mardi 23 mars 2021

MISSION DU PIPADHS A BAKEL POUR L’INSTALLATION DES COMITES DE SUIVI DU MECANISME DE GESTION DES PLAINTES ET LA SELECTION DES ANIMATEURS COMMUNAUTAIRES.

L’unité de Gestion du projet « Investir dans les Premières Années pour le Développement Humain au Sénégal » (PIPADHS), a tenu une réunion avec les acteurs locaux de première ligne ce mardi 23 mars 2021 à 10 heures, à la salle de réunion de la préfecture de Bakel, sous la présidence de l’adjoint au préfet, M. Jean Paul Sylvain Diatta dans le cadre de leur mission d’installation des comités de suivi du Mécanisme de gestion des plaintes (MGP) et de sélection des animateurs communautaires.

C’étaient en présences des autorités locales directement concernées par le projet Investir dans les Premières Années pour le Développement Humain au Sénégal (PIPADHS).  On peut citer le représentant du maire de la commune de Bakel M. Mamadou Konaté ; de l’IEF de Bakel M. Amadou Alhousseynou Sarr ; du chef du service départementale du

Développement communautaire et social Mme Ndèye Anta Diouf ; du chef du service de l’action social M. Saliou Diop ; le Président du CCJ M. Cissokho ; du coordonnateur du CODEC de la commune de Bakel, M. Moussa Sané ; des délégués de quartiers ; du représentant de la coordonnatrice des écoles préscolaires M. Madou Sakho ; des Badiène Gokh et la presse locale.

L’objectif de la rencontre était de partager et d’échanger sur les modes d’exécution des termes de référence ; de mettre en place le comité local qui est un dispositif communautaire de gestion et de suivi des plaintes dans les zones d’intervention du projet.

L’objectif général de la mission :

1/ mettre en place un dispositif communautaire de gestion et de suivi des plaintes dans les zones d’intervention du projet.

 2/ choisir des animateurs pour renforcer le dispositif communautaire de gestion et de suivi des griefs.

Il s’agira de manière spécifique de :

-      D’Informer et sensibiliser la population sur le projet et le MGP pour leur meilleure implication ;

-      D’Installer le comité local de médiation et de gestion des griefs ; 

De Sélectionner les animateurs communautaires qui seront chargés d’assurer le suivi du Mécanisme de Gestion des Griefs (MGG ou MGP). Ces animateurs (trices) Communautaires vont accompagner Ces comités et auront en charges l’enregistrement et le suivi des griefs. Ils seront sélectionnés au cours de cette mission. Leurs missions s’étalent sur une durée douze (12) mois couvrant la période pré et post construction.

Ces animateurs seront sélectionnés parmi les plus expérimentés et ils doivent Avoir un bon niveau d’instruction en français (être capable de renseigner les fiches d’enregistrement) ;

Savoir utiliser des outils informatiques (ordinateur, smartphones) ;

      Être résident ou issu du terroir ;

-      Avoir une bonne connaissance de la zone ;

-      Maîtriser la langue dominante de la zone ;

-      Avoir des qualités de communicateur, d’animateur et de médiateur social ;

Avoir de la rigueur, le sens de l’écoute active ;

-      Être disponible et engagé à servir sa communauté selon les termes du TDR.

Pour mener à bien leurs missions, les animateurs communautaires bénéficieront de renforcement de capacités sur les thématiques ci-après :

-          La Dynamique communautaire ;

-          Le mécanisme de gestion des griefs ;

-          Le Système informatisé de suivi du MGP.

Les animateurs participeront à toute autre formation organisée dans le cadre de la mise en œuvre des activités de sauvegarde sociale et environnementale.

Les animateurs auront comme tâche : La sensibilisation, L’enregistrement des griefs, le Suivi des activités…

Ce dispositif d’accompagnement se veut participatif pour recevoir et prendre en charge les préoccupations des différents acteurs.

Le Projet Investir dans les Premières Années pour le Développement Humain au Sénégal (PIPADHS) entend développer et améliorer la prestation des services pour promouvoir le développement humain dans les premières années dans les 7 régions du Sénégal concernées.

Le projet est structuré autour de quatre composantes :

-          Composante 1 : Nutrition et stimulation précoce de l’enfant au cours des 1 000 premiers jours ;

-          Composante 2 : Apprentissage précoce de qualité ;

-          Composante 3 : Protection de l'enfance, renforcement du système ;

-          Composante 4 : Gestion du projet et assistance technique.

L’intervention du projet, prévue pour la période 2019-2024, couvre prioritairement les régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel, Matam, Kolda et Tambacounda à travers la fourniture de services d'éducation, notamment d’apprentissage préscolaire, de santé et nutrition et de la protection de l'enfance.

