dimanche 22 mai 2016

Caravane de sensibilisation des jeunes de Bakel en partenariat avec le CDPE

porte parole des jeunes lisant le mémorandum
 Le Comité Départemental de Protection de l'Enfance en partenariat avec le conseil départemental des jeunes de Bakel ont organisé ce samedi, 21 mai à 16 heures, une caravane de sensibilisation à travers les rues de Bakel dans le but de sensibiliser leurs concitoyens sur les pratiques néfastes, la mendicité des talibés (mendiants), l'excision, les mariages forcés, la non déclaration de naissance et la maltraitance des enfants.
Ce comité, présidé par le préfet du département monsieur Mamadou Mbaye et coordonnée par Mme ndéye Anta Diouf, a su mobiliser les jeunes des trois arrondissements du Département avec l'appui de l'UNICEF, du GRDR(point focal ONG) pour une grande mobilisation  à fin que les droits des enfants soient pris en compte par les parents qui sont parfois les premiers à les bafouer.
La caravane, partie de la place de l'indépendance a  traversé les quartiers de Ndiayga, Modinkané, Yaguiné, Bakel Coura, Daresalam pour terminer la procession à la préfecture où les caravaniers remettront leur mémorandum au préfet.
Ce dernier, après avoir écouté religieusement les jeunes, leur a assurer sa ferme volonté d’œuvrer afin que les droits des enfants soient respectés dans ce département.
Les jeunes visiblement satisfaits,prendront congé de leur hôte et se retrouveront à la salle des fêtes pour organiser leur retour dans leurs différentes localités.

 Le comité d'organisation se félicitera de cette journée car le défi de l'organisation et de la mobilisation a été relevé avec succès.












Bakel: Atelier de formation et d’échanges sur la gestion communautaire de la maladie EBOLA.


Ce samedi 21 mai à 15 heures 30 mn, a pris fin l’atelier de formation et d’échanges sur les stratégies de surveillance communautaire qui vont dans le sens du "renforcement du système d’alerte et d’action afin de permettre en cas de survenue d’un événement de santé publique, de rendre l’information disponible, notamment par la surveillance des événements au niveau communautaire, l’évaluation rapide des risques multiples et la communication sur les risques en fonction des événements". Tout ceci étant fondamental pour une meilleure aide à la prise de décision.
SEYNI TOURE



L’atelier, prévu pour durer deux jours, Co- organisé par la région médicale et le district de santé de Bakel, verra une participation de plusieurs acteurs provenant de secteurs différents. Outre le personnel de santé, la police, la gendarmerie, l’armée, l’inspection de l’éducation et de la formation, les organisations communautaires de base ont été convié à participer à la formation  animé par monsieur Seyni TOURE responsable PEV/ Point focal surveillance épidémiologique région médicale de Tambacounda et des  facilitateurs de l’équipe cadre du district.
Ce renforcement de capacité se justifie par la récente flambée de maladie à virus Ebola survenue en Afrique de l’Ouest et qui a atteint des proportions inédites par sa portée, sa gravité et sa complexité. La Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, pays fortement frappés par cette flambée, ont peiné à circonscrire cette épidémie dans un contexte où la pauvreté est extrême, où les systèmes de santé sont défaillants et où les coutumes sociales compliquent l’interruption de la transmission interhumaine.
Les pays touchés et les pays de la sous-région se sont rendu compte de la nécessité de renforcer les capacités nationales de réponse à Ebola et au-delà, à l’ensemble des situations d’urgence sanitaires, qu’elles soient naturelles, conséquences des activités humaines, à déclanchement rapide ou diffus. De nombreuses initiatives sont menées en Afrique par les gouvernements, les institutions internationales et les fondations (OMS, ONG, etc.) à travers notamment un appui financier direct aux pays touchés et un appui technique et financier aux pays à risque dans la région.
Donc  une surveillance inclusive et participative reste le seul moyen d’apporter une riposte efficiente à toutes les maladies actuellement en surveillance au Sénégal.
Ainsi l’atelier devra : Identifier les activités de renforcement de la surveillance et la communication à base communautaire prévues qui n’ont pas pu être réalisées en 2015 ;
-          Passer en revue les différents outils de surveillance et de communication à base communautaire développés,
-          Retracer le circuit de l’information au niveau communautaire,
-          Faciliter une meilleure compréhension de la composition, du rôle et des responsabilités des comités de veille et d’alerte communautaire(CVAC)
-          Identifier les ressources nécessaires à la réalisation des activités prévues
-          Proposer un plan de travail budgétisé par district de santé pour 2016 incluant les activités non réalisées en 2015 et les activités programmées en 2016.
Pour nous partenaires, notre rôle consistera à participer à la surveillance épidémiologique (SE).
Par surveillance épidémiologique communautaire, il faut entendre : la participation de la communauté dans les activités de la surveillance et riposte. Elle est « un processus continu de collecte, de compilation et d’analyse des données, ainsi que leur diffusion à l’ensemble de ceux qui ont besoin d’être informés ». A.D. LANGMUIR
« C’est de l’information appelant l’action » JAN KOSTREWSKI
Ce qui nous est demandé c’est d’alerter le comité local de veille et d’alerte de la localité ou le personnel de santé en cas de phénomène connu mais de plus grande ampleur ou de phénomène inhabituel (EBOLA) constaté pour une planification et gestion des interventions de lutte et de prévention.
C’est le circuit d’information officiel retenu pour la surveillance communautaire.
Tel est l’objet de la formation. Espérons que les différents acteurs joueront le jeu pour le bonheur de nos populations. 

