dimanche 28 décembre 2014

Commémoration du cinquantenaire de l'école de Tuabou à Bakel


Ce dimanche 28 décembre 2014 est un jour mémorable pour les populations de Tuabou et des villages environnants, car il marque le cinquantenaire de la création de l'école de Tuabou.
Tuabou est une localité de Bakel qui a connu des moments historiques inoubliables du temps colonial.C'est un village aux couleurs multiples, village des Bathily miroir du gadiaga, village ayant connu de grands intellectuels, village de par sa renommée était devenu siège du tribunal traditionnel à cause de ces talentueux hommes qui se distinguaient par leur sagesse et leur savoir faire. Les grands dignitaires qui se sont succédés au sommet de ce village grâce à leur talent, leur savoir- faire, leur courtoisie et leur fermeté, ont laissé des empreintes qui font de Tuabou un village respecté et plein d'hospitalité légendaire. Voila un peu brossé un pan d'histoire de ce merveilleux village.
Cette cérémonie commémorative, organisée par l'association "tuabou djikké" en partenariat avec les anciens élèves de l'établissement, l'association des élèves et étudiants et la communauté éducative de Tuabou, a drainé du monde et de hautes personnalités de la localité et d'ailleurs: on peut noter les présences du sous-préfet de l'arrondissement de Moudery, monsieur Diallo, de l'inspecteur départemental de l'éducation de Bakel, monsieur Mamadou Diop, du maire de la commune de Moudery, du chef de village,d' éminentes personnalités comme le procureur de la République de Tambacounda, Samba Sikhou Konaté, le professeur Samba "djérinté" Traoré, le secrétaire général de l'UGB, monsieur Mady Bathily parrains de l'édition. La marraine se nomme madame Khadidiatou Sène Traoré et elle était représentée par sa belle sœur, de madame Diarra, consul honoraire de France du Département de Bakel.
Des discours de très hautes factures seront prononcés par les différents orateurs.Au de là des aspects festifs de la fête, il s'agissait de regarder de façon critique le processus de développement de cette école de 1964, date de sa création, à nos jours. Le verdict est sans équivoque. De 1960 à nos jours, le taux de scolarisation des élèves et étudiants n'atteint pas le quart de celui des émigrés employés dans des activités salariées. Du côté de la gente féminine, que des problèmes car difficilement les filles terminent leurs études à cause des mariages précoces, fléau que les parents doivent revoir. En fin les collectivités locales qui ne soutiennent pas suffisamment l'éducation qui est pourtant une des neufs compétences transférées reste une grande équation à plusieurs inconnues par manque de volonté politique. Autant de problèmse soulevés par beaucoup d'orateurs mais heureusement que le programme d'amélioration de la qualité,de l'équité et de la transparence (PAQUET) est entré en vigueur depuis 2013 et à une durée de vie de 12 ans. Grâce à ce programme, l'école Sénégalaise aura des jours heureux devant lui car il apporte des réponses  pour rendre à l'école son lustre d'antan c'est à dire un endroit sain, sûr et propice à l'acquisition du  savoir.



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