lundi 29 mai 2017

Journée de récompenses aux Admis du Concours Excellence du Conseil Départemental de Bakel

Ils étaient cinquante-sept lauréats  (20 filles et 37 garçons) retenus à l’issue du concours général  départemental  pour recevoir des prix lors de la cérémonie organisée par le Conseil Départemental, ce mardi 23 mai 2017 au CFP1 de Bakel.
Les niveaux ciblés étaient les Terminales S et L et les Premières S et L pour cette première édition dans les cinq lycées du département. Le lycée de Kidira s’est distingué du lot dans les matières scientifiques  en remportant la première place en mathématique  et en sciences physiques du concours des terminales S par l’élève Woury Camara(fille) et  pour les niveaux premières S par Daouda Ly en mathématique, Mamadou Ndaw en sciences physiques et Malado Konaté(fille) en SVT devant les autres lycées en compétition : lycée de Diawara, de Waoundé Ndiaye de Bakel, de Golmy et de Ballou.
 Aux côtés des matières scientifiques, les matières en langues  n’étaient pas en reste. Philosophie (pour les classes de terminales L); Français, histo-géo, Anglais, Espagnol, Portugais, Arabe pour les premières et les terminales L. Dans chaque discipline, les trois premiers ont reçu des récompenses. Ceux qui se sont excellés dans les matières scientifiques, en sus des livres (œuvres au programme)  et des sacs à dos, ont reçu chacun une tablette d’une valeur de cinquante mille francs.
La cérémonie, présidée par Monsieur Mansour Diallo sous-préfet de Moudery qui représentait le Préfet du département empêché, a enregistré la présence des sommités du département : les honorables députés Ibrahima Baba Sall (Maire de Bakel) et de Samba Koita ; le rpésident du conseil départemental Monsieur Demba KA, les Maires des communes de Moudery, de Ballou,  de Gabou, de Kidira, de Bélé et de  Toumboura. A noter aussi la présence des proviseurs des lycées,  des chefs de services départementaux , du commandant de la place d’armes de Bakel, du commandant de la compagnie de gendarmerie de Bakel, des conseillers départementaux et municipaux, des principaux de collèges, des directeurs d’écoles, du président de l’union des associations de parents d’élèves du département, des délégués de quartiers, des élèves  ainsi que des partenaires au développement comme le GRDR et L’ARD.
Revenant sur les temps forts qui ont marqué cette cérémonie, le président du conseil a présenté ses excuses solennelles au directeur du Groupe scolaire Cheikh Anta Diop pour la non-participation de ses élèves aux concours général. Il précisera que ce n’était pas une volonté affichée mais juste un problème de coordination et de suivi du courrier. Il a aussi déploré l’absence remarquée des autorités déconcentrées de l’éducation. Il terminera par remercier  les autorités et les populations pour leur présence et féliciter chaleureusement les récipiendaires de la présente édition avant de leur donner rendez à l’année prochaine pour d’autres éditions qui seront étendues cette fois aux classes du moyen secondaires (4ème et 5ème) si Dieu le veut, a-t-il ajouté en substance. (A noter que le secrétaire général de l’IEF de Bakel  Mamadou Mballo était présent).
Pour sa part le représentant du préfet donnera les raisons de l’absence du préfet empêché  à cette importante cérémonie mais aussi, de son adjoint également empêché car en tournée économique avec  le gouverneur de la région de Tambacounda. Après ces précisions, il dira toute sa satisfaction à venir présider une cérémonie où il s’agissait de célébrer l’excellence. Pour appuyer ses propos, il citera un verset du coran « ikhra  bismi rabika » où l’ange Gabriel ordonna à Mahomet (PSL) d’apprendre. Mais en apprenant il faut cultiver l’excellence et c’est ça que vous avez fait ». il a longuement félicité les lauréates et lauréats pour leurs brillantes performances mais aussi le conseil départemental pour avoir très tôt compris la vision du chef de l’Etat son excellence le Président de la République. Il précisera que le plan Sénégal émergent comporte un pilier important qui s’appelle « capital humain ». Et c’est avec un capital humain de qualité que nous irons inéluctablement  vers l’émergence d’ici 2025 a-t-il martelé. Revenant sur les lauréates et lauréats, le préfet donnera  aux jeunes générations des conseils déclinés par un grand talibé mouride du nom de Cheikh Ibra Fall qui fut disciple du vénéré marabout Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (que Dieu agrée leurs dévotions). Il dit que pour être un bon disciple, un bon apprenti, un bon écolier il faut avoir ces cinq qualités à savoir : la docilité d’un cheval (un élève doit être docile comme un cheval) ; l’endurance d’un âne( l’âne ne se plaint jamais malgré la lourdeur du fardeau) ; la fidélité d’un chien à son maître, à son professeur ; la persévérance d’un chacal qui  ne renonce jamais à sa proie(devant une épreuve, si difficile soit-elle, l’élève ne doit jamais renoncer car la réussite est au bout de l’effort) ; et enfin avoir la ruse (intelligence) d’un renard (cultiver le culte de l’ intelligence). Voici donc  énuméré les cinq qualités que Cheikh Ibra Fall avaient confiées aux jeunes générations, aux disciples, aux écoliers, aux apprentis Sénégalais pour réussir dans la vie. Il terminera par déclarer ouverte la cérémonie de distribution des prix.
 

