Voilà, en résumé, la quintessence de la rencontre entre l’Unité de Gestion du Projet et les autorités locales.

Des échanges de très hautes factures ont suivi après les présentations et la réunion s’est achevée par la mise sur pied du comité qui sera présidé par le Préfet du département, avec comme vice-président le Maire et l’IEF de Bakel va assurer le Secrétariat. Les autres services concernés sont membres.

 

 

 

 

 

 


















 

dimanche 21 mars 2021

LE PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE BAKEL EN TOURNEE DANS SA CIRCONSCRIPTION ADMINISTRATIVE


Le Président du Conseil Départemental de Bakel M. Ibrahima Diallo dit Demba KA s’est lancé dans un véritable marathon à travers le Département pour, d’une part équiper ses lycées, collèges et Centre de Formations Professionnelles en outils Informatiques de dernières générations, mais aussi, d’autres parts, rencontrer les chefs d’établissement et les partenaires sociaux, , aux fins d’échanger et de faire partager sa politique éducative et sociale dans un monde du COVID-19.

En marge de sa tournée débutée depuis le 15 mars 2021, dans le cadre de ses actions en faveur de l’inclusion numérique pour tous les établissements d’enseignement à l’échelle Départementale, le Président ka a bouclé sa sortie par une rencontre d’échanges et de partages sur sa nouvelle vision dans la gestion des structures relevant de ses compétences.

La rencontre s’est tenue ce samedi 20 mars 2021 à 10 heures, dans la salle de délibération de la Mairie de Kidira. On a noté la participation d’identités remarquables comme le proviseur du lycée de Kidira ; les chefs d’établissement de la zone de Kidira (collèges, CFP (privés comme publics) ; le représentant du commissaire de la Police des Frontières de Kidira ; les représentants des acteurs sociaux de premières lignes comme les OCB (le CCJ, les ASC, Les organisations de femmes) ; des conseillers départementaux ; etc…

Au menu des discussions, écouter les acteurs sur l’état des lieux des situations dans les écoles (nouvelles constructions, réhabilitations des infrastructures, dotations en matériels informatiques) …

La réunion a débuté par l’observation d’une minute de silence à la mémoire de feu Kambel Ndoye qui était l’un des meilleurs principaux de sa génération et qui a eu à diriger le collège « Kidira commune » durant quelques années. L’assistance a prié pour lui afin que son âme accède aux centres des élus de Dieu. Après un tour de table pour une présentation des participants, les choses sérieuses commenceront.

la rencontre, initiée par le conseil départemental de Bakel, avait pour objectif de partager sur les préoccupations de l’heure au sein des structures scolaires mais aussi de décliner sa feuille de route pour 2021 en faveur des écoles, des jeunes et des femmes du département.

Il a d’abord commencé par remercier les participants et de préciser à leur endroit qu’ils n’étaient pas obligés de venir parce qu’aucune relation hiérarchique ne les lie mais plutôt   une relation de partenariat car « les établissements que vous gérez sont une compétence transférée » a-t-il dit. Il dira encore que d’habitude, leur relation était épistolaire en termes de besoins à exprimer et à retourner aux services du conseil départemental dans des délais. Aujourd’hui, Le président a décidé d’opérer une rupture de paradigme dans les relations partenariales et d’être plus proche des acteurs à la base par des rencontres similaires pour discuter de visu des problèmes liés à la performance et à l’environnement scolaire dans sa globalité.

Après avoir écouté pendant deux bonnes heures les interventions des uns et des autres sur leurs besoins respectifs, il reprendra la parole pour, leur dire qu’il les a écoutés et qu’il a pris bonne note. Il énumérera toutes les actions réalisées ou en cours de réalisation dans la zone. Pour lui, la commune de Kidira est la première bénéficiaire des actions du conseil où tous les établissements ont reçu des actions du conseil. Il fera remarquer la nécessité de déposer à temps les doléances et de ne pas attendre la fin des débats d’orientation budgétaire pour introduire des requêtes, a-t-il précisé. 

Pour les femmes et les jeunes, des programmes de financements de projets sont en cours et les postulants peuvent se rapprocher des conseillers départementaux ou de l’institution départementale pour obtenir tous les renseignements sur la question. Une façon de booster leur autonomisation dans un monde en perpétuel turbulence.

La rencontre qui s’est tenue dans une atmosphère empreinte de convivialité et de cordialité prendra fin aux environs de 14 heures sous une chaleur accablante.

