dimanche 20 mars 2022

Bakel : Atelier de formation des membres des comités de veille et d’alerte et des Enseignants sur les droits humains, les violences basées sur le genre et les discriminations par Amnesty International Sénégal.

Une importante session de formation sur les droits humains, les violences basées sur le genre et les discriminations et leurs impacts sur la santé des femmes et des filles se sont déroulées dans le département précisément à Gabou, dans la commune de Gabou, du 10 au 13 mars 2022 et à Tuabou, dans la commune de Moudery, du 14 au 15 mars 2022.

L’objectif général était de fournir  aux comités de veille et d’alerte et aux enseignants des   informations adéquates  sur les mythes autour des MGF, l’impact des mariages précoces sur la santé des femmes et des filles, les violences basées sur le genre, les approches participatives,  le Genre, les droits sexuels et reproductifs afin de leur permettre de mieux aborder ces questions dans leur enseignement quotidien.

Il s’agissait de manières spécifiques :

Introduire sur les droits humains  et les mécanismes de protection des droits de la femme et de la fille ; Introduire les participants sur les mythes autour des Mutilations génitales féminines et l’impact des mariages forcés et précoces sur la santé des femmes et des filles ; fournir des outils adéquats aux participants pour mieux utiliser les approches participatives dans leurs enseignements.

La facilitation était assurée par une équipe pluridisciplinaire composée de la coordonnatrice nationale du programme EDH Mme Aminata Dieye ; de l’assistante du programme EDH Mme Sophiatou Ndao ; de la présidente du CLVF local Mme Salimata Diagana et du chef du bureau Genre de l’IEF de Bakel Mr Abdou Khadre Mané.  Il faut noter la participation active des sages/infirmières des localités de Gabou et de Tuabou. Egalement celle des Imams et chefs de villages de ces localités.

Durant ces temps de formation, les participants sont préparés à répondre aux « enjeux qui les attendent et à construire un monde à finalité humaine en étant acteur de leur propre vie et citoyen d’un monde solidaire sans discrimination ». Ils ont compris le monde et ses enjeux, du mondial au local. La finalité commune «  est de respecter les droits de l’homme et la dignité humaine, en dépassant l’égalité formelle pour aller vers une égalité effective dans les conditions d’accès à l’éducation, aux services sociaux de bases, la santé, la culture ; assurer à chacun une liberté effective dans sa vie personnelle et collective, une émancipation par rapport aux conditionnements imposés par la société ; permettre à chacun de développer ses potentialités de don, de partage, de non-violence et ce, dès l’école dans une optique de développement personnel et de promotion collective, et non de compétition de tous contre tous ; favoriser la pratique de la démocratie participative par l’écoute, la relation et la réciprocité ; chercher une cohérence entre l’action et le sens donné à son existence, dans la diversité des options et des histoires personnelles, avec un équilibre entre identité et ouverture, entre culture propre et métissage ». Telles sont les finalités d’un tel atelier qui promeut une éducation émancipatrice.

Pour mener à bien la formation, l’atelier a usé de tous les moyens pour  mener ses travaux : travail de groupe, exposés, projections de films vidéos, des partages échanges d’expériences et de bonnes pratiques, des jeux ; des temps de convivialités, des témoignages etc...

En abordant la question sur les violences basées sur le genre, la coordonnatrice du programme a d’abord commencé par introduire sur le genre un concept mal connu et qui entretient beaucoup de polémiques sur la place publique. Par ce concept « Genre » il faut entendre la construction socioculturelle des rôles masculins et féminins et des rapports entre les hommes et les femmes  au sein de chaque société. Alors que « sexe » fait référence aux caractéristiques biologiques, être né homme ou femme. Le Genre décrit des fonctions sociales assimilées et inculquées culturellement. Si le sexe est biologique, le genre est culturel et est appris. L’approche repose sur l’analyse et la remise en cause des processus et rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, fondés sur l’assignation des rôles socialement construits en fonction du sexe. L’approche genre lutte contre les inégalités fondées sur le genre dans le développement. Tandis que  la violence basées sur le genre (VBG), parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Elle prend racine dans l’inégalité entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes néfastes. Ces violences sont multiples et multiformes. Les femmes en sont les principales victimes. Elles entrainent pour celles qui en sont victimes de graves conséquences physiques, économiques,  et psychologiques, à court et à long terme, entravant leur participation pleine et égalitaire à la vie en société. Les violences sexuelles, émotionnelles, physiques, psychologiques, économiques, domestiques … sont le lot quotidien des femmes dans nos sociétés. Il est temps de déconstruire ces inégalités sexistes pour arriver à Coconstruire un monde de paix, de tolérance, d’équité, de mixité, de parité, de sensibilité aux genres pour répondre aux besoins réels des hommes et des femmes d’aujourd’hui en matière de  sécurité, de revenus, de services, d’habitat, d’éducation ».

