mardi 1 novembre 2022

ATELIER DE FORMATION SUR L’UTILISATION DE L’OUTIL KOBO PAR AMNESTY INTERNATIONAL SENEGAL A TAMBACOUNDA

La section Sénégalaise d’Amnesty International a organisé une session de formation à l’intention des coordonnateurs du programme d’Education aux Droits Humains (EDH) dans les zones ou intervient le projet. L’atelier s’est tenu à Tambacounda à l’hôtel le Virage Prestige du 23 au 25 octobre 2022.

L’objectif de l’atelier était de de former les participants sur l’utilisation de l’outil de collecte de données KOBO mais aussi de préparer l’évaluation à mi-parcours du projet et de faire une planification pour l’année 2023. In fine, l’atelier permettra aux différents responsables d’affiner leurs plans d’actions qui seront mis en œuvre conformément aux différentes activités prévues par le projet.

La Coordinatrice National du Programme Education aux Droits Humains Amnesty International Sénégal en l’occurrence Mme Aminata Dieye, organisatrice de l’atelier était venue accompagnée de l’expert en suivi-évaluation M. Mamadou Coly chargé de la formation sur le KOBO collecte ; du sociologue formateur M. Mamadou Sow chargé de la formation sur le plaidoyer et le genre ; et de Mme Safiatou Ndaw, son assistante.

Le KOBO est une application qui permet d’afficher les questions et les indications d’un formulaire dans un ordre séquentiel qui respecte la logique et les contraintes de saisies du formulaire. Elle permet de collecter les données d’enquête de façon sécurisée sur des terrains dépourvues de connexion grâce à des formulaires complexes. D’analyser les résultats, les exporter dans de multiples formats.

De manière plus simple cet outil va permettre aux différents coordonnateurs et coordonnatrices du programme dans les zones cibles, de collecter des données d’enquêtes et de les transmettre en temps réel ou en différé. On peut l’utiliser sans besoin de connexion. La connexion est seulement nécessaire au moment d’installer l’application ou au moment de transmettre les données enregistrées.

C’est un puissant outil qui va permettre de collecter en un temps record des données fiables et sécurisées, de les analyser et de les exporter.

D’ailleurs c’est avec cette application que Amnesty compte mener l’évaluation à mi-parcours du projet « Renforcer les Mécanismes de Protection de Mutilations Génitales Féminies et des Mariages Précoces et Forcés » d’où l’intérêt de cette formation.


Ce n’était pas un souci pour l’expert formateur. En un laps de temps, M. COLY a su inculquer l’essentiel aux participants pour pouvoir se servir convenablement de l’outil. En véritable andragogue, il a su trouver des termes simples pour expliquer ? faire comprendre et se l’approprier.

L’autre temps fort ce sont les différentes communications de M. SOW sur les différentes techniques en matière de plaidoyer et de façon générale sur le concept de Genre. Il a beaucoup insisté sur les amalgames en matière de genre.

L’atelier prendra fin avec des témoignages de satisfécit à l’endroit de la coordonnatrice du programme, des formateurs et de l’assistante du programme.

 


















 

CEREMONIE D’INSTALLATION DU NOUVEAU CHEF DU VILLAGE DE BEMA (BAKEL)

Béma ? C’est ce village situé à seulement douze (12) kilomètres de Bakel. Il date de 1702 : trois siècles et vingt ans d’existence qui ont permis aux Bambaras et aux Maures (les deux principales ethnies) qui peuplent cette localité de s’épanouir harmonieusement en ouvrant une école élémentaire en 1984 puis un Collège d’Enseignement Moyen (CEM) au cours de cette année scolaire (2022/2023). Les habitants de Béma, malgré les nombreux émigrés, vivent surtout d’agriculture, d’élevage et de commerce. Ce samedi 29 octobre 2022, le Sous-préfet de l’Arrondissement de Moudéry, monsieur Pape Dieng, le jeune Maire de la Commune de Gabou, monsieur Issa Samby, monsieur Bocar Sy Président du collectif des Chefs de villages du département de Bakel accompagné par plusieurs de ses collègues de Samba Yidé monsieur Moussa Sall, de Gouniang monsieur Babading Dieng, de Moribougou monsieur Gouran Cissokho et de Falo-boula monsieur Demba Dia  ont fait le déplacement sur « Bénan ma » terme Bambara signifiant (ce lieu est bon pour nous), devenu par la suite BEMA, pour l’installation du nouveau Chef du village, monsieur Mamadou Traoré.

A Béma, après le premier Chef du village MPé Dembélé, il y a très longtemps, les habitants du village ont tenu à respecter la tradition en nommant désormais comme Chef, le plus âgé.

Ainsi après Sikhou Diakhité et Sounkalo Diarra ses deux prédécesseurs décédés, le choix est tombé sur un homme sage, humble, respectable et respecté par tous (hommes, femmes, jeunes et vieux) du village, Mamadou Traoré.

