| A diawara; de G à D: M.bathily; IEF Sarr; M. Bodian Adj S.P; M. Bomou 1er Adj. au maire; M. Diop action sociale |
| rencontre équipe technique |
La problématique de l’enregistrement
des naissances est une question lancinante qui touche au moins des centaines d’élèves
disséminés dans les écoles du département.
Beaucoup d’élèves sont dans
le système et passent brillamment leurs examens sans actes de naissance
(certificat d’étude, BFEM …)
Face à cette problématique, Monsieur Amadou Alhousseynou Sarr, IEF de Bakel, a initié, depuis le 24 décembre 2018, une série de rencontre dont l’objectif
est de faire l’état des lieux sur la question de l’état-civil dans deux
communes (Gabou et Diawara), d’identifier les solutions alternatives pour
améliorer cette situation, proposer des
stratégies appropriées de mise en œuvre , identifier les acteurs à
impliquer et les moyens à mobiliser le tout devant déboucher sur la mise en
place d’un plan d’action pour aider à la régularisation des naissances afin de
permettre à des enfants qui n’étaient pas déclarés de le faire et dans la même
foulée soutenir la promotion de l’enregistrement des naissances à l’état-civil.
Pour ce faire,
une équipe technique, composée d’agents de l’IEF, de l’ARD, du service du
développement social et communautaire, du service de l’action social, des élus
des deux commune, a été mise sur pied le
24 décembre 2018 pour réfléchir sur les stratégies et de préparer les
rencontres avec les communes cibles.
Gabou est la première commune à abriter la rencontre ce 26 décembre 2018
dans la salle de délibération de la mairie avec tous les acteurs concernés. : CGE ;
APE, Directeurs d’écoles, Enseignants, ICP/Sages-femmes, Badiène Gokh, élus
locaux, agents de l’état civil, chefs de villages, Imams, chefs de quartiers, communicateurs
traditionnels, SCOFI et équipe technique. L’objectif étant de discuter et de créer une
synergie pour endiguer le fléau.
Ce sera autour
de Diawara d’abriter une rencontre similaire le 27 décembre 2018 au centre
socio-culturel sous la présidence de Monsieur Souleymane Bodian adjoint au
sous-préfet de Moudéry.
De ces
différentes rencontres, nous pouvons retenir ceci :
Malgré ce constat incontesté de l’importance
de l’état-civil pour un pays, il faut noter que l’état-civil à Bakel connaît de
sérieux problèmes qui exigent la prise rapide de mesures appropriées et efficaces
par différents intervenants tels que l’administration, les ONG, les partenaires
au développement, les organisations de la société civile et les médias.
Les problèmes, selon les
intervenants à ces rencontres, se posent à tous les niveaux :
« ·La déclaration,
· La
délivrance,
· La
conservation,
· Le
contrôle et la surveillance
· Les
ressources.
1) Concernant l’Ignorance
de l’utilité de l’état-civil, il conviendrait de : - Former, informer et
sensibiliser la population sur l’importance de l’état-civil. - Impliquer les
autorités religieuses (imams, prêtres, etc.); - Vulgariser le Code de la
Famille et toutes les dispositions
législatives relatives à l’état-civil.
2) S’agissant de la non tenue et fiabilité des
actes de l’état-civil et de quartiers, il est essentiel de : - Doter les
villages et quartiers de registres ou à défaut de cahiers en quantité suffisante;
- Former et informer les acteurs et veiller à la bonne tenue de ces registres
ou cahiers.
C’est pourquoi, des comités
locaux sont créés dans les deux communes pour aider les écoliers à s’enregistrer à l’état civil. Des actions de
plaidoyer seront aussi initiés au près
du président du tribunal de première
instance de Bakel pour la tenue urgente d’audiences foraines mais aussi auprès
des maires des deux communes pour faciliter la délivrance d’actes civils en
souffrance dans leurs services.
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