dimanche 20 février 2022

Education/Bakel : les parents et les élèves crient leur ras-le-bol.

La « santé » scolaire se détériore, se dégrade, au Sénégal, au fil des générations, d’année en année, au grand dam des populations en général, mais surtout des élèves et des parents d’élèves démunis qui ne comptent que sur les établissements d’enseignement public.

 Le mal s’approfondit.

Pour cette année scolaire 2021/2022, en plus d’être électorale (élections municipales et départementales du 23 janvier 2022), elle a été justement précédée par deux semaines de campagne électorale mobilisant surtout des enseignants, puis les Législatives prévues en juillet 2022 ; elle a été aussi sportive avec la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN) heureusement remportée par le Sénégal.

La COVID-19, depuis bientôt trois ans, traumatise les populations et freine le développement dans tous les domaines.

La crise scolaire qui perdure et gangrène notre système éducatif, à force de rencontres autour de tables rondes, carrées, rectangulaires ou triangulaires, enlise notre école qui se meurt à « grands » feux.

Le niveau de nos enfants est tellement bas que personne (élèves, parents d’élèves, enseignants et Etat) n’en doute plus.

Chaque jour, des dizaines de Syndicats d’enseignants (plus de quarante), regroupés dans des G7, des G20, G…, se mobilisent pour enfoncer notre « école » dans la boue, au nom de revendications (légitimes ???).

Partout dans le pays, à commencer par la capitale Dakar où l’on trouve les responsables de tout genre, les élèves couverts par leur Gouvernement Scolaire et leurs parents des Associations de Parents d’élèves sortent désormais ensemble pour crier leur ras-le-bol.

A Bakel, ce lundi 14 février 2022 coïncidant avec la Saint-Valentin, les parents d’élèves, en masse, sont sortis, avec à leur tête le Président de l’Union Départementale de l’Association des Parents d’Elèves (UDAPE) monsieur Moussa Coulibaly pour accompagner les enfants déposer un Mémorandum auprès du Préfet du Département monsieur Abdou Khadre Diack Ndiaye.

L’itinéraire suivi va de la Place de l’Indépendance, en passant par la Mairie, la Grande Mosquée, le Pont de Yaguiné, son Rond-point, devant la SONATEL, la CBEAO, le Marché, la Poste finances pour se retrouver devant la Préfecture.

Aux cris de : « NOUS VOULONS ETUDIER !» les élèves ont battu le macadam, surveillés par les parents, sous l’œil vigilent des hommes du Commandant de la Brigade de Gendarmerie Oumar Coly dans trois véhicules (un devant les marcheurs et les deux autres derrière eux).

C’est à 10 H 25 minutes que le Préfet du Département est descendu recevoir les responsables (le Président du Gouvernement Scolaire du Lycée Waoundé Ndiaye Youssouf Kanouté, le Président de l’UDAPE Moussa Coulibaly, Abdourahmane Ndiaye, Délégué de quartier ancien Directeur d’école, Moussa Keita Président d’un CGE, Hamidou Diaré Koité, Président de l’APE de la Commune de Bakel, Samba Touré Crieur Public et des dames engagées pour la défense de l’intérêt des enfants de Bakel comme Diary Gassama, Yougoudou Ndiaye, Niouma Sakiliba, Fanta Fall…)

Premier à prendre la parole, le doyen Abdourahmane Ndiaye a expliqué au Préfet l’objet de la marche en saluant l’encadrement de la Gendarmerie avant que Youssouf Kanouté ne présente les doléances des élèves. Il finira par lancer un cri de cœur : « NOUS VOULONS ETUDIER ! »

Dans sa réponse aux marcheurs, monsieur Abdou Khadre Diack Ndiaye, Préfet du Département s’est réjoui que la marche se soit déroulée sans aucun incident. <<-Je vous ai entendus. Et je rendrai compte de vos doléances à qui de droit>>.

A 10 h 40 minutes, la foule s’est dispersée, laissant la Place de l’Indépendance totalement vide.

Vivement que les élèves et les parents d’élèves de Bakel et du Sénégal soient entendus par les Autorités pour permettre à notre école, à l’école Sénégalaise de reprendre sa marche vers les sommets.

