vendredi 26 août 2016

Lancement du projet pour l'enregistrement systématique des naissances dans les régions de tambacounda et de kédougou



   A l’hôtel MALAHIKA de Tambacounda s’est tenu l’atelier inter- régional (Tambacounda et Kédougou) de lancement du projet « Birth Registration for Maternal Newborn and Chid Health in Africa (BR4MNCH) », comprenez ( projet pour l’enregistrement des naissances et la santé néonatale et infantile en Afrique de l’Ouest)  les 23 et 24 août 2016.







Cette rencontre interprofessionnelle, Co- organisée par le Ministère de la Gouvernance locale, du Développement local et de l’aménagement du territoire, et le Ministère de la Santé en collaboration avec l’UNICEF, était présidé par Madame Awa Ndiaye Diop, adjointe au Gouverneur chargée du Développement en présence du président du conseil Départemental de Tamba, du Maire de la ville, du représentant du l’Unicef, du représentant du Centre National Etat-Civil, du représentant  du Ministère de la Santé  et les différents acteurs impliqués dans la chaine d’enregistrement des naissances et de la santé maternelle et infantile des régions de Tambacounda et de Kédougou.
Pour rappel, l’Etat du Sénégal s’est engagé depuis 2012 dans un processus dit de modernisation de son système d’enregistrement des faits et statistiques état-civil grâce à l’appui de l’EU, de l’UNICEF, de la Coopération espagnole et de l’OMS principalement. Ce processus conduit par le Centre National d’Etat-Civil en collaboration avec d’autres acteurs comme la Santé et la Statistique a permis aujourd’hui le démarrage de certaines initiatives de renforcement de l’enregistrement des faits d’état-civil comme l’informatisation des centres, l’utilisation du téléphone mobile pour l’enregistrement des naissances, l’approche intégrée état-civil-santé  pour l’enregistrement des naissances des enfants de 0-59 mois. Ces initiatives sont aujourd’hui en phase d’être systématisées grâce à l’UNICEF qui appui le CNEC à élaborer une stratégie nationale d’enregistrement des naissances et à l’UE qui soutient le processus de modernisation avec l’engagement d’activités d’évaluation globale du système d’état-civil au Sénégal. Pour cette troisième année, les communes de Kédougou, Tomboroncoto, Tamba, Guediawaye et Pikine bénéficieront des interventions du projet. Et c’est dans ce contexte que s’inscrit le lancement du projet dans ces localités afin de procéder á la généralisation progressive de l’interopérabilité état civil-santé.
Les travaux  auront permis de :
·         Partager le Programme de renforcement de l’enregistrement des naissances pour l’amélioration de la santé maternelle et infantile (BR4MCH) avec les acteurs concernés des régions des communes/districts sanitaires ciblés ;
·         Echanger sur l’état des lieux de l’enregistrement des naissances, la gestion de l’information sanitaire pour la planification et sur la situation de la gestion de l’état civil dans les Collectivités locales de Kédougou, Tomboroncoto, Tamba ;
·         Définir des axes et modalités d’intervention pour le renforcement du système d’information sanitaire des districts sanitaires et un enregistrement systématique de tous les enfants de 0-59 mois. (naissance comme décès)
De l’avis de tous, l’Etat-Civil  au Sénégal souffre et a véritablement besoin d’être amélioré. Aujourd’hui, difficile de dire combien sommes-nous de Sénégalais car des milliers d’enfants ne sont pas encore inscrits à l’Etat-Civil pour diverses raisons (méconnaissance, accouchement à domicile, refus de paternité, absence de l’époux, défaut d’Etat-Civil pour les parents…). De ce fait des personnes naissent et meurent sur le sol Sénégalais sans qu’elles soient comptabilisées.  C’est pourquoi  le groupe de travail a suggéré que soit diligenté   la revue et  la réforme de la législation sur l’Etat-Civil. En effet, l’enregistrement à la naissance est l’un des droits fondamentaux reconnus à l’enfant et  figure dans les 10 Grands Principes de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : le Droit d’avoir un nom, une famille. (Art.9 art 7 CIDE) (Art.6 CADB).
Au Sénégal il est facile pour un père de déclarer son enfant à l’Etat-Civil car il lui suffit de produire les pièces d’identité des parents plus le certificat d’accouchement.
Par contre si c’est la mère qui fait la déclaration, en plus des pièces précitées il faut le certificat de mariage. Que signifie certificat de mariage pour les femmes des profondeurs loin de toutes administrations dont leurs maris sont absents du pays ? Souvent, ce sont  les parents eux même  qui n’ont pas de pièces d’identité faute d’être enregistré à l’Etat-Civil.
Des audiences foraines sont initiées mais elles contribuent plus à servir les politiciens qu’à apporter des solutions au lancinant problème et c’est pourquoi madame le gouverneur demandera son arrêt pur et simple et de travailler en synergie pour la réussite du programme tout en réitérant son appel à la collaboration entre les  déclarants et les acteurs impliqués dans le processus de déclaration à l’Etat-Civil.
L’atelier sera clôturé après l’élaboration d’un plan de travail annuel (PTA-2016/2017)
Et de fortes recommandations qui se résument ainsi :

