samedi 31 octobre 2015
vendredi 30 octobre 2015
mercredi 28 octobre 2015
Réseau des femmes enseignantes: Bakel met en place sa section
photo de famille avec la nouvelle élue entourée de l'IEF de son adjoint et des élues |
Dans le cadre de la mise en
œuvre des options du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de
la transparence(PAQUET), dans le système, la Direction des ressources humaines
(DRH) du ministère de l’Education nationale (MEN) a entrepris un vaste
programme de promotion et de responsabilisation des enseignantes, au niveau
central et déconcentré, pour corriger la faible représentativité des
enseignantes dans l’attribution des postes de responsabilité.
Les statistiques des trois
derniers mouvements (6,68%, 5,41% et 7,08%) illustrent parfaitement la
situation qui prévaut et qui appelle à une correction immédiate par des actions
positives en faveur des enseignantes. Cela d’autant plus que la
représentativité féminine participe à l’amélioration de l’accès, et surtout au
maintien des filles à l’école notamment en milieu rural.
Le plan de promotion est une
étape dans le processus engagé pour la correction de ces disparités. A cet
effet, l’installation et la redynamisation
des réseaux des enseignantes sont nécessaires afin d’atteindre les
cibles indiquées dans le plan d’ici 2019.
A cet effet, il est envisagé
des stratégies de plaidoyer, de renforcement de capacité, d’information, de
sensibilisation et de communication pour emmener véritablement les enseignantes
à se départir des goulots d’étranglement sociétales et professionnelles aux
fins de les mener vers l’émergence par l’acceptation par elles à égaler les
hommes dans leurs capacités à diriger et à prendre des décisions dans la
gestion du système.
C’est ainsi que l’Inspecteur
Départemental de l’Education et de la Formation (IEF), monsieur Amadou Sarr, à
travers son bureau genre, convoquera l’ensemble des femmes enseignantes du
Département, du préscolaire au Lycée, en passant par l’élémentaire et le moyen
secondaire, pour aider à la mise en place du réseau ce mardi 27 octobre 2015 à
partir de 09 heures au centre d’enseignement technique féminin (CETF) avec les
participations remarquables et remarquées de quelques membres du bureau
régional : Mmes Marie F. Diouf(coordonnatrice régionale ), Louise Seck (
chargée de la formation), Mme Gning (chargée de la sensibilisation et de la
communication) et Mme BA( chargée des affaires sociales). A noter aussi la
présence du chef du service du Développement communautaire, Mme Ndèye Anta
Diouf.
Après les discours de bienvenue
adressés à l’endroit des participantes et des participants, l’IEF magnifiera ce
plan qui selon lui peut aider à équilibrer les disparités entre hommes et
femmes acteurs du système et promet son soutien total au projet du gouvernement
qui fait de la prise en compte de la
dimension genre dans le système, une priorité car, précise t- il, on
peut pas prétendre à la qualité sans équité.
A son tour, la présidente
régionale fera d’abord la présentation du plan de responsabilisation et de
promotion des enseignantes aux postes de responsabilité, ensuite la
présentation du document portant sur la mise en place du bureau Départemental et
s’en terminera en fin par une discussion générale sur les deux
présentations.
Après des échanges fructueux
sur les préoccupations des unes et des autres par rapports aux deux
présentations et des éléments d’éclairages apportés par ceux-là même chargés de
superviser le processus, place sera
faite à l’élection du bureau.
C’est ainsi que la coordination
de la section de Bakel est confiée à Mme Aissatou Diallo, professeur de SVT au
CEM Waoundé Ndiaye, après un vote âprement disputé. Elle est secondée par Mmes
Aminata Camara, enseignante à bakel commune 3 et de Fatoumata Binetou Sanokho, respectivement,
première et deuxième adjointes. Les autres postes ont été distribués par la
voie l consensuelle afin d’assurer un
maillage complet du Département et
ainsi, faire adhérer toutes les femmes
enseignantes au réseau dont l’adhésion est gratuite et ouvertes à toutes autres
personnes ressources. . En attendant la coordinatrice nouvellement élue, dont
la durée du mandat reste encore à préciser, intègre automatiquement le bureau
régional où elle occupera le poste de 1ère vice- coordonnatrice.
