mardi 8 novembre 2016

Bakel:Rencontre inter villageoise à Tourimé pour l'abandon de l'excision.

Le village de Tourimé, dans la commune de MOUDERY , a été choisi par l’ONG TOSTAN pour abriter la grande rencontre inter villageoise pour l’abandon de l’excision dans le département de Bakel, ce lundi 7 novembre 2016 à partir de 10 heures, heure locale.
Beaucoup de représentants des villages ciblés ont fait le déplacement pour participer à cette rencontre qui est une première dans le département et qui prépare dans les jours à venir la rencontre inter-Etats (Mali- Mauritanie-Sénégal) pour l’abandon de l’excision dans ces pays.
Sous la présidence du chef de village de Tourimé, les populations, surtout les femmes, ont montré une fois de plus  leurs volontés à abandonner l’excision en répondant aux questions  portant sur l’excision mais aussi dans leurs participations aux travaux d’ateliers sur leurs vécues de femmes excisées.
Dans leurs réponses on peut lire, sur les différentes productions,  les problèmes soulevés par cette pratique :
-          Saignement abondants à la suite des lésions,
-          Lésions des organes secondaires tels que l’urètre, la vessie, le rectum,
-          Douleurs aigues ou chroniques,
-          Infections,
-          Douleurs au cours des rapports sexuels à cause des cicatrices ou de l’étroitesse du vagin, cicatrices disgracieuses à type de chéloïdes,
-          Complications au cours de l’accouchement,
-          Mort du nouveau-né par traumatisme
-          Difficultés à concevoir une grossesse à la suite des infections,
-          Décès  soit par mort subite ou secondaires à une évolution défavorable des complications…
Voici en gros répertorié  les conséquences fâcheuses que rencontrent  souvent   les filles ou femmes victimes de l’excision/ mutilation génitale selon les synthèses des travaux.
Les organisateurs de la rencontre s’emploieront  à leur tour, par des arguments médicaux et religieux, à montrer  aux participants  que l’écrasante majorité des oulémas est favorable à l’éradication de ce phénomène et l’ont clairement  exprimé à travers  des résolutions, des fatwas issus de colloque, des conférences internationales, des réunions et rencontre diverses, des articles de journaux, de scientifiques et d’érudits, des fatwas d’Al Azhar et d’autres temples du savoir, leur désaccord avec mes défenseurs de l’excision. Ils enfonceront les clous en rappelant la loi sur l’interdiction de pratiquer l’excision sur le territoire National.
Les participants ont réaffirmé leur volonté d’œuvrer à l’abandon de l’excision et se donnent rendez- vous à Kidira pour participer à la rencontre inter-Etats  pour l’abandon de l’excision prévue à Kidira dans un avenir très  proche.





le chef du village en compagnie de Mr DIOP du développement social (en bleu)







Bakel: Campagne de sensibilisation pour l'abandon total de l'excision par l'ONG TOSTAN


Les équipes de sensibilisation  (02) Tostan de Bakel ont  sillonné le Département de mai à  octobre 2016 dans le cadre de ses missions de sensibilisation et de plaidoyer en faveur de l’abandon total  de l’excision et des mariages forcés et de la promotion des droits humains.
Le groupe 1 dirigé par madame Ndèye Anta Diouf est composé des sieurs Abdou Khadre Mané (éducation / bureau genre IEF), Saliou Diop (Chef service Action sociale), de Mme Fatimata Diarra ( poste de santé urbain)  et de Mamadou Diop BA (Chef service jeunesse).
 Une soixantaine de villages sélectionnés pour leur réticence à l'abandon total de l'excision seront visités de manières itératives. Ce pendant, quelques villages et quartiers  semblent encore réticents malgré les nombreuses interventions effectuées par nos équipes. Ils sembleraient que l’argumentaire basé sur des aspects   religieux et socio- culturel n’a pas fini de perdre son poids face à l'argumentaire médical,  à la menace judiciaire et à l'avis des savants musulmans défavorables à l'excision.

