jeudi 9 mars 2023

BAKEL : LE PRIX D’EXCELENCE DU LEADERSHIP LOCAL 2022 DECERNE AU MAIRE DE BALLOU



Primé le 19 décembre 2022 à Dakar au grand théâtre en présence de hautes personnalités, de parents, d’amis, de conseillers de la commune de Ballou mais aussi des responsables politiques du département, Cheikna Kamara, maire de la commune de Ballou et lauréat du Prix d’Excellence du Leadership Local (PELL) a été honoré ce samedi 3 mars 2023 à Golmy son village natal par tout un département pour lui dire félicitations et merci.

 C’est donc l’une des plus grandes cérémonies organisées par le département avec à sa tête le député maire Ibrahima B. Sall et l’ensemble des 12 maires pour féliciter un des leurs le maire Cheikhna Gnoukhoussa Kamara doté du Prix d’Excellence du Leadership Local (PELL) édition 2022.

Ce prix est une distinction des meilleures pratiques et innovations dans la gouvernance territoriale au Sénégal dans la catégorie « Solidarité et Assistance aux Communautés Vulnérable ». Ce prix d’excellence est décerné par ENDA ECOPOP soutenu par l’USAID GOLD.

Le récipiendaire est un retraité de THALES, une organisation qui s’active dans le domaine de l’électronique de défense et de sécurité. Il est ingénieur de formation sorti de la prestigieuse université dénommée CNAMP (Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris). Renté au bercail en 2014 après 42 an passé en France dont 35 ans d’expériences professionnelles, la même année, il sera élu 1er Maire de la commune de Ballou avec l’acte 3 de la décentralisation.

Il est   vice-président de l’AMS (l’association des maires du Sénégal) et membre du réseau des Maires de la vallée du fleuve Sénégal et du réseau des Maires des Villes Vertes.

 Les chefs de service du département, les chefs coutumiers et religieux n’ont pas manqué à l’appel pour fêter l’excellent maire qui a gagné le prix de l’excellence.

 La place publique de Golmy a refusé du monde venu des pays riverains (Mali et Mauritanie), de Dakar, de la Diaspora et partout au Sénégal répondre à l’invitation du Parrain Ibrahima B Sall et du Maire Cheikhna Kamara.

  Des artistes de la sous-région ont aussi participé au rayonnement de l’événement.

 Tous ont souhaité longue vie au récipiendaire et l’ont exhorté à encore travailler plus pour sa communauté et son département.

Dans son adresse à l’assistance, le maire a dédié ce titre à sa communauté, au département, à la région et tout le Sénégal.

Véritablement cette distinction est une reconnaissance des efforts fournis et va certainement créer une émulation saine entre les acteurs de développement locaux pour des meilleures pratiques dans leurs actions régaliennes de tous les jours.

 

 

 


 


















 

mardi 7 février 2023

3ème EDITION DE LA FETE DE L’EXCELLENCE DE L’ACADEMIE DE TAMBACOUNDA : 98 ELEVES ET 13 ENSEIGNANTS PRIMES.

La 3ème édition de la fête de l’Excellence de l’Académie de Tambacounda dont le parrain est le Ministre des forces armées Maître Sidiki Kaba a été célébrée le samedi, 04 février 2023 au cercle mess des officiers du camp militaire Mamadou Lamine Dramé. Le thème de cette année est : « Enseignement à distance par le numérique : quels défis et perspectives pour une éducation de qualité au Sénégal. » Cette présente édition a vu 98 élèves, du préscolaire, de l’élémentaire jusqu’au secondaire en passant par le moyen et la formation professionnelle. C’était en la présence du parrain, du gouverneur de la région Oumar Mamadou Baldé, de l’Inspecteur d’Académie Babacar Diack, des acteurs du système, des parents d’élèves, des élèves et entre autres partenaires du système éducatif.

