vendredi 29 novembre 2019

ADEPME au chevet des jeunes entrepreneurs de Bakel.

                                                                                      
L’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises du Sénégal (ADEPME) était à Bakel dans la période du 17 au 22 novembre 2019 à l’hôtel Wagadou où un important atelier de capacitation de 25 entrepreneurs, promoteurs et chefs d’entreprises du département  s’est déroulé sous la houlette de Monsieur Joachim Diène, chargé de programme de l’ADEPME du Sud-Ouest et son équipe.
Il s’agissait de donner une formation sur des notions de comptabilités et de calcul des coûts à fin de permettre aux dirigeants de ces PME d’acquérir non seulement ces notions mais surtout à avoir une organisation saine dans le but de devenir des PME champions.
Cette formation arrive à son heure. Car, il faut le dire, nos PME souffrent d’un manque d’expertise dans ces domaines d’où un éternel errements dans la conduite des affaires. C’est pourquoi Monsieur Soudé Coulibaly, le président de la chambre des métiers de Bakel remerciera longuement l’ADEPEM pour son programme d’encadrement  au bénéfice des entrepreneurs.  Cette formation entre dans un vaste programme qui va de  l'assistance pour une formation à  l'assistance technique en passant par l’encadrement.
 
L’ADEPEM fournit, aux entreprise qui le désirent, d’autres services tels que :
  Programme Labellisation
L’objectif principal de ce programme est de contribuer à l’amélioration de l’accès des petites et moyennes entreprises au crédit. En effet, « la labellisation est un processus d’amélioration de l’éligibilité de la PME au financement bancaire ou autres par un renforcement du management, de la lisibilité de l’entreprise dans son secteur et du monitoring ».  
Elle permet de réconcilier les visions de la Banque et de la PME et de pallier l’asymétrie d’informations entre ces deux acteurs par le biais :
·         d’un programme d’encadrement approprié pour formaliser et structurer les différentes fonctions de l’entreprise ;
·         d’une grille d’évaluation des PME qui utilise les outils de notation et de cotation des PME pour évaluer la solvabilité sur 3 ans de l’entreprise et d’apprécier le risque lié au crédit sur l’entreprise et son secteur.
La labellisation est notamment destinée aux PME ayant au moins deux (02) années d’existence et disposant d’états financiers sur au moins deux (02) exercices comptables.

Accompagnement

L’ADEPME accompagne le porteur d’idée ou le dirigeant de PME tout au long de la vie de leur entreprise : la création ou la reprise d’une activité, la croissance ou la restructuration d’entreprise.
Des entretiens personnalisés et des visites de sites permettent de réaliser un pré-diagnostic d’entreprise ou une revue de projets nécessaires à la définition d’un plan d’accompagnement. Le promoteur est au centre de ce plan d’accompagnement et bénéficie de l’expertise de consultants dans la mise en œuvre.

Conseils

L'ADEPME apporte conseils et orientations aux porteurs d’idées et dirigeants de PME. Les conseils sont variés et prennent en compte le choix de la forme juridique, la gestion de trésorerie, le choix des investissements, l’accès aux marchés et aux financements.
II s’agit de moderniser et de renforcer la compétitivité des  PME en développant en leur sein des unités capables de porter la stratégie de l’entreprise et de promouvoir l’innovation.

Etudes et veille

Les études et la veille portent sur des analyses approfondies des statistiques du commerce extérieur et des filières porteuses. Ces études permettent de révéler les créneaux d’investissements et les niches porteuses à l’exportation grâce à l’étude des chaînes de valeur. Des informations détaillées sont ainsi  fournies pour renforcer la connaissance des secteurs et des marchés.

Formation et ateliers thématiques

Le renforcement des  capacités des dirigeants des PME s’effectue par la formation et l’organisation d’ateliers thématiques. Ces formations sont basées sur des études de cas et débouchent sur des plans d’actions visant à résoudre un problème spécifique dans l’entreprise.
Ces plans d’actions sont évalués tous les trimestres dans le cadre de conseils de groupe pendant une année. Les ateliers thématiques sont aussi des occasions d’organiser des rencontres B to B entre le secteur financier, les cabinets de conseils d’une part et les PME, d’autre part.

Problem solving

L’ADEPME est un facilitateur de la relation entre l’Administration et les PME. Elle organise des cadres de concertation entre les dirigeants de PME et les services du commerce, de la douane, des impôts, de l’environnement et tout autre secteur public à caractère économique pour améliorer le dialogue. Les demandes sont traitées au cas par cas ; certaines questions pouvant être traités avec l’appui des organisations professionnelles.
 

