mardi 3 janvier 2017

La commune de Bakel essuie les larmes de son premier bébé de l'année 2017.


La municipalité de Bakel a procédé ce matin 1er janvier 2017 à 10 heures, au poste de santé urbain, à la traditionnelle cérémonie : la célébration du bébé de l’an.
Pour la seconde fois consécutive, le poste de santé du centre urbain, dirigée par Mme Konaté, sage- femme d’Etat, a eu l’honneur encore d’accueillir la première naissance de l’an 2017. La nouvelle venue est de sexe féminin. Nous lui souhaitons une bonne arrivée parmi nous,  un avenir prometteur et sans anicroche.
La cérémonie, présidée par l’adjoint au préfet du département monsieur Balla Moussa Mané, a enregistré la présence de nombreuse personnalité parmi lesquelles on peut   citer le premier adjoint au maire monsieur Tahirou Diakité ; le président du tribunal départemental, monsieur Maguette Diouf ; le capitaine Touré,  commandant de la place d’armes ; le capitaine Ndaw, commandant de la compagnie de gendarmerie ; le chef du service de l’action sociale, monsieur Saliou Diop ; le coordonnateur du GRDR monsieur Moustapha KA ; le président du comité de santé du centre urbain monsieur Aliou Sall ; monsieur Mangane représentant du médecin chef du district sanitaire ; monsieur Abou Yall, conseiller municipal, représentant du docteur Diatta de la pharmacie du Goye ; le papa et la maman du nouveau-né, leurs parents et alliés.  De nombreux invités ont tenu à venir témoigner aussi  dans un élan de solidarité malgré le réveillon du nouvel an. De nombreux cadeaux sont offerts par les partenaires au nouveau-né.
Cette activité, initiée en 2015 par monsieur Mamoudou Sall, député- maire de la commune, gagne d’année en année de l’ampleur  car elle est un geste symbolique de très haute portée sociale qui matérialise   la solidarité vectorielle  entre citoyens et voisins.
Nous allons vous faire partager les réactions des autorités ayant pris la parole lors de cette cérémonie.
Le 1er adjoint au maire : « après avoir  remercié  et présenté ses vœux de nouvel an à l’endroit des invités, dira sa satisfaction de fêter l’arrivée d’un être innocent dans la communauté. Au nom du maire de la commune il réitère la volonté de l’Institution municipale  à  pérenniser l’activité avant de déclarer l’octroi d’une bourse familiale offerte à la famille et qui s’élève à 180 000 CFA  Payable en 12 mensualités. Somme qui devait servir à l’entretien du nouveau-né ».
Le coordonnateur du GRDR qui représentait les donateurs dira pour sa part :   « sa totale satisfaction   pour tous ceux qui se sont manifestés pour soutenir cette famille.
Il a remercié et félicité chacun d’avoir pensé à contribuer à cet élan de solidarité. Il pense que cette marque de solidarité peut vaincre la pauvreté, bannir  l’exclusion et à mettre les ménages de Bakel à l’aise. Il terminera par appeler les communautés à s’organiser, à se solidariser et à développer des stratégies qui permettront aux familles et aux enfants qui naissent, de naitre dans un environnement sain,  avec des parents prêts   à les accompagner, mais aussi au sein d’ une communauté prête à les accueillir. Il promet de revenir avec plus de moyens à la prochaine célébration si Dieu le veut ».
Mr Mangane, représentant du médecin chef du District sanitaire de Bakel dira : « son contentement à l’endroit de la sage- femme, chef du poste de santé et tout son personnel pour le travail remarquable abattu au niveau de ce centre. Il n’a pas manqué de remercier les forces de défenses et de sécurité pour leur collaboration sans faille à l’appel des structures sanitaires pour les évacuations par voies aériennes et terrestres et les dons de sang pour sauver des vies. Il termine par rappeler les parents du nouveau-né à respecter le calendrier vaccinal de l’enfant pour sa bonne santé et à l’inscrire sans délai à l’état- civil ».
L’adjoint au préfet,  « après avoir présenté ses vœux de paix à l’ensemble des participants mais aussi  à la communauté Bakeloise,  dira sa joie de présider une telle cérémonie car il s’agit d’accueillir un nouveau membre dans la communauté. Il félicite les organisateurs (la municipalité), le personnel médical et les donateurs pour cet élan de solidarité qui est un gage de stabilité sociale et qui conforte notre commun vouloir de vie commune.
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Il invitera la municipalité à prescrire dans  son budget cette activité de haute portée sociale et de la rendre pérenne. Il invitera aussi les entreprises présentes sur le territoire communal, dans leurs responsabilités sociétales, d’inscrire l’activité dans leurs programmes de développement local et, en fin, de déclarer close l’activité ».
En tout cas, la célébration du 1er bébé de l’année est devenue une activité phare dans toutes  les  collectivités locales. Elle marque un moment de solidarité salué avec allégresse par les populations qui se pressent pour soutenir symboliquement les familles frappées par ces événements heureux. Maintenant ce qu’il faut déplorer, c’est la préparation tardive du bébé de l’année 2017 par la municipalité. Parce que de potentiels donateurs n’ont pas pris part à la présente édition car ayant été saisi tardivement sur  la question.
Nous  saluons en fin  le règlement définitif de la bourse de l’édition précédente (2016) par le maire de la commune   Mamoudou Sall, honorable député.  La somme qui s’élevait à 180 000 CFA et qui n’avait pas encore été payée  à cause des lenteurs administratives, est désormais chose oubliée à la grande satisfaction du ménage bénéficiaire. Espérons simplement que des  mesures idoines  seront prises pour parer à telle situation dans l’avenir.    



