samedi 23 octobre 2021

DU RENOUVEAU A L’IEF DE BAKEL : OUVERTURE D’UNE CLASSE INCLUSIVE A L’ECOLE BAKEL 3

Cette rentrée scolaire 2021/2022 à l’IEF de Bakel a un cachet spécial et original : l’école ouvre une classe inclusive (méthode Braille) à l’école élémentaire Bakel 3.

Un non voyant du nom de Aissata Ndiaye, domiciliée au quartier Ndiayega 3, a été bien accueillie dans la classe inclusive tenue par M. Amady Fall à partir de 07 heures 50 mn, ce mercredi 20 octobre 2021.

 le comité d’accueil est  composé de M. Alla Thiaw, Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bakel ; de M. Ibrahima  Diome, inspecteur chef de district ; du président du CGE de Bakel 3, M. Moussa Coulibaly ; du grand père de l’élève, M. Boubou Ndiaye ; du directeur de l’école, M. Moussa Sané ; de la presse locale et des invités. A cet effet, un discours de bienvenu est prononcé en langue Soninké par M. Fall, un autre par le président du CGE en langue Soninké et enfin l’inspecteur Diome qui dira : cette belle innovation  pédagogique vient à son heure, car elle favorise l’équité et la scolarisation universelle ; elle apporte un sang neuf : une école démocratique et inclusive dira-t-il en substance.

« L’éducation inclusive est une approche éducative qui tient compte des besoins particuliers en matière d'enseignement et d'apprentissage de tous les enfants et jeunes gens en situation de marginalisation et de vulnérabilité : enfants vivant dans les rues, filles, groupes d'enfants issus de minorités ethniques, de familles démunies financièrement, de familles nomades, des familles déplacées (victimes de guerres, de catastrophes, etc.), enfants atteints du VIH/sida, enfants handicapés.

L’éducation inclusive a pour objectif d'assurer à ces enfants l'égalité des droits et des chances en matière d’éducation. Il s’agit d’une approche éducative basée sur la valorisation de la diversité comme élément enrichissant du processus d’enseignement-apprentissage et par conséquent, favorisant le développement humain. L’éducation inclusive vise à combattre la marginalisation des individus et à promouvoir la différence. L’éducation inclusive est un moyen pour atteindre les objectifs de l’Education pour Tous qui promeuvent une approche centrée sur l’enfant.

L’éducation inclusive se rapporte à l’ensemble des mesures qu’une école doit prendre pour pouvoir répondre à la diversité des élèves. Ceci implique une restructuration de la culture, des politiques et des pratiques de l’école. De ce fait, tout établissement, après une analyse organisationnelle de son système, doit mettre en place des conditions nécessaires à l’inclusion de tous les besoins des élèves. Le concept d’éducation inclusive n’est pas immuable. Il n’y a pas de définition ou de méthode de mise en œuvre unique convenant à tous les individus ou à toutes les situations. L’EI repose plutôt sur des pratiques inclusives évolutives qui peuvent être adaptées à différents contextes. » La pertinence de l’éducation inclusive est indéniable.

Cet acte d’une  haute facture pédagogique, citoyenne et humanitaire a été rendu possible grâce aux efforts inlassables de l’Etat du Sénégal pour faire de l’éducation une affaire inclusive et universelle.

Aujourd’hui, les premières classes utilisant la méthode Braille pour les non-voyants à l’école publique élémentaire est devenue une réalité dans beaucoup de contrées à travers le pays.

Il est à regretter également le retard pris dans la connaissance et la diffusion du braille pour les personnes non voyantes ou mal voyantes.   La méthode braille a fini de faire ses preuves en matière d’éducation pour les non-voyants ou mal voyants.

Qu’est-ce que la méthode braille ? La méthode Braille est un système d’alphabet en relief permettant aux aveugles et aux malvoyants de lire et d’écrire. Contrairement aux écritures visuelles, le braille se lit avec les doigts.

Tout le matériel est en place et l’enseignant en charge de ce cours d’initiation a reçu une formation pour tenir la classe. Nous souhaitons pleins succès à l’initiative et nous espérons que d’autres classes ouvriront dans d’autres localités du département pour prendre en charges tous ces cas qui sont hors du système éducatif.

 














 

dimanche 10 octobre 2021

Atelier de planification et de renforcement de capacité sur les mécanismes de protection des mariages précoces et les MGF par la section sénégalaise d’Amnesty International à Dakar

La section sénégalaise d’AI, à travers le programme Education aux Droits Humain, a organisé du 28 au 30 Septembre 2021, aux Résidences Mamoune, sises au  Sacré cœur 3,  un atelier de planification et de renforcement de capacités du projet : « Renforcer les mécanismes de protection des mariages précoces et les MGF dans 3 pays : le Sénégal, la Sierra Léone et le Burkina Faso ».

Cet atelier dont l’objectif  général  était de  mettre à la disposition des participants des outils pertinents pour une meilleure mise en œuvre du projet sur le terrain, avec comme objectifs spécifiques de Planifier les activités du projet sur le terrain d’ici Décembre 2021 ; de Partager les futures activités en 2022 ; d’Introduire sur la protection des enfants et d’Introduire sur le suivi /évaluation aura permis aux partenaires et membres d’Amnesty sur le terrain d’avoir une vision plus claire des activités d’octobre à Décembre et celles de 2022. Il a été aussi l’occasion  de renforcer certains acquis et d’approfondir la réflexion sur la protection de l’enfant, le suivi/évaluation et le monitoring des violations des droits humains avec comme finalité l’acquisition  de nouvelles compétences en matière de protection de l’enfant  et la disposition d’outils sur le monitoring des violations des droits humains par les participants.