le fonds de financement de la formation technique et professionnelle (3 FPT), en fin à Tambacounda

                 
  
                               

                         

  
                                                                     
                                                               
                                             
        
La grande salle de la gouvernance de Tambacounda a abrité ce mercredi, 18 mai 2016, à 10 heures précises, la réunion de lancement des activités du 3FPT dans la région.                               

Il s’agissait d’informer et de sensibiliser sur les missions et services offerts par le 3 FPT.
La rencontre est  présidée par l’adjoint au Gouverneur chargé du développement monsieur Abdou Khadre Diop, et avait à ses côtés de nombreuses personnalités parmi lesquelles on peut noter le préfet du département de Tamba, le président du conseil départemental de Tamba et de Koumpentoum, le consul honoraire de France, le maire de la commune de Tamba, l’inspecteur d’académie monsieur Alassane Niane, le directeur Général du 3 FPT monsieur Dame Diop, des délégations officielles venues des quatre départements de la région, des organisations professionnelles, des directeurs d’écoles de formation privées et des étudiants dans différentes filières techniques et professionnelles.
Le 3 FPT est une structure publique créée par décret n°2014 1264 du 07 octobre 2014, sous tutelle technique du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat.
Il a pour missions : de mobiliser les ressources nécessaires au financement de la formation professionnelle et technique ;
. De financer les actions de formation initiale ainsi que les actions de formations continue des personnels d’entreprises, des demandeurs d’emploi et des porteurs de projets d’insertion ;
.  De contrôler l’utilisation des financements attribués ;
. De veiller à l’efficacité des actions mises en œuvre ;
. De conduire des études prospectives à l’environnement du développement économique, de l’emploi et de a formation professionnelle ;
. D’accompagner les entreprises et les établissements de formation professionnelle et technique dans l’identification et la formulation de programmes de formation.
3 FPT est une organisation  duale qui repose sur deux piliers essentiels :
Au niveau stratégique le 3 FPT fonctionne avec un conseil d’administration  composés de représentants du secteur public, du secteur privé, d’organisations patronales et syndicales et est présidé par monsieur Mansour Kama,  membre du secteur privé.
Le niveau opérationnel, qui est l’organe de coordination technique et financière s’appuie sur quatre guichets que sont :
1/ un guichet de financement du personnel d’entreprise ;
2/ un guichet de financement des établissements de la FPT ;
3/ un guichet de financement des demandes individuelles de formation ;
4/ un guichet assurance qualité qui est chargé entre autre, d’évaluer la conformité entre l’offre de formation et la qualité, de définir un cadre conceptuel d’assurance qualité ; d’établir des normes standards de qualité etc.
Chaque guichet a ses missions, ses stratégies et ses critères d’éligibilité.
Ses partenaires sont l’Etat ; les partenaires sociaux ; la Banque Mondiale ; l’agence Française de développement ; coopération Sénégal- Luxembourgeois.
Les Bénéficiaires sont les entreprises, les organisations professionnelles ; les établissements de formation professionnelle et technique ; les jeunes en quête de qualification professionnelle ou porteur de projet d’insertion.
Notons enfin qu’une contrepartie financière de 10% est demandée aux bénéficiaires, individuellement, et 20% aux établissements, quel que soit le montant demandé est obtenu. Cette contrepartie peut être payée en nature ou en argent.
A la suite des différentes présentations un débat de très hautes factures aura permis de mettre en exergue quelques failles dans la cartographie   des établissements FPT. Par exemple dans la région, seule Tamba et Bakel disposent de CFPT. Goudiry et Koumpentoum n’en disposent pas encore et  font partie des zones où le manque de qualification et de formation des jeunes est très élevé.  Ce qui est une incohérence par rapport au maillage souhaité et aux objectifs fixés de faire de la formation professionnelle et technique « un levier de performance ». Il y’a donc urgence à corriger la carte scolaire des établissements de formation, selon les termes de l’inspecteur d’académie.
L’atelier a demandé au directeur du 3FPT d’appliquer une discrimination positive à l’endroit de la région qui est  tout le temps laissé en rade dans des actions de développement car, en effet, ce fonds existe depuis 2014 et la région n’en  bénéficie pas encore. Rappelons que pour cette année, le 3FPT a prévu un financement de cinq milliards de nos francs.
Il a été demandé aussi au directeur général du Fonds d’ouvrir une représentation  à Tambacounda pour un rapprochement du service qui soulagerait les demandeurs,  qui ne seront plus obligés de parcourir plus de 800 KM, du moins pour certains, pour déposer leurs demandes ;
L’articulation entre les formations et les besoins mais aussi l’accompagnement des bénéficiaires de ces formations vers l’insertion ;
Au centre de formation de proposer la diversification des filières de formation par exemple à Bakel d’introduire dans les modules de formation l’agro business ; de réviser les statuts des centres pour permettre aux jeunes hommes comme aux femmes de fréquenter tout centre sans discriminations etc.
Ce qui a eu un écho favorable et le directeur a promis de discuter avec qui de droit et d’apporter des réponses diligentes aux nombreux questionnements.  Il dit étudier l’implantation du fonds selon le schéma du PSE avec les pôles de développement économiques. Le fonds est prévu  sur une durée de  quatre ans.
Enfin il est demandé à chaque participant d’aider à la vulgarisation du 3 FPT.
Les travaux prendront fin aux environs de quinze heures 30 mn.