Les participants ont bien apprécié les interventions qu’ils ont jugées dans l’ensemble très satisfaisantes et ont magnifiées  leur  participation à cet atelier qui leur a offert désormais,  La possibilité  de participer pleinement à la construction d’une nouvelle société basée sur l’égalité de  genre dans un Etat de droit.

Les membres des comités de veille et d’alerte de Tuabou et de Gabou ont exprimé leur gratitude à l’endroit de Amnesty International et ont dit être prête pour lutter contre toutes pratiques culturelles néfastes. Ils se sont engagés aux prés des Imams et chefs coutumiers pour la sensibilisions afin d’arriver à des changements de mentalité des populations très encrées dans la tradition. Ils ont surtout apprécié les techniques de veille et de médiation pour agir et agir très efficacement.   Quant aux enseignants formés, ils se disent très satisfaits de la formation, car selon un témoignage : « Nous avons acquis de nouvelles connaissances, mais surtout beaucoup d’équivoques se sont levées dans ma tête, car j’ai toujours assimilé la notion de genre à une orientation sexuelle différente. Je m’engage avec mes collègues de bien inclure les droits humains dans nos enseignements et les causeries dans notre établissement ».

Ce furent des moments forts en échange, Amnesty International à travers son programme EDH à réitérer son engament pour accompagner les populations dans la lutte pour le respect des droits. Les Imams et Chefs coutumiers quant à eux ont formulé des prières pour que la mission de Amnesty puisse aboutir et que les populations soient des acteurs et non des spectateurs.

Les photos de famille ont mis fin à ces riches rencontres et le rendez-vous est donné sur le terrain.

Le séjour prendra fin avec une visite de courtoisie à M. Alla Thiaw,  IEF de Bakel, et aux chefs coutumiers et religieux des localités visitées.












































































































































 

jeudi 17 mars 2022

Atelier d’échanges, de partage d’information et de planification avec les membres des CLC pour la finalisation des dossiers du programme d’appui au développement local et à l’autonomisation des femmes dans le département de Bakel.

L’adjoint au préfet du département  de Bakel, M. Jean Paul Sylvain Diatta, a présidé ce jeudi 17 mars 2022 à 09 heures dans la salle de réunion de la Préfecture, l’atelier d’échanges et de finalisation des dossiers de projets et de planifications des programmes d’appui au développement local et à l’autonomisation des femmes à Bakel.

C'est un projet exécuté par la Société de Gestion de l'Energie de Manantalli (SOGEM). Il s'agissait effectivement de tabler sur la douzaine de projets qui concernent le département de Bakel.

L’objectif de l’atelier vise spécifiquement à :

-          encourager des échanges et engager les réflexions pour :

o   Dresser la liste des projets dont les dossiers techniques sont complets ;

o   Identifier les mécanismes de finalisation des projets incomplets ;

-          actualiser les Feuilles de route réalistes pour la mise en œuvre de  chaque programme, et établir un calendrier de suivi des activités.

Ce  projet dénommé  Manantally 2  vise à transporter de l’énergie électrique à partir d’une ligne qui part  de Ambidédji au Mali jusqu’à Tambacounda en passant par Bakel et Goudiry. Au Sénégal, le projet traverse le département de Bakel sur  trois communes, le département de Goudiry sur six communes  et le département de Tambacounda sur deux communes (Sinthiou Malème et Tambacounda).