Idrissa Diarra, bakelinfo.com





 

TAMBACOUNDA: FOCUS CINEMA PROCEDE A LA PROJECTION DU FILM « JOM » DE ABABACAR SAMB MAKHARAM AU CENTRE CULTUREL REGIONAL.

 Le Centre Culturel de Tambacounda en Collaboration avec Focus Cinéma a organisé le Vendredi 18 Février 2022 à 19 heures la Projection du film « JOM » de Ababacar Samb Makharam. Monsieur Germain Coly, Directeur National de la Cinématographie et Monsieur Georges Denis  Diatta, Directeur du Centre Culturel Régional ont rassuré les cinéphiles quant à la Pérennisation de telles activités et surtout la mise en place imminente d’un Ciné-Club.

MONSIEUR Ababacar Samb-Makharam est né le 21 octobre 1934 à Dakar, Sénégal. En 1955 il commence ses études d’art dramatique au Conservatoire d’Art Dramatique de Paris  en France. Entretemps, il fonde une troupe de théâtre (Les Griots) dans laquelle il joue divers rôles. En 1958 il commence ses études de cinéma au Centro Sperimentale di Cinematografia de Rome en Italie et y obtient son diplôme de Réalisateur. En 1964 il rentre au Sénégal et entame sa carrière de réalisateur en travaillant à la Radio et à la Télévision de son pays. Ababacar Samb-Makharam, grand esthète du cinéma panafricain est un des pionniers de la  Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) dont il fut le premier Secrétaire Général de  1970 à 1976. Il est également un des pères fondateurs du Festival Panafricain du Cinéma et de  la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 1972.  Au sein de la FEPACI, Samb-Makharam a consacré une grande partie de sa vie de cinéaste à travailler pour l’éclosion et le développement du cinéma en Afrique d’une part, et d’autre part  à l’élaboration des politiques cinématographiques des états à travers le Continent.  Il est décédé à Dakar le 07 octobre 1987 laissant au cinéma africain un héritage filmographique de deux courts métrages et deux longs métrages de fiction. - 1L’Ubriaco (L’ivresse) ; 06 min ; Italie/Sénégal ; 1961./-2 Et la neige n’était plus ; 22 min ; Sénégal ; 1966./-3 Kodou ; 1h 40 min ; Sénégal ; 1971./- 4Jom ou l’histoire d’un Peuple ; 1h 20 min ; Sénégal ; 1981.

En plus d’être un excellent conteur, Ababacar Samb Makharam a su adapter les principes dits Universels de l’écriture cinématographique aux principes narratologiques et pédagogiques du   Didactisme qu’ont en partage la plupart des traditions orales du Sahel. Il a pris en compte le Fait que dans les traditions orales d’Afrique Occidentale, la fonction première du conte est d’enseigner les valeurs morales et sociales et que de ce fait le récit est piloté par l’intrigue et  non par le personnage comme préféré par l’approche hollywoodienne du cinéma. Il s’est donc approprié les principes de la grammaire cinématographique tels qu’enseignés dans les écoles  de cinéma et a mis au point une esthétique du cinéma panafricain en les intégrant dans la structure didactique du conte ouest-africain. C’est ainsi que Samb-Makharam a fait de JOM un film très beau et poétique qui divertit tout en enseignant sans aliéner le public. Son film participe à l’éveil des consciences pour le combat de libération qu’il mène contre la domination et l’esclavage mental. Il est donc l’esthète du cinéma panafricain par excellence.

« JOM » ou l’histoire d’un peuple est le deuxième et dernier long métrage de fiction réalisé par le Sénégalais Ababacar  Samb Makharam en 1981, soit six ans avant son décès. Quoiqu’unique en son genre, le film est un prototype rare du cinéma panafricain portant une forte empreinte de la tradition orale du Sahel tant par sa forme que par l’allégorisme de son contenu. Au niveau de l’esthétique, il s’inspire des principes de l’écriture dramatique et des éléments du scénario (euro-américain) pour écrire un film en trois vignettes  autour du thème  JOM tout en faisant la part belle au didactisme de la structure du conte ouest-africain.

