dimanche 27 février 2022

Programme d’embellissement et de sécurisation des écoles et établissements du département de Bakel : une aubaine pour l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages

l’Inspection de l’Education et de la Formation de Bakel,  en rapport avec le projet  « Renforcement de l’Appui à la Protection des Enfants dans l’Education au Sénégal » (RAP) et l’Inspection d’Académie de Tambacounda, développe des activités d’embellissement, de sécurisation, de petites réhabilitations et d’équipements, de semences/reboisement (jardins scolaires avec embellissement) à travers la mise en œuvre des plans d’actions (PA) des CGE, des CAVE, et GS des écoles/établissements cibles pour une meilleure prise en charge de l’environnement et des espaces scolaires.

 Il s’agissait de mettre en œuvre des plans de protection de l’enfant et d’aménagements d’ espaces scolaires pour assurer le respect des droits, la prévention contre toutes formes de violences et le bien-être à tous les élèves en leur offrant de meilleures conditions d’apprentissage et un environnement sain et sécurisé.


De manière spécifique, il s’agissait de  mener des actions pour contribuer à la protection à travers la prévention, le signalement et la prise en charge de la violence ; Contribuer à la sécurisation de l’espace scolaire ; Embellir, reboiser, rendre l’environnement d’apprentissage attrayant, convivial et favorables aux enfants.

C’est ainsi que chaque école ou établissement ciblé, mènera : Une activité sur la protection de l’enfant ; Une activité de reboisement, d’embellissement et de sécurisation.

Les effets attendus sont multiples et multiformes.  Sur les bénéficiaires directs : les élèves apprennent dans un environnement sûr et protégé ; Les élèves s’épanouissent à travers les jeux dans les  espaces amis des enfants aménagés. Sur les bénéficiaires indirects : la communauté bénéficie des retombées de cet environnement sécurisé et embelli. 

C’est ainsi que l’IEF de Bakel s’est vu octroyée 46 écoles dont 34 écoles élémentaires et 12 collèges publics. Ce programme impactera directement 17217 élèves dont 9067 filles et 8150 garçons ;  le  personnel  impacté est de 468 dont 113 femmes et 355 hommes.

Pour le bilan des actions menées depuis trois mois pour promouvoir l’embellissement de 34 écoles élémentaires  et 12  collèges publics,  dans le département de Bakel, en synergie avec l’UNICEF et  l’IA de Tambacounda, on peut se  féliciter  des résultats globaux obtenus sur  l’ensemble des actions initiées en termes de reboisement, de fresques murales réalisées, de sensibilisation et de formation des GN  sur les formes de violences en milieu scolaire.

 Les actions ont fait  l’objet de travaux diligentés de manière coordonnée entre les différentes  directions et les groupes de travail pluridisciplinaires pilotés par nos soins. Des visites de terrain ont permis de superviser 45 écoles sur les 46. Seule l’école de Lally n’a pas été touchée du fait de sa position géographique trop excentrée et de la surcharge de calendrier. Toutes fois, elle sera la première à être visitée lors de cette seconde phase dira Alla Thiaw, IEF de Bakel.

LES REALISATIONS

nombre d’arbres implantés

Nombre de fresques murales réalisées

Nombre d’espaces aménagés

Nombre d’unités (matériels) mises à disposition

Autres acquisitions/ sécurisation (Ex : tables bancs) :

Nombre de bancs maçonnés

 

 

677

 

 

314

 

221

 

 

245

 

 

308

 

 

116

 

 

ACTEURS DIRECTEMENT IMPACTES

 

ELEVES CIBLES

PERSONNELS CIBLES

TOTAL

GARCONS

FILLES

TOTAL

HOMMES

FEMMES

17217

 

8150

 

9067

 

468

 

355

 

113

 

 

Même s’il est trop tôt pour en tirer toutes les leçons, les principaux de collège et les directeurs d’écoles  ressentent les prémices d’une transformation profonde de la vie scolaire dans leur établissement respectif, l’appropriation par les communautés éducatives  de ce programme d’embellissement  avec des répercussions durables dans certaines écoles car les communautés acceptent de participer à l’effort de financement en mettant la main à la poche pour apporter leur soutien. Surtout il faut reconnaitre que l’environnement scolaire est amélioré dans toutes les écoles bénéficiaires du programme et le nombre d’écoles et collèges reboisés a explosé sans compter le nombre d’infrastructures réhabilitées  et de structures dont la sécurité s’est améliorée.

