mercredi 28 octobre 2015

Réseau des femmes enseignantes: Bakel met en place sa section

photo de famille avec la nouvelle élue entourée de l'IEF de son adjoint
et des élues 

                                                                                           Bakel, le 27 octobre 2015

Dans le cadre de la mise en œuvre des options du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence(PAQUET), dans le système, la Direction des ressources humaines (DRH) du ministère de l’Education nationale (MEN) a entrepris un vaste programme de promotion et de responsabilisation des enseignantes, au niveau central et déconcentré, pour corriger la faible représentativité des enseignantes dans l’attribution des postes de responsabilité.
Les statistiques des trois derniers mouvements (6,68%, 5,41% et 7,08%) illustrent parfaitement la situation qui prévaut et qui appelle à une correction immédiate par des actions positives en faveur des enseignantes. Cela d’autant plus que la représentativité féminine participe à l’amélioration de l’accès, et surtout au maintien des filles à l’école notamment en milieu rural.
Le plan de promotion est une étape dans le processus engagé pour la correction de ces disparités. A cet effet, l’installation et la redynamisation  des réseaux des enseignantes sont nécessaires afin d’atteindre les cibles indiquées dans le plan d’ici 2019.
A cet effet, il est envisagé des stratégies de plaidoyer, de renforcement de capacité, d’information, de sensibilisation et de communication pour emmener véritablement les enseignantes à se départir des goulots d’étranglement sociétales et professionnelles aux fins de les mener vers l’émergence par l’acceptation par elles à égaler les hommes dans leurs capacités à diriger et à prendre des décisions dans la gestion du système.
C’est ainsi que l’Inspecteur Départemental de l’Education et de la Formation (IEF), monsieur Amadou Sarr, à travers son bureau genre, convoquera l’ensemble des femmes enseignantes du Département, du préscolaire au Lycée, en passant par l’élémentaire et le moyen secondaire, pour aider à la mise en place du réseau ce mardi 27 octobre 2015 à partir de 09 heures au centre d’enseignement technique féminin (CETF) avec les participations remarquables et remarquées de quelques membres du bureau régional : Mmes Marie F. Diouf(coordonnatrice régionale ), Louise Seck ( chargée de la formation), Mme Gning (chargée de la sensibilisation et de la communication) et Mme BA( chargée des affaires sociales). A noter aussi la présence du chef du service du Développement communautaire, Mme Ndèye Anta Diouf.
Après les discours de bienvenue adressés à l’endroit des participantes et des participants, l’IEF magnifiera ce plan qui selon lui peut aider à équilibrer les disparités entre hommes et femmes acteurs du système et promet son soutien total au projet du gouvernement qui fait de la prise en compte de la   dimension genre dans le système, une priorité car, précise t- il, on peut pas prétendre à la qualité sans équité.
A son tour, la présidente régionale fera d’abord la présentation du plan de responsabilisation et de promotion des enseignantes aux postes de responsabilité, ensuite la présentation du document portant sur la mise en place du bureau Départemental et s’en terminera en  fin par  une discussion générale sur les deux présentations.
Après des échanges fructueux sur les préoccupations des unes et des autres par rapports aux deux présentations et des éléments d’éclairages apportés par ceux-là même chargés de superviser le processus,  place sera faite à l’élection du bureau.
C’est ainsi que la coordination de la section de Bakel est confiée à Mme Aissatou Diallo, professeur de SVT au CEM Waoundé Ndiaye, après un vote âprement disputé. Elle est secondée par Mmes Aminata Camara, enseignante à bakel commune 3 et de Fatoumata Binetou Sanokho, respectivement, première et deuxième adjointes. Les autres postes ont été distribués par la voie l consensuelle  afin d’assurer un maillage complet  du Département et ainsi,  faire adhérer toutes les femmes enseignantes au réseau dont l’adhésion est gratuite et ouvertes à toutes autres personnes ressources. . En attendant la coordinatrice nouvellement élue, dont la durée du mandat reste encore à préciser, intègre automatiquement le bureau régional où elle occupera le poste   de 1ère  vice- coordonnatrice. 
Un cocktail offert par le bureau genre et le CETF mettra fin à cette belle rencontre, qui, il faut le souligner, reste et restera à jamais gravé dans les mémoires car c’est une première.
Nos remerciements à tous ceux qui ont apporté leurs concours à la réussite de l’événement : IEF Amadou Sarr, Inspecteur Samba Sy responsable du bureau genre, Mme Marie Camara, directrice du CETF, Monsieur Abdou Khadre Mané, point focal genre, le CCA et les enseignantes(75 participantes) car le pari de l’organisation et de la mobilisation a été une réussite totale.  
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mercredi 21 octobre 2015