Un cocktail offert par le
bureau genre et le CETF mettra fin à cette belle rencontre, qui, il faut le
souligner, reste et restera à jamais gravé dans les mémoires car c’est une
première.
Nos remerciements à tous ceux
qui ont apporté leurs concours à la réussite de l’événement : IEF Amadou
Sarr, Inspecteur Samba Sy responsable du bureau genre, Mme Marie Camara,
directrice du CETF, Monsieur Abdou Khadre Mané, point focal genre, le CCA et
les enseignantes(75 participantes) car le pari de l’organisation et de la
mobilisation a été une réussite totale.
.
mercredi 21 octobre 2015
Bakel : Atelier de formation des acteurs de 1ère ligne sur la prévention et la prise en charge des violences faites aux enfants.
Bakel, le 20 octobre 2015
Au moment où les
enfants continuent à subir diverses sortes de violences, d’abus et pratiques
néfastes dans l’intimité des familles, dans la rue, à l’école ou sur le chemin
de l’école et qui affectent leurs bien- être, le comité départemental pour la
protection de l’enfant(CDPE) tente de renverser la tendance en organisant un
atelier de capacitation de ses membres les 20, 21 et 22 octobre 2015 à salle de
délibération du conseil municipal de Bakel, à partir de 09 heures précises.
Le CDPE regroupe en
son sein des organisations de la société
civile, des ONG comme le GRDR (point focal ONG), des services déconcentrés de l’Etat comme le
service du développement communautaire, le service de l’action sociale,
l’inspection de l’éducation et de la formation, la santé, la justice, la
gendarmerie, le conseil départemental, les mairies du département, les chefs
d’arrondissement et la préfecture. Donc une organisation faitière œuvrant
exclusivement pour la protection de
l’enfance au sens large du terme, en tentant de faire bouger les choses, de
corriger l’injustice.
Cet atelier,
présidé par l’adjoint au préfet monsieur Balla Moussa Mané est rehaussé par la
présence du président du tribunal départemental monsieur Magatte Diouf,
formateur principal qui aura la lourde tâche d’entretenir et de renforcer les
participants sur les lois et règlements en vigueur en matières de violences,
des types de violences et des faits pénalisables et difficilement pénalisables et aussi les différentes peines pour
chacun des cas ciblés. C’est pourquoi le représentant du maire de la commune de
Bakel, après ses mots de bienvenus, dira toute sa satisfaction par rapport à la
tenue de cet atelier de très haute
portée dans sa commune. Il terminera sans manquer de demander aux participants
de réinvestir les connaissances acquises, lors de cette session de formation,
dans leur communauté respective.
Durant donc ces
trois jours de formations, les participants seront capables de dire tout sur les violences, de participer à des
actions de sensibilisation sur le
respect des droits fondamentaux de l’enfant, mais aussi, prendre en charge
certains cas de violences ou abus flagrant sur mineur.
La tâche semble
difficile car n’oublions pas que nous sommes au Sénégal avec une population en
majorité analphabète qui, assurément, ignore les lois et règlements et l’espoir
est placé en ces acteurs de premiers
ordres en terme de contribution et du prolongement de l’action de l’Etat sur le
terrain pour véritablement aider à façonner leurs communautés aux fins de
diminuer les souffrances des enfants.
Rappelons avec
tristesse que notre pays a ratifié toutes les conventions et traités
internationaux sur la protection des enfants et pourtant le cas épidémique des
enfants mendiants, exploités par des sois disant maîtres coraniques est une
violation flagrante des droits des enfants par le Sénégal qui tarde à faire
respecter sa constitution et ses engagements internationaux par ses citoyens.
Mais, comme disait
l’autre : La diminution des souffrances humaines vaut la peine
d’entreprendre.
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