Pour les Leçons apprises : On n’a noté une forte mobilisation des communautés au tour du projet et une émulation  saine s’est créée entre école élémentaire et secondaire, chacun voulant être la vitrine en termes d’embellissement et d’espaces  scolaires protecteurs des droits des enfants.

En termes de recommandation, les bénéficiaires  solliciteraient  la pérennisation du projet et de son  élargissement  à tous les ordres d’enseignement ; ils préconisent  aussi de revoir le mode de financement des écoles qui ne satisfassent pas aux exigences du calendrier d’exécution et qui peinent à déposer leurs justificatifs dans les délais impartis. Ce qui retarderait le financement des autres phases.

L’IEF a remercié  toutes celles et tous ceux qui ont bien voulu s’investir à ses côtés pour cette cause. Des remerciements appuyés à l’endroit de l’IA et de l’UNICEF pour leurs soutiens indéfectibles.

Ce programme débuté depuis le mois d’octobre 2021 se poursuit encore dans le courant du mois de mars 2022 pour la seconde phase.

 





 

dimanche 20 février 2022

Education/Bakel : les parents et les élèves crient leur ras-le-bol.

La « santé » scolaire se détériore, se dégrade, au Sénégal, au fil des générations, d’année en année, au grand dam des populations en général, mais surtout des élèves et des parents d’élèves démunis qui ne comptent que sur les établissements d’enseignement public.

 Le mal s’approfondit.

Pour cette année scolaire 2021/2022, en plus d’être électorale (élections municipales et départementales du 23 janvier 2022), elle a été justement précédée par deux semaines de campagne électorale mobilisant surtout des enseignants, puis les Législatives prévues en juillet 2022 ; elle a été aussi sportive avec la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN) heureusement remportée par le Sénégal.

La COVID-19, depuis bientôt trois ans, traumatise les populations et freine le développement dans tous les domaines.

La crise scolaire qui perdure et gangrène notre système éducatif, à force de rencontres autour de tables rondes, carrées, rectangulaires ou triangulaires, enlise notre école qui se meurt à « grands » feux.

Le niveau de nos enfants est tellement bas que personne (élèves, parents d’élèves, enseignants et Etat) n’en doute plus.

Chaque jour, des dizaines de Syndicats d’enseignants (plus de quarante), regroupés dans des G7, des G20, G…, se mobilisent pour enfoncer notre « école » dans la boue, au nom de revendications (légitimes ???).

Partout dans le pays, à commencer par la capitale Dakar où l’on trouve les responsables de tout genre, les élèves couverts par leur Gouvernement Scolaire et leurs parents des Associations de Parents d’élèves sortent désormais ensemble pour crier leur ras-le-bol.

A Bakel, ce lundi 14 février 2022 coïncidant avec la Saint-Valentin, les parents d’élèves, en masse, sont sortis, avec à leur tête le Président de l’Union Départementale de l’Association des Parents d’Elèves (UDAPE) monsieur Moussa Coulibaly pour accompagner les enfants déposer un Mémorandum auprès du Préfet du Département monsieur Abdou Khadre Diack Ndiaye.

L’itinéraire suivi va de la Place de l’Indépendance, en passant par la Mairie, la Grande Mosquée, le Pont de Yaguiné, son Rond-point, devant la SONATEL, la CBEAO, le Marché, la Poste finances pour se retrouver devant la Préfecture.

Aux cris de : « NOUS VOULONS ETUDIER !» les élèves ont battu le macadam, surveillés par les parents, sous l’œil vigilent des hommes du Commandant de la Brigade de Gendarmerie Oumar Coly dans trois véhicules (un devant les marcheurs et les deux autres derrière eux).

C’est à 10 H 25 minutes que le Préfet du Département est descendu recevoir les responsables (le Président du Gouvernement Scolaire du Lycée Waoundé Ndiaye Youssouf Kanouté, le Président de l’UDAPE Moussa Coulibaly, Abdourahmane Ndiaye, Délégué de quartier ancien Directeur d’école, Moussa Keita Président d’un CGE, Hamidou Diaré Koité, Président de l’APE de la Commune de Bakel, Samba Touré Crieur Public et des dames engagées pour la défense de l’intérêt des enfants de Bakel comme Diary Gassama, Yougoudou Ndiaye, Niouma Sakiliba, Fanta Fall…)

Premier à prendre la parole, le doyen Abdourahmane Ndiaye a expliqué au Préfet l’objet de la marche en saluant l’encadrement de la Gendarmerie avant que Youssouf Kanouté ne présente les doléances des élèves. Il finira par lancer un cri de cœur : « NOUS VOULONS ETUDIER ! »

Dans sa réponse aux marcheurs, monsieur Abdou Khadre Diack Ndiaye, Préfet du Département s’est réjoui que la marche se soit déroulée sans aucun incident. <<-Je vous ai entendus. Et je rendrai compte de vos doléances à qui de droit>>.

