mercredi 16 octobre 2019

4ème EDITION DU FORUM INTERNATIONAL POUR LE DEVELOPPEMENT SOLIDARE A DIAGUILY

Le village de Diaguily en territoire Mauritanien,  a abrité ce 12 octobre 2019 le forum international du développement solidaire (FIDéS) organisé par l’association « Ensemble pour  L’Espoir et le Développement » L’EED.

Les populations, venues des coins et recoins du guidimakha (en Mauritanie et au Mali) mais aussi du Gadiaga (Bakel au Sénégal) ont communié ensemble avec des partenaires venus de la ville d’Aubervilliers en France mais aussi de la diaspora comme Madame Soukeyna Diabira PDG de Kumby TV  pour parler du développement des territoires par les autochtones eux-mêmes.
La délégation Bakeloise,  forte de trente membres, était conduite par Monsieur Ladji Boubou Diabira PDG du complexe hotelier le Wagadu à Bakel. 
 L’association L’EED, créée en 2016 a depuis réussi à mettre en place un programme d’intervention pour venir en aide aux populations des zones rurales en Mauritanie, par le biais d’appui aux infrastructures de santé, de l’éducation et de l’agriculture.  Mais aussi l’association développe des programmes dans la gestion de l’environnement de l’intégration  et de l’insertion.
Le programme de L’EED vise à fédérer toutes les personnes autour d’engagement communs de solidarité et de mutualisation pour un  véritable développement endogène. Il permet le rassemblement qui favorise l’émergence de projets collectifs, la coopération et la mutualisation des efforts entre les localités.
Pour assurer une pérennisation, du programme, l’association a développé un modèle économique participatif qui responsabilise les membres et bénéficiaires par une contribution directe et durable. Ce modèle permet de responsabiliser davantage le citoyen comme premier acteur du développement de leur propre localité.
Le programme de L’EED se focalise pour l’instant en Ile-de-France en France, dans les zones rurales uniquement en Mauritanie et au Mali (Guidimakha). Elle peut étendre ses activités dans d’autres territoires comme le Sénégal selon les organisateurs.
Le président Waly Diawara très en verve dira que ce forum international était un moment de fraternité, de cohésion sociale, d’ambition commune de construire ensemble le développement. Il dira, en substance que leur ambition n’est pas l’immigration mais plutôt rester chez soi et réussir chez soi. Mais tout cela se fera avec une éducation inclusive et de qualité pour créer les conditions d’un développement durable. Que sans l’éducation leurs enfants vivraient encore dans un monde qui les écraserait. C’est pourquoi  il demandera la levée immédiate  « des facteurs endogènes  à la société Mauritanienne comme le conservatisme moral, culturel et économique qui, à bien des égards, hypothèquent  le développement du Guidimakha ». Pour lui,   Il convient donc  d’adopter une approche du droit fondamental à l’éducation qui repose sur trois principes : obligation, universalité et effectivité. L’obligation est, avant tout, celle de l’Etat et ensuite celle des familles, des communautés  et de toutes les parties prenantes.  L’universalité  interdit toute exclusion et toute discrimination, quelle qu’en soit la source. L’effectivité pose dans le réel non seulement l’accès pour tous mais aussi et surtout la qualité et la réussite pour tous de façon  à ouvrir  à chacun et  à  chacune la porte pour  l’exercice des autres droits fondamentaux, en particulier pour vivre et travailler en toute dignité. 
 
Il se trouve que les enfants et les jeunes qui constituent la cible vivent dans des conditions différentes et éprouvent des besoins différents.  Suivre une  simple  logique d’offre qui impose le même à tous reproduit sûrement les inégalités de départ et finit par exclure du droit à l’éducation tous ceux qui n’arrivent pas à s’adapter au modèle unique. Voici donc résumé la quintessence des propos du ^président Waly Diawara devant des autorités Mauritaniennes et étrangères fortement étonnées par la justesse des propos.
D’autres orateurs lui succéderont à la tribune pour lui emboiter le pas comme Mme Soukeyna diabira, un grand mécène ; le responsable local de L’EED Mauritanie ; le Maire d’Aubervilliers et tant d’autres personnalités.
Pour joindre l’utile à l’agréable, un grand concert offert par les organisateurs et animé par Demba Tandian, un artiste de renommé international,  clôturera cet événement mémorable où les vedettes seront incontestablement  les Diabira (Ladji Boubou Ladji et sa grande sœur Soukeyna). Deux immigrés d’origines Sénégalo-Mauritanienne  qui ont tant  investi dans l’humanitaire mais aussi  la création d’infrastructures (socio-économiques basiques et informatiques).  Autrement dit, des personnes qui ont consacré leur fortune et leur influence à promouvoir le développement de leur terroir.
A noter la présence de la presse locale  mauritanienne et de la presse  internationale.