Par exemple à diboly, comme partout ailleurs, des hommes défendent encore ces pratiques car ils prétendent que c’est un devoir religieux d’exciser les femmes. A la fin ils signent la déclaration de principe sans y croire.  A Namandry, le chef du village monsieur Abdoulaye Amadou Diao nous a affirmé que depuis notre dernier passage dans son village il n’a plus entendu des histoires liées à ces pratiques. Mais il ne peut donner aucune assurance que son village a complètement abandonné ces pratiques. Il finira par nous réaffirmer son engagement à dénoncer tout contrevenant à la décision étatique.  Voici en gros le bilan des tournées. Aujourd’hui il est clair que les actions futures pour éradiquer complètement le fléau passeront nécessairement par les guides religieux qui passent leurs temps à prendre le contre-pied de l’administration ce qui rend les choses impossibles. Il est temps qu’ils parlent le même langage devant des populations ignorantes qui les suivent aveuglément sans sourciller au grand dam des filles qui continuent à souffrir dans leurs  chaires ces pratiques barbares qui n’ont aucun fondement religieux si non avilir la femme. 
des enfants sans actes d'état-civils
Ces enfants qui sont sur cette photo   ne fréquentent aucune école. Quelle  éducation donc pour cette génération future née sans même être inscrite sur les registres de l’état- civil ? L’autre combat est  d’exiger le respect des droits de tous ces enfants par l’état qui a obligation de faire éduquer ces enfants dont leurs parents n’en n’ ont cure.
Cependant, il faut quand même noter des avancées significatives par rapport au changement d’avis sur l’excision suite aux campagnes de sensibilisation faites par TOSTAN et son partenaire financier l'UNFPA qui sont  félicités par l’état du Sénégal. Rendez- vous est donc pris le 7 novembre 2016 à partir de 10 heures dans le village de Tourimé choisi pour abriter la grande rencontre inter villageoise pour l'abandon total de l'excision et du respect des droits humains.




des enfants non scolarisés








le village de Gourel Daw



sur la route de Namandry

dans le village de Diboly Sénégal

avec le délégué du quartier de liberté à kidira

chez le chef de village de Sinthiou Dioyé

village de Namandry

femmes au travail

Des enfants sans avenir




équipe de sensibilisation


repos pour se restaurer

dimanche 6 novembre 2016

Bakel: Les Imams soutiennent l'abandon de l'excision.