Pour la cérémonie, elle a débuté par la montée des couleurs au domicil du Chef, avec la présence remarquable des élèves de l’école élémentaire du village qui ont chanté l’hymne national.

De retour sous la tente dressée à l’occasion, l’imam Boubacar Baby a prié pour le repos de l’âme du défunt chef,  pour une longue vie au nouveau et la paix dans le village.

Des proches du nouveau chef (Abdoulaye Diarra et Hameth Makhassy) ont fait des témoignages élogieux sur monsieur Mamadou Traoré.

Au nom des Chefs de villages, monsieur Bocar Sy, avec ses cinquante ans d’expérience dans la chefferie à Gabou, a donné des conseils au tout nouveau chef intronisé : rester à l’écoute des populations, surtout les femmes et les jeunes.

Le nouveau Maire de la Commune de Gabou, le jeune Issa Samby, a d’abord salué le Sous-préfet, le nouveau Chef du village puis les populations de Béma. S’adressant aux différents Chefs de villages, il leur dira : « -vous êtes les bras de notre commune ; vous représentez la porte d’entrée de chez nous. Je compte beaucoup sur vous pour le développement de notre contrée. »

En guise de clôture de la cérémonie, le Sous-préfet s’est dit réjoui pour deux raisons : la première, avec la présence du Président du collectif des Chefs de villages monsieur Bocar Sy de Gabou, qui, malgré ses plus de cinquante ans d’expérience a tenu à être présent lui-même ; la deuxième concerne le Maire. Pour ce dernier, il rappellera qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ! Monsieur Samby est sur la bonne voie, ajoutera-t-il. Il a souhaité une bonne chefferie à monsieur Mamadou Traoré tout en demandant à l’Imam Boubacar Baby de fermer la rencontre par des prières.

Sur place, la fête a continué avec Daouda Coulibaly le joueur de « Ngony », une sorte de kora, accompagné par un joueur de « djembé », Harouna Diarra.

Idrissa Diarra Tambaactu1.com/ Bakel

 

 











 

mardi 11 octobre 2022

BAKEL: LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FILLE CELEBREE AVEC FASTE

La journée Internationale de la Fille a été célébrée ce dimanche 9 octobre 2022 dans le quartier de Ndiayega 2 à Bakel,

avec le soutien du Grdr Cellule Bakel/Matam et son partenaire ActionAid Sénégal.

Cette journée, organisée en étroite collaboration avec le CCA de Bakel, les clubs de jeunes filles et le parlement des enfants sur le thème : « Génération numérique, notre génération » a vu la participation de plus de 80 jeunes filles et Garçons ; des points focaux de protection de l’enfance ; des membres d’Activista ; des pairs éducateurs ; le Chef de service développement communautaire ; le Chef de service CCA ; le Chef de service CDEPS ; le CLVF ; le CDPE ; les SCOUTS ; le staff du Grdr etc.

L’objectif visé est de de sensibiliser la communauté sur les droits de l’enfant en général et ceux des filles en particulier aux fins de favoriser un environnement protecteur des droits de l’enfant.

De manières spécifiques, il s’agira d’organiser un panel de sensibilisation et d’animations sur l’utilisation du numérique ;

-         De Sensibiliser les enfants sur les SR Les VBG et MGF ;

-         Radio Crochet : Questions / Réponses sur les différents thèmes ;

-         Faire le dépistage volontaire du SIDA

Au terme de cette journée :

-         80 jeunes filles et garçons sont sensibilisés sur l’usage judicieux du numérique ;   

-         Les filles auront une bonne compréhension la SR ; Les VBG et MGF

-         Les jeunes se sont faits dépistés.

dans la commune de Bakel, à l’image des autres zones d’intervention d’ActionAid, le Grdr Cellule Bakel/Matam a mis en place, depuis 2013, un parlement des enfants pour servir d’un espace d’expression de leurs droits mais aussi d’épanouissement ; des clubs de jeunes filles sont installés au niveau de chaque quartier avec l’appui du CCA de Bakel pour accompagner cette frange de la population dans la sensibilisation sur la santé de la reproduction, les effets indésirables des mariages et grossesses précoces en s’appuyant sur le respect des droits de l’enfant.

Cette tribune aura servi au coordonnateur du CCA en l’occurrence M. Lamine Diagne et au responsable du programme M. Moussa Ly de communiquer et de communier avec les jeunes sur tous les dangers qui les guettent et la meilleure manière d’en échapper.