Le Ministre des forces armées, maître Sidiki Kaba, parrain de cette présente édition de la fête de l’Excellence de l’Académie de Tambacounda a auparavant mis à la disposition du comité d’organisation des matériels (25 kits scolaires, 10 vélos, 10 tablettes, 12 ordinateurs portables) d’une valeur de plus de 10 millions de fcfa et une enveloppe financière de 3 millions de fcfa. En plus de ce geste du ministre, les partenaires ont aussi apporté leurs contributions. Le ministre a dans sa communication rappelée que le Président de la République Macky Sall pour coller au thème a mis déjà l’accent sur la nécessité du numérique qui est le projet futur de la transformation de notre société pour la connecter au reste du monde. C’est pourquoi, nous avons l’université virtuelle qui porte le nom de Cheikh Amidou Kane qui nous rappelle l’aventure ambigüe avec le choix douloureux que nous avons entre la culture de l’occident et la culture traditionnelle, ajoute le ministre. Mais le président Léopold Sédar Senghor nous a appris aussi enracinons nous mais ouvrons-nous, dans l’enracinement et dans l’ouverture nous nous retrouverons tous les jours, renchérit-il. La littérature est en jonction avec le numérique, le numérique c’est pour que vous soyez connectés dans le monde, c’est pour que vous puissiez recevoir chez vous l’enseignement à distance en ayant la possibilité de pouvoir être un apprenant sans être nécessairement dans un amphithéâtre, tout cela avec une seule volonté que l’Etat du Sénégal a, à travers le président de la république Macky Sall en mettant le choix sur les enseignants, note le ministre des forces armées. Ce dernier de rappeler que sur les 165 milles agents de l’administration les 100 milles sont des enseignants, l’accent est mis sur eux, ce capital humain qui permet précisément de nous conduire vers la transformation de notre société en société de savoir, c’est pour cela que les conditions salariales ont été changées pour que le savoir puisse être rendu dans les règles de l’art, explique le ministre. Après avoir fait un brillant exposé sur la société, le ministre dit : « je pense à ces enfants qui sont là au préscolaire, aux élèves, aux étudiants qui demain auront leur parchemin, ils doivent être les meilleurs citoyens du Sénégal, bien formés comme on a eu à le dire. » 500 milliards pour la région dont 100 milliards pour notre université, un digne fils de Tambacounda, Kandioura Noba est désigné pour conduire ce projet. Les enfants d’aujourd’hui vont allez au préscolaire, à l’élémentaire, au collège, au lycée et à l’université sans quitter Tambacounda, renseigne le ministre qui termine en disant qu’il soit parrain ou pas lors des éditions à venir, il continuera de soutenir l’éducation dans sa chère région. L’Inspecteur d’Académie de Tambacounda a souhaité la bienvenue au parrain, le ministre Sidiki Kaba et l’ensemble des invités au cercle mess des officiers du camp militaire Mamadou Lamine Dramé qui ont bien voulu effectuer le déplacement pour célébrer avec lui cette 3ème édition de la journée de l’excellence dont le thème de cette année est « l’enseignement à distance par le numérique : quels défis et perspectives pour une éducation de qualité au Sénégal.» Le patron de l’éducation dans la région a exprimé ses vifs remerciements et sa profonde gratitude au parrain maître Sidiki Kaba et à toutes les autorités ici présentes qui malgré leurs lourdes tâches ont bien voulu rehausser de leur présence le prestige de cette journée. L’IA de préciser que la journée de l’excellence est un moment privilégié de rencontre et de réjouissance de la communauté éducative pour honorer et rendre un hommage mérité aux élèves qui se sont particulièrement distingués par leurs brillantes performances scolaires ainsi qu’aux enseignants et parents d’élèves qui se sont illustrés par leur sérieux, leur engagement et leur dévouement à la cause de l’école. Mieux, il s’agit de donner en exemple ces heureux lauréats pour susciter une émulation saine aux seins des établissements scolaires en vue de cultiver le culte de l’excellence à travers la persévérance, l’abnégation et la recherche permanente du meilleur. En plus, cette journée de l’excellence revêt une touche particulière avec le choix porté pour en être le parrain sur l’éminente personne de Sidiki Kaba ministre des forces armées et digne fils de Tambacounda. Ce dernier a beaucoup investi dans le secteur de l’éducation en construisant des salles de classe équipées en table bancs, des toilettes, des blocs administratifs, des bibliothèques équipées, en réalisant des murs de clôture et aussi en offrant des bourses d’études, etc. La fête a été très belle puisque chaque lauréat a reçu sa récompense.