Les IMAMS du département ont-ils apporté leurs adhésions à la politique étatique en matière de mutilations génitales féminines ? On pourrait le croire tant ils ont apporté leurs contributions constructives à l’atelier de partages et d’échanges organisé par le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance en partenariat avec l’UNICEF et l’UNFPA sur l’argumentaire islamique et médical pour l’abandon de l’excision au Sénégal.
Deux jours Durant (4 et 5 novembre 2016 à la salle de conférence de la Mairie de Bakel), sous la présidence effective du Préfet monsieur Mamadou Mbaye, qui avait à ses côtés le 1er adjoint au Maire de la commune monsieur Tahirou Diakité et du représentant du ministère monsieur Mamadou NDOYE qui est accompagné de monsieur Ousmane Niang membre du Réseau Islam et Population, étudiant à Caire, des panels de très hautes factures animés par des experts devant un auditoire représentatif  sur la Définition et formes d’excision, Etats des lieux sur l’excision au Sénégal, Points de vue des experts médicaux, Position de l’Islam sur l’excision .
Ces  points sus indiqués, après les présentations des experts médicaux avec des images chocs à l’appui et ceux du réseau islamique apportant des arguments religieux tirés de  versets coraniques, seront débattus avec l’ensemble des participants. On avait aux côtés des Imams la société civile, l’organisation faitière des femmes, le développement communautaire, le développement social, l’éducation, le conseil communal de la jeunesse, les communicateurs traditionnels, le service de la jeunesse, le centre conseil ado, le district sanitaire…
Au terme des travaux les imams ont clairement exprimé leurs accords en ces termes dans un communiqué final : « dès lors que l’excision n’est pas une recommandation explicite du coran et que certains hadiths invoqués pour la justifier souffrent d’une authenticité absolue et que les médecins considèrent qu’elle comporte des conséquences médicales considérables et très grave, elle doit être prohibée. »
Ils poursuivent en affirmant qu’en Islam « quand une pratique ne revêt pas un caractère obligatoire ou ne relève pas d’une Sunna reconnue et acceptée par tous, lorsque dans l’ordonnancement juridique, elle n’appartient pas à cette classification et que par ailleurs, elle comporte des conséquences médicales qui peuvent mettre en danger la santé de l’individu, il est fortement recommandé qu’elle soit interdite ».
En résumé, ils sont convenus qu’aucun texte n’existe qui puisse servir de base à la pratique de l’excision pour des raisons de purification ou de reconnaissance sociale. Par conséquent il est de leurs devoirs d’aider à éveiller les consciences encore dans les ténèbres pour les aider à accéder à la vérité universelle sur ces pratiques qui portent atteintes à l’intégrité physique et psychologique en plus des violences qu’elles  exercent  sur  les victimes et la violation des droits humains qu’elles engendrent. Nous osons simplement espérer que ce ne sera  pas une déclaration de plus. Il faut des actes car malgré la loi promulguée depuis 2005 sur l’interdiction de la pratique de l’excision sur toute l’étendue du territoire National force est de constater que les femmes dans certaines zones continuent de perpétuer ces pratiques sous les yeux complices de certains Imams et des époux qui rechignent à se conformer à la loi arguant des justifications fallacieuses tirées de pratiques traditionnelles, de conventions sociales vieilles de plus de 2000 ans.
Mais ce qui est fondamental dans ces moments de partages et d’échanges entre experts et société civile c’était de savoir le statut de cette pratique dans la religion et c’est chose faite. A bon entendeur.   






Bakel: le PAEF PLUS apporte un PLUS à l' Education des Filles.


L’Inspection de l’Education et de la Formation de Bakel (IEF) a procédé ce samedi 5 novembre 2016 à 10 heures, dans ses locaux,  à la distribution de fournitures scolaires offertes gracieusement par le PAEF PLUS (Programme d’Appui à l’Education des Filles). Cette activité entre en droite ligne dans le plan d’action consolidé du PAEF PLUS conçu par les Bureaux Partenariat Communication Genre des IEF et l’IA (Inspection d’Académie) de la région de Tambacounda sur financement de l’USAID.
Quatre domaines seront ciblés par  les bureaux de  l’Académie :
1er domaine : ACCES ET MAINTIENS DES FILLES, ici il s’agira de mener des campagnes de sensibilisation sur les dangers des mariages et grossesses précoces, et  la remise de  50 kits scolaires  à des filles issues de milieux défavorisés dans l’optique de les  maintenir  à l’école avec des conditions améliorées.
2ème domaine : AMELIORATION DES RENDEMENTS SCOLAIRES, aujourd’hui 60 filles en difficultés (élémentaires et secondaires) bénéficient d’encadrement pour améliorer leur performance.
3ème domaine : COMMUNICATION SUR LA PROMOTION DE L’EDUCATION DES FILLES, des campagnes de sensibilisation sont menées sur les obstacles à la réussite des filles par l’organisation de fora, d’émission radio, des sketchs etc…
4ème domaine : en fin, a trait à la gestion des Bureaux Partenariat Communication Genre des IEF et de L’IA dont les responsables ont reçu  chacun  un ordinateur portable, bénéficié de formations pour l’acquisition de connaissances et de compétences en matière de GENRE et un appui financier pour aider au fonctionnement des bureaux avec  un cahier de charge qui se résume à des recommandations formulées par le groupe de travail pour rendre compte au bailleur sur  les activités menées par chaque BPCG des  IEF.
L’IEF de Bakel, fidèle à sa feuille de route a réalisé  globalement son plan d’action qui sera couronné par la remise des kits scolaires aux filles choisies sur la base de critères tenant aussi compte des performances antérieures de l’élève.
L’activité, présidé par l’IEF monsieur Amadou Alhousseynou Sarr, a enregistré une présence massive des populations. On peut noter la présence du secrétaire général de l’IEF monsieur Mballo, les présences des inspecteurs chefs de District, des directeurs et chefs d’établissements, des membres du bureau genre de l’IEF, du président de l’union départementale des parents d’élève monsieur Moussa Coulibaly, de la présidente du réseau départementale des femmes enseignantes madame Safiétou Diallo, de monsieur Sadio Keita, secrétaire élu au conseil départemental et de nombreux parents d’élève qui ont fait le déplacement pour non seulement  soutenir leurs filles mais dire merci au PAEF PLUS qui est venu leur apporter un PLUS.

