lundi 6 avril 2015

Bakel: Un étudiant se mobilise pour les collèges et lycée de sa commune

Boubacar Dembélé et Amadou Ka ( UCEEB) 
représentant famille Lassana Ba, l'initiateur du projet

 C'est ce matin à 10 heures qu'a eu lieu, à la mairie de Bakel, la cérémonie de remise d'ouvrages aux collèges et lycée de la commune sous la présidence de l'inspecteur Départemental de l'éducation et de la formation de Bakel, monsieur Mamadou Diop représentant monsieur le préfet.On peut noter les présences remarquable du premier adjoint au maire, monsieur Tahirou Diakité, de monsieur Doudou Diop, 2nd adjoint,de madame Rougui Diallo, présidente de la commission éducation du conseil municipal, des conseillers municipaux, du censeur du lycée, monsieur Mamadou Diop, des principaux de collèges, des agents de l'IEF,des directeurs d'écoles, des membres de l'UCEEB mais aussi des membres de la famille du jeune étudiant Sénégalais en France, initiateur de ce projet.
L'oeuvre est inédite c'est pourquoi elle mérite toute notre attention. Lassana Ba dit Lassdemis, puisque c'est de lui  qu'il s'agit, est membre de l'association bokk xalat en France. Il a su se mobiliser,  trouver des partenaires et venir apporter leur soutien par un don salutaire  d' ouvrages de qualité et qui correspondent aux besoins réels des enfants car étant aux programmes, pour les différents établissements (moyens et secondaires) de la commune. Des classiques avec des auteurs méconnus de beaucoup de nos jeunes élèves, j'en citerai quelques uns comme Ferdinand oyono, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Chinua Akébé, mais aussi des livres de philosophies, de sciences etc.
Le bailleur est l'université Paris 8 à travers  leur amicale dénommée Association Action Papillon pour un montant de prés de 2200 euros sans compter la participation remarquable à cet effort de solidarité en direction de leurs jeunes frères, de l'union des étudiants et élèves de la commune  de Bakel pour une belle somme de 25000f.
le 1er adj. au Maire remettant un lot au pricipal du CEM grimpallé
Le premier adjoint monsieur Tahirou Diakité
 dira toute sa satisfaction pour la "contribution de
la Diaspora Bakeloise à la construction de l'édifice
car prévient - il , nul ne le fera à leur place et en appelle aux jeunes de penser à ce qu'ils peuvent faire pour leur communauté
en s'inspirant du geste héroïque de Lassana Ba". Car l'Etat providence n'existe pas.
L'IEF, pour sa part dira que ces jeunes ont bien compris le mal du système: le manque criard de livre répondant aux besoins des élèves dans les collèges et lycée de Bakel. Avec ce don, dira t- il, il est sur qu'un grand problème est réglé, il reste maintenant à en faire bon usage.
 il demandera aux chefs d'établissements
 présents à la cérémonie de bien utiliser ces ouvrages.

 Il terminera en adressant les vifs remerciements
des hautes autorités de ce département à l'endroit de l'initiateur du projet mais aussi de tous les partenaires contributifs du  projet.
La cérémonie prendra fin vers 12 heures après un bon cocktail.
L'IEF remettant des manuels au censeur du lycée monsieur Diop

discours du 1er adjoint

des invités de marques







des élèves du lycée et du collège

Moussa Keita ci contre  représentant APE communale

Rougui Diallo, conseillère municipale

samedi 4 avril 2015

Kédougou: Balade sur les rives du fleuve Gambie

sur les rives du fleuve Gambie (Kédougou)
avec mon confrère Abba Sané journaliste RTS  Kolda ( Kédougou 2015)


