jeudi 1 avril 2021

Société : Atelier territoriale sur la gouvernance minières et les impacts socio-économiques et environnementaux liés à l’exploitation minières dans le Département de Bakel

Le Forum Civil (section Sénégalaise deTransparency International/Section Bakel) en partenariat avec OXFAM, ont organisé un atelier de renforcement de capacités des acteurs territoriaux sur la gouvernance minière et les impacts socio-économiques des projets miniers à travers le Département.

Cet important atelier s’est tenu à la salle des banquets de l’hôtel Wagadou, ce jeudi 1er avril 2021 à partir de 09 heures, sous la présidence du sous-préfet de l’arrondissement de kéniéba. Il avait à ses côtés le coordonnateur national du forum M. Birahim Seck ; du chef de service régional des mines de Tambacounda ; du 2ème adjoint au maire de la commune de Bakel M. Doudou Diop ; du coordonnateur de la section de Bakel, M. Ousseynou Cissokho.

D’autres personnalités étaient dans la salle : on peut citer le directeur de la SAED (antenne de Bakel) M. Mbargou Lô ; le maire de la commune de Gabou, M. Bocar Sy ; le chef de village de Gabou ; le représentant des Eaux et Forêts ; la présidente du réseau des Femmes de Bakel, Mme Marie Camara ; des représentants de villages impactés ; le service du développement rural; des éleveurs; agriculteurs; des membres de la cellule de veille des activités minières sur le lit de la Falémé (qui est un affluent du fleuve Sénégal qui prend sa source dans la partie nord du Fouta-Djalon (Guinée) ; des associations de jeunes (CCJ/CDJ) etc..

Il s’agissait de faire comprendre la gouvernance minière ; de prendre conscience du secteur extractif ; de renforcer la résilience face à la ruée vers les mines ; de réaliser une évaluation  citoyenne des mesures d’atténuation des impacts environnementaux à partir des PGES ; de mettre en place un mécanisme de contrôle citoyen ; d’échanger sur les modalités de mise en place d’une coalition locale citoyenne pour une exploitation minière responsable avec des retombées réelles pour les populations riveraines.

Le thème retenu « la gouvernance minière et l’impact socio-économiques de l’exploitation minières dans le département de Bakel » sera introduit sous forme de panel.

A la lumière des échanges, cette rencontre se justifiait à plus d’un titre. En effet, depuis quelques années, l’exploitation minière (traditionnelle/moderne) a pris une telle ampleur dans le département avec ses conséquences néfastes sur l’environnement et sur la vie des populations riveraines.

Parmi les Entreprises présentes dans le département nous avons l’entreprise Mapathé Ndiouck qui exploite une petite mine de Grés au carrefour dans la commune de Gabou près de Bakel ; Une autre entreprise Indienne dénommée SHIFT GOLD est basée dans la commune de Madina Foulbé où elle exploite du Manganèse un métal très lourd ; ARESKI et ABA GROUP exploitent dans la commune de Bélé deux carrières situées prés du village de Ourohimadou ; l’orpaillage qui se pratique avec l’utilisation de produits chimiques (mercure, cyanure) pollue l’environnement et les Eaux de la Falémé provoquant ainsi un désastre total sur l’agriculture, la faune, la flore et des maladies au sein des populations impactées. Cette dernière activité engendre l’insécurité, dans la zone avec l’apparition de toutes sortes de maladies y compris les IST/SIDA. C’est dire que le Département de Bakel est menacé sur plusieurs plans car tous ces exploitants ont un dénominateur commun : c’est le non-respect des cahiers de charges (absence de mesures d’accompagnements) pour les uns et la clandestinité pour les autres.

 C’est ce qui explique le besoin de renforcer les capacités pour faire face à ces multinationales qui détruisent l’environnement et des vies humaines. Les panélistes, après avoir égrener les maux causés par ces exploitants sans scrupules qui agissent en toute impunité sur leur territoire, se sont convenus de la nécessité d’agir dans le respect des lois et règlements. Par contre, ils exigent la, transparence, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Ils exigent en fin que l’initiative pour la transparence dans les industries extractives soit une réalité dans cette  partie du Sénégal meurtrie par les richesses minières qui ne profitent pas aux populations riveraines qui meurent dans l’indifférence totale souvent à cause des méfaits de la poussière toxique et des produits chimiques utilisées dans les champs de mines qui causent des maladies pulmonaires, détruisent les Eaux, déciment les troupeaux et les animaux de toutes sortes ( il n'y a plus d' hippopotames dans la Falémé, ni de gros poissons), les champs de cultures etc. ces populations "croulent sous la misère, l'insécurité, la pollution avec comme corollaire les maladies" selon le coordonnateur du Forum civil. Il promet que son organisation sera aux côtés des Bakelois pour mener les combats sur la base des engagements en matière de responsabilités sociétales.

Sur ce, le président de séance clôturera la rencontre vers 15 heures avec de fermes volontés d'aider les riverains dans leurs nobles combats 

 



































 

Société : Le Maire de Moudéry honoré par le réseau « Siggil Jigeen » de Tambacouda.