A la fin de la cérémonie protocolaire,  de sensibilisation sur le maintien des filles à l’école et  de remise des kits aux 50 filles retenues par le comité de gestion du programme,  un joli cocktail mettra fin à l’activité et rendez-vous est pris avec les heureuses bénéficiaires car un système de suivi est  mis en place par l’IEF pour suivre leurs   cursus scolaires. 







vendredi 4 novembre 2016

Bakel: Le cimetière des colons Français en décrépitude

visite de l'amicale du comité départemental de développement
La France a-t-elle abandonné ses colons morts et enterrés à Bakel  en territoire Sénégalais ? On est tenté de le croire si l’on considère la situation dans laquelle il  se trouve  présentement .
Ce cimetière, situé dans le quartier de Guidimpallé (SUD de la ville), est entouré d’un mur protecteur laissant une porte délabrée où sont alignés une cinquantaine de tombes avec des stèles sur lesquelles sont  inscrites les noms des occupants et leur date de décès. Le cimetière dispose d’un monument dans sa partie centrale servant de registres aux personnes enterrées en ces lieux. C’est un cimetière vieux  de plus de 140 ans. Il  est géré par la municipalité de Bakel. Mais malgré les efforts consentis çà et là, il est en décrépitude.
Mais force est de reconnaitre que La mairie n’avait pas  à elle seule les moyens d’empêcher cette décadence qui transforma le cimetière en zone de prédilection pour les chiens et les ânes en état de divagation.  Ce cimetière bénéficie seulement d’une attention particulière lors de la  célébration de la fête aux morts où les autorités civiles et militaires s’y rendent pour déposer une gerbe de fleurs.  La question qu’on est en droit de se poser c’est de se demander ce   Qu’a fait la France pour participer à la gestion de ce haut lieu symbole de la présence coloniale en ces terres lointaines où des soldats en mission pour leur patrie y ont laissé leur vie ? C’est comme ça que  les Français traitent tous  leurs soldats morts en terres étrangères pour servir la cause coloniale ?  
La municipalité avait  organisé, à la date du 25 avril 2015,  les « journées du patrimoine » pour justement en  faire l’inventaire et revisiter son histoire mal connue qui charrie pourtant une forte charge de communion et d’universalisme. Le symbole de tout cela se cache, comme derrière un mythe, dans l’image du fort  construit en 1854 par Faidherbe et  le pavillon René Caillet qui lui servi de gîte d’étape à l’occasion de son périple qui devait le mener à Tombouctou. Donc une attention particulière doit être accordée à la sauvegarde, à la protection et à la promotion du patrimoine (matériel et immatériel) qui constitue un enjeu pour la revitalisation des territoires tant pour rendre attractif le cadre de vie que pour retenir les visiteurs de passage.
En attendant nous lançons un appel pour la restauration du cimetière  des colons pour qu’en fin ses occupants puissent jouir  du  repos éternel sans que leurs sépultures soient profanées à outrance. 
cimetière des colons Français à Bakel                                                                                   