1/ Formations de tous les acteurs impliqués dans le processus,
2 / Implication des CVAC (comité de veille et d’alerte communautaire),
3/Parrainage d’enfants non-inscrits à l’Etat-Civil (EC),
4/Signature du protocole d’accord entre le secteur de la santé et le secteur de l’Etat-Civil,
5/Définitions des rôles et responsabilités des différents acteurs impliqués,
6/Appuyer l’Etat-Civil pour le renforcement de l’enregistrement des enfants sans actes de naissance recensé par les structures de santé,
7/Renforcer la collaboration entre Etat-Civil et la DSRSE. 


                                             





vendredi 19 août 2016

Bakel: Reddition des comptes dans le secteur de l'Education

  
L’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) de Bakel, sous l’égide du Préfet du Département, a tenu sa journée de rencontre et de partage sur les résultats scolaires ce jeudi 18 aout 2016, à la préfecture.
Ce CDD (comité départemental de développement), inédit dans les annales de l’éducation de la  circonscription, est présidé par le Sous- Préfet de l’arrondissement de Moudery monsieur Mansour Diallo, représentant monsieur le Préfet, absent du territoire.
Il avait à ses côtés le Président du conseil Départemental monsieur Ibrahima Diallo dit Demba Ka, le secrétaire général de la mairie de la commune de Bakel, monsieur Abdramane BA, représentant le maire, et le conférencier du jour monsieur Amadou Alhousseynou Sarr, IEF de Bakel.
A noter la présence de plusieurs personnalités  notamment les maires des communes de Moudery ( Fousseynou Ndiaye), de Bélé (Seydou KA), de Ballou ( Koly Sow représentant du maire), de Gabou(Abdourahmane Sy, représentant du maire) et de Gathiary ( Djeydi Savané).
A noter aussi la présence des organisations de la société civile (ONG/ Associations parents d’élèves, Réseaux de femmes, collectifs de chefs d’établissements scolaires, CDJ, Partenaires, Syndicats).
Cette rencontre trouve sa justification dans le cadre du Contrat de Performance (CDP) signé entre l’IEF de Bakel  et l ‘IA de Tambacounda, c’est à dire de partager avec l’ensemble de la communauté éducative et des acteurs du système, les résultats scolaires comme expressément énoncé dans son plan de travail annuel (PTA). Cet exercice permettrait au finish de voir les interventions efficaces, efficientes, pertinentes et durables à faire mener dans les écoles du Départements «  pour permettre aux apprenants d’être plus performants et booster le seuil de maitrise des disciplines fondamentales à l’école comme stipulé dans les termes de références (TDR) inspiré du Programme d’Amélioration de la Qualité de l’Equité et de la transparence  du secteur de l’Education et de la Formation (PAQUET-EF, adopté par le Gouvernement du Sénégal en 2013) qui constitue le cadre d’opérationnalisation de la lettre de politique générale (2013- 2025). A travers la mise en œuvre de ce programme, le Sénégal affiche son ambition de bâtir « un système d’éducation et de formation équitable, efficace, efficient conforme aux exigences de développement économique et social plus engagé dans la prise en charge des exclus et reposant sur une gouvernance inclusive, une responsabilisation plus accrue des collectivités locales et des acteurs à la base ».
le président du conseil départemental
Avant de donner la parole au conférencier du jour, le président du conseil départemental sur invite du président de séance, dira toute sa satisfaction pour la tenue d’un tel  événement qui, selon lui, constitue une première dans sa circonscription administrative. Après avoir égrené quelques réalisations dans le secteur,  il fera des promesses de financement pour rendre opérationnel le cadre de concertation départemental de l’éducation. Il terminera en proposant aux maires présents la création d’un «  Fonds Départemental de l’Education » pour répondre efficacement à leurs cahiers de charges qui n’est pas uniquement  de doter sporadiquement du matériel didactique ou pédagogique aux écoles relevant de leur circonscription. Une proposition accueillie avec succès car, pour qui connaît le département, aucun moyen n’est de trop pour couvrir ce vaste territoire où des écoles sont à plus de 200 km de l’inspection de l’éducation dans des zones enclavées comme Kénieba sadatou.
le représentant du maire de Bakel
A sa suite le représentant du maire de la ville de Bakel dira leurs réalisations  (plus de 10 millions injectés dans les écoles chaque année en termes de dotations en matériels didactiques et pédagogiques, des bourses scolaires, selon ses dires).
Après ces deux orateurs, parole sera en fin donnée à monsieur Amadou Alhousseynou Sarr, IEF de Bakel pour parler des résultats scolaires de cette année dans tous les ordres d’enseignement. Pendant un tour d’horloge, le conférencier du jour, très en verve, tiendra  son auditoire en haleine sur les résultats scolaires de cette année  par tableaux comparatifs (2015-2016). Nous noterons tout simplement un bond  au CFEE (47% de réussite contre 26%) et une baisse au BFEM mais aussi de  faibles performances dans le secteur de la formation professionnelle.