Dans la mise en œuvre de cette ligne, il y’a eu des personnes impactées : soit ce sont des zones de cultures, soit c’est l’habitat, soit des zones forestières et parfois des établissements scolaires. Le premier travail consistait à identifier les personnes et les structures impactées ; et chacun d’eux a été indemnisé sur la base des critères définis entre l’Etat du Sénégal, la Banque Mondiale et le projet. La deuxième action consistait à indemniser les impactés qui sont restés encore longtemps sans exploiter leurs champs à hauteur de 400 000F pour compensation du fait du démarrage tardif des travaux. Il y’a un autre appui du projet intitulé fonds d’appui au développement local de 600 000 000 F et un fonds d’appui à l’autonomisation des femmes de 400 000 000 f. Pour ces fonds, il est demandé à tous les villages ou quartiers impactés par ces travaux d’identifier des projets prioritaires communautaires et des projets d’appui à l’autonomisation des femmes. D’ailleurs certaines femmes ont proposé un magasin céréalier, d’autres un périmètre maraicher, tandis que d’autres penchent pour la réalisation d’une unité d’embouche ou vendre des légumes. Au total, dans l’ensemble des trois communes, 12 projets sont retenus : Développement local et autonomisation des femmes. Il faut préciser que les montants alloués seront répartis entre les trois départements et que chaque projet tourne aux environs de 20 000 000 f.

Ces 2 programmes visent à amplifier les impacts positifs pour les communautés des localités traversées par la ligne HT 225 kV Kayes-Tambacounda.  Le contenu, les modalités et les critères de mise en œuvre sont sous la responsabilité de la SOGEM.

Pour le programme d’appui au développement local, il s’agira, avec l’implication des CN OMVS, des autorités administratives locales (Gouverneur, Préfets, Maires, etc.), de l’ARD de Tambacounda, des Conseils départementaux / du Conseil Régional de Kayes, du Conseil de Cercle de Kayes et des CLC, d’identifier, de prioriser et budgétiser des « projets impactants » à forte portée sociale et respectueux de l’environnement. Ces projets retenus doivent être en adéquation avec le programme de développement local (PDL) de la région de Tambacounda/de Kayes.

Pour le programme d’appui à l’autonomisation des femmes, la société civile, notamment les Groupements de Promotion Féminine (GPF), sera mise à contribution. Les « projets communautaires » impliquant un plus grand nombre de femmes, polarisant plusieurs villages et portés par des GPF « formels » seront privilégiés.

 Pour rappel, le délai de mise en œuvre des projets, retenus à l’issue de l’atelier, est de 5-6 mois. Ainsi, il serait recommandable que tous acteurs impliqués mettent les efforts nécessaires pour assurer la bonne mise en œuvre et une l’exécution efficace des différents projets qui seront validés.  C’est dans cette optique, que la SOGEM a  organisé cet atelier d’échanges, de partage d’information et de planification avec les membres des CLC.

Le préfet, après avoir magnifié le travail remarquable abattu par les membres de l’atelier, demandera aux uns et aux autres de s’atteler au travail très rapidement pour finaliser les dossiers de projets  et procéder aux  appels d’offres pour leurs réalisations dans les délais impartis.

 

 










 

mardi 15 mars 2022

SENEGAL/EDUCATION : LE SELS CELEBRE LA JOURNEE INTERNATIONALE DU VOLONTARIAT A’ KOUNGHEUL.

Après une pause de deux ans imposée par la COVID 19, nous voici 12 Mars 2022 à Koungheul ; terre du Bambouck, à quelques encablures du point central représentant le milieu de la terre Sunugalienne.  La célébration de la Journée Internationale du Volontariat (JIV) reste pour nous, un moment important de notre agenda annuel qui est devenu au fil des années un label incontesté et jamais partagé de notre organisation syndicale. Cette 19 ème édition est empreinte de trois symbolismes. En effet nous enregistrons parmi nous et avec beaucoup de satisfaction la présence hautement significative et saluée des secrétaires généraux des 5 syndicats du G7. Le deuxième symbolisme est que cette JIV est la 1ère édition sous le magistère du tout nouveau SGN du SELS. Enfin nous retiendrons que cette JIV est la plus grande manifestation organisée par un syndicat de l’enseignement dans un contexte de sortie d’une crise scolaire qui a encore une fois paralysée le système éducatif. Assurément Mesdames et Messieurs nous avons bien raison de fêter ; de nous célébrer et de célébrer cette magnifique philosophie du volontariat. Le volontariat est et demeure un levier important de développement communautaire.