Père de l'enfant
Moustapha KA/GRDR


la maman de l'enfant entourée de ses parentes







le 1er adjoint au maire réglant le passif de 2016

la maman du nouveau-né et son petit


Dia Diakité président du comité de santé du district
 en compagnie du papa de l'enfant




le 1er bébé de l'an 2016 et sa maman venue assister à la cérémonie


le capitaine Touré remettant une enveloppe au père du nouveau- né


dimanche 25 décembre 2016

Football : finale coupe du maire de la commune de Bakel

Les rideaux sont tombés sur la finale de la coupe du Maire de Bakel 2016 entre Banfika et Bokk Diom, ce samedi 24 décembre à 16 heures, au stade municipal. Bokk Diom  sacrée championne 2016 en battant son adversaire du jour à la série  des tirs au but par un ballon d’écart. le score était d'un but partout à l'issue du temps réglementaire.Aucun incident majeur n’était à déplorer. Le faire Play  des joueurs, le professionnalisme des arbitres et la présence discrète des forces de l’ordre ont eu raison des velléités passionnelles dont ont parfois fait montre les spectateurs surexcités à chaque fois que leurs équipes compétassent. Rien n’a pu donc gâcher l’organisation. La raison l’a donc remporté sur les passions. Les deux équipes ont finalement donné du plaisir au public et se sont données plaisir. Vivement la prochaine édition.    
De nombreuses personnalités avaient fait le déplacement pour répondre à l’invitation de l’édile de la ville, l’honorable député maire de la commune monsieur Ibrahima Baba Sall. Il avait à ses côtés l’adjoint au préfet monsieur Balla Moussa Mané ; le sous- préfet de l’arrondissement de Moudery, monsieur Mansour Diallo ; le président du conseil Départemental ; le président du tribunal ; le capitaine de la place d’armes et le capitaine de la compagnie  de  Gendarmerie de Bakel, des chefs de services et des notables de la ville. La population n’était pas en reste car le stade était bondé  malgré le paiement imposé pour entrer dans l’enceinte du stade et assister au match. 
Cette coupe, tant convoitée par les équipes en compétition dans la commune, est la plus prestigieuse   dans le département. Car il s’agit de la coupe de la commune du chef-lieu de département, siège du pouvoir local. C’est pourquoi, en pareille occasion les tickets d’entrée doivent être subventionnés par la mairie pour permettre à tous et à toutes qui le désireraient de venir assister gratuitement. En effet c’est possible si l’on juge par les énormes moyens déployés par le Maire pour l’organisation de la présente édition. Toutes les équipes qui avaient participées à l’aventure ont reçu des lots composés de jeu de maillot et de ballons avec une coupe et des enveloppes pour les deux équipes finalistes. 