Après son exposé de très haute facture sur l’état des lieux place sera faite sur une large discussion entrecoupée de pauses- café et de déjeuner, pendant six tours  d’horloges.
IEF de Bakel
Ces résultats, quoique probant dans les performances globales réalisées en matières d’éducation sur l’étendue territoriale, laissent apparaître des malaises  qui traduisent éloquemment quelques disfonctionnements énormes sur les taux de réussite à l’échelle des  écoles. Par exemple l’école de Moudery1 a réalisé cette année zéro admis au CFFE sur 70 candidats présentés. C’est pourquoi l’IEF dira que «  malgré les moyens considérables consentis dans le cadre du Curriculum de l’Education de Base, l’impact des intrants sur la qualité des apprentissages est  encore faible ». Ce qui est confirmé par ce constat très dur à avaler selon les mots du maire de Moudery qui n’a pas manqué de demander à l’IEF de revoir au besoin les copies des élèves de la dite école devenue, en un laps de temps, le casse-tête qui retient toutes les attentions et interpelle la conscience individuelle et collective. Que s’est –il passé à Moudery1 ? Pourquoi et comment une génération d’écolières et d’écoliers ont sombré ensemble sous le déluge de l’échec à la  barbe et au nez des acteurs et des décideurs ? Quel a été l’impact des PTA et PAV de l’école ? A qui incombe cette lourde responsabilité ? Quelles sont les mesures idoines à prendre dans les courts, moyens et longs termes pour que pareils cas ne se reproduisent plus ? Quelles propositions pour améliorer les seuils de performances à travers les CAQ (contrats d’amélioration de la qualité des écoles signés avec l’IEF) déclinés en PTA  et PAV (plan d’action volontariste) ?
Autant de questionnements sortis des débats et  qui recevront  des réponses satisfaisantes de la part des décideurs locaux sur la conduite à tenir pour l’année scolaire 2016-2017.
Le ton est donné :
Mise en place d’un fonds départemental de l’éducation, Plus de place à la gestion opaque des écoles, harmonisation des interventions pour plus d’efficacités dans les actions à mener, organisation de CLD (comité local de développement) dans les 12 communes du département, fonctionnalité effective et existante des districts scolaires pour d’avantage rapprocher les écoles et leurs administrations, plus de responsabilités des collectivités locales dans la gestion de l’éducation, renforcement de la dynamique partenariale entre le corps enseignant et les comités de gestion des écoles, organisation à l’échelle communale ou départementale des évaluations standardisées pour avoir une idée claire du niveau des candidats aux différents examens et apporter, si nécessaire, des réponses justes aux éventuelles carences scolaires décelées çà et là.  De mettre les écoles aux normes standards pour permettre un enseignement inclusif des enfants du milieu,  d’appliquer la tolérance zéro pour les enseignants absentéistes sans raison valables, mettre en œuvre le « oubitey diang tey » c’est-à-dire un démarrage effectif des cours le jour même de la rentrée dans toutes les écoles pour remonter la pente des 63% réalisés sur le quantum horaire qui s’élevait à 900 heures pour cette année. Plus d’inspection des directeurs d’écoles et des écoles et au besoin demander le relèvement pur et simple d’entre eux qui ne respecteraient pas le CAQ signé avec l’IEF ou qui montreraient une carence notoire dans la gestion et le management des ressources à sa disposition, réintroduire le paiement des heures supplémentaires pour les enseignants tenants des classes d’examen, paiement qui peut être pris en charge dans les PAV des écoles. Contraindre les enseignants à restituer les heures complémentaires occasionnées par des absences irrégulières et parfois même régulières et en fin adéquation entre les écoles de formation et les besoins en formation réelles car, il faut le dire, Bakel étant une zone rurale, on ne comprend pas qu’ aucune des trois  écoles  de formation dans le département ne  puisse disposer de filières  agro- pastorale ce qui est vraiment une aberration vue la forte demande en ce sens et les réalités du milieu.
Sous-préfet de Moudery
 Monsieur Mansour Diallo, le président de séance, après toutes les considérations  protocolaires  dont eux seuls détiennent  les secrets, est visiblement satisfait du succès  d’une telle rencontre. Enthousiasmé par toutes les promesses de bonnes intentions dans la gestion du système à la base, et  en parfait connaisseur du système, parlera de tous les bienfaits capables de transformer qualitativement le visage peu reluisant du système éducatif à Bakel. En commençant par l’accès équitables, l’équité, l’inclusion, le respect de la diversité, l’acceptation et la reddition des comptes qui sont autant de leviers à actionner pour tendre vers les prairies d’une éducation de qualité pour tous d’ici 2025, selon ses dires. Il  terminera en demandant  aux participants de continuer à travailler main dans la main car, « pour réussir il faut s’ouvrir » dira –il. Sur ce-il lèvera la séance aux environs de dix-huit heures pour une séance qui avait débuté un peu plus de dix heures au paravent. 
