« JOM » est un mot Wolof qui signifie à la fois Dignité, Honneur, Fierté et Amour-propre.D’une manière générale, un scénario ou un film à vignettes est constitué de plusieurs histoires  individuelles indépendantes qui sont connectées par un thème unique. Le thème est alors le fil conducteur de l’œuvre, d’une vignette à l’autre. La particularité de JOM se trouve dans le fait que Samb-Makharam a eu le génie de créer un fil conducteur visuel et dramatique à travers le personnage de Khaly, Le Gewel qui transcende l’espace et le temps, qui, par ailleurs, joue un rôle actif dans les trois vignettes. Le fil conducteur de Samb-Makharam n’est donc pas seulement un thème philosophique que l’on retrouve dans trois petites histoires, mais un personnage qui joue le rôle de narrateur dans toutes les vignettes du film. La narration de Khaly le Gewel fonctionne à deux niveaux. D’une part, elle fonctionne comme partie intégrante de la diégèse du récit, c’est-à-dire que le spectateur voit Khaly racontant l’histoire.  D’autre part elle est utilisée à travers la Voix Off (son non-diégétique par définition) sur les images pour attirer l’attention du spectateur sur les différentes articulations du JOM à travers  l’Histoire des Peuples Africains. Cette deuxième fonction de la narration de Khaly fait du Gewel l’animateur de la conscience historique et la mémoire collective des Peuples Africains.

Il faut d’emblée souligner que Samb-Makharam fait siens les principes narratologiques de la plupart des traditions orales du Sahel. Selon nos traditions orales, la fonction principale d’un conte est de transmettre des valeurs morales. L’histoire sera donc pilotée par l’intrigue (the plot), et non le personnage (the character). L’accent est donc mis sur l’intrigue et non sur la caractérisation ou technique de développement de personnage. Pour les besoins de la cause, la structure dramatique de l’histoire inclura plusieurs personnages sous la bannière Protagoniste. Toutes les actions de ces personnages concourront au succès ou au triomphe de l’objectif poursuivi par eux tous. Le héros n’est donc pas toujours un seul personnage mais l’ensemble des bonnes gens au sein de la communauté. Le rôle du héros est par conséquent attribué à toute la communauté mobilisée pour faire triompher la justice, la vérité… Par ailleurs, l’ANTAGONISTE est plus une posture, une vision du monde contraire aux idéaux du Peuple qu’un personnage. Cette vision de l’antagoniste est personnifiée par un ou plusieurs personnages de l’intrigue. Les autres principes universels de l’écriture dramatique (incident déclencheur, conflit, point d’attaque, moment décisif, résolution…) restent de mise mais sont affectés par les changements imposés par la tradition orale. Au premier chef, Samb-Makharam adopte dans son écriture cinématographique la fonction.

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jeudi 17 février 2022

TAMBACOUNDA/FORUM CIVIL : PROJET POUR LA TRANSPARENCE ET LA REDEVABILITE DANS LA GESTION DES RESSOURCES PUBLIQUES POUR LA REDUCTION DES INEGALITES (PTR).

Le Forum Civil National a organisé le mercredi 16 février 2022 à  10 heures à la Salle de délibération de la Mairie de Tambacounda une Session de formation sur les Budgets-Programmes dans les Secteurs Miniers, Gaziers et Pétroliers. L’atelier vise à partager avec les acteurs territoriaux  les fondamentaux du budget-programme ainsi que les enjeux de sa mise en œuvre. C’est une initiative de l’Uemoa pour qu’il y’ait une bonne gestion des Ressources, une répartition équitable. Les Participants concernent les Acteurs territoriaux tels que les Membres des Organisations de la Société Civile, les élus locaux et la Presse.

Monsieur le Coordonnateur Général Birahim Seck est revenu largement sur les Objectifs spécifiques à savoir :1/Aider les acteurs territoriaux  à maitriser les réformes fondamentales et le processus du budget-programme. 2/Amener  les acteurs territoriaux à comprendre les enjeux liés à la mise en œuvre du budget-programme.

La Coordonnatrice Régionale du Forum Civil Tambacounda, Madame Marie Françoise Diouf, s’est félicitée d’une telle Rencontre et a rassuré la délégation nationale quant au Plaidoyer et le Partage/vulgarisation des Outils de bonne gestion. La Section locale jouera pleinement son rôle pour que les Résultats attendus soient au Rendez-vous.