lundi 16 mai 2016

Bakel: atelier de formation des jeunes leaders sur l'intégration et le développement (JeLID) avec ENDA/CACID

Le préfet au centre entouré du maire et del'IEF(gauche),
du responsable du programme JeLID et du directeur exécutif
de ENDA/CACID (à droite) sur la photo

La ville de Bakel a abrité une session de formation initiée par ENDA/CACID (centre africain pour le commerce l’intégration et le développement), dans le cadre de l’exécution de son projet jeunes leaders pour l’intégration et le développement(JeLID), à l’endroit des lycéens des communes de Bakel et de Diawara dans la période du 13 au 14 mai 2016, à la salle des fêtes, sur les thématiques suivantes : l’intégration régionale et le leadership des jeunes dans l’espace CEDEAO.
Cette importante activité a vu la participation d’importantes autorités à la cérémonie d’ouverture. On notait la présence de monsieur le préfet du département venu présider l’événement accompagné de monsieur Tahirou Diakité, 1er adjoint au maire de la commune de Bakel, de monsieur Badji, proviseur du lycée de Diawara et de monsieur Amadou Alousseynou, Sarr, Inspecteur de l’éducation et de la formation de Bakel, le président du conseil communal de la jeunesse de Bakel, des chefs d’établissements et des notabilités religieuses et coutumières, des membres de gouvernements scolaire des différentes écoles, le directeur exécutif de ENDA/CACID docteur Cheikh Tidiane Dièye(docteur en étude du développement), le coordonnateur du programme JeLID monsieur Julien Sagna et monsieur Moussa Diaw, étudiant(il prépare un Master en commerce international) assistant du coordonnateur. Ce trio se relayera pour animer la conférence publique sur les différentes thématiques.
Cette formation des jeunes leaders pour l’intégration et le développement(JeLID) se justifie car le continent africain s’inscrit depuis des décennies dans une logique d’intégration régionale à l’instar des autres regroupements régionaux dans le monde. Depuis le début du processus nous faisons du sur place. Le constat est pourtant très clair : Au Sénégal comme en Afrique, la jeunesse joue un rôle primordial dans le progrès économique et social et la transformation des sociétés. Avec les jeunes il est plus facile de passer de l’intégration institutionnelle, c’est-à-dire de la CEDEAO des Etats, à l’intégration des peuples ou la CEDEAO des peuples car ils constituent un levier dynamique d’accélération de l’intégration régionale et un moyen de renforcement du brassage des peuples. Mais pour ce faire, les jeunes doivent être formés, encadrés et mis en réseau. C’est à cela que les chefs d’Etats de l’Afrique de l’Ouest ont appelé dans la vision 2020 de la CEDEAO. C’est aussi l’objectif que s’est fixé l’ONG CACID l’idée d’amener les jeunes à saisir les enjeux de l’intégration et du développement sur leur propre vie et celles de leurs communautés et d’assumer leurs statuts de jeunes  leaders. De façon plus claire faire émerger de jeunes leaders capables de concevoir et de porter des projets de promotion de l’intégration régionale et de développent de leurs communautés, relier ces jeunes du Sénégal à d’autres jeunes ouest Africains pour en faire une force de proposition et d’action pour l’intégration régionale selon les termes de références de ENDA/CACID. Voici en résumé la quintessence de cette session de formation qui n’est que le début d’un long processus laborieux. Bakel comme les départements de Kolda, Tamba, kédougou, Diouloulou sont les premiers bénéficiaires du programme. Leurs choix se justifient car tous ces jeunes vivent dans des villes carrefour ou des villes frontalières et vivent au quotidien l’intégration régionale, souvent sans saisir sa vraie portée et son importance.
Les différents orateurs, que sont le Maire de la ville, l’inspecteur de l’éducation et de la formation et le préfet du département, ont tous magnifiés la portée et l’importance de cette formation et se sont tous engagés à accompagner le processus chacun dans ses domaines de compétence. Ce que le directeur exécutif de l’ONG et le responsable du programme ont salué.
NB : A propos du concept leadership : c’est la capacité d’un individu à influencer, à motiver et à rendre les autres capables de contribuer à l’efficacité et au succès des organisations dont ils sont membres.(source formateur). A bon entendeur.