A 10 h 40 minutes, la foule s’est dispersée, laissant la Place de l’Indépendance totalement vide.

Vivement que les élèves et les parents d’élèves de Bakel et du Sénégal soient entendus par les Autorités pour permettre à notre école, à l’école Sénégalaise de reprendre sa marche vers les sommets.

Idrissa Diarra, bakelinfo.com





 

TAMBACOUNDA: FOCUS CINEMA PROCEDE A LA PROJECTION DU FILM « JOM » DE ABABACAR SAMB MAKHARAM AU CENTRE CULTUREL REGIONAL.

 Le Centre Culturel de Tambacounda en Collaboration avec Focus Cinéma a organisé le Vendredi 18 Février 2022 à 19 heures la Projection du film « JOM » de Ababacar Samb Makharam. Monsieur Germain Coly, Directeur National de la Cinématographie et Monsieur Georges Denis  Diatta, Directeur du Centre Culturel Régional ont rassuré les cinéphiles quant à la Pérennisation de telles activités et surtout la mise en place imminente d’un Ciné-Club.

MONSIEUR Ababacar Samb-Makharam est né le 21 octobre 1934 à Dakar, Sénégal. En 1955 il commence ses études d’art dramatique au Conservatoire d’Art Dramatique de Paris  en France. Entretemps, il fonde une troupe de théâtre (Les Griots) dans laquelle il joue divers rôles. En 1958 il commence ses études de cinéma au Centro Sperimentale di Cinematografia de Rome en Italie et y obtient son diplôme de Réalisateur. En 1964 il rentre au Sénégal et entame sa carrière de réalisateur en travaillant à la Radio et à la Télévision de son pays. Ababacar Samb-Makharam, grand esthète du cinéma panafricain est un des pionniers de la  Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) dont il fut le premier Secrétaire Général de  1970 à 1976. Il est également un des pères fondateurs du Festival Panafricain du Cinéma et de  la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 1972.  Au sein de la FEPACI, Samb-Makharam a consacré une grande partie de sa vie de cinéaste à travailler pour l’éclosion et le développement du cinéma en Afrique d’une part, et d’autre part  à l’élaboration des politiques cinématographiques des états à travers le Continent.  Il est décédé à Dakar le 07 octobre 1987 laissant au cinéma africain un héritage filmographique de deux courts métrages et deux longs métrages de fiction. - 1L’Ubriaco (L’ivresse) ; 06 min ; Italie/Sénégal ; 1961./-2 Et la neige n’était plus ; 22 min ; Sénégal ; 1966./-3 Kodou ; 1h 40 min ; Sénégal ; 1971./- 4Jom ou l’histoire d’un Peuple ; 1h 20 min ; Sénégal ; 1981.

En plus d’être un excellent conteur, Ababacar Samb Makharam a su adapter les principes dits Universels de l’écriture cinématographique aux principes narratologiques et pédagogiques du   Didactisme qu’ont en partage la plupart des traditions orales du Sahel. Il a pris en compte le Fait que dans les traditions orales d’Afrique Occidentale, la fonction première du conte est d’enseigner les valeurs morales et sociales et que de ce fait le récit est piloté par l’intrigue et  non par le personnage comme préféré par l’approche hollywoodienne du cinéma. Il s’est donc approprié les principes de la grammaire cinématographique tels qu’enseignés dans les écoles  de cinéma et a mis au point une esthétique du cinéma panafricain en les intégrant dans la structure didactique du conte ouest-africain. C’est ainsi que Samb-Makharam a fait de JOM un film très beau et poétique qui divertit tout en enseignant sans aliéner le public. Son film participe à l’éveil des consciences pour le combat de libération qu’il mène contre la domination et l’esclavage mental. Il est donc l’esthète du cinéma panafricain par excellence.

« JOM » ou l’histoire d’un peuple est le deuxième et dernier long métrage de fiction réalisé par le Sénégalais Ababacar  Samb Makharam en 1981, soit six ans avant son décès. Quoiqu’unique en son genre, le film est un prototype rare du cinéma panafricain portant une forte empreinte de la tradition orale du Sahel tant par sa forme que par l’allégorisme de son contenu. Au niveau de l’esthétique, il s’inspire des principes de l’écriture dramatique et des éléments du scénario (euro-américain) pour écrire un film en trois vignettes  autour du thème  JOM tout en faisant la part belle au didactisme de la structure du conte ouest-africain.