Bakel : Atelier de formation des acteurs de 1ère ligne sur la prévention et la prise en charge des violences faites aux enfants.


                                                                                        Bakel, le 20 octobre 2015



Au moment où les enfants continuent à subir diverses sortes de violences, d’abus et pratiques néfastes dans l’intimité des familles, dans la rue, à l’école ou sur le chemin de l’école et qui affectent leurs bien- être, le comité départemental pour la protection de l’enfant(CDPE) tente de renverser la tendance en organisant un atelier de capacitation de ses membres les 20, 21 et 22 octobre 2015 à salle de délibération du conseil municipal de Bakel, à partir de 09 heures précises.
Le CDPE regroupe en son sein des  organisations de la société civile, des ONG comme le GRDR (point focal ONG), des  services déconcentrés de l’Etat comme le service du développement communautaire, le service de l’action sociale, l’inspection de l’éducation et de la formation, la santé, la justice, la gendarmerie, le conseil départemental, les mairies du département, les chefs d’arrondissement et la préfecture. Donc une organisation faitière œuvrant exclusivement pour la  protection de l’enfance au sens large du terme, en tentant de faire bouger les choses, de corriger l’injustice.   
Cet atelier, présidé par l’adjoint au préfet monsieur Balla Moussa Mané est rehaussé par la présence du président du tribunal départemental monsieur Magatte Diouf, formateur principal qui aura la lourde tâche d’entretenir et de renforcer les participants sur les lois et règlements en vigueur en matières de violences, des  types de violences et des faits pénalisables et difficilement pénalisables et aussi les différentes peines pour chacun des cas ciblés. C’est pourquoi le représentant du maire de la commune de Bakel, après ses mots de bienvenus, dira toute sa satisfaction par rapport à la tenue de cet atelier de  très haute portée dans sa commune. Il terminera sans manquer de demander aux participants de réinvestir les connaissances acquises, lors de cette session de formation, dans leur communauté respective.
Durant donc ces trois jours de formations, les participants seront capables de dire tout  sur les violences, de participer à des actions de  sensibilisation sur le respect des droits fondamentaux de l’enfant, mais aussi, prendre en charge certains cas de violences ou abus flagrant sur mineur.
La tâche semble difficile car n’oublions pas que nous sommes au Sénégal avec une population en majorité analphabète qui, assurément, ignore les lois et règlements et l’espoir est placé en  ces acteurs de premiers ordres en terme de contribution et du prolongement de l’action de l’Etat sur le terrain pour véritablement aider à façonner leurs communautés aux fins de diminuer les souffrances des enfants.
Rappelons avec tristesse que notre pays a ratifié toutes les conventions et traités internationaux sur la protection des enfants et pourtant le cas épidémique des enfants mendiants, exploités par des sois disant maîtres coraniques est une violation flagrante des droits des enfants par le Sénégal qui tarde à faire respecter sa constitution et ses engagements internationaux par ses citoyens.
Mais, comme disait l’autre : La diminution des souffrances humaines vaut la peine d’entreprendre.