 










Ladji Diabira en conversation avec le proviseur du lycée




jeudi 3 octobre 2019

Bakel : UBI TAY, JANG TEY : EFFECTIVITÉ ET CONTRAINTES SUR LE DÉMARRAGE

C’est la rentrée ! C’est le jour J pour des milliers d’élèves qui reprennent le chemin de l’école ce jeudi 03 octobre 2019 à huit heures.
A l’IEF de Bakel, des missions de contrôle ont sillonné le département pour s’enquérir de la situation.
Au niveau de la commune de Bakel chef-lieu du département, l’adjoint au préfet Monsieur Mbacké Thiam accompagné de l’Inspecteur de l’Education et de la Formation Monsieur Amadou Alhousseynou Sarr, du président de l’union des APE Monsieur Moussa Coulibaly, du secrétaire général de la mairie Monsieur Omar Sylla et du chargé de communication de l’IEF Monsieur Abdou Khadre Mané, ont visité toutes les écoles de la commune relevant de la compétence de l’IEF pour vérifier l’effectivité du concept  qui a été mis en place par le gouvernement du Sénégal : « le concept UBI TAY JANG TEY »
La première école visitée est celle d’IMDB. Ce sera au tour de l’école maternelle Elisabeth Diouf,  du nouveau collège de Grimpallé, de l’école élémentaire de Fandallé, du CFP 1, du collége Bakel commune, de la garderie case-foyer, de l’école élémentaire Bakel 3, de l’école maternelle Thiondy Dramé, de l’école élémentaire Amady Waranka Ndiaye et de la case-des tout-petits de Yaguiné. Au total donc 11 écoles seront visitées.
Le constat général est que les enseignants, en majorités, sont présents à leur poste respectif. Les grands absents sont les élèves qui n’ont pas encore repris le chemin de l’école surtout au niveau des collèges et des écoles maternelles.
Pour ce qui est des écoles élémentaires, les filles sont présentes en majorités au détriment des garçons qui se font désirer. Mais nous avons pu constater l’effectivité du démarrage des enseignements apprentissages dans ces écoles malgré quelques difficultés liées au non disponibilité des fournitures scolaires mais aussi des parents qui laissent leurs enfants venir à l’école sans aucun  cahiers ni stylos, annonciateurs d’intention, soit de prendre des notes ou d’effectuer des exercices de renforcement.
D’autres contraintes liées aux intempéries qui ont causé des dégâts énormes à l’école maternelle EL. Thiondy Dramé. Dans cet établissement toutes les salles de classes sont dépourvues de toitures emportées par les vents violents suite aux pluies diluviennes. Les autorités ont pris l’engagement de recaser les pensionnaires dans une maison en location en attendant les travaux de réfection.
A Amady Waranka Ndiaye, c’est un pan du mur qui s’est effondré. Mais cela n’empêche pas le bon déroulement des cours.
Monsieur le préfet, après le bouclage de la visite appellera les uns et les autres à relever les défis de démarrer tous les cours d’ici lundi prochain malgré les contraintes qui se dressent sur le chemin. Il a interpellé la collectivité territoriale,  à savoir la commune de Bakel,  pour voir de manières très urgentes les dispositions à prendre pour la  prise en charge des difficultés. Il a promis d’assurer le suivi de ces questions  soulevées d’ici la fin de la semaine pour que la dynamique qui a été enclenchée puisse continuer et qu’également cette année, comme l’année passée, soit une très bonne année et que tous les objectifs qui ont été retenus dans le secteur de l’éducation puissent être atteints.










