mardi 30 mars 2021

ATELIER DE PLANIFICATION ET DE FORMATION SUR LES DROITS HUMAINS ET LES METHODOLOGIES PARTICIPATIVES PAR AMNESTY INTERNATIONAL

La section Sénégalaise d’AI, à travers le programme Education aux Droits Humains (EDH), a organisé du 26 au 28 mars 2021, un atelier de validation du plan d’action national du projet : « Renforcer les mécanismes de protection des mariages précoces et les MGF ». L’atelier s’est déroulé à l’auberge Kayokulo Guest house, château d’Eau à Bignona. L’ouverture de l’atelier a été présidé par M. Serigne Mapathé Samb chef du service départemental de l’action sociale de Bignona.

L’objectif de l’atelier était de permettre aux partenaires et membres d’Amnesty d’avoir une vision plus claire de la mise en œuvre du programme sur le terrain avec les différentes cibles que sont les populations, les élèves, les enseignants, les élus locaux et autres parties prenantes.

En plus les modules développés permettront de renforcer leur expertise sur les Droits Humains, les méthodologies participatives pour mettre en œuvre des programmes d’éducation aux Droits Humains.  

Pour la petite histoire, de 2018 à 2020, Amnesty a mis en œuvre dans 35 communautés un projet intitulé « Réduire les taux de mutilations génitales féminines et les mariages précoces et forcés chez les filles au Sénégal ». Par diverses méthodologies participatives, Amnesty a pu toucher directement 38028 personnes.

Dans ce cadre et sur la base des évaluations internes et externes faites sur le terrain, Amnesty International est en train de consolider le travail déjà entamé et mettre à l’échelle les résultats obtenus à travers un nouveau projet intitulé « Renforcer les mécanismes de protection des MGF et des mariages précoces » selon la coordonnatrice nationale du programme Education aux Droits Humains d’Amnesty International/Sénégal Mme Aminata Dieye.

Durant ces trois jours plusieurs modules seront développés par d’éminents spécialistes sur des domaines précis : « la présentation des résultats du projet sur la réduction des MGF et des mariages précoces et forcés, la présentation du nouveau projet, l’introduction à la protection et les mécanismes de protection d’Amnesty International, l’évaluation d’impact, les méthodologies participatives (les différentes formes avec leurs forces et leurs faiblesses… par Mme Aminata Dieye ; Introduction sur la planification stratégique et le suivi/évaluation par Baboucar Dji Coly de l’ONG justice et Développement de Bignona ; pourquoi l’EDH ? par Abdou Diémé coordonnateur Ecoles Amies des Droits Humains de Bignona et membre de la facilitation de l’atelier ; les MGF et les mariages précoces par Mme Nadine Bassène sage-femme d’Etat ; Introduction à la facilitation par le doyen Souhaibou Sané président groupe Amnesty à v Bignona et membre des facilitateurs ; Introduction à la protection de l’enfant par M. Elhadj Abdoulaye Diouf responsable AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) de Bignona.

Après avoir parcouru et exploré ensemble tous ces modules, les facilitateurs mettront à la disposition des participants des outils pertinents pour une meilleure mise en œuvre du projet sur le terrain.

L’atelier s’est déroulé dans les règles de l’art et c’est le lieu de saluer Mme Aminata Dieye et son équipe qui n’ont ménagé aucun effort pour mettre les participants dans un environnement de travail convenable.

Aussi, saluer la participation active des participants et participantes venus de partout (Bakel, Tamba, Kédougou, de tous les coins et recoins de la verte Casamance) avec leur savoir, savoir-faire et savoir-être. Ils ont fait preuve d’engagement, de réceptivité, d’ouverture d’esprit et d’abnégation. D’ailleurs, l’intensité des discussions au sein des travaux d’atelier et des plénières le prouve à suffisance.

Il s’agira maintenant de se servir de tous ces acquis dans l’exercice de la mission de mise en œuvre du nouveau programme sur le terrain. Un terrain exigeant en termes d’attitude et d’aptitude mais aussi en termes de tenue et de retenue.

La réussite du programme dépendra dans une large mesure du « Agir Ensemble pour la Promotion et la Protection des Droits Humains ».

Nous prions à fin que Dieu nous éclaire et nous accompagne dans cette noble mission qu’est la Protection des Droits Humains ici et ailleurs.











































 

mardi 23 mars 2021

MISSION DU PIPADHS A BAKEL POUR L’INSTALLATION DES COMITES DE SUIVI DU MECANISME DE GESTION DES PLAINTES ET LA SELECTION DES ANIMATEURS COMMUNAUTAIRES.