 














 

lundi 6 février 2023

nous publions in extenso, une correspondance adressée au « DOYEN » en 1992 par un de ses anciens élèves : Samba Traoré, Professeur Agrégé de Droit à l’UGB de Saint-Louis.



 

Monsieur le Doyen, Cher Maitre

A chaque étape de ma vie, j’ai rencontré des personnes qui m’ont inspiré, qui m’ont guidé par les faits, les gestes, la parole comme par le silence. C’est avec une forte émotion que je vous adresse la présente, l’écrit étant à mes yeux, plus éloquent que la parole. Car je ne saurais en face de vous, prononcer ni articuler. Vous faites partie de ces personnes qui, sans elles je ne serai pas ce que je suis aujourd’hui. Petit écolier à l’Ecole Régionale de Bakel, je me suis retrouvé, avec bien d’autres et pendant des années, devant un Monsieur qui a représenté pour nous le Maître, l’inspirateur, mais aussi le parent, l’oncle, le père avec qui nous avons vécu aussi autrement et ailleurs qu’à l’école. Vous nous avez éduqué, couvé, mais sans faiblesse ni complaisance, avec la fermeté et l’amour que l’on connait chez tout grand homme. Nous les enfants de Tiyaabu vous somment redevables de cette rigueur toute gajaaganke que vous nous avez inculquée, et qui nous accompagne encore. Vous avez été pour nous un homme de sacrifice, de don de soi car souvenez vous, pendant des années vous avez sacrifié vos vacances au village pour nous rassembler tous les soirs et nous faire réviser, anticiper sur les classes à venir. Mais au-delà de ces préoccupations scolaires, vous nous avez appris simplement à vivre en communauté, vous nous avez appris la vie, vous nous avez appris à pêcher, au propre comme au figuré. Au propre parce que souvent nous vous accompagnions au fleuve pour la pêche, et pendant ces séances nous avons tant appris de vous, des autres et du monde.

Je reviens à l’école, pour vous rappeler des choses que vous avez certainement oubliées, ma mémoire d’enfant les ayant rangées quelque part. Je disais que vous faisiez partie de ceux qui m’ont inspiré et continuent de m’inspirer. Je me plais toujours à raconter à mes étudiants que c’est dès mon premier jour à l’école, devant un maitre impressionnant aux yeux de ce petit garçon de sept ans, et au CM2 devant un autre encore plus impressionnant que j’ai décidé que je deviendrai enseignant, et rien d’autre que ça. C’était un certain Kounta Mame Cheikh et un certain Diaman Bathily. Et je n’ai jamais renoncé à cette ambition, malgré toutes les opportunités de carrières qui m’étaient offertes à ma sortie de l’Université. Il n’y a pas de regret, au contraire. Mais je ne sais pas si un jour je vous ressemblerai comme je l’ai toujours souhaité. Permettez- moi de vous rappeler une anecdote. C’était en 1966, en classe de CM2 A dont vous aviez la charge malgré vos lourdes responsabilités de Directeur. On était nombreux et vous aviez fait de nous des élèves excellents : Souleymane Ndiaye, Mamadou Diallo, Demba Mangassy, Lassana Cissokho, Sourakhé Ndiaye, Kébé Karim qui était avec Babacar Thioune, pour ne citer que ceux là, venus après des ténors comme les Abdoul Aziz Bathily, les Bèye Seydou, les Sow Seydou, Mamadou Diabakhaté etc. Dieu nous a gratifié d’être vos élèves en ces temps bénis où l’école était encore l’école. Je disais donc qu’un jour, en cette année 66, en classe, je me suis mis, inconsciemment, à pédaler sur une grosse ardoise en bois sous mes pieds, sans penser que le bruit que je faisais pouvait agacer mes camarades bien concentrés sur leur devoir (puisque moi j’avais fini). Sans me rendre compte que vous me surveilliez du coin de l’œil. Et brusquement, je vois un objet voler dans ma direction, que j’ai évité instinctivement. Vous m’avez donné l’ordre de le ramasser et de vous l’apporter. Ce que je fis en tremblant, cela pouvait se comprendre. Et pourtant cet objet a toujours trôné sur votre bureau. Et sans autre commentaire et calmement, comme si vous n’aviez jamais été agacé, vous avez tout simplement dit : « ça c’est UN CLASSEUR ». Je ne connaissais ni ce mot, ni cet objet et toute la classe a appris en même temps que moi ce que c’était qu’un classeur. J’en ai bien d’autres, qu’il serait fastidieux de citer. Voilà pourquoi j’ai dit que vous nous avez inspiré par l’exemple. La pédagogie du geste et parfois du silence, que j’essais d’appliquer à tout instant.