Abba Sané et Mamoudou Dallo de Kolda (journalistes)
 En marge de l'atelier de formation des journalistes en région frontalières et minières (AJRF), tenu à kédougou du 27 au 29 mars 2015, nous nous sommes rendus sur les rives du fleuve Gambie, question de joindre l'utile à l' agréable.
L'endroit communément appelé "jardin" est un lieu calme, l'air très doux, une verdure flamboyante offre un décor paradisiaque. Partout de l'eau et de la végétation à perte de vue. Nous sommes sur le fleuve Gambie. Quelques hôtels surplombent cet endroit féerique.
Ce cours d'eau, long de 1150 km dont 500 km sont navigables, prend sa source dans le massif du Fouta Djalon, en Guinée. il traverse la guinée, le Sénégal et la Gambie.
De Kédougou, il traverse le parc National du Niokolo- Koba,
Il alimente de nombreux cours d'eaux, une aubaine pour la faune sauvage et les populations.
Ces populations riveraines, comme l'indique ces photos, utilisent le fleuve pour le lavage du linge et des vaisselles. Les industries extractives et les orpailleurs utilisent beaucoup ces eaux dont la pollution est à craindre en certains endroits du fait des produits toxiques, comme le mercure ou le cyanure,  déversés dans le fleuve ou les cours d'eaux alimentés par ce fleuve. L'activité agricole y est quasi inexistante sur ces deux  rives. La bataille pour l'autosuffisance alimentaire est loin d'être gagnée dans cette partie du sud- est du Sénégal, car les activités minières ont pris le dessus sur l'agriculture. Ce qui est une menace pour la biodiversité. Ces espaces constituent les derniers refuges de certaines espèces comme les singes, les hippopotames, etc  qui y viennent très souvent en période de grande crue selon la jeune Fatima Diallo, notre guide du jour. Il est impératif d'accentuer la protection de la faune, de la flore et de la végétation contre les dégradations liées aux activités humaines dans cette partie du Sénégal.
Mamoudou Diallo ( KDG 2015) : le fleuve Gambie

