mardi 28 janvier 2020

EDUCATION : FÊTE DE L’EXCELLENCE SCOLAIRE DANS LE DÉPARTEMENT DE BAKEL



L’école IMDB, sise dans la commune de Bakel, a été le point de convergence de la communauté éducative ce lundi 27 janvier 2020 à 10 heures pour prendre part à la célébration de la fête de l’excellence parrainée par le professeur Daouda Ndiaye, président fondateur du mouvement  social ACTIONS« Seen tawféex Sunu Yitté ».
Ce  mouvement  qui est une initiative citoyenne regroupant des personnes de bonnes volontés,  œuvrant  dans le social et présidé par le professeur Daouda Ndiaye, agrégé de Parasitologie et Mycologie ; professeur titulaire des universités ; expert conseiller technique OMS ; conseiller spécial Université Harvard de Boston, USA ; chef du département de Parasitologie-Mycologie à la faculté de médecine de l’UCAD, a tenu à accompagner l’Inspection de l’Education et de la formation de Bakel pour promouvoir l’excellence dans les écoles et les établissements du département.
La journée était présidée par M. Mamadou Mbaye Préfet du Département de Bakel qui avait à ses côtés le président du conseil Départemental  M. Demba KA ; le 2ème adjoint au maire  de la commune M. Doudou Diop ; l’IEF de Bakel M. Amadou Alhousseynou Sarr ; le président de l'union des associations de parents d'élèves M. Moussa Coulibaly et des autorités militaires et civiles du département. Des personnalités du mouvement étaient aussi de la partie : on peut citer le coordonnateur National M. Mor Ndiaye ; le coordonnateur régional M.  Sidy Diallo et le coordonnateur départemental Dr TOP.
Cette cérémonie dont l’ objectif  était  de promouvoir la culture de l’excellence par la distinction du mérite, a permis de récompenser 350 élèves qui se sont illustrés par de meilleurs résultats scolaires dans le département, choisis au préscolaire, à l’élémentaire, au moyen et dans les centres de formations professionnelles.
Chaque lauréat a reçu un lot de matériels scolaires et une carte de couverture maladie universelle pour une prise en charge médicale gracieusement offerts par le mouvement ACTIONS.
C’était un moment de communion entre les populations, les parents d’élèves, les représentants des collectivités territoriales et de l’administration, les enseignants, les élèves. Mais aussi «  un moment de capitalisation des bonnes pratiques, d’encourager l’excellence,  promouvoir une dynamique de performance et de mobilisation des acteurs autour des enjeux de l’école ».
Parmi les temps forts de la journée, on a assisté à la levée des couleurs et à l’exécution de l’hymne national par les forces de défenses et de sécurités avec les civils. Des discours de très hautes factures des autorités locales pour magnifier et féliciter le mouvement ACTIONS qui est entrain de parcourir  le Sénégal des profondeurs pour aider les populations sur le plan de la santé, de l’éducation et de  l’autonomisation des femmes.
Le discours tant attendu était celui du parrain. Dans sa communication, il est largement revenu sur son parcours avec des anecdotes qui montrent à suffisance que difficile est le chemin qui mène au sommet. Avec fierté et dignité il a montré que sa vie n’était pas rose mais aujourd’hui, il ne peut que rendre la monnaie de la pièce à un peuple qui lui a tant donné et c’est de cette manière qu’il pense payer sa dette à la communauté en partageant avec elle ce qu’il gagne.
 Donner vraiment, c’est donner gratuitement et  sans contrepartie. C’est ce que prône le mouvement ACTIONS. Un bel exemple à suivre.

M. Amadou A. SARR, IEF de Bakel











le coordonnateur National du mouvement

Le parrain pronoçant son discours

Le parrain entouré des FDS

le parrain entouré des lauréats

le coordonnateur régional, Sidy Diallo primant un lauréat


l'IEF de Bakel 



le professeur Daouda Ndiaye



le président de l'UDAPE

Le président des transporteurs

l'adjudant chef Ndiouck


samedi 11 janvier 2020

Education : Formation des Enseignants de Bakel en gestion des classes multigrades.