Cher Maitre, cher Doyen, permettez moi de revenir à nous, à Tiyaabu, ce village qui nous est cher, et qui a fait de vous, de nous, et de nos ancêtres ce que nous sommes. Le prétexte, c’est cette thèse, cette modeste contribution à la connaissance du Gajaaga, de Tiyaabu, que je vous envoie pour que vous mesuriez l’impact et la profondeur de votre sacrifice pour nous. Mais cette thèse, soutenue l’année dernière le 20 juillet 1991, n’est pas le fruit d’un hasard ni d’un accident de recherche. Cette thèse sur le « Système foncier du Gajaaga » est partie du 10è siècle pour aboutir à cette fin du 20è siècle ». Elle m’a été inspirée. Peut être même avant ma naissance. C’était un devoir filial d’un fils envers ses pères.  Envers ceux qui m’ont précédé sur ce terrain, dans ce Gajaaga et qui m’ont ouvert à la connaissance, ces personnes généreuses qui ont bien voulu partager leur science, leur passion pour Tiyaabu. Et cette passion, comme une maladie contagieuse, m’a contaminé et j’en ai fait mienne ; peut être que d’autres viendront après moi pour perpétuer cette œuvre. Vous m’avez appris, comme le Pharaon Khéti à son fils Mérikarê, à aller chercher la connaissance dans les livres, mais aussi auprès de grands. Mes Grands, ceux qui m’ont inspiré, c’est Ibrahima Diaman Bathily qui reste pour moi le Maitre déclencheur, c’est Diaman Bathily, c’est Abdoulaye Bathily, c’est Boubou Ndiaye et Silman Bathily, c’est Abdoul Aziz Bathily, c’est mes grands pères Bouna et Moussa Fenda,  Counda Goudia Bathily et tant d’autres.   Vous vous en rendrez compte en lisant cette modeste contribution. Vous verrez que  n’ai rien inventé. Je n’ai fait que dire autrement ce que vous avez dit avant moi. Mais cher Doyen, vos efforts pour moi ne se sont pas limités à la thèse puisque dans la foulée, je me suis présenté au Concours d’Agrégation, en novembre 91, où j’ai été agrégé en droit en étant major du concours, qui rassemblait les candidats de tous les Etats francophones d’Afrique. Le mérite vous en revient, car moi je n’ai fait que m’insérer dans cette ligne d’excellence propre à Tiyaabu. Pour reprendre le Roi Khéti, moi, fils de Tiyaabu, je suis Grand parce que formé et inspiré par le Grands d’un Grand village. Car Grand est Grand le Grand dont les Grands sont Grands.

Ce modeste travail en guise de reconnaissance éternelle à un bâtisseur de consciences. Témoignage d’un disciple envers son Maitre. Puissiez- vous vivre longtemps pour continuer à nous inspirer et en inspirer d’autres. Salutations très respectueuses.

Professeur Samba TRAORE

Agrégé des Facultés de Droit

Université de Saint-Louis                                          Saint Louis le 22 mars 1992

B.P 234

 

                                    















HOMMAGE A DIAMAN BATHILY, ANCIEN DIRECTEUR DE L'ECOLE REGIONALE (IMDB) DE BAKEL


Alors que le jour inoubliable s’approche, que nos cœurs et nos esprits se tournent vers un homme, nous (anciens élèves) ne cessons et n’arrêterons jamais de pleurer notre MAÎTRE d’école, monsieur Diaman Bathily. Certaines coïncidences attirent cependant notre attention sur une date : le samedi 4 février 2023 !

1.      C’est le quatrième anniversaire du décès de l’ancien Directeur de l’Ecole Régionale de Bakel (actuelle Ibrahima Malal Diaman Bathily : IMDB). Monsieur Bathily a consacré toute sa vie au service de l’Ecole Sénégalaise : à Dagana, Podor, Saint-Louis, Dakar (école Ouagou Niayes) puis Bakel.