Réseautage

L’ADEPME multiplie les rencontres pour améliorer les connaissances mutuelles et nouer des liens professionnels forts. Elle rapproche le monde de la recherche  à celui des entreprises et favorise la promotion de projets innovants. Un club des investisseurs est aussi mis en place.
















mercredi 13 novembre 2019

Session de formation des acteurs locaux de la commune de Bakel par le Centre National de Ressources Éducationnelles.




 Ce mardi 12 novembre 2019, à 09 heures, s’est ouvert l’atelier de renforcement de capacités des acteurs de la commune de Bakel à la salle de délibération de la mairie  sous la présidence du 1er adjoint au maire Monsieur Tahirou Diakité en présence des représentants du CNRE en  l’occurrence MR. Mara WADE chef de mission, accompagnée de monsieur Alassane Guissé du GADEC (consultant), de monsieur ALIOU BA et de monsieur Joseph Monteiro du CNRE.
Cet atelier fait suite à la rencontre de préparation de la session de formation des acteurs locaux de la commune de Bakel  tenue les  15 et 16 octobre 2019, avec comme objectif :

·         Informer les acteurs des collectivités territoriales sur le programme de renforcement des acteurs locaux ;
·          Partager et valider le rapport de l’étude prospective ;
·          Valider et  Stabiliser les thèmes et les stratégies de formation.

Cet atelier de deux jours (mardi 12 et mercredi 13 novembre 2019) va permettre d’informer les élus locaux et de renforcer leurs capacités.


Pour rappel, les nouvelles orientations de la politique éducative du Sénégal donnent une place privilégiée à l’éradication de l’analphabétisme et la promotion des langues nationales. C’est ainsi que la Lettre de Politique Générale du Secteur de l’Education et de la Formation (LPGSEF) de janvier 2013 souligne la nécessité de « L'éradication progressive de l'analphabétisme des adultes de 15 à 49 ans par le renforcement du transfert de compétences aux collectivités locales et aux structures déconcentrées (IA-IEF); l’intégration de l’alphabétisation  fonctionnelle et de la post-alphabétisation dans   le   cadre   d’un programme global  unifié  avec  un  manuel  de  procédures  unique». Cette exigence a été reprise et renforcée à travers les conclusions des Assises de l’Education d’août 2014, avant d’être érigée en directive lors du Conseil présidentiel sur l’éducation et la formation tenu en août 2015.

Plusieurs études en développement organisationnel ont amplement démontré que la survie des organisations, y compris les collectivités territoriales est étroitement liée d’une part à la qualité de leurs ressources humaines et d’autre part, aux capacités de celles-ci à concevoir et à mettre en œuvre des projets et programmes pertinents de mobilisation des ressources. Il s’agit là d’un impératif majeur dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources financières, la promotion des politiques de bonne gouvernance et le souci d’un développement du capital humain. Ce contexte donne une place particulière aux collectivités territoriales dans la prise en charge de l’alphabétisation. En sus, la lettre de politique sectorielle en plaçant les collectivités au centre du dispositif oblige les acteurs à la base à changer de perspectives dans le sens de leur permettre de porter efficacement le pilotage des actions en matière de développement et de formation.

De même, le nouveau programme mondial intitulé Objectifs de développement durable (ODD) du Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU fixe dans ses objectifs 4 et 5 « l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie et d’autonomiser toutes les femmes et les filles ».

Pour toutes ces raisons, le renforcement des capacités des acteurs des collectivités territoriales pour une meilleure prise en charge des compétences en alphabétisation et en mobilisation de ressources constitue une priorité afin de contribuer à la viabilité financière et institutionnelle des organisations chargées de conduire des programmes de lutte contre la pauvreté. C’est dans cette mouvance qu’il faut situer l’initiative du Centre National de Ressources Educationnelles (CNRE) d’organiser une série d’activités dans des communes pilotes dont Ndangalma et Bakel pour permettre d’informer les élus locaux et de renforcer leurs capacités.

Initiative saluée par tous les intervenants car, véritablement, l’analphabétisme est un frein au développement durable.