Pour rappel, nous constatons :1/Une forte demande du Parlement: des  pouvoirs classiquement faibles dans le processus budgétaire.  2/Une demande des gestionnaires de l’argent public et de l’administration  ou les inconvénients des budgets de moyens: horizon temporel limité (fièvre de décembre- comptabilité de caisse) ; administration bureaucratique (absence de liberté du gestionnaire- concentration de l’ordonnancement, pas de fongibilité des crédits, moyens limité des régies financières absence de codification de la déontologie, de déclaration de patrimoine, etc.). 3/Demande des  citoyens: non impliqués dans la gestion : informations tenues secrètes  et faiblesse des montants alloués aux services sociaux de base  (santé, éducation, justice).  4/Besoins sociaux importants: éducation  (avec le PSE II besoin de 42 520 salles de classe supplémentaires ;  10 996 enseignants supplémentaires sont nécessaires d’ici 2023 si l’on veut que les futurs bacheliers sénégalais étudient dans des conditions conformes aux normes internationales) ; santé (526 médecins, 890 sages-femmes et 1616 infirmiers de plus)  et la sécurité (13 083 policiers et 27 596 gendarmes manqueront au Sénégal). Il faut impérativement une réforme des finances publiques pour avoir plus de ressources.

Pour les Recommandations, le Coordonnateur Général suggère à tous les Maires et Présidents de Conseils départementaux de faire une déclaration de Patrimoine (Moyen de Protection) et demande solennellement au Gouvernement d’interroger la Redevance minière (Revaloriser). Il faut qu’il  y’ait aussi un éveil des Consciences des élus locaux pour une appropriation exacte/efficiente des Outils de bonne gestion et que les Communes s’investissent objectivement au fonds dédié au Secteur des Mines.

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mercredi 16 février 2022

L'honorable député M. Ibrahima Baba Sall installé dans ses fonctions de maire de la commune de Bakel pour un second mandat

 Le maire réélu de la commune de Bakel a été installé ce jeudi 10 février 2022 à 10 heures, à l’hôtel de ville de Bakel par le préfet du département de Bakel, Monsieur Abdou Khadre Diack Ndiaye, pour un second mandat.

 Après avoir procédé à l’appel des 46 conseillers tous présents et au rappel par le Préfet des dispositions de la loi et des différents décrets modifiés et l’installation officielle du maire, le préfet a demandé au maire de présider la séance d’élection de ses adjoints au nombre de trois qui a donné les résultats suivants :

1er adjoint au Maire : Elhadji Doudou DIOP a obtenu 43 voix ;

- 2ème Adjoint au Maire : Awa Sylla a obtenue 32 voix ;

- 3ème Adjoint : Mamadou F Konate a obtenu 44 voix.

Toute l’équipe dirigeante est membre de la coalition Benno Book Yakaar. La cérémonie s’est déroulée sans incident sous l’œil vigilant des forces de l’ordre déployé pour la circonstance.

Ibrahima Sall, a promis de travailler avec tous les conseillers. Il sera, dit-il, très ouvert et à l'écoute de tout le monde pour un mandat de la continuité.

 




M. Mapathé SY: Le tout nouveau Président du Conseil Départemental installé dans ses fonctions.

 


Le tout nouveau président du conseil départemental de Bakel, M. Mapathé SY est installé ce vendredi 11 février 2022 à 10 heures,  par le Préfet Abdou K ND Ndiaye. Il remplace au poste M. Ibrahima Diallo dit Demba KA.
La cérémonie a eu lieu au niveau de la salle des fêtes de Bakel qui a refusé du monde. Car les populations du département  et les maires réélus et nouvellement élus sont venus honorés le nouveau Président et son bureau en qui ils placent un grand espoir pour le développement durable du département de Bakel.

Le tout nouveau président  reconnait la lourdeur des tâches qui les attendent c’est pourquoi il  dit tendre  son bras à tous les fils du département, en particulier  aux maires des 12 communes,  pour relever les nombreux défis.

