Le comité départemental pour la protection de l’enfance (CDPE) a
organisé deux importants ateliers les samedi 12 et dimanche 13 sur la
maltraitance des enfants en direction des directeurs d’écoles, des enseignants,
des CGE, des élus, des chefs de village et de quartiers dans un premier temps
et un autre atelier les lundi 14 et mardi 15 janvier 2019 sur les mutilations
génitales féminines.
Ces formations se sont
déroulées dans la salle de conférence de la préfecture sous la présidence de de l’Adjoint au Préfet monsieur Mbacké Thiam.
IL s’agissait de former dans un premier temps 50 acteurs clés
des écoles dans le cadre de la détection et du signalement des cas de
maltraitance et dans un second temps former 50 membres des CVPE/CQPE en
communication pour le changement social et la prise en charge des cas de MGF.
Les participants, venus de tous les coins et recoins du
département ont participé avec intérêt aux travaux dirigés par Monsieur Saliou Diop Chef
du service Départemental de l’Action Sociale et Monsieur Abdou Khadre Mané,
responsable du bureau genre à l’IEF de Bakel sur le thème « de la
maltraitance des enfants » et le second atelier : COMMUNICATION POUR LE
CHANGEMENT SOCIAL ET LA PRISE EN CHARGE DES CAS DE MGF A BAKEL par Madame Ramata
Diawara Sage-femme et monsieur Saliou Diop Chef du service Départemental de
l’Action Sociale sous la coordination de Mme Seck Ndèye Anta Diouf, Chef du Service
Départemental du Développement Communautaire.
Les travaux sur les MGF ont vu la participation des Délégués de
quartiers, des Chefs de villages, de « Badiène Gokh », et des
associations de femmes leaders.
Les Argumentaires sanitaires qui démontrent avec pertinence et
preuves à l’appui que Les conséquences de la pratique des MGF sont nombreuses
et néfastes, la loi sur les MGF qui
réprime cette pratique, les arguments religieux qui démontrent que c’est tout
sauf d’une sounna et que aucun hadith crédible ne la défende) ont permis des
débats enrichissants entre les pour et les contre. Mais la projection d’un film documentaire sur la
pratique de l’excision a fini d’émouvoir plus d’un et son rejet total par l’ensemble
des participants.
Des participantes pleuraient à chaudes larmes parce que n’ayant jamais vu la souffrance d’une femme
excisée à l’état pur.
Une communication du marabout Mamadou Khoumba Tandjigora de
Kounghany qui a expliqué la position de la religion sur l’excision aura permis
de convaincre les sceptiques que ces
mutilations n’ont rien à voir avec l’islam et que l’abandon de cette pratique
en cette nouvelle année est bénéfique pour la société, pour préserver la santé
de nos femmes et de nos familles.
Des plans de communications seront élaborés par chaque atelier après
l’engagement des participants d’œuvrer pour un changement de comportement et de
démultiplier les modules de formation dans leurs zones respectives.
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