dimanche 10 octobre 2021

Atelier de planification et de renforcement de capacité sur les mécanismes de protection des mariages précoces et les MGF par la section sénégalaise d’Amnesty International à Dakar

La section sénégalaise d’AI, à travers le programme Education aux Droits Humain, a organisé du 28 au 30 Septembre 2021, aux Résidences Mamoune, sises au  Sacré cœur 3,  un atelier de planification et de renforcement de capacités du projet : « Renforcer les mécanismes de protection des mariages précoces et les MGF dans 3 pays : le Sénégal, la Sierra Léone et le Burkina Faso ».

Cet atelier dont l’objectif  général  était de  mettre à la disposition des participants des outils pertinents pour une meilleure mise en œuvre du projet sur le terrain, avec comme objectifs spécifiques de Planifier les activités du projet sur le terrain d’ici Décembre 2021 ; de Partager les futures activités en 2022 ; d’Introduire sur la protection des enfants et d’Introduire sur le suivi /évaluation aura permis aux partenaires et membres d’Amnesty sur le terrain d’avoir une vision plus claire des activités d’octobre à Décembre et celles de 2022. Il a été aussi l’occasion  de renforcer certains acquis et d’approfondir la réflexion sur la protection de l’enfant, le suivi/évaluation et le monitoring des violations des droits humains avec comme finalité l’acquisition  de nouvelles compétences en matière de protection de l’enfant  et la disposition d’outils sur le monitoring des violations des droits humains par les participants.

Les participants venus de toutes les zones d’intervention du projet ont suivi religieusement la formation conduite par d’éminents spécialistes. A l’entame, une communication très attendue de M. Seydi Gassama, Directeur Amnesty/Sénégal, qui a procédé à l’ouverture par une communication de très haute facture sur les questions de droits humains, a galvanisé les partenaires et membres d’Amnesty à mieux s’impliquer en tant que défenseur des Droits Humains.

A sa suite, d’éminents spécialistes se relayeront durant ces trois jours pour des présentations dynamiques sur les différentes thématiques. C’est ainsi que Mme Aminata Dieye, Coordonnatrice Programme EDH traitera des thèmes comme le Planning des activités d’Octobre à Décembre 2021 ; un aperçu des activités de 2022 ; comment  Documenter les violations des droits humains :

 L’importance des contacts dans la surveillance des droits humains.

-          Les différentes méthodes d’établissement des faits

-          Reporting ;

-          Introduction à la documentation des allégations sur les violations des droits de l’homme ;

-          La gestion des risques et le stress ;

-          , comment se protéger en tant que défenseur des droits humains, la protection (mettant l'accent sur les violences entre pairs, le harcèlement et les mesures à mettre en place lorsque nous travaillons avec des personnes vulnérables etc.). 

L’Introduction sur le suivi /Evaluation et le  Partage d’expériences seront  présentés par Mme Aicha Bâ Assistante Projet Bureau Régional et de M. Abdou Diallo, Chargé de suivi/évaluation Bureau régional.

Le thème sur « l’Inclusion des enfants vivant avec un handicap dans la lutte contre les violences basées sur le genre » sera introduit par M. Abdoulaye Mbow, Directeur ENTSS.

La violence entre les pairs : le harcèlement à l’école et la  .Prise en charge psychosociale : brève introduction sur le counseling par Dr.Rokhaya Mbaye Psychologue ;

Introduction sur la protection de l’enfant ; Cadre juridique de la protection de l’enfant (International, régional et national) par Mme Ndeye Fatou Sarr Chargé de programme CAPE ;

ces thématiques,  déclinés dans les règles de l’art par des andragogues qualifiés, dans une chronologie parfaite, ont permis aux uns et aux autres de se faire une vision très claire des faits de Droits Humains et des activités sur le terrain.  

L’atelier prendra fin avec des réflexions sur un modèle de Code de conduite pour les écoles en matière de protection des enfants.

 

 

 

 

 

 

 























































 

samedi 9 octobre 2021

BAKEL : ATELIER DE RENFORCEMENT DE CAPACITES ET D’ORIENTATION SUR LE THEME « MEDIA ET ETAT CIVIL » PAR LE CDPE.



Le comité départemental de protection de l’enfance (CDPE) a organisé ce vendredi 8 octobre 2021 à 10 heures, dans la salle de réunion de la préfecture, un atelier de renforcement de capacités et d’orientation à l’intention des media, journalistes, animateurs communicateurs traditionnel sur l’importance et les procédures de déclaration des naissances.

L’atelier était présidé par l’adjoint au préfet M. Jean Paul Sylvain Diatta. Il avait à ses côtés Mme Ndèye Anta Diouf seck, cheffe du service départemental du développement communautaire, par ailleurs, coordonnatrice du CDPE.

La facilitation était assurée par le coordonnateur du CCA M. Lamine Diagne.

Les travaux porteront sur la Situation  de l’Enregistrement des enfants à l’état civil au Sénégal ;  Les causes du non déclaration des enfants à la naissance ;

Définition, Avantages de l’enregistrement des naissances et procédures de déclaration des naissances ; Proposition de plan d’actions en matière de communication pour  aider les populations dans cette procédure.