Ses anciens élèves se souviennent toujours de cet homme, toujours en « classe », toujours à l’école comme dans la rue et jusque dans les foyers. Il a marqué son époque ! Paix à son âme. Que la terre lui soit légère et que le bon DIEU l’accueille dans son Paradis.

2.      Sous le haut parrainage de monsieur Sidiki Kaba, Ministre des Forces Armées, la « Fête de l’Excellence », organisée par l’Inspection d’Académie de Tambacounda, comme par hasard, au Cercle Messe du Camp militaire Mamadou Lamine Dramé (Marabout Soninké ayant fait ses études coraniques à Bakel) récompensera les meilleurs élèves des quatre Départements de la région : Bakel, Goudiry, Koumpentoum et Tambacounda, ce 4 février 2023.

3.      La première Finale de Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) de nos footballeurs locaux les mettra face au pays organisateur l’Algérie (les Fennecs) que   nos Lions de la Téranga battront dans la soirée de ce même 4 février 2023. A l’image de leurs aînés, les Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Edouard Mendy, Abdoulaye Diallo, Idrissa Gana Guèye, Boulaye Dia…ils (l’entraîneur Pape Bouna Thiaw et ses Lions) reviendront présenter le trophée au peuple Sénégalais.

En attendant ce jour mémorable où tristesse et joie s’entrechoquent, les anciens élèves du Doyen Diaman Bathily n’oublient pas : ils se rappellent toujours leur MAÎTRE.

Pour ouvrir la voie aux anciens de l’Ecole Régionale (IMDB), nous allons publier une correspondance adressée au « DOYEN » en 1992 par un de ses anciens élèves : Samba Traoré, Professeur Agrégé de Droit à l’UGB de Saint-Louis.

                  Idrissa Diarra Bakel/Tambaactu1 / ididiarra@yahoo.fr 

 

 

 

 

 


 

mercredi 1 février 2023

TAMBACOUNDA : ATELIER DE PARTAGE DE LA STRATEGIE DE COMMUNICATION ET DU GUIDE DE MOBILISATION COMMUNAUTAIRE DU MOHEBS


Le bassin de Tambacounda qui regroupe les Académies de Tambacounda, Kédougou et Kaffrine a abrité un atelier de partage de la stratégie de communication et du guide de mobilisation communautaire du Modèle Harmonisé d’Enseignement Bilingue au Sénégal (MOHEBS) du 25 au 27 janvier 2023, à l’hôtel de ville de Tambacounda. L’ atelier d’ouverture a été présidé par l’Inspecteur Assane Mbengue, Secrétaire Général de l’IA de Tambacounda et la clôture était assurée par l’ Inspecteur Amadou Tidiane Sy en charge du cycle fondamental.

Les chargés de communication et les responsables des bureaux égalité et équité de ces Inspections d’Académies et des Inspections de l’Education et de la Formation ont échangé avec les représentants de la Direction de l’Enseignement Elémentaire, de la Direction de la Formation et de la Communication, du Renforcement de la Lecture Initiale pour Tous (RELIT) sur la stratégie de communication du MOHEBS, un programme du Ministère de l’Education Nationale.

 Le partenaire d’exécution est le RELIT qui va mettre en œuvre ce programme dans les Académies de Tambacounda et Kédougou. Les participants ont eu à améliorer la stratégie de communication du ministère par rapport à ce programme MOHEBS. Il faut dire que le MOHEBS n’est pas encore entré en vigueur dans les écoles mais son but est que l’élève utilise dans les premières années la langue du milieu, un moyen qui

 va lui permettre de pouvoir lire le français. En effet, le choix de la langue se fera en amont. Les parents d’élèves, la communauté, les autorités administratives, les collectivités territoriales, les acteurs du système entre autres doivent adhérer à ce programme MOHEBS pour sa réussite.

ADAMA LAYE















 

lundi 30 janvier 2023

ATELIER BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET NIAMDE DANS LE DEPARTEMENT DE BAKEL


Le Projet NIAMDE est un programme qui vise à améliorer la sécurité alimentaire et les conditions d’apprentissage de 7 030 enfants fragilisés par la crise COVID à travers, d’une part , un soutien à 57 cantines scolaires qui s’approvisionnent en circuits courts et, d’autre part, la relance économique des opérateurs des territoires de 10 départements du Sénégal.