école maternelle Elisabeth Ndiaye

collège Grimpallé




Bakel 3

école maternelle El. Thiondy Dramé


CTP yaguiné

école Amady Waranka Ndiaye




mardi 1 octobre 2019

BAKEL : CLÔTURE DE L’ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES OCB SUR L’EDUCATION FINANCIÈRE ET GESTION DU CYCLE DE PROJET



Les rideaux  sont tombés sur l’atelier de  renforcement des capacités des OCB sur l’éducation financière et gestion du cycle de projet organisé par le Grdr (dans le cadre de son programme de développement communautaire de Bakel PDC 2019) et son partenaire ActionAid en  collaboration avec les services techniques déconcentrés concernés du département de Bakel.
Durant trois jours (du 28 au 30 septembre 2019), sous la houlette du formateur/ consultant en développement local en l’occurrence Monsieur Bangaly Diallo, les OCB ont reçu une solide formation sur le développement d’idées de projet autrement dit réfléchir et échanger sur les manières innovantes de développer des idées de projet à l’élaboration d’un plan d’affaires qui tiennent compte le plus possible du contexte actuel, de l’environnement, des opportunités et des contraintes et faire le distinguo entre les notions de besoin, d’offre et de demande.
Il s’agissait donc de faire acquérir des compétences dans l’élaboration de projet en réponse à un appel à proposition ou non.
Durant tout le processus de  la formation, les participants ont travaillé sur différents modules dont le développement d’idées de projet ; la notion de marketing, le cycle de production d’un bien ou service, la notion de management des ressources humaines, le développement d’un business plan/ ou plan d’affaires, la gestion du cycle de projet (développement- identification- définition- réalisation- terminaison)….
Au finish, les participant(e)s sont outillés pour  gérer le centre d’incubation qui sera mis en place à fin de mieux  orienter leurs pairs vers des sources potentielles de financement.
Mais aussi de se lancer dans le développement personnel ou associatif.
C’est d’ailleurs ce qu’il faut retenir de l’intervention de Monsieur Moussa Ly qui représentait le coordonnateur Monsieur Moustapha KA à la cérémonie de clôture.
A noter que des manuels de procédures et des diplômes sont remis à tous les participants








dimanche 29 septembre 2019

MISE EN PLACE D ’UN CENTRE INCUBATEUR POUR LES JEUNES ET LES FEMMES DU DÉPARTEMENT DE BAKEL




Le Grdr et son partenaire ActionAid Sénégal, en collaboration avec les services départementaux concernés, se sont engagés à accompagner la population par la mise en place d’un centre incubateur dans la commune de Bakel qui sera au service des femmes et des jeunes du département.
Ce centre aura pour mission d’accompagner les femmes et les jeunes du département porteurs de projet. Le centre doit apporter un appui en termes d’hébergement, de conseil en entreprenariat, de management, de technologie et de recherche de financement, de la conception de l’entreprise jusqu’à sa maturation.
Pour réaliser cette activité, une session de formation de trois jours, allant du 28 au 30 septembre 2019 au CDEPS de Bakel, a été initiée pour former les volontaires à  l’animation et à la gestion du centre.
Le module de formation a pour objectifs de :
1.   Renforcer les capacités des participant(e)s sur l’éducation financière ;
2.   Elaborer dans une situation didactique un plan d’affaires ;
3.   Amener les participant(e)s à s’approprier la notion de cycle de projet à partir de cas pratiques ;
4.   Outiller les participant(e)s en orientation de leurs pairs vers des sources potentielles de financement au niveau du centre ;
5.   Susciter chez les participant(e)s l’innovation pour la création d’une entreprise ou l’élaboration de projet.
Tel est l’ambition du projet que nous saluons à sa juste valeur car il apporte une réponse juste et urgente  aux lancinants problèmes de l’emploi et de l’employabilité des jeunes dans cette partie du Sénégal.
Bakel manque de structures d’accompagnement surtout dans le domaine de l’élaboration des projets que l’Etat du Sénégal lance au profit des femmes et des jeunes qui peinent  à répondre correctement par des projets viables et qui sont toujours éliminés par faute de dépôt de projets bancables. Ce qui explique en grande partie le classement du département parmi les départements les plus pauvres du Sénégal avec un taux de chômage trop élevé malgré la disponibilité des ressources foncières, hydraulique et humaine.