Les objectifs visés sont entre autres :

-          Améliorer les connaissances des hommes de média, leaders religieux et communicateurs traditionnels sur l’importance et les procédures de déclaration des naissances ;

-          Amener les media locaux à inscrire la sensibilisation sur l’enregistrement des faits d’état civil au cœur de leurs programmes ;

-          Amener les Participants à encourager l’enregistrement des naissances ;

-          Définir avec les participants les activités de communication appropriées pour promouvoir la déclaration des naissances.

Le facilitateur du jour, après une brillante présentation, rendra la parole au préfet qui reviendra largement sur l’importance de l’activité facilitée par l’UNICEF. Il précisera les bienfaits de la déclaration à l’état-civil dans les délais normaux, car tout dépassement de délai crée une perte de temps et de l’argent. Il précisera en outre l’importance de l’acte qui va permettre à l’enfant de jouir de ses droits d’aller à l’école ; d’être pris en compte dans les programmes de protection sociale comme les bourses de sécurité familiale et la couverture maladie universelle ; et d’avoir plus tard une pièce d’identité et une preuve de sa nationalité.

Après toutes ces considérations, des échanges fructueux permettront aux participants de mieux appréhender la question  de la problématique de déclaration des faits d’état civil pour une meilleure protection sociale. A côté des naissances figurent en bonne partie les déclarations de mariages et de décès qui ont des caractères obligatoires.

Des activités de communication seront développées pour promouvoir la déclaration des faits d’état civil avec un changement de paradigme pour amener les média à s’intéresser d’avantage de ces questions de l’heure dans leurs activités quotidiennes de communication.

Pour terminer, les acteurs ont tous pris l’engagement d’inscrire cette nouvelle donne dans leurs grilles de programmes.


 

 

 

 



































 

Bakel: le conseil départemental finance les GPF et les associations de jeunes pour l'auto emploi durable




L’hôtel Wagadou de Bakel a abrité ce jeudi 7 octobre 2021 à 10 heures, la cérémonie de remise de financements aux groupements bénéficiaires du fonds du Conseil Départemental de Bakel pour la « promotion de l’emploi des femmes et des  jeunes dans le département ».

La cérémonie était présidée par M. Abdou Khadre Ndiack Ndiaye préfet du département qui avait à ses côtés M. Ibrahima Diallo dit Demba KA président du conseil départemental ; M. Ousmane Fall superviseur du CMS dans les départements de Goudiry et de Bakel ; M. Sadio Keita, secrétaire élu du conseil départemental ; des représentants de maires ; des délégués de quartiers, des chefs de services et de nombreux invités.

A travers ce geste hautement symbolique, Le conseil départemental de Bakel se propose de mettre en place un mécanisme de résilience à travers de micro financement de GPF et associations de jeunes aux fins d’auto emplois durables. Ces micros financements constituent des prêts  sans intérêt et vont servir à financer les GPF et Associations de jeunes  dans leurs activités génératrices de revenus et de faciliter l’installation de caisses d’épargnes  et de crédit autonome et solidaires à l’image de celles déjà mises en place par le conseil départemental.

A l’entame des travaux, M. Sadio Keita, secrétaire élu du conseil départemental prendra la parole pour souhaiter la bienvenue au préfet et à tous les hôtes venus des coins et recoins du département.  Il a salué l’engagement du Président du Conseil Départemental dans sa lutte pour la promotion des femmes et des jeunes du département.

A sa suite, monsieur Ousmane Fall Chef de Zone CMS/Bakel s’est réjoui du fait que le Président du Conseil Départemental ait pu obtenir de la Direction Générale du Crédit Mutuel Sénégal (CMS) que les retraits pour les bénéficiaires se fassent sans aucune taxe. Il a ajouté que les chèques peuvent être retirés dans toutes les caisses du département. Monsieur Fall a terminé par des conseils : l’utilisation à bon escient de ces financements.

Très applaudi, le Président du Conseil Départemental, monsieur Ibrahima Diallo dit Demba Kâ a rappelé qu’être au service de ses compatriotes est non seulement un devoir mais une recommandation divine. C’est pourquoi, dira-t-il, nous avons visé deux axes dans ce programme de développement :

1. La transformation structurelle de l’économie locale

2. Les services sociaux de base orientés vers la Jeunesse et les femmes qui représentent un taux bien élevé de la population.

Monsieur le Président Ibrahima Diallo a ensuite énuméré certaines réalisations du Conseil Départemental dans l’Education avec la construction de plus de quinze (15) salles de classe pour la suppression des abris provisoires, l’amélioration de l’environnement scolaire et l’installation du numérique dans deux Lycées du département : Ballou et Waoundé Ndiaye de Bakel.

Avant de remercier tous les chefs de services à compétences transférées qui n’ont ménagé aucun effort pour l’identification des bénéficiaires, monsieur Ibrahima Diallo a salué l’engagement des chefs de villages et des populations.

Pour une équité territoriale, ce programme a pris en charge neuf (09) des douze (12) communes du département. Les trois (03) autres le seront bientôt.