lundi 15 mai 2017

Lancement 21ème Edition Semaine Nationale de L’Ecole de Base dans la commune de Moudery

L’école 1 de Moudery a abrité ce lundi le lancement de la 21ème Semaine nationale de l’Ecole de Base (SNEB) sous la présidence du sous- préfet de l’arrondissement Monsieur Mansour Diallo qui avait à ses côtés le Maire de la commune Monsieur Fousseynou Ndiaye, le chef du village de Moudery, l’Inspecteur de l’Education et de la Formation Monsieur Amadou A. Sarr, l’inspecteur chef de district Monsieur Samba SY, la présidente du réseau des femmes enseignantes Mme Safiétou Diallo, la présidente de la CDEPSCOFI Mme Boye Ndiaye, le président du collectif des directeurs d’écoles de la commune de Bakel M. Issaga Diarra et le responsable du bureau genre de l’IEF M. Abdou Khadre Mané. A noter également les présences remarquées et remarquables des directeurs et chefs d’établissements de l’arrondissement, des partenaires techniques et financiers, des partenaires sociaux et un détachement de l’armée pour assurer la levée des couleurs et donner un cachet particulier à la cérémonie.
Après les mots du chef du village,  de la présidente du gouvernement scolaire, de la  présidente du CGE, du directeur d’école et  du  Maire de la commune, l’IEF  a vivement remercié la communauté éducative  et les partenaires  pour leur appui et tous les autres qui se sont mobilisés pour la réussite de la journée.
Les populations n’étaient pas en reste. On a noté une forte mobilisation des parents d’élèves. Ce qui fera dire à l’IEF que le pari de la mobilisation et de l’organisation a été réussi avec succès. A noter également le côté festif de la journée avec les défilés traditionnels, la danse des majorettes, les prestations théâtrales et les récitals de poésie qui sont autant d’ingrédients ayant servi à agrémenter la cérémonie. Question de naviguer entre l’utile et l’agréable.
Revenant sur l’importance de la rencontre, il dira que « La SNEB constitue un événement phare dans le fonctionnement de notre système éducatif. Elle a été instituée dans le calendrier scolaire par le Ministère de l’Education Nationale (MEN), à travers la Direction de l’Enseignement Elémentaire (DEE), pour offrir aux écoles un moment de communion et d’échanges entre acteurs et partenaires de l’école sur des questions majeurs qui les interpellent. Les précédentes éditions ont permis d’aborder plusieurs thèmes relevant de besoins et préoccupations avérées. Pour cette présente édition, Le thème choisi est « l’utilisation des langues nationales dans l’enseignement élémentaire : facteurs d’amélioration des performances scolaires ». De façon spécifique, il s’agit d’informer et de sensibiliser les acteurs internes et externes pour une appropriation suffisante des enjeux du thème, d’organiser les communautés  autour du thème de la SNEB, d’analyser avec la communauté les facteurs qui favorisent la réussite scolaire, de promouvoir des solutions réalistes et réalisables à l’échelle locale et de renforcer les capacités des organisations communautaires à travers des stratégies simples de soutien et de suivi à la maison. Il ne s’agit point de remplacer le français par les langues locales mais plutôt de les utiliser comme facteur pouvant induire la qualité des enseignements apprentissages et être en phase avec les orientations de la lettre de politique sectorielle. Et pour ce faire, il  s’agira de rentabiliser le temps d’apprentissage, de détecter très tôt et de catégoriser les difficultés des élèves, de mettre à profit les heures de renforcement et remédiation prévues dans l’emploi du temps, de provoquer un éveil aux rôles et responsabilités  des communautés partenaires dans l’amélioration  des performances scolaires, de mener une forte campagne de sensibilisation pour une forte mobilisation en faveur de l’implication communautaire. L’IEF pour sa part mettra à la disposition des communautés toutes les ressources stratégiques et opérationnelles ainsi que toute information permettant d’agir et accompagner les directeurs dans l’identification des élèves en difficultés dans la perspective de la mise en œuvre des stratégies de renforcement et de remédiation. Les élus locaux apporteront leur soutien à l’organisation d’activités d’information et de sensibilisation et aideront les communautés à s’organiser. Les partenaires et intervenants, en plus de leur expertise, seront attendus pour un appui financier et logistique propre à faciliter les actions. Les organisations de femmes et les bureaux Genre apporteront une attention toute particulière à la cible fille. Les parents d’élèves assureront le suivi à la maison sur la base d’outils conçus et mis à disposition par l’IEF et les partenaires ». Voilà dressé le schéma organisationnel. Le problème reste son applicabilité car un grand fossé existe entre la conception et la réalisation. Rappelons qu’au terme de la loi 96.07 du 22 mars 96 portant transfert des compétences, la gestion de l’éducation est dévolue aux collectivités locales. Dès lors, le management des écoles requiert l’implication de toute la communauté (APE, équipe pédagogique, directeur d’école, ASC, etc.). C’est pourquoi le sous –préfet de l’arrondissement dans son intervention insistera sur l’engagement des uns et des autres pour faire face à l’ampleur des défis qui nous interpellent. Il promet de s’impliquer davantage aux côtés des communautés dans la recherche de la qualité avant de déclarer ouverte la 21ème édition de la SNEB dans le département de Bakel.       































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