lundi 15 août 2016

Bakel: Préparation de l' organisation des journées carrières de la formation professionnelle et technique par le MFPAA

LA cellule genre du Ministère de la  Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat(MFPAA) a effectué une visite de travail dans le département de Bakel ce samedi 13 aout 2016 en vue de  préparer les journées carrières des départements de Kaffrine et de Bakel.
La délégation, composée de  mesdames  Safy Camara (chef de délégation), de Aminata Dème (chargée du suivi- évaluation), de Marie Camara (directrice du CETF de Bakel) et de Monsieur Boubacar Coulibaly dit Soudé (président antenne départementale chambres des métiers de Bakel), sera reçue par monsieur Alhousseynou Sarr, Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bakel vers 11 heures.
Ont participé à la rencontre les inspecteurs Abdoulaye Mballo (SG/IEF), Samba Sy (coordonnateur bureau genre/IEF) et monsieur Abdou Khadre Mané (chargé du bureau genre, partenariat et communication/IEF).
IEF/BKL
Cette rencontre aura permis à la délégation de partager avec leurs hôtes, les termes de référence (TDR) des journées carrières dans les zones de concentration nord et centre.
Il s’agissait pour la délégation d’apporter des éclairages sur les objectifs et les résultats attendus des journées et des modalités pratiques organisationnelles en partenariat avec le bureau genre de l’IEF.
« En effet la promotion de l’accès des filles et des garçons à toutes les filières, ainsi que leur maintien dans la formation professionnelle et technique, sont visées à tous les niveaux de qualification du système de FPT. C’est pourquoi le Ministère de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat (MFPAA), pour être en phase avec la vision du Gouvernement en matière d’équité et d’égalité de genre définit dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) a créé un service (la cellule genre du MFPAA) dont l’une des missions est de lutter contre les disparités liées au genre aussi bien au niveau central que dans les structures décentralisées de la formation professionnelle ». dixit Safy Camara
A travers l’organisation de ces « journées carrières de la FPTA » à Kaffrine et à Bakel, le Ministère entend mettre l’accent sur l’apport des jeunes filles et garçons dans l’innovation industrielle, scientifique et techniques par la communication, l’information, la sensibilisation et l’échange sur les enjeux qu’offre  la formation professionnelle et technique, les plans de carrières et les possibilités d’insertion, etc.
De manières spécifiques, il s’agira d’amener les élèves de l’enseignement général à fréquenter les structures de la formation professionnelle et technique après le BFEM ou le BAC.
Au niveau de chaque zone, les journées se tiendront en deux (2) jours.
A Kaffrine les 11 et 12 octobre 2016 et à Bakel dans la deuxième quinzaine du mois de novembre 2016, sans plus de précision.
Voilà ce qui est sorti de l’entretien accordé à la délégation par l’IEF.
L’IEF dans sa  communication commencera par  magnifier cette visite et s’est engagé à appuyer le processus. Il  demandera à son bureau en charge du genre de collaborer avec la cellule pour gagner le pari de l’organisation et de la mobilisation.

En attendant les populations locales, les élèves, les artisans ainsi que les autorités administratives et éducatives de Bakel seront informés en vue  de leur  participation à ces importantes journées.



MBALLO/SG/IEF

Marie Camara/CETF/BKL

samedi 6 août 2016

Bakel: USAID/YAJEENDE pose le 1er jalon d’une autonomisation des collectivités locales pour la lutte contre l’insécurité alimentaire.