Monument ayant la forme d'un rectangloïde où sont inscrits

mercredi 2 novembre 2016

JOURNÉES CARRIÈRES DES RÉGIONS DE TAMBACOUNDA ET DE KAFFRINE


Les deux régions précitées ont tenu leurs journées carrières dédiées à la formation professionnelle et technique pour les  jeunes diplômés en quête d’emploi les 30 et 31 octobre 2016 à Kaffrine et Bakel. Le choix de ces deux localités se justifie par leur éloignement mais aussi par une  forte concentration de jeunes diplômés, également,   où la problématique de la formation professionnelle et technique   se pose avec acuité.  Ce n’est pas parce qu’il manque des centres de formations professionnelles et techniques (le seul département de Bakel dispose de trois centres de formations techniques et professionnelles fonctionnels et un quatrième est en chantier dans la commune de Diawara) loin s’en faut. le problème ici, c’est que primo les centres sont méconnus des populations, secundo les formations proposées ne sont pas en adéquation avec la demande, tertio les hommes ont tendances à ne s’intéresser qu’aux filières techniques industrielles et les filles les filières en économie et familiale, quarto les diplômés de l’enseignement général rechignent à y aller car ils manquent d’information et en fin les rares diplômés de ces écoles attendent patiemment qu’on leur offrent un emploi au lieu de se lancer dans l' entrepreneuriat. La qestion qu'on doit se poser est que comment pourraient-ils faire autrement car ne bénéficiant d’aucune mesure d’accompagnement pour les aider à entreprendre ? Le constat amer c’est que seuls les recalés de l’enseignement général se bousculent aux portillons de ces écoles. Justement ces journées sont organisées par la cellule genre du  ministère de la formation professionnelle de l’artisanat  et des apprentissages en collaboration avec les cellules genres des inspections de l’éducation et de la formation, des centres de formation, et  des lycées techniques pour apporter des correctifs dans ce secteur.
l'objectif visé est de permettre aux jeunes filles et  garçons diplomés (BFEM ou BAC) d'opter librement pour la formation professionnelle et choisir la filière qui leur convient sans discrimination liée aux sexes. Cela veut dire en clair renverser la tendance et permettre à tout le monde d'embrasser le métier de son choix: par exemple pousser les garçons dans les filières traditionnellement fréquentées en majorité par  les  femmes comme la restauration  et inversement inciter les  filles à opter pour les filières techniques industrielles .    Pendant donc ces deux  jours des panels sont organisés où d’éminents spécialistes ont eu à faire des exposés sur les  différentes structures de formations et les  filières existantes  devant un auditoire composé de jeunes diplômés  à fin qu’ils puissent se situer au regard des métiers pour un meilleur choix. Des échanges fructueux ont permis aux participants de tout comprendre sur ces structures nouvelles en mettant en avant les principes d'équité c'est à dire offrir à tout le monde (garçons et filles) sans discrimination les mêmes chances de réussites à fin qu'ils participent au développement économique de leur pays et jouir des bénéfices de sa croissance.
La vision est claire. Nous savons où nous voulons mener le Sénégal mais le grand dilemme c'est comment y arriver. Car beaucoup de choses sont à revoir. Si non comment comprendre qu'aucune filière agro- pastorale n'existe dans la zone et pourtant Bakel bénéficie de tous les atouts pour nourrir le Sénégal? Je ne comprends pas. Je ne comprends pas aussi que du matériel valant plusieurs millions  de francs croupissent dans des centres fautes de professeurs? Autant de problèmes qu'il faut corriger dans le secteur la formation professionnelle.   
Pour Bakel, la délégation ministérielle était conduite par madame Sophie Camara, responsable de la cellule genre du ministère de la formation professionnelle.
 Ellle est accompagnée de Mbène Sarr, de Khady Fall et de Ousmane BA, tous membre de la cellule. Les travaux sont présidés par monsieur Amadou Alhousseynou Sarr, inspecteur de l'éducation et de la formation de Bakel qui représentait monsieur le préfet du département empêché. A noter les présences du commandant de la place d'armes de Bakel le capitaine Traoré, du commandant de la compagnie de Gendarmerie le capitaine Ndao, du secrétaire général du conseil départemental monsieur Cheikh Gaye(ci-contre en chemise bleu), de nombreux chefs d'établissement et de notabilités. Le parrain des journées est monsieur Abdou Khadre Tandian opérateur économique.