Les participants venus de toutes les zones d’intervention du projet ont suivi religieusement la formation conduite par d’éminents spécialistes. A l’entame, une communication très attendue de M. Seydi Gassama, Directeur Amnesty/Sénégal, qui a procédé à l’ouverture par une communication de très haute facture sur les questions de droits humains, a galvanisé les partenaires et membres d’Amnesty à mieux s’impliquer en tant que défenseur des Droits Humains.

A sa suite, d’éminents spécialistes se relayeront durant ces trois jours pour des présentations dynamiques sur les différentes thématiques. C’est ainsi que Mme Aminata Dieye, Coordonnatrice Programme EDH traitera des thèmes comme le Planning des activités d’Octobre à Décembre 2021 ; un aperçu des activités de 2022 ; comment  Documenter les violations des droits humains :

 L’importance des contacts dans la surveillance des droits humains.

-          Les différentes méthodes d’établissement des faits

-          Reporting ;

-          Introduction à la documentation des allégations sur les violations des droits de l’homme ;

-          La gestion des risques et le stress ;

-          , comment se protéger en tant que défenseur des droits humains, la protection (mettant l'accent sur les violences entre pairs, le harcèlement et les mesures à mettre en place lorsque nous travaillons avec des personnes vulnérables etc.). 

L’Introduction sur le suivi /Evaluation et le  Partage d’expériences seront  présentés par Mme Aicha Bâ Assistante Projet Bureau Régional et de M. Abdou Diallo, Chargé de suivi/évaluation Bureau régional.

Le thème sur « l’Inclusion des enfants vivant avec un handicap dans la lutte contre les violences basées sur le genre » sera introduit par M. Abdoulaye Mbow, Directeur ENTSS.

La violence entre les pairs : le harcèlement à l’école et la  .Prise en charge psychosociale : brève introduction sur le counseling par Dr.Rokhaya Mbaye Psychologue ;

Introduction sur la protection de l’enfant ; Cadre juridique de la protection de l’enfant (International, régional et national) par Mme Ndeye Fatou Sarr Chargé de programme CAPE ;

ces thématiques,  déclinés dans les règles de l’art par des andragogues qualifiés, dans une chronologie parfaite, ont permis aux uns et aux autres de se faire une vision très claire des faits de Droits Humains et des activités sur le terrain.  

L’atelier prendra fin avec des réflexions sur un modèle de Code de conduite pour les écoles en matière de protection des enfants.

 

 

 

 

 

 

 























































 

samedi 9 octobre 2021

BAKEL : ATELIER DE RENFORCEMENT DE CAPACITES ET D’ORIENTATION SUR LE THEME « MEDIA ET ETAT CIVIL » PAR LE CDPE.



Le comité départemental de protection de l’enfance (CDPE) a organisé ce vendredi 8 octobre 2021 à 10 heures, dans la salle de réunion de la préfecture, un atelier de renforcement de capacités et d’orientation à l’intention des media, journalistes, animateurs communicateurs traditionnel sur l’importance et les procédures de déclaration des naissances.

L’atelier était présidé par l’adjoint au préfet M. Jean Paul Sylvain Diatta. Il avait à ses côtés Mme Ndèye Anta Diouf seck, cheffe du service départemental du développement communautaire, par ailleurs, coordonnatrice du CDPE.

La facilitation était assurée par le coordonnateur du CCA M. Lamine Diagne.

Les travaux porteront sur la Situation  de l’Enregistrement des enfants à l’état civil au Sénégal ;  Les causes du non déclaration des enfants à la naissance ;

Définition, Avantages de l’enregistrement des naissances et procédures de déclaration des naissances ; Proposition de plan d’actions en matière de communication pour  aider les populations dans cette procédure.

Les objectifs visés sont entre autres :

-          Améliorer les connaissances des hommes de média, leaders religieux et communicateurs traditionnels sur l’importance et les procédures de déclaration des naissances ;

-          Amener les media locaux à inscrire la sensibilisation sur l’enregistrement des faits d’état civil au cœur de leurs programmes ;

-          Amener les Participants à encourager l’enregistrement des naissances ;

-          Définir avec les participants les activités de communication appropriées pour promouvoir la déclaration des naissances.

Le facilitateur du jour, après une brillante présentation, rendra la parole au préfet qui reviendra largement sur l’importance de l’activité facilitée par l’UNICEF. Il précisera les bienfaits de la déclaration à l’état-civil dans les délais normaux, car tout dépassement de délai crée une perte de temps et de l’argent. Il précisera en outre l’importance de l’acte qui va permettre à l’enfant de jouir de ses droits d’aller à l’école ; d’être pris en compte dans les programmes de protection sociale comme les bourses de sécurité familiale et la couverture maladie universelle ; et d’avoir plus tard une pièce d’identité et une preuve de sa nationalité.

Après toutes ces considérations, des échanges fructueux permettront aux participants de mieux appréhender la question  de la problématique de déclaration des faits d’état civil pour une meilleure protection sociale. A côté des naissances figurent en bonne partie les déclarations de mariages et de décès qui ont des caractères obligatoires.

Des activités de communication seront développées pour promouvoir la déclaration des faits d’état civil avec un changement de paradigme pour amener les média à s’intéresser d’avantage de ces questions de l’heure dans leurs activités quotidiennes de communication.

Pour terminer, les acteurs ont tous pris l’engagement d’inscrire cette nouvelle donne dans leurs grilles de programmes.