signature symbolique du contrat(le sous-préfet en bleu) entouré
du coordonnateur du projet à sa droite, le maire à sa gauche
et le coordonateur du GTC)
Ce vendredi 5 août 2016 à 11 heures précises, dans les locaux de l’ONG USAID/YAJEENDE du bureau de Bakel,  s’est tenue la cérémonie d’ouverture des travaux de planification devant permettre aux communes graduées de prendre en charge la gestion de la sécurité alimentaire en vue d’atteindre les objectifs de l’autosuffisance alimentaire dans le département. Cette cérémonie présidée par le sous- préfet de Moudery, monsieur Mansour Diallo, avec à ses côtés le Maire de la commune de Moudery, le coordonnateur du projet du bureau de Bakel, le docteur Daouda Ndao et le coordonnateur du GTC (groupe de travail citoyen) de Moudery, monsieur Wombo Ttraoré, verra les présences remarquées et remarquables des maires, des GTC, des étudiants sortants de l’ENEA et des invités. Ces travaux sont prévus pour durer deux jours.
wombo traoré debout suivi de Daouda Ndao, Mansour Diallo
et de monsieur Ndiaye le maire de Moud
L’objectif de la rencontre est de partager la feuille de route et mettre en place une planification devant permettre aux six  communes retenues, après une sélection graduelle (évaluation),  de bénéficier d’  un appui institutionnel et financier pour mener des activités de développement nutritionnelle aux fins d’assurer une sécurité alimentaire aux communautés.
Il s’agira en clair d’échanger et de partager sur les rôles et responsabilités des parties prenantes, sur les activités et les attentes, sous l’autorité de l’administration, pour relever les défis de l’insécurité alimentaire dans les zones cibles.
 Il s’agit des communes de Moudery, de Gabou, de Ballou, de Sinthiou-Fissa à Bakel et des communes d’AORE et Bokiladji dans le département de Matam. Ce sont ces communes qui sont sorties du lot après une auto- évaluation sur un total de douze au départ. Désormais le projet USAID/Yajeendé se mettra en retrait et va laisser ces communes travailler avec leur GTC et promouvoir des actions de développement nutritionnelles avec l’accompagnement d’étudiants stagiaires de l’ENEA (Ecole Nationale d’Economie Appliquée de Dakar) qui séjournent actuellement dans la zone.
Monsieur Daouda Ndao, coordonnateur régional du dit projet dira :
« Ce jour marque un tournant historique dans nos relations avec les communes car cela fait six ans que nous sommes ensembles à tenter de relever les défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et avec comme approche l’agriculture pour la nutrition. A la cinquième année, une graduation est faite (auto-évaluation) sur la prise en charge efficace des questions de sécurités alimentaires par les institutions locales (conseil municipal, les GTC, les ASP).
Daouda Ndaw, coordonnateur régional du projet USAID/YAJEENDE
du bureau de  Bakel
A l’issue de cette évaluation faites par les agents techniques de l’Etat, des communes ayant atteint un niveau très avancé dans la prise en charge des questions de sécurité alimentaires,  sont retenues pour être autonomisées c’est-à-dire leur donner des moyens institutionnels  et financiers et les laisser travailler avec leur GTC. Dans chaque commune, un stagiaire de l’ENEA est présent pour les accompagner dans un domaine précis au regard de la feuille de route qui décline toutes les activités et les attentes pour la prise en charge efficace des questions de sécurité alimentaires. Cette feuille de route qui décline les activités cibles dans chaque domaine (agriculture, élevage, nutrition et développement…) est gérée par le GTC qui est le bras technique des collectivités locales pour prendre en charge la question de l’insécurité alimentaire. Aujourd’hui donc nous posons avec les collectivités locales le jalon de la durabilité car, précise-t-il, nous sommes appelés à cesser nos activités un jour et les communautés seront aptes à gérer leur propre survie sans le projet. Car comme tout projet, il a une durée de vie.
