lundi 28 novembre 2022

ASSEMBLEE GENERALE HOMMES ET TERRE A BAKEL

La compagnie belgo-africaine connue sous la dénomination Hommes et Terre a tenu sa 1ère Assemblée générale ce jeudi 24 novembre 2022 à la salle des fêtes de Bakel sous la présidence de M. Jean Paul Sylvain Diatta adjoint au préfet du département.

A cette importante rencontre il faut noter la présence des sous-préfets d’arrondissement, des maires des zones cibles, du conseil départemental, de la directrice Hommes et Terre Sénégal Mme Bineta Dieng et de l’ensemble des chefs de services du département et des ONG. Il faut aussi noter la présence massive des communautés partenaires de Hommes et Terres.

Il s’agissait de regarder en arrière - d’évaluer les résultats des efforts de l’année dernière en matière de restauration des écosystèmes. Mais surtout de regarder vers l’avant, voir l’avenir en co-création avec les communautés et communes partenaires

Pour rappel, Hommes et Terre Sénégal est une compagnie belgo-africaine à vocation sociale. Leur mission est de développer et exécuter la restauration de terres dégradées pour garantir aux communautés un accès durable à des terres fertiles. Leur modèle économique consiste à développer et exploiter ces forêts en combinaison avec une agroforesterie rentable et durable, en collaboration équitable avec les communautés locales.

Ce programme de récupération et de valorisation des terres dégradées est basé sur une collaboration intense, équitable et durable avec des villages. L’élément-clé du programme Projets Forêts Villages (PFV) est une égalité entre Hommes et Terre et les partenaires villageois. Egalité tant en termes de contribution qu’en ce qui concerne les bénéfices.

 Hommes et Terre est actif au Sénégal depuis 2020. Pendant ses deux premières années, Hommes et Terre a restauré 4.000 hectares de terres dégradées, planté 3.593.304 arbres, acheté 28.500kg de semence, contractualisé avec 25 employés et mis en place 6012kg de fumure ainsi que 702.000 demi-lunes soit un investissement de 1.500.000.000Fcfa en collaboration avec 20 villages partenaires dans les communes de Gabou, Bélé et Moudery.

Au cours de cette assemblée générale dont le thème était : Amélioration en partageant et en échangeant, beaucoup de témoignages de satisfécit seront notés : ceux de Bory Sy chef de village de Gabou et doyen d’age, Diakoye Tounkara maire de Moudéry, Djiby Dia de Diécoulané et Cheikhna Camara maire de Ballou. Ils ont tous loué le partenariat « gagnant-gagnant » avec Hommes et Terre.

Kristoff Leue, CEO Hommes et Terre avec son équipe sont revenus de long en large sur les réalisations, les succès dans la première phase et se sont projetés dans un futur proche avec de modèles adaptés dans les nouvelles communes de Bélé et St Fissa.

« Si on ne fait rien pour sauver la terre, on ne pourra pas sauver les hommes sur Terre dirat-il, c’est pourquoi, Hommes et Terre régénère l’équilibre productif entre l’homme et la terre, « arbre par arbre, hectare par hectare et village par village ».

 La cérémonie prendra fin aux environs de 16 heures avec la remise des chèques aux villages champions pour la mise en œuvre, la mobilisation et la protection des sites.


 


































 

jeudi 3 novembre 2022

BAKEL CELEBRE LA TOUSSAINT DANS LA FERVEUR ET L'ALLEGRESSE


L’Eglise célèbre chaque année, le 1er novembre, les Saints, c’est-à-dire, les hommes et les femmes qui, par leur vie, ont témoigné de l’amour de DIEU.

Parmi eux, certains sont reconnus par l’Eglise mais d’autres ont anonymement vécu dans la fidélité de l’Evangile.

Ce jour (1er novembre) permet aussi à chaque Chrétien  de se rappeler sa vocation.

A l’instar de tous les Chrétiens du monde, la communauté Chrétienne de Bakel,  venue d’un peu partout dans le département pour célébrer  ce jour particulier dédié  à tous les  Saints,  a d’abord suivi la messe présidée par l’Abbé Daniel Boubane, à l’Eglise Saint Abraham de Bakel  avant de se rendre au cimetière Catholique du quartier  Grimpallé,  que certains appellent aussi « Cimetière Militaire Français», au pied de la colline où trône majestueusement la Tour du Mont aux singes.

A partir de 9 heures 30 minutes, un détachement de l’Armée nationale était déjà sur place, marquant l’arrivée de chaque  Officiel par un cérémonial militaire. Ainsi, du Capitaine Ousseynou Diouf Commandant  de la Compagnie de Bakel, au Capitaine Lamarana Sow, Commandant du Camp militaire Sada  Ciré Timéra  jusqu’au Préfet Abdou Khadre Diack Ndiaye accompagné de son Adjoint Jean Paul Sylvain Diatta, le clairon a toujours annoncé leur présence.

Des officiers des autres corps militaires ou paramilitaires étaient là pour rehausser de leur présence cette cérémonie religieuse: la Douane, les Sapeurs-pompiers, la Police, la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC), les Eaux et Forêts, la Gendarmerie (ESI) et même un représentant du Maire.