Après l’édition bien réussie de Kanel de 2019, la famille des enseignants en général et des volontaires en particulier, se retrouve dans le Ndoucoumane pour communier mais aussi magnifier la philosophie et le sens du volontariat en tant que don de soi, expression d’un patriotisme, d’engagement et de sacrifice immense au bénéfice du Sénégal. C’est l’occasion pour nous de rendre un hommage mérité à tous ces fils du pays, anciens volontaires qui ont perdu la vie. Qu’Allah dans sa bonté infinie les accueille dans ses plus hauts paradis.

Parler du volontariat dans le secteur de l’éducation et de la formation c’est aussi pour nous rappeler quelques impacts qu’il a induits. Si l’école sénégalaise s’approche aussi de la scolarisation universelle et d’une éducation de qualité prônée par le PDEF et aujourd’hui le PAQUET, c’est simplement dû au fait que le volontariat a permis de donner au système éducatif, vie et mieux être. Il nous a permis de tirer le TBS de 54% dans les 95 à 71,1% en 2021. Avec le volontariat, jaillissent partout et dans tous les secteurs espoir et lumière comme c’est le cas dans le sous-secteur de l’éducation et de la formation au Sénégal. Au lendemain de notre élection à la tête du syndicat, nous avons entamé une tournée nationale qui nous a conduits dans plusieurs régions et donné l’occasion d’aller dans les écoles du pays au contact des enseignants. C’est le moment de remercier très sincèrement les enseignants à la tête desquels les secrétaires généraux de sections et les autorités académiques et administratives des localités visitées pour l’accueil qu’ils nous ont réservé

Au cours de cette tournée il nous a été donné de constater que certaines des préoccupations des enseignants consignées dans le protocole d’accord du 30 Avril 2018 demeurent insatisfaites Il s’agit, pour rappel, entre autres de : 1/La lancinante problématique des lenteurs administratives ; 2/La question des prêts DMC ; 3/La question des rappels de validation, d’avancement, d’intégration ; 4/De la problématique de la création du corps des administrateurs scolaires ; 5/De la correction du système de rémunération des agents de l’Etat et plus particulièrement des enseignants.

C’est du reste à cause de ces résiduels du protocole d’accord qu’à la fin du monitoring et après avoir constaté encore un statu quo sur principalement les deux dernières questions citées que les 5 syndicats du G7 ont décidé d’entamer la grève que vous avez menée avec brio et détermination. Le résultat des courses est, à ce jour ,connu de tous. Nous appelons le gouvernement du Sénégal à en assurer la mise en œuvre avec célérité.

Chers Enseignants : Vous avez permis, avec votre engagement, votre abnégation et surtout votre sens des responsabilités au mouvement syndical sénégalais d’engranger un gain historique qu’il faut célébrer sans retenue. La signature du protocole d’accord du 26 Février 2022 signifie qu’il y a des avancées notoires et importantes et consacre aussi l’ouverture d’autres négociations devant mener à la révision du statut des enseignants non fonctionnaires (décisionnaires) déjà entamé le Vendredi 4 Mars dernier. Il en est de même pour la révision des textes qui organisent les examens du CFEE et du BFEM. En somme la dynamique de correction entamée avec les autorités dont nous saluons la volonté a fini de prendre son envol. Nous nous engageons avec les camarades secrétaires généraux ici présents à porter ce combat pour le bien de l’enseignant et de l’école sénégalaise.

Vous me permettrez à cet instant précis de magnifier le rôle qu’ont joué les différents Secrétaires Généraux de syndicat. La lutte fut âpre, stressante et incertaine par moment mais nous avons été déterminés, imperturbables, consciencieux du devenir de l’école, responsables et très intransigeants sur les intérêts des enseignants qui nous ont mandaté dans un esprit de solidarité et d’unité jamais connu. Vous êtes des héros. Les enseignants du SELS par ma voix vous encouragent et vous exhortent à maintenir cette dynamique unitaire pour redonner à l’enseignant son lustre d’antan et redorer son image écornée.