  
Ils sont cent cinquante-trois enseignants  dont quinze en langue arabe à participer à l’atelier de formation de trois jours (du 10 au 12 janvier 2020) à l’école IMDB sur la gestion des classes multigrades dans le département de Bakel.
Monsieur Amadou  A SARR, IEF de Bakel, en ouvrant les travaux a insisté sur l’engagement et la disponibilité des enseignants durant les trois jours pour atteindre les objectifs assignés au bénéfice de nos enfants. Il a rappelé qu’aucun enfant ne doit être laissé en rade car au niveau du Ministère la politique est de faire revenir ceux qui sont dans la rue.
Cette formation vient à son heure car des centaines d’élèves sont laissés en rade faute d’enseignants. C’est ce  que l’UNICEF a compris en appuyant cette formation pour rendre l’éducation inclusive et de qualité pour tous. Et pour ce faire, la seule alternative crédible est de généraliser ce modèle qui n’est pas nouveau mais seulement il est mal dispensé parce que les acteurs ne savaient pas comment le mettre en pratique.
Pour plus de clarté, sachons qu’une classe multigrade regroupe dans une même salle plusieurs niveaux sous la direction d’un seul maître. Des combinaisons d’étapes comme (CI-CP, CE1-CE2, CM1-CM2), des combinaisons contiguës comme (CI-CE1) et des combinaisons éloignées comme (CI-CM2) sont souvent de mises. Et par conséquent il y’a des combinaisons ordinaires et des combinaisons extraordinaires. Mais en tout état de causes La classe-multigrade n’est donc rien d’autres que de la pédagogie différenciée améliorée avec des outils qui lui sont propres et qu’il faut savoir utiliser à bon escient.
 Ce système d’enseignement est adapté en zone  rurale où la population est éparse comme en zone urbaine où il existe un déficit d’enseignant. Ces classes font partie de la réalité quotidienne du système d’éducation au Sénégal. Cependant, ce type de classe est souvent perçu comme un obstacle à l’offre d’une éducation de qualité.
 Ces situations provoquent même un intérêt pour la recherche en planification de l’éducation.
Les études démontrent qu’il y a des effets bénéfiques pour les élèves inscrits dans de telles classes. De plus, ces mêmes études démontrent que ces classes n’ont pas d’effets négatifs sur le rendement scolaire des élèves.
Ce système permet de  développer leur sens de l’organisation, d’acquérir progressivement de l’autonomie, développer son sens des responsabilités, mieux respecter les autres, plus jeunes ou plus âgés, avec leurs différences et leurs difficultés. Faire des apprentissages avec les élèves du degré inférieur ou supérieur. Cet environnement  de travail favorise l’entraide entre les élèves. Des recherches récentes démontrent que le développement psychosocial des élèves de classes multigrade est aussi bon, sinon meilleur, que celui des élèves de classes ordinaires. Ces élèves ont tendance à avoir un meilleur rendement dans les domaines des habitudes de travail, de la motivation personnelle et du sens des responsabilités. Sur le plan du développement cognitif, leur rendement est aussi bon, sinon meilleur, qu’en classe ordinaire.
Pour les enseignants : Ce modèle d’organisation favorise une meilleure connaissance des élèves par l’enseignant, puisque bien souvent, l’enseignant retrouvera les mêmes élèves l’année suivante. Ce modèle amène les enseignants à devenir des personnes-ressources, des animateurs, plutôt que des dispensateurs de connaissances. Le fait d’avoir réussi à bâtir du matériel pour sa classe, d’avoir trouvé des solutions aux problèmes rencontrés, d’avoir réussi à gérer sa classe multiprogramme, permet à l’enseignant d’avoir une grande satisfaction du travail accomplis.
IEE ALPHA BA /ARABE
Précisons enfin que la formation est entièrement assurée par le bureau pédagogique de l’IEF avec les IEE Demba Ndao DIOP, Amadou Diouldé Diallo, Alpha BA et Mamadou Diome.