Les jeunes ont aussi pris la parole pour remercier les organisateurs et leur dire qu’ils ont compris le message et ils s’engagent à respecter les consignes pour leur bien-être social.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 










































 

lundi 10 octobre 2022

BAKEL : VISITE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES PAR LES AUTORITES, LE DEPARTEMENT DE BAKEL FIN PRET POUR UNE NOUVELLE ANNEE SCOLAIRE

La délégation conduite, ce jeudi 6 octobre 2022 par le Préfet du Département de Bakel, monsieur Abdou Khadre Diack Ndiaye, comprenant entre autres messieurs Mapaté Sy Président du Conseil Départemental, El Hadj Doudou Diop 1er Adjoint au Maire de la Commune de Bakel, Alla Thiaw Inspecteur de l’Education et de la Formation (IEF), Hamidou Coulibaly dit Moussa, Président de l’Union Départementale des Associations de Parents d’Elèves (UDAPE),  Amady Fall Secrétaire Général du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS)  et madame Tandian Salimata Diagana Présidente de l’Association des Mères d’Elèves (AME) a visité huit établissements scolaires et professionnels.

C’est dans un convoi de trois véhicules que le Préfet et sa délégation se sont rendus d’abord à  Grimpallé, à l’école élémentaire Ibrahima Malal Diaman Bathily, à l’école préscolaire Elisabeth Ndiaye puis au Collège du quartier.

Dans ces  trois établissements, malgré la présence effective du personnel enseignant, les élèves n’ont pas répondu à l’appel. Les quelques apprenants trouvés sur place étaient cependant occupés par leurs enseignants.

Cap sur le Centre de Formation Professionnelle 2, sur la route de Tuabou où seuls monsieur Mamadou Lamine Badji et les formateurs nous attendaient. Pas l’ombre d’un élève !

Ce sont les quatre filières suivantes (Froid-climatisation, Electricité, Bâtiment et Menuiserie métallique) qui sont proposées aux apprenants de ce Centre.

Le cinquième établissement qui a accueilli le Préfet et sa délégation a été le Lycée Waoundé Ndiaye. Le Proviseur monsieur Adama Tandjigora, le tout nouveau Censeur monsieur Fodé Bayo, des professeurs et des surveillants étaient là avec seulement quelques rares élèves qui étaient venus avec leurs parents pour l’inscription.

Au Collège de la Commune, sixième établissement visité, pendant que la Principale, madame Dramé Khoudiédji Diaby recevait les visiteurs, des professeurs étaient en classe en train de dispenser des  cours. Même si la présence des élèves était très timide, l’on avait quand même senti la volonté du personnel enseignant d’envoyer un fort message éloquent aux autres collégiens restés dans les maisons.

Au Centre de Formation Professionnelle 1, derrière le Tribunal Départemental, avec ses trois filières (Habillement, Restauration et Coiffure), pas de traces d’élèves. Seuls les formateurs étaient là, impatients de retrouver leurs élèves.

A Bakel 3 du Directeur Moussa Sané, dernier établissement visité, toutes les classes étaient occupées par des maîtres et leurs élèves. Même si tous les apprenants ne se s’étaient pas présentés en grand nombre, quelques-uns  étaient quand même là.

A l’issue de cette tournée, monsieur le Préfet s’est dit globalement satisfait car le concept « UBI TEY JANG TEY » a été effectif. Il a félicité le personnel enseignant puisque les élèves ont trouvé un cadre adéquat pour le démarrage des enseignements apprentissages.

Pour le Président du Conseil Départemental, ce fut une bonne rentrée, avait-il dit. Nous avons écouté puis enregistré les doléances des Chefs d’établissements. Nous tiendrons compte des priorités. Il a ensuite  lancé un appel aux parents d’élèves afin qu’ils envoient leurs enfants dans les écoles. Il a enfin félicité les enseignants pour les brillants résultats de l’année scolaire écoulée, tout en souhaitant d’aussi bons, sinon meilleurs que l’an passé pour 2022/2023.

Le 1er Adjoint au Maire, s’est lui, inquiété du déficit en personnel enseignant. Il a apaisé les inquiétudes des Chefs d’établissements pour ce qui concerne la dotation en fournitures scolaires, bientôt disponibles dans les écoles.

Le Président de l’UDAPE a préféré lancé un appel aux parents d’élèves pour qu’ils laissent leurs enfants aller à l’école afin d’atteindre le quantum horaire trop malmené ces dernières années, abaissant du coup le niveau de nos enfants.

Monsieur Alla Thiaw, Inspecteur de l’Education et de la Formation a parlé de la tournée habituelle de rentrée qui se fait en deux groupes :

-le groupe du Préfet dans lequel il se trouve avec le Président du Conseil Départemental et le Maire et qui reste dans la Commune et puis

-le groupe des Inspecteurs qui visite les écoles hors de Bakel, dans les autres Communes.

Cette rentrée a été globalement satisfaisante, avec huit écoles visitées par le premier groupe et onze par le second.

Le concept « UBI TEY JANG TEY » a été respecté partout, surtout à Bakel 3  et à l’école Boubacar Sidy Sakho (Diawara 1) avec 40 à 50% de présence des effectifs d’élèves au niveau de l’élémentaire. Le constat est que dans le Moyen et le Secondaire, les enfants traînent les pieds. Nous pensons que le lundi 10 octobre, les cours seront effectifs partout dans le Département.

Idrissa Diarra Tambaactu1.com/Bakel