« JOM » est un mot Wolof qui signifie à la fois Dignité, Honneur, Fierté et Amour-propre.D’une manière générale, un scénario ou un film à vignettes est constitué de plusieurs histoires  individuelles indépendantes qui sont connectées par un thème unique. Le thème est alors le fil conducteur de l’œuvre, d’une vignette à l’autre. La particularité de JOM se trouve dans le fait que Samb-Makharam a eu le génie de créer un fil conducteur visuel et dramatique à travers le personnage de Khaly, Le Gewel qui transcende l’espace et le temps, qui, par ailleurs, joue un rôle actif dans les trois vignettes. Le fil conducteur de Samb-Makharam n’est donc pas seulement un thème philosophique que l’on retrouve dans trois petites histoires, mais un personnage qui joue le rôle de narrateur dans toutes les vignettes du film. La narration de Khaly le Gewel fonctionne à deux niveaux. D’une part, elle fonctionne comme partie intégrante de la diégèse du récit, c’est-à-dire que le spectateur voit Khaly racontant l’histoire.  D’autre part elle est utilisée à travers la Voix Off (son non-diégétique par définition) sur les images pour attirer l’attention du spectateur sur les différentes articulations du JOM à travers  l’Histoire des Peuples Africains. Cette deuxième fonction de la narration de Khaly fait du Gewel l’animateur de la conscience historique et la mémoire collective des Peuples Africains.

Il faut d’emblée souligner que Samb-Makharam fait siens les principes narratologiques de la plupart des traditions orales du Sahel. Selon nos traditions orales, la fonction principale d’un conte est de transmettre des valeurs morales. L’histoire sera donc pilotée par l’intrigue (the plot), et non le personnage (the character). L’accent est donc mis sur l’intrigue et non sur la caractérisation ou technique de développement de personnage. Pour les besoins de la cause, la structure dramatique de l’histoire inclura plusieurs personnages sous la bannière Protagoniste. Toutes les actions de ces personnages concourront au succès ou au triomphe de l’objectif poursuivi par eux tous. Le héros n’est donc pas toujours un seul personnage mais l’ensemble des bonnes gens au sein de la communauté. Le rôle du héros est par conséquent attribué à toute la communauté mobilisée pour faire triompher la justice, la vérité… Par ailleurs, l’ANTAGONISTE est plus une posture, une vision du monde contraire aux idéaux du Peuple qu’un personnage. Cette vision de l’antagoniste est personnifiée par un ou plusieurs personnages de l’intrigue. Les autres principes universels de l’écriture dramatique (incident déclencheur, conflit, point d’attaque, moment décisif, résolution…) restent de mise mais sont affectés par les changements imposés par la tradition orale. Au premier chef, Samb-Makharam adopte dans son écriture cinématographique la fonction.

KEBE               KEBA            BAKELENVIRONNEMENT





jeudi 17 février 2022

TAMBACOUNDA/FORUM CIVIL : PROJET POUR LA TRANSPARENCE ET LA REDEVABILITE DANS LA GESTION DES RESSOURCES PUBLIQUES POUR LA REDUCTION DES INEGALITES (PTR).

Le Forum Civil National a organisé le mercredi 16 février 2022 à  10 heures à la Salle de délibération de la Mairie de Tambacounda une Session de formation sur les Budgets-Programmes dans les Secteurs Miniers, Gaziers et Pétroliers. L’atelier vise à partager avec les acteurs territoriaux  les fondamentaux du budget-programme ainsi que les enjeux de sa mise en œuvre. C’est une initiative de l’Uemoa pour qu’il y’ait une bonne gestion des Ressources, une répartition équitable. Les Participants concernent les Acteurs territoriaux tels que les Membres des Organisations de la Société Civile, les élus locaux et la Presse.

Monsieur le Coordonnateur Général Birahim Seck est revenu largement sur les Objectifs spécifiques à savoir :1/Aider les acteurs territoriaux  à maitriser les réformes fondamentales et le processus du budget-programme. 2/Amener  les acteurs territoriaux à comprendre les enjeux liés à la mise en œuvre du budget-programme.