Le Président du Conseil Départemental a enfin félicité ses collaborateurs et les populations du département pour la quatrième (4e) place honorable qu’occupe l’Institution départementale sur le plan national après le sondage du Ministère de la Gouvernance Locale.

M. le préfet, pour sa part, en s’adressant au président du conseil départemental, dira : « L’Etat ne peut pas tout faire. Il compte sur ses démembrements pour l’épauler ». C’est pourquoi  il a salué  cet important  programme initié en partenariat avec le CMS qui a bien voulu l’accompagner dans sa mise en œuvre. Ce programme est une véritable réponse à la résilience.

En s’adressant aux bénéficiaires, il leur conseillera une utilisation efficiente des fonds mis à leur disposition.

Une remise symbolique des notifications de la décision de financement à plusieurs bénéficiaires a clôturé cette journée.

 

 

 

 





























 

samedi 18 septembre 2021

Tambacounda: Atelier régional de validation sociale du code de conduite pour la protection de l'enfant dans l’éducation

L’Académie de Tambacounda, en partenariat avec Plan International, a organisé l’atelier de validation sociale du code de conduite relatif à la protection de l’enfant dans l’éducation ce vendredi 17 septembre 2021 à partir de 09 heures à l’hôtel Malahika de Tambacounda.

Cette rencontre régionale convoquée par le gouverneur de région, a vu la participation de différentes sommités venues des coins et recoins de la région.

Sous la présidence effective de l’inspecteur d’Académie M. Babacar Diack, les participants passeront en cribles l’ensemble des propositions relatives au code de bonne conduite dans les écoles élémentaires et les établissements moyens/secondaires. Il s’agissait d’apporter des suggestions et des recommandations aux propositions du code de bonne conduite.

Au paravent, une équipe de spécialistes s’est planchée durant deux jours  aux travaux de validation technique du code de conduite relatif à la protection dans l’éducation, élaboré sous l’égide de Plan International en partenariat avec les acteurs de l’éducation.

Ce  document stratégique qui entre dans le cadre du projet « Renforcement de l’Appui à la Protection des Enfants dans l’Education au Sénégal » « RAP » vise à renforcer les acteurs à divers niveaux « pour la création d’un environnement scolaire sécurisé » dans les huit régions suivantes : Matam, Sédhiou, Kaolack, Kaffrine, Kolda, Kédougou, Tambacounda et Ziguinchor.

C’est ainsi que les acteurs se sont engagés à appliquer et à faire appliquer dans les établissements scolaires les dispositions du présent code de conduite. Il s’articule sur six thématiques prenant en charge la protection de l’enfant.

 

La première section intitulée : sécurité et protection insiste sur le volet paix, sécurité au sein de l’espace scolaire et sur le chemin de l’école en plus de la protection.

 La section II est relative à l’environnement d’apprentissage positif, sécurisé et protecteur pour l’apprenant-e.

 

Quant à la section III, participation et prise de décision, elle met en exergue le droit pour l’enfant de dire son opinion, le droit à la participation et la liberté de décider sur des questions en rapport avec ses préoccupations et intérêts.

 

La question de l’égalité de genre et inclusion, section IV, met le focus sur l’égalité, la question du genre et la prise en compte des personnes vivant avec un handicap.

 

La section V sur la nature et écologie, promeut l’entretien du cadre de vie scolaire, la protection, par le développement d’un réflexe écologique durable.

Enfin, la dernière section intitulée : opérationnalisation du code de conduite (mécanismes de rapportage, principes et responsabilisation) préconise son application par toutes les parties prenantes.

Après un travail minutieux où chaque article du code est lu et discuté, l’atelier finira par adopter et valider par acclamation l’ensemble des articles qui composent ce code.

Comme recommandation, on peut retenir :

·         Généraliser la mise en place des relais d’accompagnement psycho social (CAOSP) dans les écoles élémentaires et les é et les établissements moyens secondaires

·         Renforcer les capacités des chefs d’établissement sur l’équité et l’égalité de genre

·         Mettre en place un dispositif régional d’accompagnement psychosocial des cas de victime.

·         Créer un cadre de prise en charge médico-sociale pour une synergie des interventions dans l’espace scolaire

·         Les collectivités territoriales, (commune, conseil de département) doivent renforcer les moyens mis à la disposition des établissements scolaires afin de les sécuriser.

·         Inviter l’Etat à mettre à la disposition des établissements publics comme privés des agents de sécurités, des gardiens, des assistants sociaux, des moyens de transport.

·         Organiser des fora pour mieux sensibiliser les acteurs du système éducatif.

A la clôture, l’IA dira toute sa satisfaction aux participants qui ont beaucoup travaillé pour proposer ce code de conduite. Car, dira-t-il; ce code peut contribuer à changer beaucoup de comportements qui peuvent contribuer à impacter positivement sur les performances scolaires. Il magnifiera le projet RAP et remerciera chaleureusement Plan International.

Pour notre part, nous remercions l’IA qui a tenu à participer à tous les ateliers ce qui démontre une fois de plus son ambition de placer  l’Académie au rang des meilleurs du Sénégal.