mercredi 21 octobre 2015

Bakel : Atelier de formation des acteurs de 1ère ligne sur la prévention et la prise en charge des violences faites aux enfants.


                                                                                        Bakel, le 20 octobre 2015



Au moment où les enfants continuent à subir diverses sortes de violences, d’abus et pratiques néfastes dans l’intimité des familles, dans la rue, à l’école ou sur le chemin de l’école et qui affectent leurs bien- être, le comité départemental pour la protection de l’enfant(CDPE) tente de renverser la tendance en organisant un atelier de capacitation de ses membres les 20, 21 et 22 octobre 2015 à salle de délibération du conseil municipal de Bakel, à partir de 09 heures précises.
Le CDPE regroupe en son sein des  organisations de la société civile, des ONG comme le GRDR (point focal ONG), des  services déconcentrés de l’Etat comme le service du développement communautaire, le service de l’action sociale, l’inspection de l’éducation et de la formation, la santé, la justice, la gendarmerie, le conseil départemental, les mairies du département, les chefs d’arrondissement et la préfecture. Donc une organisation faitière œuvrant exclusivement pour la  protection de l’enfance au sens large du terme, en tentant de faire bouger les choses, de corriger l’injustice.   
Cet atelier, présidé par l’adjoint au préfet monsieur Balla Moussa Mané est rehaussé par la présence du président du tribunal départemental monsieur Magatte Diouf, formateur principal qui aura la lourde tâche d’entretenir et de renforcer les participants sur les lois et règlements en vigueur en matières de violences, des  types de violences et des faits pénalisables et difficilement pénalisables et aussi les différentes peines pour chacun des cas ciblés. C’est pourquoi le représentant du maire de la commune de Bakel, après ses mots de bienvenus, dira toute sa satisfaction par rapport à la tenue de cet atelier de  très haute portée dans sa commune. Il terminera sans manquer de demander aux participants de réinvestir les connaissances acquises, lors de cette session de formation, dans leur communauté respective.
Durant donc ces trois jours de formations, les participants seront capables de dire tout  sur les violences, de participer à des actions de  sensibilisation sur le respect des droits fondamentaux de l’enfant, mais aussi, prendre en charge certains cas de violences ou abus flagrant sur mineur.
La tâche semble difficile car n’oublions pas que nous sommes au Sénégal avec une population en majorité analphabète qui, assurément, ignore les lois et règlements et l’espoir est placé en  ces acteurs de premiers ordres en terme de contribution et du prolongement de l’action de l’Etat sur le terrain pour véritablement aider à façonner leurs communautés aux fins de diminuer les souffrances des enfants.
Rappelons avec tristesse que notre pays a ratifié toutes les conventions et traités internationaux sur la protection des enfants et pourtant le cas épidémique des enfants mendiants, exploités par des sois disant maîtres coraniques est une violation flagrante des droits des enfants par le Sénégal qui tarde à faire respecter sa constitution et ses engagements internationaux par ses citoyens.
Mais, comme disait l’autre : La diminution des souffrances humaines vaut la peine d’entreprendre.  




  







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