Le président et sa délégation prendront congés et effectueront des visites sur les sites de constructions. D’abord au collège CEM Bocar Sow, en suite au lycée de Kidira et terminer par le CEM Kidira commune. Les salles construites par le conseil départemental dans ces établissements sont presque en phases de finition.

Préciser en fin que le président du conseil s’est rendu au paravent dans tous les villages de la commune de Ballou abritant des structures scolaires et dans les communes de Diawara et Moudery pour les mêmes motifs.

Une belle manière de participer à la baisse des inégalités sociales.

 

 

 

 












 






















































 

samedi 20 mars 2021

Éducation : Fin de Formations pour les Volontaires Communautaires des « Classes Préscolaires à l’Élémentaire » dans le Département de Bakel.

 

Les volontaires communautaires du préscolaire, officiellement appelés « Prestataires Communautaires des Classes Préscolaires à l’Élémentaire » ont reçu ce vendredi 19 mars 2021 à 15 heures à l’IEF, leurs attestations de fin de Formation sanctionnant 10 jours de dur labeur pour acquérir des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être durant cette session de formation.

Durant ces dix jours de formation, les Prestataires et les Formateurs ont exploré ensemble plusieurs modules axés sur : Déontologie, Législation et Pédagogie Générale ; Psychologie et Didactiques des Activités Éducative.

La cérémonie solennelle, présidée par M. Amadou Alhousseynou Sarr, IEF de Bakel qui avait à ses côtés son adjoint M. Amadou Diouldé Diallo, Secrétaire Général de l’IEF et membre du Pool des Formateurs, M. Aliou Sall, responsable du bureau Alphabétisation, M. Abdou Khadre Mané chargé du Genre et de la Communication et M. Salif Diakité  Comptable des Matières, a permis aux prestataires, aux Formateurs et à l’IEF d’échanger humblement des remerciements mutuels mais aussi des recommandations fortes à l’endroit des prestataires.

Ces derniers, par la voix de leur porte-parole, ont vivement remercié l’IEF pour leur bonne prise en charge durant le temps de formation mais aussi aux inspecteurs formateurs pour leur avoir permis d’acquérir les connaissances indispensables pour mener à bien leurs missions.

L’inspecteur Amadou Diouldé Diallo qui parlait au nom de ses collègues formateurs dira, pour sa part, toute sa satisfaction et sa reconnaissance à l’endroit de tous ceux qui ont contribués à l’atteinte des objectifs : de l’IEF en première ligne, du pool des formateurs, des agents de l’IEF, des restauratrices et des chauffeurs.  En somme tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à la réussite de cette belle aventure.

L’IEF, pour sa part reviendra largement sur les soubassements du projet « élargissement de l’accès au Préscolaire » et, fort heureusement, il a pris corps depuis le 17 février 2021 à la suite du CDD consacré à la question.

Ce qu’il faut retenir de sa communication, c’est que les structures préscolaires passeront de 32 à 51 avec la répartition suivante :

-         2 EM (écoles maternelles) ;

-         20 CTP (case des tout-petits) ;

-         26 CPE (classe préscolaire à l’élémentaire) ;

-         3 PP

C’est pourquoi, La Direction de l’Education Préscolaire (DEPS), dans le cadre du Projet Investir dans les Premières Années pour le Développement Humain au Sénégal (PIPADHS) met en œuvre l’ouverture de CPE ou de CPC.

Cela signifie qu’un recrutement sera effectif dans les structures ouvertes pour les  enfants âgés de 4-5 ans. En plus des sites déjà identifiés pour la construction de CPE, les IEF porteront leurs choix sur d’autres écoles ou localités pour ouvrir de nouvelles structures.

La sensibilisation continue pour élargir le dispositif. Car, le Taux de préscolarisation est faible : de 15% en 2015 à toujours moins de 20% en 2021

L’autre vérité est que le nombre de structures pour la petite enfance est inégalement réparti à l’échelle du Département. La commune de Bakel à elle seule regroupe quatre structures pour la petite enfance au moment où d’autres communes en souffraient. Avec ce projet, l’équilibre sera atteint pour le court terme.

L’IEF a aussi rassuré les prestataires sur la continuité de la formation initiale. Il précisera qu’un  dispositif de formation continue des recrues sera mis en place pour compenser la durée jugée courte de la formation initiale.

Il finira par remercier chaleureusement les Inspecteurs Formateurs, les volontaires/intervenants des CPE ouvertes qui ont fait «  preuve d’engagement, de réceptivité, d’ouverture d’esprit et d’abnégation » a-t-il dit avant de conclure en leur disant de continuer à être des modèles de par leur comportement de tous les jours.

La remise des attestations après un copieux repas mettra fin à cette belle cérémonie empreinte d’émotion.