La Coordonnatrice Régionale du Forum Civil Tambacounda, Madame Marie Françoise Diouf, s’est félicitée d’une telle Rencontre et a rassuré la délégation nationale quant au Plaidoyer et le Partage/vulgarisation des Outils de bonne gestion. La Section locale jouera pleinement son rôle pour que les Résultats attendus soient au Rendez-vous.

Pour rappel, nous constatons :1/Une forte demande du Parlement: des  pouvoirs classiquement faibles dans le processus budgétaire.  2/Une demande des gestionnaires de l’argent public et de l’administration  ou les inconvénients des budgets de moyens: horizon temporel limité (fièvre de décembre- comptabilité de caisse) ; administration bureaucratique (absence de liberté du gestionnaire- concentration de l’ordonnancement, pas de fongibilité des crédits, moyens limité des régies financières absence de codification de la déontologie, de déclaration de patrimoine, etc.). 3/Demande des  citoyens: non impliqués dans la gestion : informations tenues secrètes  et faiblesse des montants alloués aux services sociaux de base  (santé, éducation, justice).  4/Besoins sociaux importants: éducation  (avec le PSE II besoin de 42 520 salles de classe supplémentaires ;  10 996 enseignants supplémentaires sont nécessaires d’ici 2023 si l’on veut que les futurs bacheliers sénégalais étudient dans des conditions conformes aux normes internationales) ; santé (526 médecins, 890 sages-femmes et 1616 infirmiers de plus)  et la sécurité (13 083 policiers et 27 596 gendarmes manqueront au Sénégal). Il faut impérativement une réforme des finances publiques pour avoir plus de ressources.

Pour les Recommandations, le Coordonnateur Général suggère à tous les Maires et Présidents de Conseils départementaux de faire une déclaration de Patrimoine (Moyen de Protection) et demande solennellement au Gouvernement d’interroger la Redevance minière (Revaloriser). Il faut qu’il  y’ait aussi un éveil des Consciences des élus locaux pour une appropriation exacte/efficiente des Outils de bonne gestion et que les Communes s’investissent objectivement au fonds dédié au Secteur des Mines.

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mercredi 16 février 2022

L'honorable député M. Ibrahima Baba Sall installé dans ses fonctions de maire de la commune de Bakel pour un second mandat

 Le maire réélu de la commune de Bakel a été installé ce jeudi 10 février 2022 à 10 heures, à l’hôtel de ville de Bakel par le préfet du département de Bakel, Monsieur Abdou Khadre Diack Ndiaye, pour un second mandat.

 Après avoir procédé à l’appel des 46 conseillers tous présents et au rappel par le Préfet des dispositions de la loi et des différents décrets modifiés et l’installation officielle du maire, le préfet a demandé au maire de présider la séance d’élection de ses adjoints au nombre de trois qui a donné les résultats suivants :

1er adjoint au Maire : Elhadji Doudou DIOP a obtenu 43 voix ;

- 2ème Adjoint au Maire : Awa Sylla a obtenue 32 voix ;

- 3ème Adjoint : Mamadou F Konate a obtenu 44 voix.

Toute l’équipe dirigeante est membre de la coalition Benno Book Yakaar. La cérémonie s’est déroulée sans incident sous l’œil vigilant des forces de l’ordre déployé pour la circonstance.

Ibrahima Sall, a promis de travailler avec tous les conseillers. Il sera, dit-il, très ouvert et à l'écoute de tout le monde pour un mandat de la continuité.

 




M. Mapathé SY: Le tout nouveau Président du Conseil Départemental installé dans ses fonctions.

 


Le tout nouveau président du conseil départemental de Bakel, M. Mapathé SY est installé ce vendredi 11 février 2022 à 10 heures,  par le Préfet Abdou K ND Ndiaye. Il remplace au poste M. Ibrahima Diallo dit Demba KA.
La cérémonie a eu lieu au niveau de la salle des fêtes de Bakel qui a refusé du monde. Car les populations du département  et les maires réélus et nouvellement élus sont venus honorés le nouveau Président et son bureau en qui ils placent un grand espoir pour le développement durable du département de Bakel.

Le tout nouveau président  reconnait la lourdeur des tâches qui les attendent c’est pourquoi il  dit tendre  son bras à tous les fils du département, en particulier  aux maires des 12 communes,  pour relever les nombreux défis.