Le maire, visiblement très satisfait de l’organisation globale, a félicité les uns et les autres, remerciés tous ceux qui avaient fait le déplacement et a terminé son discours en promettant un relèvement substantiel de l’enveloppe destinée aux activités sportives et culturelles dans sa commune. Promesse  qui n’est pas passée inaperçue, vu la clameur qui a ponctuée la fin de son discours.

















vendredi 23 décembre 2016

CMU : Atelier de Partage des projets de convention entre les prestataires de soins, les pharmaciens et les administrateurs des mutuelles de santé dans le département de Bakel


Equipe Ministérielle

Pour assurer un bon démarrage de la prise en charge des bénéficiaires des mutuelles au niveau des structures sanitaires, dans le cadre du programme national  de couverture maladie universelle, un atelier de partage réunissant les prestataires de soins, les présidents de comités de santé et des mutualistes a été organisé ce jeudi 22 décembre 2016 à la salle de conférence du district sanitaire de Bakel sous la Co- présidence du docteur Khalifa Badiane, pharmacien à Bakel et de monsieur Tidiane Baldé, chargé de mission et représentant du ministre de la santé et de l’action sociale.
Il s’agissait  à travers cette rencontre de  partager les  propositions de convention que l’agence de la CMU ( couverture maladie universelle) a élaborées, aussi, et surtout renforcer le partenariat entre les prestataires de soins et les mutuelles de santé à travers la négociation et la signature des conventions de prestations  pour la gestion du paquet de base.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement de la Couverture Maladie Universelle 2013- 2017, dont les orientations sont reprises dans le plan Sénégal émergent (PSE) à travers l’axe stratégique « Capital Humain, la protection sociale et le développement durable »,  vise un objectif de couverture du risque maladie d’au moins 75% de la population à  l’horizon 2017. Il s’agit de favoriser l’équité dans l’accès  aux soins de santé et dans le financement de la santé, ainsi que la protection financière des ménages.
Aujourd’hui, l’agence de la CMU en collaboration avec les acteurs locaux a pu mettre en place au moins une mutuelle de santé dans chaque collectivité locale du Sénégal. L’axe prioritaire de ce plan stratégique est la promotion et le développement des mutuelles de santé dont la cible principale reste les populations du monde rural et le secteur informel. Ce qu’il faut saluer. Mais le nœud du problème est la mise en œuvre  de cette extension sur toute l’étendue du territoire.
A considérer les conclusions issues des échanges avec les mutualistes et prestataires de soins et présidents des comités de santé, la validation et la signature des conventions n’ont pas été effectué par toutes les parties. Les pharmaciens préfèrent différer leur approbation pour la signature de la convention de fourniture de médicaments dans le cadre du programme car, disent-ils, les garanties n’étaient pas suffisantes et les délais de remboursement par les agences de la CMU sont trop lents par rapport à leurs facturations qui s’effectuent tous les quinze du mois. Ils auraient donc souhaité la constitution d’un fond  que les mutuelles consentiront à verser aux pharmaciens à titre de garantie. A la résiliation du contrat, la pharmacie déduira de cette garantie les éventuelles créances détenues sur la mutuelle et lui en rembourse le solde. Tel est le vœu des pharmaciens comme stipulé dans le projet de convention. Ainsi, la vraie difficulté, le point d’achoppement  des négociations, c’est la constitution de garantie.
Les autres points soulevés restent :
-  La mise en œuvre de la nouvelle initiative de gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans. Car selon les infirmiers chefs de poste de santé (ICP) la politique de gratuité initiée par l’Etat dans son format actuel constitue un frein à l’essor des postes de santé. Ils se félicitent donc des réformes apportées au programme.
- La rigueur et la transparence dans la gestion des mutuelles surtout les ordonnances de complaisances et la substitution de produits pharmaceutiques contre des produits  cosmétiques, pratiques  tant décriées par les participants, qui, malheureusement, tuent les mutuelles.   Les prescripteurs et les pharmaciens sont pointés du doigt. Ils s’en défendent mais c’est des pratiques qui existent quand même.
Les négociations continuent sur la problématique et nous osons espérer que la raison l’emportera sur la passion car, après tout, c’est le Sénégal qui y gagne. Et pourtant dans d’autres localités où le programme est exécuté, aucun problème majeur n’est soulevé et ça marche vraisemblablement bien.  Il s’agit de relations de confiance et de transfert de relations de confiance. Soyons confiants ! Surtout restons crédibles ! Ensemble pour la réussite du Programme National de Couverture Maladie Universelle.