L’unité de Gestion du projet « Investir dans les Premières Années pour le Développement Humain au Sénégal » (PIPADHS), a tenu une réunion avec les acteurs locaux de première ligne ce mardi 23 mars 2021 à 10 heures, à la salle de réunion de la préfecture de Bakel, sous la présidence de l’adjoint au préfet, M. Jean Paul Sylvain Diatta dans le cadre de leur mission d’installation des comités de suivi du Mécanisme de gestion des plaintes (MGP) et de sélection des animateurs communautaires.

C’étaient en présences des autorités locales directement concernées par le projet Investir dans les Premières Années pour le Développement Humain au Sénégal (PIPADHS).  On peut citer le représentant du maire de la commune de Bakel M. Mamadou Konaté ; de l’IEF de Bakel M. Amadou Alhousseynou Sarr ; du chef du service départementale du

Développement communautaire et social Mme Ndèye Anta Diouf ; du chef du service de l’action social M. Saliou Diop ; le Président du CCJ M. Cissokho ; du coordonnateur du CODEC de la commune de Bakel, M. Moussa Sané ; des délégués de quartiers ; du représentant de la coordonnatrice des écoles préscolaires M. Madou Sakho ; des Badiène Gokh et la presse locale.

L’objectif de la rencontre était de partager et d’échanger sur les modes d’exécution des termes de référence ; de mettre en place le comité local qui est un dispositif communautaire de gestion et de suivi des plaintes dans les zones d’intervention du projet.

L’objectif général de la mission :

1/ mettre en place un dispositif communautaire de gestion et de suivi des plaintes dans les zones d’intervention du projet.

 2/ choisir des animateurs pour renforcer le dispositif communautaire de gestion et de suivi des griefs.

Il s’agira de manière spécifique de :

-      D’Informer et sensibiliser la population sur le projet et le MGP pour leur meilleure implication ;

-      D’Installer le comité local de médiation et de gestion des griefs ; 

De Sélectionner les animateurs communautaires qui seront chargés d’assurer le suivi du Mécanisme de Gestion des Griefs (MGG ou MGP). Ces animateurs (trices) Communautaires vont accompagner Ces comités et auront en charges l’enregistrement et le suivi des griefs. Ils seront sélectionnés au cours de cette mission. Leurs missions s’étalent sur une durée douze (12) mois couvrant la période pré et post construction.

Ces animateurs seront sélectionnés parmi les plus expérimentés et ils doivent Avoir un bon niveau d’instruction en français (être capable de renseigner les fiches d’enregistrement) ;

Savoir utiliser des outils informatiques (ordinateur, smartphones) ;

      Être résident ou issu du terroir ;

-      Avoir une bonne connaissance de la zone ;

-      Maîtriser la langue dominante de la zone ;

-      Avoir des qualités de communicateur, d’animateur et de médiateur social ;

Avoir de la rigueur, le sens de l’écoute active ;

-      Être disponible et engagé à servir sa communauté selon les termes du TDR.

Pour mener à bien leurs missions, les animateurs communautaires bénéficieront de renforcement de capacités sur les thématiques ci-après :

-          La Dynamique communautaire ;

-          Le mécanisme de gestion des griefs ;

-          Le Système informatisé de suivi du MGP.

Les animateurs participeront à toute autre formation organisée dans le cadre de la mise en œuvre des activités de sauvegarde sociale et environnementale.

Les animateurs auront comme tâche : La sensibilisation, L’enregistrement des griefs, le Suivi des activités…

Ce dispositif d’accompagnement se veut participatif pour recevoir et prendre en charge les préoccupations des différents acteurs.

Le Projet Investir dans les Premières Années pour le Développement Humain au Sénégal (PIPADHS) entend développer et améliorer la prestation des services pour promouvoir le développement humain dans les premières années dans les 7 régions du Sénégal concernées.

Le projet est structuré autour de quatre composantes :

-          Composante 1 : Nutrition et stimulation précoce de l’enfant au cours des 1 000 premiers jours ;

-          Composante 2 : Apprentissage précoce de qualité ;

-          Composante 3 : Protection de l'enfance, renforcement du système ;

-          Composante 4 : Gestion du projet et assistance technique.

L’intervention du projet, prévue pour la période 2019-2024, couvre prioritairement les régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel, Matam, Kolda et Tambacounda à travers la fourniture de services d'éducation, notamment d’apprentissage préscolaire, de santé et nutrition et de la protection de l'enfance.

Voilà, en résumé, la quintessence de la rencontre entre l’Unité de Gestion du Projet et les autorités locales.

Des échanges de très hautes factures ont suivi après les présentations et la réunion s’est achevée par la mise sur pied du comité qui sera présidé par le Préfet du département, avec comme vice-président le Maire et l’IEF de Bakel va assurer le Secrétariat. Les autres services concernés sont membres.

