Bakel, le 20 octobre 2015
Au moment où les
enfants continuent à subir diverses sortes de violences, d’abus et pratiques
néfastes dans l’intimité des familles, dans la rue, à l’école ou sur le chemin
de l’école et qui affectent leurs bien- être, le comité départemental pour la
protection de l’enfant(CDPE) tente de renverser la tendance en organisant un
atelier de capacitation de ses membres les 20, 21 et 22 octobre 2015 à salle de
délibération du conseil municipal de Bakel, à partir de 09 heures précises.
Le CDPE regroupe en
son sein des organisations de la société
civile, des ONG comme le GRDR (point focal ONG), des services déconcentrés de l’Etat comme le
service du développement communautaire, le service de l’action sociale,
l’inspection de l’éducation et de la formation, la santé, la justice, la
gendarmerie, le conseil départemental, les mairies du département, les chefs
d’arrondissement et la préfecture. Donc une organisation faitière œuvrant
exclusivement pour la protection de
l’enfance au sens large du terme, en tentant de faire bouger les choses, de
corriger l’injustice.
Cet atelier,
présidé par l’adjoint au préfet monsieur Balla Moussa Mané est rehaussé par la
présence du président du tribunal départemental monsieur Magatte Diouf,
formateur principal qui aura la lourde tâche d’entretenir et de renforcer les
participants sur les lois et règlements en vigueur en matières de violences,
des types de violences et des faits pénalisables et difficilement pénalisables et aussi les différentes peines pour
chacun des cas ciblés. C’est pourquoi le représentant du maire de la commune de
Bakel, après ses mots de bienvenus, dira toute sa satisfaction par rapport à la
tenue de cet atelier de très haute
portée dans sa commune. Il terminera sans manquer de demander aux participants
de réinvestir les connaissances acquises, lors de cette session de formation,
dans leur communauté respective.
Durant donc ces
trois jours de formations, les participants seront capables de dire tout sur les violences, de participer à des
actions de sensibilisation sur le
respect des droits fondamentaux de l’enfant, mais aussi, prendre en charge
certains cas de violences ou abus flagrant sur mineur.
La tâche semble
difficile car n’oublions pas que nous sommes au Sénégal avec une population en
majorité analphabète qui, assurément, ignore les lois et règlements et l’espoir
est placé en ces acteurs de premiers
ordres en terme de contribution et du prolongement de l’action de l’Etat sur le
terrain pour véritablement aider à façonner leurs communautés aux fins de
diminuer les souffrances des enfants.
Rappelons avec
tristesse que notre pays a ratifié toutes les conventions et traités
internationaux sur la protection des enfants et pourtant le cas épidémique des
enfants mendiants, exploités par des sois disant maîtres coraniques est une
violation flagrante des droits des enfants par le Sénégal qui tarde à faire
respecter sa constitution et ses engagements internationaux par ses citoyens.
Mais, comme disait
l’autre : La diminution des souffrances humaines vaut la peine
d’entreprendre.
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