Ce mardi 12 novembre 2019, à 09 heures,
s’est ouvert l’atelier de renforcement de capacités des acteurs de la commune
de Bakel à la salle de délibération de la mairie sous la présidence du 1er adjoint
au maire Monsieur Tahirou Diakité en présence des représentants du CNRE en l’occurrence MR. Mara WADE chef de mission, accompagnée
de monsieur Alassane Guissé du GADEC (consultant), de monsieur ALIOU BA et de
monsieur Joseph Monteiro du CNRE.
Cet atelier fait
suite à la rencontre de préparation de la
session de formation des acteurs locaux de la commune de Bakel tenue les 15 et 16 octobre 2019, avec comme objectif :
·
Informer les acteurs des collectivités
territoriales sur le programme de renforcement des acteurs locaux ;
·
Partager
et valider le rapport de l’étude prospective ;
·
Valider
et Stabiliser les thèmes et les
stratégies de formation.
Cet atelier de deux jours (mardi 12 et mercredi 13 novembre 2019) va permettre
d’informer les élus locaux et de renforcer leurs capacités.
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Pour rappel, les
nouvelles orientations de la politique éducative du Sénégal donnent une place
privilégiée à l’éradication de l’analphabétisme et la promotion des langues
nationales. C’est ainsi que la
Lettre de Politique Générale du Secteur de l’Education et de la Formation (LPGSEF) de
janvier 2013 souligne la nécessité de « L'éradication progressive de
l'analphabétisme des adultes de 15 à 49 ans par le renforcement du transfert de
compétences aux collectivités locales et aux structures déconcentrées (IA-IEF);
l’intégration de l’alphabétisation
fonctionnelle et de la post-alphabétisation dans le
cadre d’un programme global unifié
avec un manuel
de procédures unique». Cette exigence a été reprise et
renforcée à travers les conclusions des Assises
de l’Education d’août 2014, avant d’être érigée en
directive lors du Conseil
présidentiel sur l’éducation
et la formation tenu en août 2015.
Plusieurs études
en développement organisationnel ont amplement démontré que la survie des
organisations, y compris les collectivités territoriales est étroitement liée
d’une part à la qualité de leurs ressources humaines et d’autre part, aux
capacités de celles-ci à concevoir et à mettre en œuvre des projets et
programmes pertinents de mobilisation des ressources. Il s’agit là d’un
impératif majeur dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources
financières, la promotion des politiques de bonne gouvernance et le souci d’un
développement du capital humain. Ce contexte donne une place particulière aux
collectivités territoriales dans la prise en charge de l’alphabétisation. En
sus, la lettre de politique sectorielle en plaçant les collectivités au centre
du dispositif oblige les acteurs à la base à changer de perspectives dans le
sens de leur permettre de porter efficacement le pilotage des actions en
matière de développement et de formation.
De même, le
nouveau programme mondial intitulé Objectifs
de développement durable (ODD) du Programme de développement durable à l’horizon
2030 de l’ONU fixe dans ses objectifs 4 et 5 « l’accès de tous à une
éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités
d’apprentissage tout au long de la vie et d’autonomiser toutes les femmes et
les filles ».
Pour toutes ces
raisons, le renforcement des capacités des acteurs des collectivités
territoriales pour une meilleure prise en charge des compétences en
alphabétisation et en mobilisation de ressources constitue une priorité afin de
contribuer à la viabilité financière et institutionnelle des organisations
chargées de conduire des programmes de lutte contre la pauvreté. C’est dans
cette mouvance qu’il faut situer l’initiative du Centre National de Ressources
Educationnelles (CNRE) d’organiser une série d’activités dans des communes
pilotes dont Ndangalma et Bakel pour permettre d’informer les élus locaux et de
renforcer leurs capacités.
Initiative saluée
par tous les intervenants car, véritablement, l’analphabétisme est un frein au
développement durable.
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