En abordant les valeurs d’engagement, de détermination auxquelles j’ajouterai celles de clairvoyance, de probité, d’intégrité, d’honnêteté je pense à un homme, j’allais dire à ce monument qui a fait de l’ancien volontaire ce qu’il devenu aujourd’hui. Je pense à cet artisan de la validation et de la restauration de la dignité du volontaire de l’éducation, je veux nommer mon Maitre : Monsieur Souleymane DIALLO. Merci pour les valeurs que tu nous as enseigné ! Merci pour tout ce que vous avez fait pour le SELS, pour les enseignants et pour le système éducatif ! Le Sénégal et la communauté éducative vous en seront reconnaissants.

Cette JIV de Koungheul 2022 coïncide avec la fin d’une longue crise scolaire. Dès lors se pose la problématique de la préservation de notre école publique d’où le sens et la pertinence du thème : « Le Syndicat face aux défis d’une école publique de Qualité ».

L’école sénégalaise, l’école publique sénégalaise est à la croisée des chemins. De plus en plus, l’opinion doute sur ses capacités à donner un avenir meilleur et son image s’écorne. Et pourtant elle regorge des pédagogues émérites en son sein.Pourquoi alors tous ces mauvais procès ? En tant que syndicat, nous devons dans nos missions, intégrer aussi ses dimensions qui nous interpellent. Parler des défis d’une école publique de qualité renvoie outre mesure à la réalisation de l’ODD 4. En d’autres termes quels sont les rôles et responsabilités des acteurs du système (Gouvernement, parents d’élèves, enseignants, élèves, syndicats) ?

A la lumière de ce qui précède il apparait que les défis sont nombreux et ont pour noms : la formation des enseignants, la qualité du recrutement en nombre suffisant, la motivation des

personnels enseignants, la revalorisation sur le plan moral et matériel en évitant de les stigmatiser et de les caricaturer, en s’attaquant résolument à la question des infrastructures scolaires et résoudre ainsi la problématique des ratios, en s’adressant avec courage à la problématique des contenus d’enseignement et  au quantum horaire, et prendre à bras le corps le problème du financement  de l’éducation. Ces défis aussi nombreux soient-ils doivent trouver solutions avec la contribution de tous pour assurer à notre pays une école publique de qualité, inclusive , accessible à tous et permettre ainsi à tous ses fils d’y apprendre et d’y réussir. Pour notre part, en tant que partenaires sociaux, nous nous sommes engagés et renouvelons notre engagement à jouer notre partition pour contribuer à la réalisation de l’ODD 4 et par ricochet au rêve d’une école publique de qualité.

Monsieur le Ministre, Parrain de la manifestation ; Le moment est venu pour nous de vous remercier. Au nom du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) et à mon nom personnel je voudrais vous dire merci. Quand notre section de Koungheul vous a sollicité pour le parrainage de cette activité vous l’avez accepté sans jamais poser la petite condition ni même faire des calculs d’un éventuel gain politique. Vous avez agi ainsi en bon enseignant qui aime sa corporation et qui la porte avec beaucoup de fierté. Le contraire m’aurait bien surpris de vous. Ceci est d’autant plus vrai que vous l’avez démontré à travers ce soutien financier considérable que vous avez apporté à la section et au SELS. Vous avez ainsi permis à Koungheul d’accueillir avec sérénité ses hôtes qui ne sont rien d’autres que vos collègues. Je vous ai connu depuis 2009 avec les qualités d’un homme généreux, entier, naturel, bien. Vous êtes restés la même personne malgré vos multiples casquettes de Ministre, Vice-Président de la fédération sénégalaise de football et récemment Maire de la commune de Kaffrine. Ces diverses responsabilités que vous portez avec des résultats probants sont la preuve que vous êtes un leader multidimensionnel. Tout en vous souhaitant pleins succès je voudrais vous exhorter à garder cette posture de digne fils du Ndoucoumane et de citoyen modèle. Merci à toi Laye diraient tes proches. Merci pour votre générosité. Soyez sûr que le SELS et la famille enseignante vous en sont reconnaissants

Si nous avons réussi le pari de la parfaite organisation de cette activité c’est aussi grâce à l’engagement et à la volonté des autorités administratives à la tête desquelles le Préfet de Koungheul qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de cette Journée.

