dimanche 20 janvier 2019

BAKEL : ateliers de formation sur la lutte contre la maltraitance des enfants et l’abandon des mutilations génitales féminines

Le comité départemental pour la protection de l’enfance (CDPE) a organisé deux importants ateliers les samedi 12 et dimanche 13 sur la maltraitance des enfants en direction des directeurs d’écoles, des enseignants, des CGE, des élus, des chefs de village et de quartiers dans un premier temps et un autre atelier les lundi 14 et mardi 15 janvier 2019 sur les mutilations génitales féminines.
Ces formations  se sont déroulées dans la salle de conférence de la préfecture sous la présidence de  de l’Adjoint au Préfet monsieur Mbacké Thiam.
IL s’agissait de former dans un premier temps 50 acteurs clés des écoles dans le cadre de la détection et du signalement des cas de maltraitance et dans un second temps former 50 membres des CVPE/CQPE en communication pour le changement social et la prise en charge des cas de MGF.
Les participants, venus de tous les coins et recoins du département ont participé avec intérêt aux  travaux dirigés par Monsieur Saliou Diop Chef du service Départemental de l’Action Sociale et Monsieur Abdou Khadre Mané, responsable du bureau genre à l’IEF de Bakel sur le thème « de la maltraitance des enfants » et le second atelier : COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT SOCIAL ET LA PRISE EN CHARGE DES CAS DE MGF A BAKEL par Madame Ramata Diawara Sage-femme et monsieur Saliou Diop Chef du service Départemental de l’Action Sociale sous la coordination de Mme  Seck Ndèye Anta Diouf,  Chef du Service Départemental  du Développement Communautaire.
Les travaux sur les MGF ont vu la participation des Délégués de quartiers, des Chefs de villages, de « Badiène Gokh », et des associations de femmes leaders.
Les Argumentaires sanitaires qui démontrent avec pertinence et preuves à l’appui que Les conséquences de la pratique des MGF sont nombreuses et néfastes,  la loi sur les MGF qui réprime cette pratique, les arguments religieux qui démontrent que c’est tout sauf d’une sounna et que aucun hadith crédible ne la défende) ont permis des débats enrichissants entre les pour et les contre. Mais la   projection d’un film documentaire sur la pratique de  l’excision a fini d’émouvoir  plus d’un et son rejet total par l’ensemble des participants.
Des participantes pleuraient à chaudes larmes parce que  n’ayant jamais vu la souffrance d’une femme excisée à l’état pur.

Une communication du  marabout Mamadou Khoumba Tandjigora de Kounghany qui a expliqué la position de la religion sur l’excision aura permis de  convaincre les sceptiques que ces mutilations n’ont rien à voir avec l’islam et que l’abandon de cette pratique en cette nouvelle année est bénéfique pour la société, pour préserver la santé de nos femmes et  de nos  familles.

Des plans de communications seront élaborés par chaque atelier après l’engagement des participants d’œuvrer pour un changement de comportement et de démultiplier les modules de formation dans leurs zones respectives.




































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