Le nouveau bureau est ainsi composé :

- Tayrou Diakhité : 1er Vice-Président

- Salimata Gueye : 2ème Vice-Présidente

- Pape Ismaila Ndiaye de Kidira : 1er  Secrétaire élu

- Abdoulaye Diallo de Diawara : 2ème  Secrétaire élu

Dans son allocution le nouveau président a dit que tout est urgent c’est pourquoi il a convoqué le bureau Samedi pour préparer l’ordre du jour de la première session qui va se pencher sur le budget.µ



Il a remercié tout le monde pour avoir fait le déplacement.

Nous lui souhaitons pleins succès dans cette nouvelle exercice dans l'intérêt exclusif des Bakelois et des habitants.

 


Rencontre avec l’association E.S.C.A.M. « Education-Santé-Culture-A-Moudery »

E.S.C.A.M qui est une association citoyenne au service d’un co-développement raisonné et durable entre la population Normande et celle de Moudery séjourne actuellement dans la commune de Moudery.

La délégation conduite par le président Alain Poilly a rencontré l’IEF Alla Thiaw à l’école Moudery 2 en présence du directeur Wagui Taoré et quelques membres de son équipe ce mardi 15 février 2022 à 10 heures.

Il s’agissait d’échanger au tour du partenariat avec l’association qui dure depuis 2015 avec les habitants de Moudery et les représentants de la diaspora Moudéroise en France.

Ce triptyque Français- diaspora- population Moudéroise cherche à bâtir en partenariat des projets raisonnés dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la culture et de l’environnement.

L4Objectif premier  étant d’aider la population de Moudéry à s’inscrire de façon plus « sensible dans une dynamique de progrès et d’accéder à des conditions de vie plus dignes de notre début du 21ème siècle », dira le président Alain.

L’ ambition affichée est de favoriser «  l’ouverture au monde de cette partie du Sénégal un peu oublié par le développement d’actions de connaissance mutuelle et de soutien au développement durable aux Moudérois qui n’ont pas le souhait premier de venir grossir les rangs des chômeurs Français, ils ont simplement envie d’avoir accès à des conditions de vie plus décentes ».

Pour rappel  Moudéry est une commune sise dans le département de Bakel et dans la région de Tambacounda avec ses 19 villages (32 000 hab.) ; il est situé à l’est de Dakar à 750 km.

Une zone défavorisée à tout point de vu. Heureusement que des associations comme ESCAM s’y démènent pour réduire la fracture  « qui se creuse inexorablement entre ceux qui ont accès au bien-être et ceux qui se démènent pour survivre ».

C’est ainsi que depuis 2017, l’association ESCAM a inscrit à son actif plusieurs réalisation dans ces domaines cibles :

Education : Mise en place et accompagnement de correspondances et de partenariats entre établissements scolaires ; installation et cogestion de « points-lecture » dans chacune des écoles de la commune ; soutien aux équipes pédagogiques et aux associations de parents d’élèves en lien étroit avec les autorités académiques locales ; fournitures de matériels pédagogiques et scolaires…

Santé : récolte et acheminement de matériel en direction du poste de santé ;

Culture et Environnement : Appui aux acteurs locaux de développement maraicher en lien avec des associations amies ; promotion de la culture Soninké auprès de la population Normande et recherche de partenariats avec la diaspora et les associations Moudéroises en France etc…

Malgré tous ces efforts consentis surtout en faveur de l’éducation, le constat est que les bibliothèques ne fonctionnent pas du tout dans ces établissements cibles pour des raisons diverses (surcharges de travail, difficulté de gestion des points lectures, livres essentiellement consacrés à la littérature Française etc…).

L’IEF, en prenant la parole remerciera chaleureusement M. Alain et son groupe pour le travail titanesque entrepris depuis 2017 pour aider ces populations.

Pour ce qui est du non fonctionnalité des points de lecture, il tracera la voie à suivre par tous : d’abord regrouper les séances de lecture figurant sur les emplois du temps dans toutes les classes ; établir un calendrier de passage des classes dans les bibliothèques ; créer une émulation saine pour donner le gout de la lecture aux élèves ; organiser des joutes pour permettre aux acteurs de prononcer à haute voix, avec l’intonation voulue, ce qu’ils ont lu. Il terminera pour donner rendez-vous aux écoles dans quatre mois pour une première évaluation.