Monsieur le Préfet, depuis l’annonce de cette activité vous n’avez cessé de vous investir pour mettre les enseignants dans les conditions les meilleures. Vous avez mobilisé toute l’administration du département à vos côtés en atteste le CDD organisé pour la circonstance le 4 mars dernier. Je voudrais vous en remercier très sincèrement et confondre dans ces remerciements l’ensemble des chefs de service départementaux. Nous avons eu écho jusqu’au moindre détail de ce que vous avez fait pour aider la réussite de cette importante journée du volontariat. Mes remerciements vont aussi à l’endroit de Messieurs le Maire, Monsieur le Président du conseil départemental, Monsieur l’Inspecteur de l’Education et de la Formation, Monsieur le chef de secteur des Eaux et Forêts, Monsieur le Commandant des Sapeurs-Pompiers, Monsieur le Commandant de Brigade.

La réussite d’une manifestation d’une telle envergure c’est forcément l’implication de la commission départementale des femmes dont nous saluons vivement la détermination. En ce lendemain de la journée internationale de la femme je voudrais nommer la présidente Aissatou Touré et ses fidèles compagnons pour vous rendre un HOMMAGE PARTICULIER, vous femme du SELS, vous levier de massification du SELS, vous porteuses de tous les espoirs du devenir du SELS, Vous qui incarnez la bravoure des femmes de Nder, vous ferventes défenseuses du SELS et de son SGN, merci.

Je voudrais aussi décerner un satisfécit total au comité national des Jeunes et à la commission nationale des femmes qui, depuis 96h sont présents à Koungheul sous la tutelle de la commission nationale d’organisation. Leur présence et implication ont permis en collaboration avec la section de réaliser les performances et les succès de cette JIV. A travers cet engagement bénévole vous nous démontrez si besoin en était que nous avions raison de mettre en place ces structures de développement de notre organisation. Que dire des populations de Koungheul et de ces autorités coutumières et religieuses qui avec leur hospitalité et leurs prières rendent notre séjour plus que mémorable. Je ne saurai terminer sans faire mention et remercier profondément les sections SELS venues de tous les départements du pays qui nous ont toujours manifesté leur confiance et leur loyauté. Mes sincères remerciements à tous ceux qui, de loin ou de près, ont permis aux enseignants de se sentir heureux à Koungheul. Je vous remercie pour votre aimable attention ! Vive le SELS/ Vive le mouvement syndical/ Vive l’école sénégalaise/Excellente JIV à tous.

JOURNALISTE KEBE KEBA BAKELENVIRONNEMENT

 

 

 










 

TAMBACOUNDA/08 MARS : LE DG DE L’ADL MALAL CAMARA OFFRE UNE FORMATION EN EDUCATION FINANCIERE POUR LES FEMMES.

Le mardi 8 mars 2022 à 9 heures au Centre Culturel Régional de Tambacounda, s’est tenue pour rendre Hommage aux femmes une formation en Education financière. Monsieur Malal Camara n’a ménagé aucun effort pour célébrer et mettre dans d’excellentes conditions les Femmes. Le formateur/Consultant Elhadj Bessane, Superviseur ONG LA LUMIERE, a déroulé différents modules pour mieux conscientiser et capaciter les femmes sur la bonne gestion financière. Toutes les Coordinations sont représentées.

Un plan financier est un outil qui vous aide à décider comment gagner plus d’argent et comment l’utiliser pour atteindre vos buts. Il faut :1/ Épargner, lorsqu’il y a un surplus de revenus, afin de dépenser durant les périodes où les revenus sont inférieurs à ce dont vous avez besoin.2/Dépenser moins durant les périodes de faibles revenus.3/Prévoir à l’avance afin de ne pas être obligé d’emprunter pour satisfaire les besoins de votre ménage.

