mardi 29 janvier 2019

Bakel : Destruction publique de produits impropres à la consommation








Ce lundi 28 janvier 2019 à 10 heures, a lieu la cérémonie publique de destruction de produits impropre à la consommation sur le site prévu à cet effet sis derrière le lycée.
C’était en présence de M. Mamadou Mbaye, préfet du département et des chefs de services concernés : le chef du service du commerce M. FALL ; le chef du service de l’élevage M. Bodian ; le chef de brigade de l’hygiène M. Niasse ; le chef du service de la pêche M. Ndiaye ; le président de l’association des consommateurs M. Sylla ; la police ; les sapeurs- pompiers et la presse locale.
Il s’agit  en somme de denrées alimentaires composées de caisses de cuisses de poulets importées, d’aliments qui ont atteint leurs dates de péremption, de produits d’entretien, des bombes aérosols (récipients contenant des principes actifs projetés par des gaz sous pressions), des pots de peintures, des produits pharmaceutiques, des herbicides, des insecticides, des cannettes  et des bouteilles de boissons.
Le poids total des saisies est estimée à 2 tonnes 500 kg  pour une valeur marchande de près de 3 millions de francs CFA,  nous dira M. Fall chef du service départemental du commerce.
Ces importantes saisies ont été possibles grâces à une collaboration effective et existante entre les services de répression mais aussi  des différents services impliqués dans la surveillance et la régulation des activités de commerce dans le département (commerce, élevage, hygiène, eaux et forêts, police, gendarmerie…..)
C’est pourquoi le préfet saluera cette belle démarche et exhortera les uns et les autres à plus de vigilance et de perspicacités pour ce qui est répréhensible face aux commerçants véreux qui ne reculent devant rien en utilisant  des moyens frauduleux dans leurs activités de commerces.  Il dira enfin zéro tolérance sur les poulets de découpes car la grippe aviaire est encore présente et l’interdiction qui frappe ces produits est toujours d’actualité. Il terminera par ordonner la mise en feu des produits  pour leur destruction sous la surveillance des  sapeurs – pompiers.
La cérémonie prendra fin avec la destruction complète de tous ces produits qui ne devraient pas être utilisés par les consommateurs.
La vigilance est donc de rigueur. A bon entendeur…


































lundi 28 janvier 2019

EDUCATION A BAKEL : lancement du Projet de Renforcement de l’Appui à la Protection des enfants : (RAP)




L’IEF de Bakel, Monsieur Amadou Alhousseynou SARR, a officiellement lancé ce lundi 21 janvier 2019 à 09 heures, dans la salle de réunion de l’institution, l’atelier de renforcement de capacités des   principaux de collèges, des directeurs d’écoles et responsables de CODEC sur le RAP.
  Cette session de formation d’une durée de quatre jours a pour  objectif général  de « renforcer les connaissances et les compétences du personnel des structures d’éducation et d’apprentissage pour leur permettre  de mieux jouer leur rôle dans la protection de l’enfance ».
 Ce programme  « va toucher 760 mille bénéficiaires âgés de 3 à 18 ans dont 10000 enfants déscolarisés. Les enfants scolarisés sont inscrits dans 1600 structures du préscolaire, de l’élémentaire et du moyen et dans 100 daraas ».
Le projet RAP « vise à renforcer la protection des enfants dans le système éducatif », et se traduira par la construction et la réhabilitation de 243 ouvrages annexes dans les écoles (blocs d’hygiène, murs de clôture), la création de 530 espaces amis des enfants, 25 salles polyvalentes, 385 bancs maçonnés.
De même, 1000 arbres seront plantées et 25 cours d’établissements terrassés dans la mise en œuvre du Projet de renforcement de l’appui à la protection des enfants dans l’éducation au Sénégal, d’un « montant total de 10,5 millions de dollars canadien soit environ 4 milliards 600 millions de francs CFA ».
Le RAP va concerner les régions de Matam, Sédhiou, Kaolack, Kaffrine, Kolda, Kédougou, Tambacounda et Ziguinchor.
A noter enfin que la formation est assurée par le Comité départemental pour la protection des enfants (CDPE).
 














dimanche 20 janvier 2019

BAKEL : ateliers de formation sur la lutte contre la maltraitance des enfants et l’abandon des mutilations génitales féminines

Le comité départemental pour la protection de l’enfance (CDPE) a organisé deux importants ateliers les samedi 12 et dimanche 13 sur la maltraitance des enfants en direction des directeurs d’écoles, des enseignants, des CGE, des élus, des chefs de village et de quartiers dans un premier temps et un autre atelier les lundi 14 et mardi 15 janvier 2019 sur les mutilations génitales féminines.
Ces formations  se sont déroulées dans la salle de conférence de la préfecture sous la présidence de  de l’Adjoint au Préfet monsieur Mbacké Thiam.
IL s’agissait de former dans un premier temps 50 acteurs clés des écoles dans le cadre de la détection et du signalement des cas de maltraitance et dans un second temps former 50 membres des CVPE/CQPE en communication pour le changement social et la prise en charge des cas de MGF.
Les participants, venus de tous les coins et recoins du département ont participé avec intérêt aux  travaux dirigés par Monsieur Saliou Diop Chef du service Départemental de l’Action Sociale et Monsieur Abdou Khadre Mané, responsable du bureau genre à l’IEF de Bakel sur le thème « de la maltraitance des enfants » et le second atelier : COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT SOCIAL ET LA PRISE EN CHARGE DES CAS DE MGF A BAKEL par Madame Ramata Diawara Sage-femme et monsieur Saliou Diop Chef du service Départemental de l’Action Sociale sous la coordination de Mme  Seck Ndèye Anta Diouf,  Chef du Service Départemental  du Développement Communautaire.
Les travaux sur les MGF ont vu la participation des Délégués de quartiers, des Chefs de villages, de « Badiène Gokh », et des associations de femmes leaders.
Les Argumentaires sanitaires qui démontrent avec pertinence et preuves à l’appui que Les conséquences de la pratique des MGF sont nombreuses et néfastes,  la loi sur les MGF qui réprime cette pratique, les arguments religieux qui démontrent que c’est tout sauf d’une sounna et que aucun hadith crédible ne la défende) ont permis des débats enrichissants entre les pour et les contre. Mais la   projection d’un film documentaire sur la pratique de  l’excision a fini d’émouvoir  plus d’un et son rejet total par l’ensemble des participants.
Des participantes pleuraient à chaudes larmes parce que  n’ayant jamais vu la souffrance d’une femme excisée à l’état pur.

Une communication du  marabout Mamadou Khoumba Tandjigora de Kounghany qui a expliqué la position de la religion sur l’excision aura permis de  convaincre les sceptiques que ces mutilations n’ont rien à voir avec l’islam et que l’abandon de cette pratique en cette nouvelle année est bénéfique pour la société, pour préserver la santé de nos femmes et  de nos  familles.

Des plans de communications seront élaborés par chaque atelier après l’engagement des participants d’œuvrer pour un changement de comportement et de démultiplier les modules de formation dans leurs zones respectives.