La montée des couleurs et le dépôt des gerbes de fleurs ont libéré le Préfet et les autres Officiels.

L’Abbé Daniel Boubane et les fidèles ont continué la cérémonie. Des prières ont été faites pour les morts. Cependant, l’Abbé Daniel a tenu à préciser  que la Toussaint  n’est pas la fête des morts, elle est celle de tous les Saints ! La commémoration des fidèles défunts (les Morts) se fera le 2 novembre.

Une photo de famille a mis fin à la cérémonie dans ce lieu désormais bien entretenu.

Idrissa Diarra Tambaactu1.com/Bakel

  








 

mardi 1 novembre 2022

ATELIER DE FORMATION SUR L’UTILISATION DE L’OUTIL KOBO PAR AMNESTY INTERNATIONAL SENEGAL A TAMBACOUNDA

La section Sénégalaise d’Amnesty International a organisé une session de formation à l’intention des coordonnateurs du programme d’Education aux Droits Humains (EDH) dans les zones ou intervient le projet. L’atelier s’est tenu à Tambacounda à l’hôtel le Virage Prestige du 23 au 25 octobre 2022.

L’objectif de l’atelier était de de former les participants sur l’utilisation de l’outil de collecte de données KOBO mais aussi de préparer l’évaluation à mi-parcours du projet et de faire une planification pour l’année 2023. In fine, l’atelier permettra aux différents responsables d’affiner leurs plans d’actions qui seront mis en œuvre conformément aux différentes activités prévues par le projet.

La Coordinatrice National du Programme Education aux Droits Humains Amnesty International Sénégal en l’occurrence Mme Aminata Dieye, organisatrice de l’atelier était venue accompagnée de l’expert en suivi-évaluation M. Mamadou Coly chargé de la formation sur le KOBO collecte ; du sociologue formateur M. Mamadou Sow chargé de la formation sur le plaidoyer et le genre ; et de Mme Safiatou Ndaw, son assistante.

Le KOBO est une application qui permet d’afficher les questions et les indications d’un formulaire dans un ordre séquentiel qui respecte la logique et les contraintes de saisies du formulaire. Elle permet de collecter les données d’enquête de façon sécurisée sur des terrains dépourvues de connexion grâce à des formulaires complexes. D’analyser les résultats, les exporter dans de multiples formats.

De manière plus simple cet outil va permettre aux différents coordonnateurs et coordonnatrices du programme dans les zones cibles, de collecter des données d’enquêtes et de les transmettre en temps réel ou en différé. On peut l’utiliser sans besoin de connexion. La connexion est seulement nécessaire au moment d’installer l’application ou au moment de transmettre les données enregistrées.

C’est un puissant outil qui va permettre de collecter en un temps record des données fiables et sécurisées, de les analyser et de les exporter.

D’ailleurs c’est avec cette application que Amnesty compte mener l’évaluation à mi-parcours du projet « Renforcer les Mécanismes de Protection de Mutilations Génitales Féminies et des Mariages Précoces et Forcés » d’où l’intérêt de cette formation.


Ce n’était pas un souci pour l’expert formateur. En un laps de temps, M. COLY a su inculquer l’essentiel aux participants pour pouvoir se servir convenablement de l’outil. En véritable andragogue, il a su trouver des termes simples pour expliquer ? faire comprendre et se l’approprier.

L’autre temps fort ce sont les différentes communications de M. SOW sur les différentes techniques en matière de plaidoyer et de façon générale sur le concept de Genre. Il a beaucoup insisté sur les amalgames en matière de genre.

L’atelier prendra fin avec des témoignages de satisfécit à l’endroit de la coordonnatrice du programme, des formateurs et de l’assistante du programme.

 


















 

CEREMONIE D’INSTALLATION DU NOUVEAU CHEF DU VILLAGE DE BEMA (BAKEL)

Béma ? C’est ce village situé à seulement douze (12) kilomètres de Bakel. Il date de 1702 : trois siècles et vingt ans d’existence qui ont permis aux Bambaras et aux Maures (les deux principales ethnies) qui peuplent cette localité de s’épanouir harmonieusement en ouvrant une école élémentaire en 1984 puis un Collège d’Enseignement Moyen (CEM) au cours de cette année scolaire (2022/2023). Les habitants de Béma, malgré les nombreux émigrés, vivent surtout d’agriculture, d’élevage et de commerce. Ce samedi 29 octobre 2022, le Sous-préfet de l’Arrondissement de Moudéry, monsieur Pape Dieng, le jeune Maire de la Commune de Gabou, monsieur Issa Samby, monsieur Bocar Sy Président du collectif des Chefs de villages du département de Bakel accompagné par plusieurs de ses collègues de Samba Yidé monsieur Moussa Sall, de Gouniang monsieur Babading Dieng, de Moribougou monsieur Gouran Cissokho et de Falo-boula monsieur Demba Dia  ont fait le déplacement sur « Bénan ma » terme Bambara signifiant (ce lieu est bon pour nous), devenu par la suite BEMA, pour l’installation du nouveau Chef du village, monsieur Mamadou Traoré.