Le département de Bakel, zone frontalière entre le Mali et la Mauritanie fait partie des 10 départements du Projet NIAMDE.

Quatre (4) communes ont été ciblées, à savoir Ballou (2 écoles), Gabou (4 écoles), Moudiry (2 écoles) et Bakel (1 école). Pour chacune de ces écoles, à travers des ateliers de concertation, le prototype de cantine scolaire a été défini et le budget élaboré.

Le démarrage des cantines s’est fait au mois de novembre 2021 dans les 9 écoles du département de Bakel : Samba Yidé, Samba Niamé, Kahé et Gabou2 pour la Commune de Gabou, Moussa Camara et Golmy2 pour la Commune de Ballou, Moudéry1 et Manthiabou pour la Commune de Moudéry et Fandalé pour Bakel.

Pour faire le bilan de la mise en œuvre  du Projet NIAMDE, ce mercredi 25 janvier 2023, le GRDR et ses partenaires stratégiques (CICODEV, AVSF, CARITAS,AFD)  ont invité à l’Hôtel WAGADU, outre l’Adjoint au Préfet, monsieur Jean Paul Sylvain Diatta, le Vice-président  du Conseil Départemental, monsieur Tairou Diakhité, le Maire de Gabou, monsieur Issa Samby, l’Inspecteur de l’Education et de la Formation, monsieur Alla Thiaw, son Secrétaire Général, monsieur Amadou Diouldé Diallo, les Directeurs des neuf écoles concernées et leur Président de CGE.

Le . GRDR était bien représenté par madame Dieynaba Diallo dite Diamoye, Vice-présidente du Comité d’Orientation Stratégique (COS), de messieurs Aboubacry Ndiaye, Moussa Ly et Cheikh Ossein.

Après les allocutions d’usage, monsieur Moussa Ly a présenté le programme de la journée. Ensuite il a fait un exposé clair et bien apprécié par les participants sur :

-Le bilan du projet NIAMDE,

-L’étude d’impacts.

Lors des débats, avec plus de treize intervenants, l’on a échangé sur les contraintes de mise en œuvre, les perspectives avant de terminer par des recommandations.

En réaction aux questions soulevées, monsieur Moussa Ly a expliqué la vente des produits dans les écoles, l’accès tout en précisant qu’il n’y aura pas d’élargissement pour la deuxième phase NIAMDE.

L’Inspecteur Alla Thiaw a voulu que le bilan se fasse à deux niveaux : socio-économique d’abord, puis pédagogique ensuite pour connaître les impacts. C’est pourquoi il a demandé au GRDR de faire la commande à l’Inspection de l’Education et de la Formation car les performances n’ont pas été prises en compte.

Il a félicité le Préfet et le GRDR. Aux Directeurs d’écoles, il dira que le projet NIAMDE est avant tout une éducation nutritionnelle, puis vient le volet Santé et enfin le volet Equité.

Madame Marie Camara Directrice du Centre de Formation Professionnelle 1, qui a accompagné le GRDR dans la formation des cuisinières des cantines scolaires a remercié l’ONG qui l’a associée à ce projet qui lui a permis de partager sa « petite » expérience.

Madame Diamoye Diallo du COS demande à la communauté un accompagnement du projet pour sa pérennisation.

Le Maire de la Commune de Gabou, au nom des trois autres Maires, a félicité le GRDR, les Directeurs d’écoles et les Présidents de CGE de sa Commune et s’engage à donner la priorité à l’Education qui est du reste une compétence transférée.

Quant à monsieur le Vice-président du Conseil Départemental, après avoir salué l’engagement du jeune Maire de Gabou, a dit que l’Institution départementale apportera son soutien aux écoles élémentaires même si ces dernières n’entrent pas dans leur compétence.

Pour clôturer, monsieur Jean Paul Sylvain Diatta a félicité le GRDR en parlant du projet NIAMDE et de son impact. Il a souhaité bon retour à tous mais surtout à ceux qui sont venus des trois autres Communes. Vivement le Projet NIAMDE 2 !

Idrissa Diarra Bakel/Tambaactu1