lundi 9 mai 2016

Concours régional miss mathématiques et sciences : Goudiry et koumpentou remportent les mises..







Les phases régionales du concours miss mathématiques et miss sciences 2016 ont baissé leurs rideaux ce samedi 16 avril 2016, à 09 heures à l’hôtel NIJI pour récompenser les Miss et leurs Dauphines.
Cette 5ème édition, présidée par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Abdou Khadre Diop, avait à ses côtés le gotha académique,
 (L’Inspecteur d’Académie, les inspecteurs de l’Education et de la Formation des départements de Goudiry, de Tamba et de Koumpentoum, les Inspecteurs de vies scolaire et le président du collectif des chefs d’établissement de la région), les autorités administratives, les partenaires au développement, les associations de promotions féminines, les lauréates et leurs familles et de nombreux invités.
A prés la cérémonie d’ouverture, monsieur Alassane Niane, inspecteur d’académie s’adressera aux lauréates en ces termes « chères lauréates, en vous retrouvant ici, à l’issue d’épreuve sélective, vous représentez ce que notre école a de fierté et d’espoir. C’est pourquoi en vous félicitant chacune pour les brillants résultats, je voudrais vous dire quatre mots qui se résument en ceci, vous faites notre fierté ».
Selon lui, le ministère en charge de l’éducation cherche à opérationnaliser les objectifs du PAQUET (programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence » à travers ce concours pour promouvoir la réussite scolaire et professionnelles des filles dans les séries scientifiques. Mais aussi une belle opportunité pour mettre en évidence la beauté du raisonnement mathématiques et de l’esprit scientifique par la capacité d’observation, d’analyse, de comparaison et de déduction dont ont fait montre les lauréates pour accéder à ce stade de l’excellence.
Monsieur Abdou Khadre Diop, adjoint au gouverneur chargé du développement, venu présider la cérémonie, «  invite les élèves à détruire la peur des matières scientifiques. Car, dira t- il la peur fait naître des préjugés, crée un recul et inhibe les sens. Le développement d’un pays repose sur les mathématiques et  les sciences dira t- il en substance en terminant ses propos.   
 Après les discours place sera faite à la proclamation officielle des résultats ci-dessous indiqués:

Math :
Prénoms
Noms
Miss
Dauphine
Etablissement
Département
Fama
Mbaye
M

CEM Koumpentoum
koumpentoum
Fatoumata
Sall

D1
Jean XXIII
Tamba
Diary
Boly

D2
Ourohimadou
Bakel

SCIENCES :
Prénoms
Noms
Miss
Dauphine
Etablissement
Département
Marième
Diallo
M

Lycée de Goudiry
Goudiry
Khady
Pouye

D1
Lycée de Koumpentoum
Koumpentoum
Gaye A.
Niane

D2
Lycée de Goudiry
Goudiry
C’est le lieu de féliciter tous les acteurs ayant pris part à cette organisation car en vérité ça a été une grande réussite.
Cependant, quelques points méritent d’être améliorés au plan organisationnel surtout  l’hébergement des délégations qui est loin d’être meilleur.
Notons enfin que la finale Nationale se tiendra au mois de mai à Dakar et opposera les Miss.