Le coordonnateur fera un bref rappel des réalisations faites dans le domaine de l’agriculture (acquisition de  semences certifiées pour les paysans, de tracteurs, de technologies innovantes pour améliorer les rendements agricoles, la transformation de ces produits), l’élevage (avec le passage du don où des animaux à cycles courts sont remis et après reproduction des animaux, le don est transmis à une autre famille. Ce système original a permis à 3000 ménages vulnérables de sortir de la pauvreté), nutrition- développement, service privé local et des activités de gouvernance ».
Il terminera par  égrener quelques faiblesses qui plombent les actions  de développement comme l’instabilité de la pluviométrie et l’impraticabilité des pistes pour atteindre certaines localités comme Kéniéba. C’est pourquoi il demandera à l’autorité de porter son message au président de la république pour que des actions de réhabilitation  des pistes soient menées dans le cadre du PSE pour permettre l’accès dans ces localités en longueur d’année.
Le maire de la commune de Moudery porte-parole de ses pairs dira toute sa satisfaction sur l’ONG USAID/YAJEENDE qui selon lui, ne fait que du développement durable. Et c’est ce qu’ils attendent des autres ONG c’est-à-dire, les aider à se passer de l’aide comme le fait si bien Yajeendé. C’est pourquoi au nom de tous les maires, ils réitèrent leur engagement à redoubler d’efforts pour l’atteinte des objectifs assignés.
Monsieur Mansour Diallo, sous- préfet l’arrondissement de Moudery, venu présider l’ouverture des travaux dira :












moment de prières
(USAID/YAJEENDE, depuis sa venue dans la région ne fait que dérouler des actions pertinentes, efficaces, efficientes et durables avec les communautés pour réaliser les objectifs du millénaire pour le développement en parfaite symbiose avec la vision du  PSE pour un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire et un Etat de droit. Car selon lui, au lieu que le projet donne du pain chaque jour aux populations, il leur apprend à devenir des acteurs de leurs propres survie, de leur propre développement. Car dira-t-il, tout ce qui a un impact sur les enfants doit être bénéfique pour eux et les aider à se développer et c’est pourquoi il remercie au nom du président de la république, cette ONG qui déroule des programmes de développement du millénaire. Car dira-t-il en substance USAID/YAJEENDE est entrain de bien travailler. Il a travaillé à rendre autonome les paysans dans le volet agriculture, dans le domaine de la transformation des produits agricoles, dans le cadre du passage du don et aujourd’hui, dans le volet nutritionnel et, selon lui, c’est ça le développement durable c’est-à-dire accompagner, aider et autonomiser.
Il donne son engagement indéfectible pour accompagner le projet à atteindre tous les objectifs de développement avant de déclarer ouvert les travaux.








devanture de Yajeendé






mardi 19 juillet 2016

Bakel: Début de la saison hivernale, début de calvaire pour les habitants.