jeudi 22 décembre 2016

Bakel : fin de la rencontre du réseau des Maires du bassin du fleuve Sénégal

 La deuxième session des Maires du bassin du fleuve Sénégal a pris fin ce mercredi 21 décembre à 19 heures à la salle de conférence de la SAED de Bakel.
L’ atelier,  présidé par monsieur Moustapha Mbaye, Préfet du Département, a enregistré des présences de marques  parmi lesquelles on peut citer monsieur Birame Ndiaye,  premier conseiller technique du Ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’aménagement du territoire représentant du Ministre ; Monsieur EL. Malick Diop, président de la commission  Economique et Financière de l’UEMOA ; monsieur Pape Madiaw Seck, professionnel de l’aménagement du territoire à l’UEMOA ( ont fait le déplacement du Burkina au Sénégal pour représenter l’institution au nom de monsieur Adjibou Soumaré  président de la commission de l’UEMOA) ; le président du conseil Départemental monsieur Ibrahima Diallo ; l’honorable député Maire de Bakel, monsieur Ibrahima Baba Sall,  membre fondateur et président en exercice du réseau ; monsieur Malal Camara, Directeur Général de Agence de Développement Local (ADL) ;  Monsieur Abou Sall, Ingénieur Délégué de la SAED ; monsieur Moustapha KA, coordonnateur du GRDR de Bakel ; monsieur Mamadou Fadé, chef antenne Agence de Développement Régional, les représentants de l’OMVS Mais aussi les présences des Maires membres de bureau du réseau venant du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. A noter également que le Maire de Kaédy, monsieur Moussa Demba Sow membre fondateur du dit réseau, était l’invité d’honneur.
le D.G de ADL à gauche et le représentant du MCL
Cette rencontre fait suite à celles   des 4 et 5 mai 2016  tenue à Bakel et avec la participation de plus  d’une quarantaine de Maires  venus de part et d’autres du Fleuve, où les premiers jalons d’une concertation entre ces différents acteurs sur la valorisation de leurs potentialités communes et les complémentarités à asseoir pour faire des territoires riverains du Fleuve Sénégal ( Mali, Mauritanie, Sénégal et la Guinée) un réel pôle de croissance et de Développement Economique. Autrement dit « Co-construire et porter ensemble un plaidoyer politique fort pour une meilleure prise en compte des enjeux de développements des territoires du bassin du fleuve Sénégal et de leur dynamique transfrontalière ». Rencontres  qui avaient permis la mise en place d’un bureau provisoire, de la  signature  de la Déclaration de Bakel, de la mise en place d’un comité technique et de l’élaboration d’une feuille de route définissant les prochaines étapes du processus.
En effet c’est dans la dynamique de poursuivre le processus par l’opérationnalisation de la feuille de route avec l’appui du comité technique que le présent atelier a été initié par le bureau du réseau des Maires. Elle constitue la première réunion du bureau et a la particularité de regrouper les membres du bureau, les membres du comité technique et des partenaires nationaux et sous régionaux.
Il s’agissait  donc pour les participants d’élaborer et de valider un Plan d’Action opérationnel pour le réseau des Maires des communes riveraines du Fleuve Sénégal.
Il s’agissait aussi  d’actualiser l’actuelle feuille de route et de mieux partager sur la vision et les orientations stratégiques  du réseau et, à l’occasion, sensibiliser les partenaires stratégiques sur les enjeux et défis.
le président du réseau
Cinq axes prioritaires seront retenus à l’issue de ces 3 jours  de travaux (21-22-23 décembre 2016) : le développement organisationnel institutionnel du réseau (renforcer la visibilité du réseau par la création d’un site web, l’acquisition d’un siège, d’un logo, d’un équipement, du personnel, etc) ; le développement économique et social ; les changements climatiques ; la culture ; la Paix et la Sécurité. Des promesses fermes de financement sont formulées par les  partenaires comme l’UEMOA à financer leur plan d’action à hauteur de 10 milliards étalés sur dix ans à l’échelle du plan dans sa durée (2016- 2026). Ce  qui fera dire au président du réseau  sa confiance pour trouver des partenaires. Il précisera que les financiers ne manqueront pas car le réseau est une grosse affaire qui transcende les frontières. Ce qu’il faut régler à présent, dira-t-il,  c’est la rigueur et la transparence dans la gestion mais aussi  le respect des engagements pris auprès des populations cibles  et des partenaires stratégiques, seules gages de leur crédibilité.
En fin, mention spéciale à l’OMVS (organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal) pour tout ce qu’il est en train de faire dans la gestion  du fleuve et qui lui a valu une distinction internationale comme la  meilleure organisation mondiale.
La prochaine réunion est prévue à Sélibabi au mois de janvier où il sera décidé des actions phares à financer pour 2017.
NB : l’ancien centre sous régional des métiers (CFP) Claude et Raoul Baconnier est pressenti pour devenir  le siège du réseau. En attendant qu’il soit reversé à l’association et être réhabilité, ce que l’UEMOA a promis d’ailleurs, un siège en location sera trouvé d’ici là pour gérer les affaires courantes du réseau selon son président.