le pont reliant la berge à la surface


mercredi 1 avril 2015

KEDOUGOU: ATELIER DE FORMATION DES JOURNALISTES EN RÉGIONS FRONTALIÈRES ET MINIERES

l 'AJRF( Association des journalistes en régions frontalières et minières), en partenariat avec le programme Gouvernance et Paix au Sénégal( USAID- PGP), a organisé dans la période du 27 au 29 mars 2015,à Kédougou, un atelier de formation de ses membres habitants  les régions de Matam, Tambacounda, Kolda, Sédhiou, Ziguinchor et Kédougou. Les thèmes portaient sur " les techniques de journalisme d'investigation" avec le consultant Hamidou Sagna, journaliste enseignant chargé de communication au ministère des affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur; mais aussi sur l' ITIE ( Initiative pour la Transparence dans les Industries  Extractives) par monsieur Ibrahima Sory Diallo, secrétaire exécutif de l' ONG " LA LUMIÈRE ". Retour sur  ces événements de grandes portées pédagogiques et citoyennes.
L'Investigation journalistique: C' est un genre journalistique qui se caractérise par la durée de travail sur un même sujet et par des recherches approfondies, en consultant plusieurs sources et en interrogeant plusieurs spécialistes du sujet ou témoins des événements pour finalement découvrir des faits inédits.
Alors que le journaliste se consacre à livrer des faits dans leurs réalités, le journaliste d'investigation fait plutôt dans la subjectivité dans le but de réformer le monde. Il implique de la responsabilité, celle de diffuser la vérité apte à changer le monde  selon les dires du professeur. Il requiert une bonne maîtrise de la recherche et d'un bon usage des sources et documents.
Notre monde a connu quand même de grands journalistes d'investigations comme Pierre Péan ( nouvelle affaire africaine, mensonge et pillage de la part du couple Bongo), Edouard Kein, ( animosité entre les couples Obama et Clinton), André Kiefer ( enquête sur la filière café- cacao, assassiné), Norbert Zongo ( assassiné), chez nous au Sénégal, Abdoul Latif Coulibaly ( Wade, un opposant au pouvoir, l'alternance piégée ) où il révèle le sort réservé au produit de la vente du moteur de l'avion présidentiel la "pointe de sangomar", EDWY PLENEL de Médiapart avec les grosses révélations sur l'ancien minisre du budget M.  Cahuzac, qui avait tout comme son épouse caché un compte bancaire logé en Suisse pour fuir la rigueur du fisc Français, l'affaire des commandites, relevé par Daniel le Blanc au Canada, l'affaire des trafics d'organes en France...Ces quelques grands journalistes ont un dénominateur commun/: la recherche inlassable de la vérité, un engagement personnel, de la passion,l' acceptation des risques jusqu'à ce que la preuve éclate au grand jour uniquement dans le but de faire bouger les choses ou corriger des injustices pour en fin faire diminuer les souffrances humaines. Ses techniques sont les suivantes: partir d'une hypothèse; déconstruire l'hypothèse; s'informer, se documenter, chercher les avis d'experts et passer à la rédaction car une histoire n'est qu'une hypothèse jusqu'à ce que des vérités éclatent.
ITIE
Pourquoi sensibiliser les journalistes sur l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE)?
L' Etat du Sénégal a résolument opté pour une politique de mise en valeur accélérée et de façons industrielles ses ressources minérales. 
l'attractivité du pays dans le secteur des mines est liée à la présence massive de ressources inexplorées, de sa stabilité politique mais aussi à l'envolée des cours mondiaux des  minerais.
Mais le secteur souffre malheureusement de mal gouvernance avec beaucoup de points obscurs dans la délivrance tout azimut des permis d'explorations, d'innombrables violations des droits socio-économiques des communautés minières, de grosse opacité sur le tableau des impacts sur l'environnement, sur les paiements des entreprises et sur les recettes du gouvernement. L' ITIE justement a été mis sur les fonds baptismaux pour aider les pays disposant de ressources minières à être transparents en déclarant leurs recettes mais aussi aux entreprises en disant la vérité sur ce qu'elles gagnent. Nous savons par expérience nous démarquer des rapports des sociétés minières qui sont généralement totalement faux. Ce qu'ils injectent dans l'économie locale est infime par rapport à toute la masse de fortune engagée. D'où  une synergie d'action de toute les sociétés civiles pour pousser les gouvernements à adhérer à l'ITIE qui promeut la transparence entre l'Etat et les sociétés minières avec comme conséquences: des avantages pour toutes les parties prenantes: pour l'Etat ( atténuation des impacts négatifs, meilleurs climats d'investissement grâce au signal fort envoyés aux investisseurs et institutions financières internationales, prévention des conflits, renforcement de la bonne gouvernance etc); pour les compagnies et investisseurs: atténuation des risques politiques liés à la réputation, bénéfice licite pour les affaires, démonstration de la contribution au développement des pays à travers les paiements effectués et en  fin pour la société civile: (accès à l'information dans le domaine public relative aux revenus que le gouvernement gère.
Heureusement que notre pays a adhéré à la norme ITIE depuis février 2012.
en octobre 2013, le comité d'administration de l'ITIE approuve la candidature du Sénégal qui doit produire son premier rapport au plus tard en 2016. sur l'état des lieux en matièret s d'extractions minières. L'ITIE se propose de jeter un regard sur la chaîne des valeurs telles que les licences et contrats, le suivi de la production, la collecte des taxes, la gestion des revenues et des dépenses. Je rappelle au passage que l'ITIE Sénégal est dirigé par le professeur Ismaila Madior Fall.
Pourquoi l'AJRF est interpellé? Parce que  ses membres vivent dans des zones à fortes potentialités minières d’où un appel à la vigilance de ses membres pour aider à diffuser les normes ITIE mais aussi à lutter pour la transparence et la bonne gouvernance à être comme FALLACI, c'est à dire sans pitié pour les puissants surtout s'ils ne jouent pas loyalement le jeu. 




LES









samedi 3 janvier 2015

Un artiste- peintre au chevet de l'école EL.T.Dramé de Bakel


Un jeune artiste- peintre du nom de Idrissa Aïdara est en train de faire du beau travail à l'école maternelle Elhadji Thiondy Dramé de Bakel.
Depuis son installation dans cette commune avec sa femme et leur petite fille, "Picasso" comme l'appelle ses intimes ne cesse de peindre bénévolement les murs de cette école pour les rendre beaux et attrayants.
Ce qu'il a du reste réussi. De l'avis du directeur, monsieur Madou Sakho, c'est avec son apport artistique qu'on sent maintenant que nous sommes dans une école maternelle.
Vraiment une initiative à saluer et c'est l'occasion de demander à nos artistes peintre de suivre l'exemple de ce jeune qui donne un peu de son temps et de ses talents artistiques à cette école pour rendre la gaieté en cet endroit qui ne peut que être gai. Et grâce à lui l'école est redevenue un lieu féerique. Exemple à suivre.

