lundi 4 février 2019

RELIGION : CLÔTURE DU DAAKA DE SAMBA YIDE DANS LA COMMUNE DE GABOU









Le DAAKA de Samba yidé  a pris fin ce dimanche 3 février 2019 à 09h30 mn. La cérémonie de clôture, présidée par le préfet du département Monsieur Mamadou Mbaye, accompagné d’une forte délégation comprenant le président du conseil départemental et des chefs de services départementaux,  a enregistré une participation record.
Cette ferveur religieuse qui avait débuté depuis le 31 janvier 2019 est à sa 44ème  édition. Mais elle a été organisée au Sénégal à partir de 1989 suite aux événements malheureux  qui avaient poussé les négro-Africains nés et vivants en Mauritanie, depuis  toujours,  à se réfugier au Sénégal pour fuir les exactions dont elles faisaient l’objet. Le DAAKA a donc  pris naissance en 1975 dans la localité de Sounatou un village Mauritanien frontalier  qui se situe juste en face de Tuabou qui est un village Sénégalais situé sur la rive gauche. Grâce à Thierno Ahmad Tidiane BA, le DAAKA s’est délocalisé au Sénégal précisément à Samba Yidé plus connu des fidèles Tidiane sous le nom de sounatou Samba Yidé.
En retrait le fidèle accomplit 12 000 salatoul fatikha par jour. Ça a été la recommandation du marabout Thierno Mamadou Seydou de Madina Gounass. Et la lecture de Cheyfiou et Isbul Bakhry est imposée aux fidèles qui les maitrisent.  C’est une manière d’inviter l’âme du vivant à se souvenir du retrait spirituel qui est une ligne de conduite dans la vie d’un aspirant au soufisme. La dimension de la spiritualité concerne les choses de l’esprit. Elle envisage que  pour le monde matériel et sensible, il doit être compris et régis à partir du monde spirituel ou métaphysique. Donc toute religion authentique instaure la préexcellence de l’esprit sur la matière. L’islam n’est pas une idéologie mais un souffle spirituel. La réalité ne saurait se réduire à des apparences. Car dans le coran (57 :3) Dieu se présente à la fois comme l’Extérieur (Al-zahir) et l’Intérieur (Al-Batîn). Au sortir, le fidèle doit comprendre et accepter le coran comme compagnon universel et la sounna du prophète comme constitution dictée à l’âme.
Durant ces cinq jours, des Mauritaniens, des Maliens, des Sénégalais et une forte délégation de la diaspora, dans une ferveur religieuse loin des brouhahas de la vie quotidienne, se retrouvent pour se recueillir, vénérer Dieu unique,  demander son pardon  et prier sur le prophète Muhamed (PSL).
Devant l’ampleur de cette mobilisation, le préfet a promis plus d’aide de l’Etat à la prochaine organisation et demandera à l’occasion aux collectivités  de mieux participer car, en vérité, le DAAKA appris une dimension internationale. Il terminera en demandant au marabout de prier pour le Sénégal pour des élections transparentes et apaisées et demandera aux éleveurs de participer à la préservation de la nature pour le bien de leurs troupeaux mais aussi éviter d’être responsables des nombreux feux de brousses qui  détruisent la flore et la faune.





































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