Un budget récapitule les revenus estimés et montre comment ils seront dépensés sur une période de temps définie. Un budget :1/ Vous permet d’attribuer vos revenus à différents types de dépenses.2/Vous aide à prendre des décisions sur vos dépenses et votre épargne.3/ Encourage des dépenses prudentes et disciplinées.4/ Vous permet de prendre le contrôle de votre situation financière.5/Vous aide à organiser et à gérer votre argent plus efficacement.6/Vous aide à prévoir pour l’avenir et à satisfaire vos buts financiers. Il faut pour améliorer un budget :1/ Faire une liste de toutes les sources de revenus.2/Faire une liste de toutes les dépenses.3/Prévoir à l’avance pour empêcher de dépenser plus que vos revenus.4/Économiser les surplus pour répondre aux futures dépenses quand les revenus sont faibles. Il faut pour rester dans les limites du budget : 1/Rappelez-vous souvent ce que vous avez prévu de dépenser.2/Placez une somme dans le budget qui sera pour les besoins imprévus.3/Gardez l’épargne hors de votre portée afin de ne pas la dépenser.4/Faites le suivi de ce que vous dépensez.5/Assurez-vous de ne pas dépenser plus que ce qui est prévu dans votre budget.6/Si vous dépensez plus pour un article, dépensez moins pour autre chose.7/Faites une liste des manières de réduire les dépenses prévues.8/Demandez à votre famille de contribuer à la création du budget et d’y adhérer.9/Quand vous investissez de l’argent dans une AGR, considérez ce qu’il faut faire si l’investissement échoue.

Il faut adopter les bonnes manières pour réduire les dépenses : 1/Consommer moins pour les articles non essentiels (boissons, amuse-gueule, articles de luxe).2/Dépenser moins dans les fêtes et les festivals .3/Réduire les dépenses pour les évènements de la vie comme les mariages et les enterrements.4/Épargner suffisamment pour acheter des articles de base en plus grande quantité et à moindre coût.5/Prévoir à l’avance pour acheter les articles de base quand les prix sont moins élevés.6/Acheter moins à crédit.7/Avoir moins d’argent sur soi ou garder l’argent dans un endroit sûr ; comme cela, il n’y aura pas la tentation de le dépenser.

L’épargne constitue : 1/L’argent qu’on met de côté maintenant pour utiliser plus tard.2/Les investissements dans les bijoux, animaux ou terrain que l’on peut vendre quand on a besoin d’argent.3/Une façon de se constituer un patrimoine.4/Un aspect fondamental de la gestion de l’argent.

Un crédit/un prêt est l’argent que l’emprunteur peut utiliser provisoirement. Après une période de temps définie, l’argent est remboursé à son propriétaire, généralement avec des intérêts ou des frais facturés pour l’utilisation de cet argent. Les gens empruntent pour trois raisons principales :1/ Investir. 2/ Répondre à une urgence imprévue. 3/Consommer, acheter un article pour lequel ils n’ont pas actuellement suffisamment d’argent.

Avant d’emprunter, il faut savoir : 1/Le montant de votre paiement de prêt, y compris le principal, les intérêts et les frais.2/Les sources de revenus et/ou l’épargne que vous avez pour faire ces paiements.3/Le moment où vous aurez réellement l'argent du prêt entre vos mains (est-ce que cela sera avant que vous n'en ayez besoin ?).4/L’actif que vous achetez avec le prêt survivra et continuera à vous faire gagner des revenus.5/Le prix que vous pouvez faire payer sur vos marchandises financées avec l'argent du prêt doit être suffisamment élevé pour à la fois rembourser le prêt et faire des bénéfices.

Un emprunteur défaillant est quelqu’un qui est en retard dans ses remboursements de prêt. La négociation financière est une communication entre deux personnes ou plus pour arriver à un accord sur une ou plusieurs questions financières. Pour une négociation réussie, il faut : 1/Se préparer à l’avance et être clair à propos de ce que vous voulez.2/Anticiper ce que l’autre partie veut et être prêt à y répondre.3/Écouter et communiquer avec respect.4/Être ouvert à de nouvelles solutions et opportunités créatives pour aboutir à un accord.