 

 

 

 

 

 


















 

dimanche 21 mars 2021

LE PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE BAKEL EN TOURNEE DANS SA CIRCONSCRIPTION ADMINISTRATIVE


Le Président du Conseil Départemental de Bakel M. Ibrahima Diallo dit Demba KA s’est lancé dans un véritable marathon à travers le Département pour, d’une part équiper ses lycées, collèges et Centre de Formations Professionnelles en outils Informatiques de dernières générations, mais aussi, d’autres parts, rencontrer les chefs d’établissement et les partenaires sociaux, , aux fins d’échanger et de faire partager sa politique éducative et sociale dans un monde du COVID-19.

En marge de sa tournée débutée depuis le 15 mars 2021, dans le cadre de ses actions en faveur de l’inclusion numérique pour tous les établissements d’enseignement à l’échelle Départementale, le Président ka a bouclé sa sortie par une rencontre d’échanges et de partages sur sa nouvelle vision dans la gestion des structures relevant de ses compétences.

La rencontre s’est tenue ce samedi 20 mars 2021 à 10 heures, dans la salle de délibération de la Mairie de Kidira. On a noté la participation d’identités remarquables comme le proviseur du lycée de Kidira ; les chefs d’établissement de la zone de Kidira (collèges, CFP (privés comme publics) ; le représentant du commissaire de la Police des Frontières de Kidira ; les représentants des acteurs sociaux de premières lignes comme les OCB (le CCJ, les ASC, Les organisations de femmes) ; des conseillers départementaux ; etc…

Au menu des discussions, écouter les acteurs sur l’état des lieux des situations dans les écoles (nouvelles constructions, réhabilitations des infrastructures, dotations en matériels informatiques) …

La réunion a débuté par l’observation d’une minute de silence à la mémoire de feu Kambel Ndoye qui était l’un des meilleurs principaux de sa génération et qui a eu à diriger le collège « Kidira commune » durant quelques années. L’assistance a prié pour lui afin que son âme accède aux centres des élus de Dieu. Après un tour de table pour une présentation des participants, les choses sérieuses commenceront.

la rencontre, initiée par le conseil départemental de Bakel, avait pour objectif de partager sur les préoccupations de l’heure au sein des structures scolaires mais aussi de décliner sa feuille de route pour 2021 en faveur des écoles, des jeunes et des femmes du département.

Il a d’abord commencé par remercier les participants et de préciser à leur endroit qu’ils n’étaient pas obligés de venir parce qu’aucune relation hiérarchique ne les lie mais plutôt   une relation de partenariat car « les établissements que vous gérez sont une compétence transférée » a-t-il dit. Il dira encore que d’habitude, leur relation était épistolaire en termes de besoins à exprimer et à retourner aux services du conseil départemental dans des délais. Aujourd’hui, Le président a décidé d’opérer une rupture de paradigme dans les relations partenariales et d’être plus proche des acteurs à la base par des rencontres similaires pour discuter de visu des problèmes liés à la performance et à l’environnement scolaire dans sa globalité.

Après avoir écouté pendant deux bonnes heures les interventions des uns et des autres sur leurs besoins respectifs, il reprendra la parole pour, leur dire qu’il les a écoutés et qu’il a pris bonne note. Il énumérera toutes les actions réalisées ou en cours de réalisation dans la zone. Pour lui, la commune de Kidira est la première bénéficiaire des actions du conseil où tous les établissements ont reçu des actions du conseil. Il fera remarquer la nécessité de déposer à temps les doléances et de ne pas attendre la fin des débats d’orientation budgétaire pour introduire des requêtes, a-t-il précisé. 

Pour les femmes et les jeunes, des programmes de financements de projets sont en cours et les postulants peuvent se rapprocher des conseillers départementaux ou de l’institution départementale pour obtenir tous les renseignements sur la question. Une façon de booster leur autonomisation dans un monde en perpétuel turbulence.

La rencontre qui s’est tenue dans une atmosphère empreinte de convivialité et de cordialité prendra fin aux environs de 14 heures sous une chaleur accablante.

Le président et sa délégation prendront congés et effectueront des visites sur les sites de constructions. D’abord au collège CEM Bocar Sow, en suite au lycée de Kidira et terminer par le CEM Kidira commune. Les salles construites par le conseil départemental dans ces établissements sont presque en phases de finition.

Préciser en fin que le président du conseil s’est rendu au paravent dans tous les villages de la commune de Ballou abritant des structures scolaires et dans les communes de Diawara et Moudery pour les mêmes motifs.

Une belle manière de participer à la baisse des inégalités sociales.