La rencontre prendra fin aux environs de 13 heures avec une visite des bibliothèques des écoles de Moudéry 2 et 3 et la photo de famille.

Etaient de la délégation M. Abou Diallo le chargé de l’enseignement moyen général ; M. Dembélé le planificateur de l’IEF et M. Abdou Khadre Mané le chargé du bureau genre, de la communication, du partenariat et de l’environnement scolaire.




















 

dimanche 23 janvier 2022

TAMBACOUNDA/ SAVE THE CHILDREN INTERNATIONAL : LA SAUVEGARDE DE L’ENFANT, UN PILLIER ESSENTIEL DU PROJET PROTEJEM.

L’ONG SAVE THE CHILDREN INTERNATIONAL (SCI) a organisé un Séminaire regroupant tous les Acteurs de la Protection de l’Enfant à l’hôtel Relais de Tambacounda du 17 au 20 Janvier 2022. Pour la Réussite du Projet Protejem (Protection des Enfants et jeunes en mobilité), la Sauvegarde de l’Enfant constitue une étape cruciale/déterminante. A travers ce Projet, SCI vise à «l’Amélioration de la Protection des Enfants et Jeunes Migrant(e)s sur les Routes Migratoires de l’Afrique de l’Ouest ». Dans Cet Atelier L’ONG est représentée par Monsieur Dicko, Monsieur Dieng et Madame Ndéye fatou Ndiaye.

SCI reconnaît ainsi pleinement le devoir de protéger et de promouvoir le bien-être des enfants mais également de veiller à ce que toutes les mesures de sauvegarde soient accessibles et clairement communiquées au personnel, aux partenaires, aux enfants et à leurs communautés, dans une langue qu'ils comprennent.  SCI est consciente du fait que les enfants peuvent être confrontés aux vulnérabilités supplémentaires liées à leur âge, leurs antécédent socio-économiques, leur handicap, leur sexe, leur race, leur ethnie, leurs convictions religieuses, leur identité, leur orientation sexuelle. SCI s'engage à ce que ces facteurs ne soient pas un obstacle à l'efficacité de leur sauvegarde.


SCI s’engage à :1/Valoriser, écouter et respecter tous les enfants et les jeunes ; 2/S’assurer que tous les membres du personnel et les personnes directement associées au travail comprennent leur responsabilité individuelle de prévenir et de signaler toute forme de maltraitance et d'abus sexuels envers les enfants ; 3/Mettre en œuvre de manière diligente notre système de Sauvegarde de l’enfant en appliquant les politiques, procédures, formations et autres opportunités d'apprentissage pertinentes  ainsi qu’à travers les  partenaires et les personnes associées concernés ; 4/ Veiller à ce que l'organisation crée la bonne culture et un environnement sûr permettant à quiconque de signaler verbalement des incidents et / ou des problèmes liés à la sauvegarde des enfants ou par écrit et par le biais de mécanismes accessibles et très adaptés aux enfants ;5/Toutes les actions et décisions concernant la sauvegarde sont prises dans l’intérêt supérieur de l’enfant et mettent la sécurité et le bien-être de l'enfant en priorité ; 6/Signaler à l'attention de la hiérarchie les préoccupations présumées, les violations de la présente politique et du code de conduite à travers le système de signalement des incidents (DATIX) dans les 24 heures qui suivent l'incident.  Les procédures locales en matière de signalement des cas de maltraitance et d'infractions pénales potentielles sont également applicables et doivent être respectées selon les normes juridiques en vigueur ; 7/Veiller à ce que des registres détaillés et précis de toutes les préoccupations en matière de sauvegarde soient collectés, traités et stockés de manière sécurisée, conformément aux lois en vigueur sur la protection des données ;8/ Mettre en place des systèmes et des procédures afin d’éviter d'employer ou de recruter des personnes présentant un risque pour les enfants ;9/ Appliquer les mesures de sauvegarde telles que définies dans les outils et procédures de partenariat ; 10/Prendre des mesures face au non-respect de cette politique dans les meilleurs délais, pouvant aller à une résiliation de contrats ou d'accords, y compris le licenciement ; 11/Par le biais du conseil juridique , signaler rapidement les incidents graves relatifs à la sauvegarde des enfants à la Commission des Associations Caritatives, ainsi que d'autres organismes chargés de l'application de la loi et les autorités compétentes.