Pour bien négocier, il est important de:1/ Se préparer à l’avance. 2/Connaître votre objectif de négociation.3/Connaître les inquiétudes, les motivations et les intérêts de votre partenaire de négociation.4/Développer de bonnes relations.5/ Apprendre tout ce que vous pouvez pour soutenir votre point de vue avec des informations sures. Cela vous donnera confiance.6/Utiliser de bonnes compétences en communication même si votre partenaire ne le fait pas. 7/Adhérer à votre objectif.8/Proposer des solutions qui ont des chances d’être acceptées par votre partenaire. 9/Savoir quand il est temps d’arrêter si les options proposées par le partenaire ne sont pas acceptables pour vous.

KEBE      KEBA             bakelenvironnement

 




 

samedi 5 mars 2022

TAMBACOUNDA/OIM : LANCEMENT DU PROJET CONSOLIDATION DES ACQUIS EN MATIERE DE REINTEGRATION DES PERSONNES MIGRANTES DE RETOUR AU SENEGAL A TRAVERS UN APPUI INTEGRE AUX MICROS ET PETITES ENTREPRISES.

A l’hôtel Relais, L’Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda, Monsieur Amadou Salmone fall chargé du développement, a présidé le vendredi 04 mars 2022 à 10 heures la Cérémonie officielle de lancement du Projet « Consolidation des acquis en matière de réintégration des personnes migrantes de retour au Sénégal à travers un appui intégré aux micros et petites entreprises ». Ce Projet est financé par la République Tchèque et mis œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations au Sénégal (OIM).

Après l’installation des Participants, Madame Valeria FALASCHI, la Cheffe de la Mission (CoM) OIM au Sénégal a vivement remercié le Partenaire Financier pour l’initiative salutaire et la confiance renouvelée. Elle est revenue largement l’importance et les Opportunités d’un tel Projet. Le Projet a une durée de 12 mois et vise à accroître les opportunités économiques pour les migrants de retour sénégalais.es, afin de contribuer à l’augmentation de l'employabilité des jeunes.  Le Projet est mis en œuvre dans la région de Tambacounda et cible 20 migrants de retour qui ont réussi leur Projet de réintégration. Ces derniers vont bénéficier d’un soutien intégré incluant :

1/Accès accru au financement, notamment par le biais d'institutions de microfinance ; 2/Nouvelles technologies et des équipements nécessaires pour augmenter la productivité ou permettre la production de nouveaux articles ; 3/Formations techniques ; 4/Formation à l'entrepreneuriat en collaboration avec des partenaires, y compris le secteur privé ; 5/La mise en réseau et le marketing, un encadrement continu et un suivi étroit.

Par ailleurs, le Projet prévoit de former à l'agroalimentaire 200 migrants de retour et jeunes de la région pour une durée de six (06) mois, visant à améliorer les opportunités d’emploi dans la région. La diaspora sénégalaise sera impliquée dans la réalisation du projet en mettant ses capacités de mise en réseau et son expertise technique au service de la consolidation et du développement des micro-entreprises des migrants de retour ciblés.

S.E.M. Marek SKOLIL, Ambassadeur de la République Tchèque a mis l’accent lors de son allocution sur les tenants et les Aboutissants d’un tel Projet, l’Objectif visé et l’impact envisagé sur les Migrants de Retour pour leur insertion socio-professionnelle. L’objectif de cette cérémonie est de présenter le Projet auprès des acteurs étatiques et non étatiques de la région de Tambacounda. Il s’agit de tout mettre en œuvre pour prétendre à un Résultat satisfaisant.

Monsieur l’Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda a remercié au Nom du Peuple Sénégalais la République Tchèque pour son apport inestimable et sa Présence remarquable auprès des Communautés. Il a aussi exhorté l’Organisation Internationale pour les Migrations au Sénégal (OIM)) a continué sa mission exaltante, philanthropiques, altruistes et humanitaires.

 

                 JOURNALISTE   KEBE   KEBA          BAKELENVIRONNEMENT