui ont tenu à marquer par leurs présences  à l’invitation malgré leur agenda parfois trop chargés.
 C’est pourquoi, dans son allocution, le président de l’association, au nom de la communauté, a vivement  salué remercié les parrains (le président du conseil départemental, honorable député Maire de Bakel, Monsieur Ibrahima Baba Sall et le ministre Abadoulaye Bibi Baldé)  pour leurs soutiens matériels et financiers qui ont largement contribué à la réussite de ces manifestations culturelles, mais aussi l’ensemble des donateurs et sympathisants.
A sa suite on aura écouté les allocutions de M.Tahirou Diakité qui représentait l’honorable député Maire de la commune de Bakel, M. Ibrahima Baba Sall ; du Président du conseil Départemental, M. Ibrahima Diallo dit Demba KA ; de l’adjoint au préfet, M. Balla Moussa Mané. Tous ont eu à magnifier ce brassage culturel qui est gage de stabilité et de réussite  sociale, économique et environnementale. C’est pourquoi ils ont tous promis de s’engager aux côtés des organisateurs en leur apportant  un appui institutionnel et financier pour la pérennisation de ces activités car elles ne comportent que des vertus.
Après la cérémonie protocolaire, place au moment tant attendu : celui des prestations de troupes.
D’abord la troupe « Bourel sans lois » fera sa prestation. Une troupe composée de Peulh du Fouladou et de la Guinée Konakry et qui joue des sonorités Peulh. Leur prestation est toujours appréciée car ce sont véritablement des artistes de renoms qui utilisent dans leur musique des instruments traditionnels  comme des calebasses, flûtes et leurs corps pour esquisser des pas de danses dans une parfaite chorégraphie.
Ensuite ce sera le tour de la troupe Essamay qui nous gratifiera d’un tableau très alléchant : la danse des masques.
Les masques symbolisent et représentent beaucoup dans la culture Diola et Africaine en général. Ces animaux, représentés dans leurs caractères originels à travers ces masques, montrent leur sacralité dans les croyances des unes et des autres. Hommage leurs sont donc rendus car le faux-lion représente par exemple l’émancipation de la femme ; le perroquet qui lutte pour l’émancipation de l’homme en général ; d’autres masques qui participent à l’initiation des Diolas dans le bois sacré ou qui accompagnent des rituels. Donc des masques pas du tout ordinaires mais des masques de hautes portées sociales et culturelles qui ont fait leur apparition lors de ces manifestations.
Le dernier acte de ce samedi sera l’occasion de danser avec l’orchestre « Batiyaye ou fraternité » qui va clôturer la journée.
La journée du dimanche sera l’occasion de partager un « yendu » chez le président Niassy suivi d’un panel sur le thème « la femme casamançaise, actrice de paix définitive et de développement de la Casamance». Thème  qui sera introduit par M. Ndecky, Proviseur du lycée Waoundé Ndiaye de Bakel et qui aura pour modérateur M. Badji, directeur du CFP de Bakel. Une belle manière d’honorer la femme Sénégalaise.
Rendez à la prochaine édition si Dieu le veut. 



















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