  



les membres du réseau et le représentant de l'UEMOA
 en costume sombre


demba sall de bakelinfo, issaga diarra chef de cabinet du maire
Abdou K. Mané de bakelenvironnement et Madou Sakho, chargé
de mission du maire de Bakel




dimanche 11 décembre 2016

Bakel: Journées d' Activisme contre les violences basées sur le genre en faveur des réfugiés de la vallée par le HCR.



Le HCR a organisé ce jeudi 8 décembre 2016 à la salle des fêtes de Bakel, un panel pluridisciplinaire à l’occasion de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et basées sur le genre sur des communautés de réfugiés vivant dans la vallée (département de Bakel), du 25 septembre au 10 décembre 2016.
Le panel, présidé par monsieur Mouhamadou Mbaye, Préfet du Département, était  composé d’un représentant de la direction de la famille, d’un médecin, d’un représentant de l’ONG TOSTAN (antenne locale), d’un représentant de l’association des juristes Sénégalais, d’un Imam et du chef du  bureau partenariat communication genre (BPCG) de l’IEF de Bakel.  Après la présentation des participants au panel, les spécialistes  exposeront leurs points  de vue respectifs sur le thème global « De la Paix à la maison à la Paix dans le monde : Une Education sûre pour tout le monde », suivant le temps imparti pour chacun,  devant un auditoire attentif  et impatient d’échanger avec les panélistes. Des présentations et des  interventions de très hautes auront permis de mieux cerner la problématique et des ébauches de solutions sont proposées.
Outre les panélistes, on peut noter la présence des communautés de réfugiés des villages de Samba Niamé, de Samba Yidé et de Bakel. On peut également noter les représentants du HCR, de l’OFADEC, le CDPE, des organisations communautaires de bases,…
Cette campagne, dont l’objectif général était «  d’insuffler une dynamique nouvelle à la lutte contre les violences de genre, particulièrement celles faites aux femmes et aux enfants des réfugiés dans la vallée », aura permis sans doute d’accroitre  la prise de conscience générale et l’enrichissement des  connaissances dans le domaine des Violences Basées sur le Genre et permettre aux acteurs étatiques et non étatiques, la communauté de base et les partenaires au développement locaux à contribuer efficacement à la prévention et à la lutte contre les violences de genre en consolidant leurs actions et leurs interventions.
 Au Sénégal comme dans la plus part des pays, en matière de protection, les femmes et les enfants représentent trop souvent le maillon faible. Et cela, en dépit des proclamations sur l’impérieuse nécessité de préserver leurs droits et de garantir l’exercice de leurs devoirs.
Lors des missions de vérification dans la vallée (Département de Bakel), le HCR a  constaté un nombre élevé de violence sexuelle et sexiste chez les jeunes filles et garçons refugiés.  2,109  cas de VBG ont été signalés. Il s’agit des types de violence comme les grossesses  précoces, mariages précoces et forcées, mutilation génitale féminine, l’abandon scolaire des garçons au profit du pâturage. Toutes ces causes font obstacles à leur éducation. En plus, il a été noté un manque d’attention des acteurs étatiques et non gouvernementales intervenants dans le domaine des VBG, d’où l’appel pour une synergie des actions et des interventions.
Le HCR a mandat de protection des réfugiés et des personnes vulnérables  et  est toujours à la recherche de solutions durables pour améliorer leurs conditions de vie et assurer leur protection contre toutes sortes de risques et violations de leurs droits. Les 16 jours d’activisme sont donc l’occasion de se conscientiser à la violence faite aux femmes, aux enfants et d’agir pour l’éliminer. Ce thème reconnaît que la discrimination et les inégalités structurelles sont perpétuées dans un cycle de violence interminable même quand les fillettes et les jeunes filles tentent de poursuivre leur scolarité. La violence basée sur le genre pour ce qui est du droit à l'éducation est une menace constante dans les espaces publiques, les écoles et les foyers et nocive pour le droit humain universel à l'éducation. C’est pourquoi en dehors du panel, un programme de sensibilisation, dans les écoles élémentaires Bakel 3, Samba Niamé et Samba Yidé,  est en cours sur le thème « l’éducation protège, l’éducation donne du pouvoir : rendons la plus sûre ! »
En  attendant, ces populations continuent de demander à l’Etat du Sénégal de meilleure protection de leurs droits et une lutte efficace  contre les discriminations et les violations dont elles font particulièrement l’objet.