vendredi 26 mai 2023

BAKEL ; JOURNEE DE LANCEMENT DES ACTIVITES DE SENSIBILISATION DES RIVERAINS DANS LE CADRE DU PROJET DE REHABILITATION DE L’AXE KIDIRA- BAKEL





Le préfet du département de Bakel, M. Abdou Khadre Diack Ndiaye a présidé ce vendredi 26 mai 2023 à 10 heures, dans la salle de réunion de la préfecture, la rencontre portant sur le   lancement des activités de sensibilisation des riverains dans le cadre du projet de réhabilitation de l’axe Kidira-Bakel.

Il avait à ses côtés son adjoint M. Sylvain Diatta, les sous-préfets des arrondissements de Kidira et de Moudery, des chefs de services départementaux ; le représentant du maire de la commune de Bakel, M. Fousseynou Konaté, 3ème adjoint au maire ; des représentants de l ‘AGEROUTE en l’occurrence M. Massamba Diop et de AREZKI. Il faut également noter la présence des Maires, des Chefs de Villages, des OCB, des journalistes et média locaux.

A l’entame des travaux, le préfet s’est réjoui de la présence massive des conviés pour participer à la rencontre initiée par l’AGEROUTE en partenariat avec les OCB pour lancer la campagne de sensibilisation sur les thématiques suivantes : le maintien des Filles à l’école, IST-VIH/SIDA, l’Hygiène publique, la Sécurité routière et la protection de l’environnement.  Il félicitera longuement l’AGEROUTE pour avoir satisfait à tous les engagements pris avec les autorités et les populations locales.

A sa suite ; ce sera au tour de M. Mamadou Fousseynou Konaté, 3ème adjoint au Maire de Bakel de prendre la parole pour souhaiter la bienvenue au participant. Il dira toute sa satisfaction à l’endroit de AGEROUTE avant d’appeler les participants à soutenir ce programme de sensibilisation qui n’a que des vertus pour les populations. Il demandera au programme d’informer toutes les parties prenantes pour une réussite de l’activité.

Parole sera en fin donné à M. Massamba Diop qui reviendra largement sur les réalisations déjà effectuées et celles en cours de réalisations.

La rencontre va continuer après le retrait du préfet qui a cédé sa place à son adjoint pour présider la suite.

Sans transition, il va donner la parole à M. Abdourakhmane BA, président du Conseil Départemental des Jeunes du département et porte-parole des OCB. Il fera une communication sur le plan d’action qui sera déroulé pour la campagne de sensibilisation qui va intéresser les communes de Bélé, Kidira, Gabou, Ballou et Bakel. Une vingtaine de jeunes seront mobilisés pour cette activité, dira-t-il. Il a souligné la nécessité de former les jeunes sur les thématiques retenues pour une meilleure campagne en vue des changements de comportements attendus à la fin des activités. Il y aura des activités de mobilisations sociales et des communiqués dans toutes les langues locales a-t-il précisé.  Le président BA saluera la présence de Mme Boye Ndiaye présidente de la CDESCOFI pour son engagement au maintien des filles l’école. Il va terminer sa communication en langues Peulh et Soninké pour mieux faire passer son message.

A la suite des interventions, un large débat sera ouvert pour des échanges au tour des questions soulevées.

Le secrétaire général de l’IEF M. Amadou Diouldé Diallo parlera des implications nécessaires de l’école dans ces activités. Selon lui, des leçons de vies doivent être déroulées dans toutes les écoles impactées par ce projet de réhabilitation de l’axe Kidira-Bakel. La présidente de la CDSCOFI emboitera la même trompette pour demander l’implication des relais de la SCOFI dans ce programme pour mieux aider au maintien des filles.

Le chef de village de Yaféra fera une communication sur les difficultés des populations à se déplacer en périodes hivernales. Il appelle à faire la piste Ballou-Amadji et autres avant l’installation de l’hivernage. D’autres intervenants parleront de l’importance des thèmes retenus.

Le représentant du village de Ourohimadou dira son amertume vis-à-vis de AREZKI qu’il juge de ne pas faire grande chose pour eux. Il déplore vraiment l’attitude de AREZKI qui n’a rien fiat dans la commune de Bélé, dira-t-il en substance.

Le Maire de la commune de Gabou M. Samby abordera la question des murs de clôture ; il s’étonne que des écoles distantes de plus de 10 kilomètres ne peuvent bénéficier du programme de constructions de murs. Parce que les écoles ciblées ont déjà leurs murs de clôture. Donc leurs préoccupations se sont les écoles non clôturées. Il appelle les décideurs à prendre en compte ces doléances.

Ainsi, des précisions de tailles seront apportées par le sous-préfet de l’arrondissement de Moudery pour apporter des clarifications sur les programmes de réhabilitation de certaines axes routières reliant des villages entres eux.

En prenant derechef la parole, le préfet dira que les concernés ont pris bonne note et ils ne manqueront pas d’apporter des éclaircissements.

C’est en ce sens que M. Massamba Diop va reprendre la parole pour citer les villages qui doivent bénéficier de constructions de forages ; Moribougou, Samba Yide, Samba Niamé, Daharatou et autres. Une ambulance médicalisée pour la commune de Bélé. Des maternités et des salles de classes sont aussi prévues dans certains villages.

Sur la question de la sécurité routière, les riverains ont demandé aux entreprises de sensibiliser leurs chauffeurs sur les excès de vitesses constatées par tout le monde. Le représentant de AGEROUTE prendra l’engagement de continuer à sensibiliser leurs chauffeurs et au besoin prendre des sanctions à l’endroit des contrevenants. Il précisera que les contrats déjà ficelés ne sont pas faciles à changer. Il y a une procédure qu’il faut respecter. Il dira que 80 % des réalisations sont effectuées dans la commune de Gabou.La route Bakel-Tuabou est déjà dans l’avenant dira M. Masamba Diop.  Cette nouvelle a trouvé l’assentiment des populations.

  Le représentant de AREZKI prendra la parole sur certaines interpellations touchant directement son entreprise. Après avoir fait un bref survol des thématiques et de leur importance capitale dans la vie des populations, il expliquera comment fonctionne son entreprise. Il précisera à l’endroit de ceux qui disaient que AREZKI n’a rien fait ses vérités. « Nous travaillons sur des cahiers de charges que nous qui sommes au niveau opérationnel ne pouvons modifier ou changer, a-t-il expliqué.  La question des lenteurs dans la réalisation des ouvrages comme les ponts a déjà aussi une explication : il faut des études avant tout démarrage de travaux c’est le timing de l’entreprise est différents de celui des usagers » a-t-il encore précisé

En définitive, l’objectif est largement atteint car il s’agissait de partager avec les populations la feuille de route pour cette présente campagne afin de favoriser une plus grande adhésion des riverains à la réussite du programme pour des changements de comportements qualitatifs .

La rencontre prendra fin aux environs de 13 heures.

 

 

 

 

 

 






























 

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