  Le système de sauvegarde de l'enfant  comprend quatre domaines clés : Sensibilisation, Prévention, Signalement et Réponse.  Chacun de ces domaines comprend des activités qui se poursuivent tout au long du cycle de vie des programmes de développement, du travail humanitaire et de plaidoyer dans les  zones d’intervention. L’approche de Sauvegarde centrée sur l'enfant.  SCI prend au sérieux les mauvaises pratiques de sauvegarde et les juge inacceptables. Les mauvaises pratiques de sauvegarde devront être signalées. Tous les cas signalés de mauvaises pratiques de sauvegarde seront traités conformément aux politiques de sauvegarde et aux procédures disciplinaires. SCI reconnaît que les enfants vivant dans des zones touchées par des crises humanitaires sont particulièrement vulnérables. Toutes les organisations et tiers mettant en œuvre des activités de réduction des risques, de préparation et d’intervention humanitaires devront protéger, appliquer et développer les exigences minimales de cette politique de sauvegarde de l’enfant. L'élaboration et la mise en œuvre de stratégies et d'activités de réponse humanitaire devront identifier, atténuer et gérer les risques liés à la sauvegarde de l'enfant. Cela inclut des approches de recrutement et de programmation plus sûres. Le respect de la loi et des politiques en matière de protection des données doit être au cœur de tous les traitements de données à caractère personnel relatives aux enfants.

L’abus émotionnel implique l’idée de faire du mal à un enfant sur le plan émotionnel, affectant son développement intellectuel, mental ou psychologique. Cela peut se produire comme un événement isolé ou sur une base continue. L'abus émotionnel comprend mais ne se limite pas à un traitement humiliant ou dégradant (par exemple, l’attribution d’un mauvais nom à l’enfant, proférer des menaces, lui crier / hurler dessus / le maudire, le déranger, le critiquer constamment, le dénigrer, l’humilier de manière persistante, etc.), l’incapacité à faire face aux besoins émotionnels de l’enfant, et le rejeter, l’ignorer, le terroriser, l’isoler ou le confiner. 

« Les Intérêts des Adultes et ceux des Enfants ne Coïncident pas toujours ».

SOURCE CAPE ENDA JEUNESSE ACTION.

KEBE        KEBA          BAK



 

lundi 3 janvier 2022

TAMBACOUNDA : LE RENAFESS SE MOBILISE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES DANS LE MILIEU DU TRAVAIL.

Mardi 28 Décembre 2021, Le Réseau National Des Femmes Syndicalistes Du Sénégal de la Coalition des Centrales Syndicales affiliées à la Confédération Syndicale Internationale (RENAFESS/CCSS/CSI) a organisé un Forum dans la Salle de Délibération de la Mairie de Tambacounda à 10 heures pour parvenir à la Ratification de la CONVENTION 190 de l’OIT par le  Gouvernement du Sénégal. L’Activité est inscrite est dans le Cadre des 16 jours d’Activisme contre les violences faites aux femmes.

La délégation Nationale est composée de la Secrétaire Générale de l’UDTS Mme Mariama Diallo, de la Camarade Coordonnatrice Nationale des Comités de femmes Mme Nafissa Samb de l’UNSAS, de la Camarade Coumba Dickel Diawara de la CNTS, de la Camarade Awa Diop de la CNTS-FC, de la Camarade Awa Sadio Ndiaye de la CSA , de la Camarade Khady Badji de l’UDTS et de Monsieur Latyr Ndiaye du BIT. Les Présidentes des femmes des Unions Régionales sont représentées par Ndéye Oulimata Diattara (Cnts), de Mame Bintou Niang (Udts), de Fatoumata Diallo (Csa), de Aya sy (Cnts-fc) et Marie Espérance Bangoura (Unsas).