 


































dimanche 10 novembre 2019

Bakel à l’épreuve de la mise en œuvre du Baromètre de la Bonne Gouvernance Intégré (BBGI) par USAID /GOLD


La Direction de la Promotion de la Bonne gouvernance et USAID/GOLD, en partenariat avec le conseil départemental de Bakel, dans le cadre de son programme (gouvernance local pour le développement) ont organisé un atelier de renforcement de capacités des élus pour mieux répondre à la demande des citoyens, à l’amélioration des ressources propres de la  collectivité territoriale (CT) et l’amélioration de la Participation communautaire pour une meilleure implication des citoyens dans la fourniture de service. Dans le cadre de cette activité, l’objectif visé est de collecter les données de perceptions et données secondaires, ensuite d’élaborer un plan d’actions relatives à la gestion de la Collectivité Territoriale.
Plus précisément, il s’agira :
§   De Collecter les données de perception et les données secondaires pour chaque indicateur ;
§   De Présenter les résultats obtenus
§  D’Analyser les causes et solutions des résultats obtenus
§  D’Elaborer le plan d’actions d’amélioration de la gouvernance locale.
Cette étape permettra de mettre en œuvre  dans le Département le Baromètre de la Bonne Gouvernance Intégré (BBGI)  afin de mesurer le niveau de progression de la CT suite à la mise en œuvre des activités de renforcement de capacités.
Sous la présidence de monsieur Mamadou Mbaye préfet du département et de la présence effective du président du conseil départemental, on peut noter des  Présences diversifiées  des  différents acteurs de la Collectivité Territoriale (Société Civile, Jeunes, Femmes, Secteur privé, Administration locale,  élus locaux, Partenaires au développement).
Il faut tout juste signaler que dès 1972, le Gouvernement du Sénégal (GS) a opté pour une politique de décentralisation graduelle. Malgré quelques résultats, le processus était inefficace et les Collectivités Territoriales (CT) sont dans les difficultés pour répondre aux besoins des citoyens. Afin de corriger cette faiblesse, les réformes d’Acte III visent à transformer les CL en « des territoires viables, compétitifs et porteurs d'un développement durable », en décentralisant cinq nouvelles fonctions. Le GS a également fait adopter le Code Général des Collectivités Locales, avec la création GS de 42 départements et 557 communes, considérés en tant que CT.
Parallèlement, le  Sénégal a développé le Plan Sénégal Émergent (PSE), afin de renforcer la gouvernance et le développement des secteurs de la santé, de l'éducation, de l'agriculture et d’EAH en proposant, une meilleure budgétisation des dépenses et une amélioration de la planification et de la qualité des services, et d’inclure les citoyens dans le contrôle de la fourniture de service.
La réponse à ces défis nécessite un renforcement significatif des capacités des CT. Au-delà de la compréhension des réformes de l’Acte III, les CT doivent aussi tenir compte des activités des bailleurs au cours de leurs cycles de planification et de budgétisation, identifier les sources de revenus issues de leurs ressources propres et s'engager auprès des citoyens à fournir des services efficaces et transparents.
C’est dans ce sens que l'objectif du Programme « Gouvernance pour le Développement Local » vise à renforcer la gouvernance démocratique, en soutenant le développement d’une participation citoyenne plus efficace dans la gestion des affaires publiques au niveau des Collectivités Territoriales. Ainsi, la stratégie proposée est basée, entre autres, sur une approche intégrée qui permet aux Programmes sectoriels de mieux atteindre leurs objectifs et de renforcer les conditions d’une « bonne gouvernance » pour chaque secteur. Pour ce faire, des mécanismes de partage d’informations et d'expertise technique entre les secteurs permettent une résolution collaborative des principales problématiques intersectorielles.
Parallèlement à son soutien à l'amélioration de la politique nationale de décentralisation et de gouvernance locale, l’USAID/GOLD soutient les CT partenaires à améliorer la fourniture des services par la mise en œuvre des politiques de décentralisation.

Le soutien à la gouvernance locale est un enjeu majeur du développement socio-économique, nécessitant l’intégration des différents secteurs sociaux de base et un engagement communautaire fort. Ainsi, l’orientation stratégique de l'assistance du Programme aux CTs partenaires est de soutenir l’intégration des différents secteurs (Santé, Eau-Hygiène-Assainissement, Education et Sécurité Alimentaire), le renforcement de capacités des élus pour mieux répondre à la demande des citoyens, l’amélioration des ressources propres de la CT et l’amélioration de la participation communautaire pour une meilleure implication des citoyens dans la fourniture de service.