A Béma, après le premier Chef du village MPé Dembélé, il y a très longtemps, les habitants du village ont tenu à respecter la tradition en nommant désormais comme Chef, le plus âgé.

Ainsi après Sikhou Diakhité et Sounkalo Diarra ses deux prédécesseurs décédés, le choix est tombé sur un homme sage, humble, respectable et respecté par tous (hommes, femmes, jeunes et vieux) du village, Mamadou Traoré.

Pour la cérémonie, elle a débuté par la montée des couleurs au domicil du Chef, avec la présence remarquable des élèves de l’école élémentaire du village qui ont chanté l’hymne national.

De retour sous la tente dressée à l’occasion, l’imam Boubacar Baby a prié pour le repos de l’âme du défunt chef,  pour une longue vie au nouveau et la paix dans le village.

Des proches du nouveau chef (Abdoulaye Diarra et Hameth Makhassy) ont fait des témoignages élogieux sur monsieur Mamadou Traoré.

Au nom des Chefs de villages, monsieur Bocar Sy, avec ses cinquante ans d’expérience dans la chefferie à Gabou, a donné des conseils au tout nouveau chef intronisé : rester à l’écoute des populations, surtout les femmes et les jeunes.

Le nouveau Maire de la Commune de Gabou, le jeune Issa Samby, a d’abord salué le Sous-préfet, le nouveau Chef du village puis les populations de Béma. S’adressant aux différents Chefs de villages, il leur dira : « -vous êtes les bras de notre commune ; vous représentez la porte d’entrée de chez nous. Je compte beaucoup sur vous pour le développement de notre contrée. »

En guise de clôture de la cérémonie, le Sous-préfet s’est dit réjoui pour deux raisons : la première, avec la présence du Président du collectif des Chefs de villages monsieur Bocar Sy de Gabou, qui, malgré ses plus de cinquante ans d’expérience a tenu à être présent lui-même ; la deuxième concerne le Maire. Pour ce dernier, il rappellera qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ! Monsieur Samby est sur la bonne voie, ajoutera-t-il. Il a souhaité une bonne chefferie à monsieur Mamadou Traoré tout en demandant à l’Imam Boubacar Baby de fermer la rencontre par des prières.

Sur place, la fête a continué avec Daouda Coulibaly le joueur de « Ngony », une sorte de kora, accompagné par un joueur de « djembé », Harouna Diarra.

Idrissa Diarra Tambaactu1.com/ Bakel

 

 











 

mardi 11 octobre 2022

BAKEL: LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FILLE CELEBREE AVEC FASTE

La journée Internationale de la Fille a été célébrée ce dimanche 9 octobre 2022 dans le quartier de Ndiayega 2 à Bakel,

avec le soutien du Grdr Cellule Bakel/Matam et son partenaire ActionAid Sénégal.

Cette journée, organisée en étroite collaboration avec le CCA de Bakel, les clubs de jeunes filles et le parlement des enfants sur le thème : « Génération numérique, notre génération » a vu la participation de plus de 80 jeunes filles et Garçons ; des points focaux de protection de l’enfance ; des membres d’Activista ; des pairs éducateurs ; le Chef de service développement communautaire ; le Chef de service CCA ; le Chef de service CDEPS ; le CLVF ; le CDPE ; les SCOUTS ; le staff du Grdr etc.

L’objectif visé est de de sensibiliser la communauté sur les droits de l’enfant en général et ceux des filles en particulier aux fins de favoriser un environnement protecteur des droits de l’enfant.

De manières spécifiques, il s’agira d’organiser un panel de sensibilisation et d’animations sur l’utilisation du numérique ;

-         De Sensibiliser les enfants sur les SR Les VBG et MGF ;

-         Radio Crochet : Questions / Réponses sur les différents thèmes ;

-         Faire le dépistage volontaire du SIDA

Au terme de cette journée :

-         80 jeunes filles et garçons sont sensibilisés sur l’usage judicieux du numérique ;   

-         Les filles auront une bonne compréhension la SR ; Les VBG et MGF

-         Les jeunes se sont faits dépistés.

dans la commune de Bakel, à l’image des autres zones d’intervention d’ActionAid, le Grdr Cellule Bakel/Matam a mis en place, depuis 2013, un parlement des enfants pour servir d’un espace d’expression de leurs droits mais aussi d’épanouissement ; des clubs de jeunes filles sont installés au niveau de chaque quartier avec l’appui du CCA de Bakel pour accompagner cette frange de la population dans la sensibilisation sur la santé de la reproduction, les effets indésirables des mariages et grossesses précoces en s’appuyant sur le respect des droits de l’enfant.

Cette tribune aura servi au coordonnateur du CCA en l’occurrence M. Lamine Diagne et au responsable du programme M. Moussa Ly de communiquer et de communier avec les jeunes sur tous les dangers qui les guettent et la meilleure manière d’en échapper.

Les jeunes ont aussi pris la parole pour remercier les organisateurs et leur dire qu’ils ont compris le message et ils s’engagent à respecter les consignes pour leur bien-être social.