La Convention190 et la Recommandation 206 sur la violence et le harcèlement ont été adoptées le 21 juin 2019  lors de la 108iéme session de la conférence Internationale du Travail à Genève (session du centenaire). Les Arguments justifiant la Pertinence de son adoption sont :1/Reconnaissant le droit de toute personne à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, y compris de violence et de harcèlement fondés sur le genre ; 2/ Reconnaissant que la violence et le harcèlement dans le monde du travail peuvent constituer une violation des droits humains ou une atteinte à ces droits, et que la violence et le harcèlement mettent en péril l’égalité des chances et sont inacceptables et incompatibles avec le travail décent ; 3/Reconnaissant l’importance d’une culture du travail fondée sur le respect mutuel et la dignité de l’être humain aux fins de la prévention de la violence et du harcèlement ; 4/Rappelant que les Membres ont l’importante responsabilité de promouvoir un environnement général de tolérance zéro à l’égard de la violence et du harcèlement pour faciliter la prévention de tels comportements et pratiques, et que tous les acteurs du monde du travail doivent s’abstenir de recourir à la violence et au harcèlement, les prévenir et les combattre ; 5/Reconnaissant que la violence et le harcèlement dans le monde du travail nuisent à la santé psychologique, physique et sexuelle, à la dignité et à l’environnement familial et social de la personne ; 6/Reconnaissant que la violence et le harcèlement nuisent aussi à la qualité des services publics et des services privés et peuvent empêcher des personnes, en particulier les femmes, d’entrer, de rester et de progresser sur le marché du travail ; 7/Notant que la violence et le harcèlement sont incompatibles avec la promotion d’entreprises durables et ont un impact négatif sur l’organisation du travail, les relations sur le lieu de travail, la motivation des travailleurs, la réputation de l’entreprise et la productivité ; 8/Notant que la violence domestique peut se répercuter sur l’emploi, la productivité ainsi que sur la santé et la sécurité, et que les gouvernements, les organisations d’employeurs et de travailleurs et les institutions du marché du travail peuvent contribuer, dans le cadre d’autres mesures, à faire reconnaître les répercussions de la violence domestique, à y répondre et à y remédier.

La présente convention protège les travailleurs et autres personnes dans le monde du travail quel que soit leur statut contractuel :1/les salariés ; 2/les personnes en formation, y compris les stagiaires et les apprentis ;  3/les travailleurs licenciés ;  4/les personnes bénévoles ; 5/les personnes à la recherche d’un emploi ;  6/les candidats à un emploi et 7/les individus exerçant l’autorité, les fonctions ou les responsabilités d’un employeur. L’importance de la ratification réside dans le fait que les deux termes de la convention « violence » et « harcèlement » présentent des facettes plus ou moins complexes du point de vue de la preuve et prise en charge. S’il est très aisé de constater l’exercice d’une violence de quelque nature que ce soit sur un travailleur (physique ou verbale), le harcèlement exercé dans le milieu du travail, à l’heure actuelle,  est plus difficile à prouver (termes d’un inspecteur du travail) sur le plan légal. La ratification de la convention C190 et son application effective  permettront de mettre en place des mécanismes de dénonciation, d’enquête, et éventuellement de sanctions à l’encontre de ceux ou celles qui exercent en toute impunité, dans le milieu du travail ce type de violence que les victimes dénoncent sans pour autant être « entendues ».

Les Objectifs visés sont : 1Renforcement de l’Unité syndicale ; 2Promotion du travail décent ; 3Promotion de l’égalité genre dans les Syndicats et les Institutions tripartites ; 4Extension de la Protection sociale aux travailleurs et travailleuses en situation de précarité, 5Renforcement du leadership des femmes à travers leur autonomisation ; 6 Formalisation du Secteur de l’économie informelle.

Avant la fin de la Rencontre, en présence de la Représentante du Gouverneur, des Autorités Académiques, du Président Régional de l’UNAPEES/TC, la Coordonnatrice  Nationale du RENAFESS/CCSS/CSI Mme Nafissa Samb a lu le Mémorandum(Déclaration).

« Oui pour un monde du travail exempt de violence et de harcèlement ».

« Ratifier la C190 de l’OIT, c’est garantir la Protection des droits et la dignité des Travailleuses et Travailleurs ».

« QUE TOUTES LES FEMMES SE DONNENT LA MAIN, OEUVRENT ENSEMBLE POUR ARRIVER A L’ATTEINTE DES OBJECTIFS ».

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