 Il a plu à torrents dans la nuit du mardi 19 juillet à Bakel et ses environnants. Certains quartiers comme les HLM sont sous les eaux.
Cette situation existe depuis la création de la dite cité en 1963. Car effectivement elle est construite sur un terrain sur lequel la navigation en pirogue y était possible et il servait de passage aux piroguiers pour rejoindre leurs champs ou pour remonter le fleuve Sénégal.
Depuis donc l’érection de cette cité en zone d’habitation, aucune politique d’assainissement n’est initiée par les autorités municipales qui se sont succédées à la tête de cette municipalité pour le drainage de l’eau de pluie jusqu’au fleuve distant de moins de cent mètres.
L’actuel maire, l’honorable député Ibrahima Babayel Sall, habitant du quartier, mais dans l’autre partie non inondée, rencontré à plusieurs reprises sur la question ne cesse de donner des promesses et en attendant une solution qui tarde à venir, nous en pâtissons.
C’est cette même situation que vivent les populations de Dares- Salam, Bakel Coura etc.
Si ce n’était que l’eau la situation serait moins éprouvante mais, il y’a son lot de problèmes : prolifération de moustiques, de grenouilles, de crapauds, de serpents sans compter l’odeur nauséabonde des eaux stagnantes dû aux animaux morts en putréfactions, sources de toutes sortes de maladies hydriques.
En attendant de trouver des solutions définitives à notre calvaire des discussions sont en cours entre habitant du quartier pour gérer cette situation.
Surtout ne leur parlez pas de la municipalité qui a montré ses incapacités face à la situation des HLM.

  



lundi 18 juillet 2016

KAOLACK: Atelier de formation des Enseignants(es) sur les droits des Enfants et les violences basées sur le Genre.


Les vendredi 15 et samedi 16 juillet 2016, à la salle de conférence de l’hôtel le relais de Kaolack, s’est tenue une session de formation des responsables de bureau partenariat, communication, genre des IA et IEF des régions de Kaolack,  Kaffrine et Tambacounda (bassin de Kaolack) par l’Association des Juristes Sénégalais (AJS) sur financement du projet d’appui à l’éducation féminine et à l’empowerment des femmes pour un développement local inclusif (PAEF PLUS).
Cette formation, dont les thématiques porteront sur les droits humains, les droits fondamentaux de l’enfant et sur les violences faites aux enfants basées sur le genre en milieu scolaire, vient à son heure car elle aura permis aux responsables BPCG de s’approprier les instruments juridiques relatifs à la protection et à la promotion des droits humains des enfants et particulièrement ceux des filles, de respecter désormais et de promouvoir l’équité et l’égalité des sexes dans l’éducation primaire et secondaire, en fin d’être outillés pour une identification des violations des droits humains et pour une prise en charge efficace des victimes. Tel est en gros les objectifs poursuivis par ce programme.
Chacune de ces thématiques fera l’objet de travaux de groupe sur des questions et études de cas précis et des séances de restitution et de discussion sous la supervision des expertes juridiques chargées de l’animation de l’atelier.
Une présentation sur le rôle de l’enseignant sera le moment fort où, véritablement, des recommandations seront faites aux BPCG d’accentuer les campagnes de sensibilisations et de plaidoyer pour le respect de la fonction enseignante et la prise en compte de la dimension genre dans l’école et la classe. De continuer le processus d’installation des cellules genres dans tous les établissements scolaires, de travailler en synergie avec les autres organisations locales poursuivant des objectifs similaires et arriver à avoir une base de données sur les violations des droits humains ou autre.
IL faut le dire aucune statistique locale n’est disponible sur la question. 
A l’issue de la formation des attestations sont décernées à tous les participants.

















CŒUR de KK 

Motel Arc-en-Ciel