ATELIER DES  ENSEIGNANTS EN LANGUE ARABE






IEE Demba Ndao DIOP

IEE Amadou Diouldé Diallo









IEF SARR en boubou blanc et IEE Mamadou Diome


IEE Mamadou Diome



mercredi 8 janvier 2020

BAKEL: INTRONISATION DE AMADOU TIMERA COMME 11ème CHEF DE VILLAGE DE YAFERA



Le village de yaféra, dans la commune de Ballou, a connu  un événement inédit ce lundi 6 janvier 2020. Pour cause, il s’agissait de l’intronisation de M. AMADOU Timéra  comme 11ème chef de village de yaféra qui succède à feu Bouna Woury TIMERA  rappelé à Dieu le 21 mai 2011.
Cette cérémonie, au-delà de  son aspect symbolique et solennel, est un moment dans la vie d’un homme qui a tout donnée pour son pays et plus particulièrement pour sa communauté.
C’est pourquoi le sous-préfet de l’arrondissement de Moudery, M. Pape Dieng qui présidait la cérémonie ; le maire de la commune de Ballou , M. Cheikhna Camara ; le capitaine Moustapha Samb commandant de la 10ème compagnie des fusillers voltigeurs du camp « Sada Ciré Timéra » et ses hommes ; les chefs de villages ; les élus locaux ; des invités venus de tous bords et la population de Yaféra se sont   mobilisées comme un seul homme pour célébrer et magnifier les valeurs d’un homme à travers les actions qu’il a eu à déployer tous les jours au service de l’Etat mais aussi au service de sa communauté.
Ainsi donc, vue les relations qu’il a tissé avec l’administration, et compte tenu du fait que son illustre père Sada Ciré TIMERA, récompensé pour  son héroïsme militaire lors de la seconde guerre Mondiale en donnant son nom au célèbre camp militaire de la 10ème CFV de Bakel « camp militaire Sada Cré Timéra », Toute la communauté s’est mobilisée pour son intronisation et par ricochet rendre hommage à son père par une levée de couleurs exceptionnelle exécutée dans les règles de l’art par les hommes du capitaine Samb.
Pour revenir au nouveau chef de village en l’occurrence Amadou Timéra nous retenons simplement ce que le représentant de l’exécutif dira de lui : je le cite « Amadou a eu un excellent parcours : d’abord conseiller rural, ensuite président de la communauté rurale de Ballou pendant 3 mandats successifs, puis conseiller municipal et aujourd’hui chef de village ».
Il poursuivra en ces termes « collaborateur loyal et sincère, Amadou a toujours fait preuve de courage et de tact dans la résolution des différends entre populations ».
Il fera une admirable apostrophe à l’endroit du désormais chef de village en ces termes « M. Timéra, il vous incombe désormais d’exercer la noble et difficile mission qui consiste, sous l’autorité du sous-préfet et du maire de la commune, à garantir le bon ordre et la tranquillité dans votre village afin de créer un environnement sécurisé favorable à la mise en œuvre et à l’exécution des lois et règlements.
M. le chef de village, après avoir imploré Allah, le tout puissant, le clément et le très miséricordieux, de vous assister dans l’exécution de vos nouvelles fonctions et de guider vos actions de tous les jours, je vous réaffirme ici mon entière disponibilité et mon soutien à toute épreuve.
Veuillez-vous lever pour votre installation officielle ! »
C’est seulement en ce moment que le sous-préfet prononcera la formule consacrée : « Monsieur Amadou Timéra, au nom de Monsieur le Président de la République, du Ministre de l’intérieur, et en  vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare officiellement installer dans vos nouvelles fonctions de chef de village de Yaféra »
Ce dernier se leva et se dirigea vers l’estrade pour s’adresser à sa communauté en ces termes : chères autorités, chère population de Yaféra merci pour cette grande mobilisation à l’occasion de mon investiture comme chef de village de Yafèra. Je ne cesserai jamais de vous remercier pour cette empathie à mon égard. Soyez en remercié et s’il plait au bon Dieu je m’efforcerai à toujours  être au service de l’Etat et de ma communauté, à observer et à faire observer avec votre concours la bonne marche du village.
Il terminera par remercier longuement le sous-préfet de l’arrondissement, le maire de la commune qui a pris la parole pour retracer l’histoire du village (nous y reviendrons) mais surtout le capitaine Moustapha Samb qui s’est mobilisé avec ses hommes pour donner un cachet particulier à l’événement. Il précisera que c’est le capitaine qui lui a offert aussi le drapeau et le mât et qui l’ont installé.
Après cette cérémonie teintée d’émotions, un joli cocktail mettra fin à l’investiture.
Dans l’après-midi, un match de foot opposera l’équipe des militaires et celle du village qui se soldera par la victoire de cette dernière sur la marque de cinq buts à deux.
Les militaires promettent de revenir à Yaféra pour le match retour. Question de prendre leur revanche sur une équipe très douée.
Ci-dessous la liste des chefs de village de Yaféra de 1910 à aujourd'hui :
Samba Touré TIMERA : 1910 – 1940.
Sada Ciré TIMERA : 1945 - 1956
Yaya Khoumba TIMERA : 1956 - 1972
Abdou Sawané TIMERA : 1972 - Février 1974
Aladji Diadié TIMERA : 1974 - 25 Août 1985
Samba Diélé TIMERA : 1986- 1986
Hamidou Cissé TIMERA : 1987 - 2002
Samba Moussa TIMERA : 2002 - Mai 2008 
Ladji Niouma TIMERA : 2008 - 2010 
Bouna Woury TIMERA : 27 Sept 2010 - décédé le 21 Mai 2011
Amadou Timéra à partir du lundi 06 janvier 2020.
Nous lui souhaitons longue vie.