dimanche 28 décembre 2014

Commémoration du cinquantenaire de l'école de Tuabou à Bakel


Ce dimanche 28 décembre 2014 est un jour mémorable pour les populations de Tuabou et des villages environnants, car il marque le cinquantenaire de la création de l'école de Tuabou.
Tuabou est une localité de Bakel qui a connu des moments historiques inoubliables du temps colonial.C'est un village aux couleurs multiples, village des Bathily miroir du gadiaga, village ayant connu de grands intellectuels, village de par sa renommée était devenu siège du tribunal traditionnel à cause de ces talentueux hommes qui se distinguaient par leur sagesse et leur savoir faire. Les grands dignitaires qui se sont succédés au sommet de ce village grâce à leur talent, leur savoir- faire, leur courtoisie et leur fermeté, ont laissé des empreintes qui font de Tuabou un village respecté et plein d'hospitalité légendaire. Voila un peu brossé un pan d'histoire de ce merveilleux village.
Cette cérémonie commémorative, organisée par l'association "tuabou djikké" en partenariat avec les anciens élèves de l'établissement, l'association des élèves et étudiants et la communauté éducative de Tuabou, a drainé du monde et de hautes personnalités de la localité et d'ailleurs: on peut noter les présences du sous-préfet de l'arrondissement de Moudery, monsieur Diallo, de l'inspecteur départemental de l'éducation de Bakel, monsieur Mamadou Diop, du maire de la commune de Moudery, du chef de village,d' éminentes personnalités comme le procureur de la République de Tambacounda, Samba Sikhou Konaté, le professeur Samba "djérinté" Traoré, le secrétaire général de l'UGB, monsieur Mady Bathily parrains de l'édition. La marraine se nomme madame Khadidiatou Sène Traoré et elle était représentée par sa belle sœur, de madame Diarra, consul honoraire de France du Département de Bakel.
Des discours de très hautes factures seront prononcés par les différents orateurs.Au de là des aspects festifs de la fête, il s'agissait de regarder de façon critique le processus de développement de cette école de 1964, date de sa création, à nos jours. Le verdict est sans équivoque. De 1960 à nos jours, le taux de scolarisation des élèves et étudiants n'atteint pas le quart de celui des émigrés employés dans des activités salariées. Du côté de la gente féminine, que des problèmes car difficilement les filles terminent leurs études à cause des mariages précoces, fléau que les parents doivent revoir. En fin les collectivités locales qui ne soutiennent pas suffisamment l'éducation qui est pourtant une des neufs compétences transférées reste une grande équation à plusieurs inconnues par manque de volonté politique. Autant de problèmse soulevés par beaucoup d'orateurs mais heureusement que le programme d'amélioration de la qualité,de l'équité et de la transparence (PAQUET) est entré en vigueur depuis 2013 et à une durée de vie de 12 ans. Grâce à ce programme, l'école Sénégalaise aura des jours heureux devant lui car il apporte des réponses  pour rendre à l'école son lustre d'antan c'est à dire un endroit sain, sûr et propice à l'acquisition du  savoir.



mardi 23 décembre 2014

Les Tout-Petits de l'école maternelle E.T.Dramé en visite à la préfecture de Bakel



 L'équipe pédagogique de l'école maternelle Elhadji Thiondy Dramé de Bakel a initié ce mardi, 23 décembre 2014, une visite à la préfecture de Bakel avec leurs jeunes pensionnaires.
Sous la conduite du dynamique directeur monsieur Moustapha Sakho, la délégation sera accueilli par l'adjoint au préfet du département monsieur Balla Moussa Mané en présence du président des communicateurs traditionnels de la commune de Bakel monsieur Bambo Sakho et d'une bénévole nommée madame Diarry Gassama.
Ce dernier, après avoir magnifié cette visite de haute portée citoyenne, parlera aux petits comme s'il s'adressait à des adultes et les enfants l'écoutaient comme s'ils comprenaient ses paroles et, visiblement, ils étaient sages et écoutaient religieusement.
Après cet entretien les élèves sous la conduite de leurs maîtresses et de la maman noël, visiteront les locaux de la préfecture qui je le rappelle s’appelait Fort Faidherbe.





Maman noël, Mr Sakho, l'adjoint au préfet, le président des
communicateurs traditionnels 



lundi 22 décembre 2014

toutes les photos de la caravane de l'excellence de Bakel



départ de la caravane devant l'IEF de Bakel







arrivée à Manaël



accueil de la caravane par les élèves de Manaël





dans la commune de Diawara

Village de Yellingara

commune de Diawara


des enseignantes esquissent des pas de danses