Le nouveau bureau est ainsi composé :

- Tayrou Diakhité : 1er Vice-Président

- Salimata Gueye : 2ème Vice-Présidente

- Pape Ismaila Ndiaye de Kidira : 1er  Secrétaire élu

- Abdoulaye Diallo de Diawara : 2ème  Secrétaire élu

Dans son allocution le nouveau président a dit que tout est urgent c’est pourquoi il a convoqué le bureau Samedi pour préparer l’ordre du jour de la première session qui va se pencher sur le budget.µ



Il a remercié tout le monde pour avoir fait le déplacement.

Nous lui souhaitons pleins succès dans cette nouvelle exercice dans l'intérêt exclusif des Bakelois et des habitants.

 


Rencontre avec l’association E.S.C.A.M. « Education-Santé-Culture-A-Moudery »

E.S.C.A.M qui est une association citoyenne au service d’un co-développement raisonné et durable entre la population Normande et celle de Moudery séjourne actuellement dans la commune de Moudery.

La délégation conduite par le président Alain Poilly a rencontré l’IEF Alla Thiaw à l’école Moudery 2 en présence du directeur Wagui Taoré et quelques membres de son équipe ce mardi 15 février 2022 à 10 heures.

Il s’agissait d’échanger au tour du partenariat avec l’association qui dure depuis 2015 avec les habitants de Moudery et les représentants de la diaspora Moudéroise en France.

Ce triptyque Français- diaspora- population Moudéroise cherche à bâtir en partenariat des projets raisonnés dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la culture et de l’environnement.

L4Objectif premier  étant d’aider la population de Moudéry à s’inscrire de façon plus « sensible dans une dynamique de progrès et d’accéder à des conditions de vie plus dignes de notre début du 21ème siècle », dira le président Alain.

L’ ambition affichée est de favoriser «  l’ouverture au monde de cette partie du Sénégal un peu oublié par le développement d’actions de connaissance mutuelle et de soutien au développement durable aux Moudérois qui n’ont pas le souhait premier de venir grossir les rangs des chômeurs Français, ils ont simplement envie d’avoir accès à des conditions de vie plus décentes ».

Pour rappel  Moudéry est une commune sise dans le département de Bakel et dans la région de Tambacounda avec ses 19 villages (32 000 hab.) ; il est situé à l’est de Dakar à 750 km.

Une zone défavorisée à tout point de vu. Heureusement que des associations comme ESCAM s’y démènent pour réduire la fracture  « qui se creuse inexorablement entre ceux qui ont accès au bien-être et ceux qui se démènent pour survivre ».

C’est ainsi que depuis 2017, l’association ESCAM a inscrit à son actif plusieurs réalisation dans ces domaines cibles :

Education : Mise en place et accompagnement de correspondances et de partenariats entre établissements scolaires ; installation et cogestion de « points-lecture » dans chacune des écoles de la commune ; soutien aux équipes pédagogiques et aux associations de parents d’élèves en lien étroit avec les autorités académiques locales ; fournitures de matériels pédagogiques et scolaires…

Santé : récolte et acheminement de matériel en direction du poste de santé ;

Culture et Environnement : Appui aux acteurs locaux de développement maraicher en lien avec des associations amies ; promotion de la culture Soninké auprès de la population Normande et recherche de partenariats avec la diaspora et les associations Moudéroises en France etc…

Malgré tous ces efforts consentis surtout en faveur de l’éducation, le constat est que les bibliothèques ne fonctionnent pas du tout dans ces établissements cibles pour des raisons diverses (surcharges de travail, difficulté de gestion des points lectures, livres essentiellement consacrés à la littérature Française etc…).

L’IEF, en prenant la parole remerciera chaleureusement M. Alain et son groupe pour le travail titanesque entrepris depuis 2017 pour aider ces populations.

Pour ce qui est du non fonctionnalité des points de lecture, il tracera la voie à suivre par tous : d’abord regrouper les séances de lecture figurant sur les emplois du temps dans toutes les classes ; établir un calendrier de passage des classes dans les bibliothèques ; créer une émulation saine pour donner le gout de la lecture aux élèves ; organiser des joutes pour permettre aux acteurs de prononcer à haute voix, avec l’intonation voulue, ce qu’ils ont lu. Il terminera pour donner rendez-vous aux écoles dans quatre mois pour une première évaluation.

La rencontre prendra fin aux environs de 13 heures avec une visite des bibliothèques des écoles de Moudéry 2 et 3 et la photo de famille.

Etaient de la délégation M. Abou Diallo le chargé de l’enseignement moyen général ; M. Dembélé le planificateur de l’IEF et M. Abdou Khadre Mané le chargé du bureau genre, de la communication, du partenariat et de l’environnement scolaire.