Le réseau « Siggil Jigeen de Tambacounda, en partenariat avec l’ONG USAID/NEEMA et Intra Health, à travers le programme « Sargal des Maires champions de la région de Tambacounda » du volet plaidoyer, ont honoré le Maire de la commune de Moudéry, M. Fousseynou Ndiaye, ce jeudi 1er avril 2021 à 10 heures à la préfecture de Bakel.

La cérémonie de distinction s’est déroulée dans la salle de réunion de la préfecture sous la présidence de l’adjoint au préfet du Département M. Jean Paul Sylvain Diatta.

C’étaient en présence du champion du jour entouré de ses amis, des membres du réseau, du personnel de la santé et de la presse.

Cette distinction fait suite aux respects de tous les engagements pris par le maire dans la mise en œuvre « des activités du plaidoyer et de la mobilisation communautaire ».

Mieux, selon les membres du réseau et du personnel sanitaire, M. Ndiaye est allé même au-delà des attentes permettant une meilleure amélioration de l’accès au service de santé dans sa commune. Il sera félicité pour ses nombreuses actions dans le cadre de l’organisation des journées de dons de sang dans sa commune mais aussi au niveau du District sanitaire par une participation active à chaque édition.

Ce prix est donc un remerciement et un encouragement pour service rendu à sa communauté. IL est donc désigné pour cette présente édition « Maire champion du Département » et il intègre le cercle fermé des « Maires champions de la Région de Tambacounda ».

Le préfet le félicitera longuement et demandera à ses collègues de suivre les pas de ces édiles qui font la fierté de leurs concitoyens. Il terminera son speech en félicitant le réseau et son partenaire USAID/NEEMA qui appui le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale dans sa politique sanitaire pour une amélioration substantielle de la qualité des prestations et des produits de santé.

le district sanitaire a aussi reçu un diplôme de reconnaissance de la part du réseau.

 

 

 

 
















 

mardi 30 mars 2021

ATELIER DE PLANIFICATION ET DE FORMATION SUR LES DROITS HUMAINS ET LES METHODOLOGIES PARTICIPATIVES PAR AMNESTY INTERNATIONAL

La section Sénégalaise d’AI, à travers le programme Education aux Droits Humains (EDH), a organisé du 26 au 28 mars 2021, un atelier de validation du plan d’action national du projet : « Renforcer les mécanismes de protection des mariages précoces et les MGF ». L’atelier s’est déroulé à l’auberge Kayokulo Guest house, château d’Eau à Bignona. L’ouverture de l’atelier a été présidé par M. Serigne Mapathé Samb chef du service départemental de l’action sociale de Bignona.

L’objectif de l’atelier était de permettre aux partenaires et membres d’Amnesty d’avoir une vision plus claire de la mise en œuvre du programme sur le terrain avec les différentes cibles que sont les populations, les élèves, les enseignants, les élus locaux et autres parties prenantes.

En plus les modules développés permettront de renforcer leur expertise sur les Droits Humains, les méthodologies participatives pour mettre en œuvre des programmes d’éducation aux Droits Humains.  

Pour la petite histoire, de 2018 à 2020, Amnesty a mis en œuvre dans 35 communautés un projet intitulé « Réduire les taux de mutilations génitales féminines et les mariages précoces et forcés chez les filles au Sénégal ». Par diverses méthodologies participatives, Amnesty a pu toucher directement 38028 personnes.

Dans ce cadre et sur la base des évaluations internes et externes faites sur le terrain, Amnesty International est en train de consolider le travail déjà entamé et mettre à l’échelle les résultats obtenus à travers un nouveau projet intitulé « Renforcer les mécanismes de protection des MGF et des mariages précoces » selon la coordonnatrice nationale du programme Education aux Droits Humains d’Amnesty International/Sénégal Mme Aminata Dieye.

Durant ces trois jours plusieurs modules seront développés par d’éminents spécialistes sur des domaines précis : « la présentation des résultats du projet sur la réduction des MGF et des mariages précoces et forcés, la présentation du nouveau projet, l’introduction à la protection et les mécanismes de protection d’Amnesty International, l’évaluation d’impact, les méthodologies participatives (les différentes formes avec leurs forces et leurs faiblesses… par Mme Aminata Dieye ; Introduction sur la planification stratégique et le suivi/évaluation par Baboucar Dji Coly de l’ONG justice et Développement de Bignona ; pourquoi l’EDH ? par Abdou Diémé coordonnateur Ecoles Amies des Droits Humains de Bignona et membre de la facilitation de l’atelier ; les MGF et les mariages précoces par Mme Nadine Bassène sage-femme d’Etat ; Introduction à la facilitation par le doyen Souhaibou Sané président groupe Amnesty à v Bignona et membre des facilitateurs ; Introduction à la protection de l’enfant par M. Elhadj Abdoulaye Diouf responsable AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) de Bignona.

Après avoir parcouru et exploré ensemble tous ces modules, les facilitateurs mettront à la disposition des participants des outils pertinents pour une meilleure mise en œuvre du projet sur le terrain.

L’atelier s’est déroulé dans les règles de l’art et c’est le lieu de saluer Mme Aminata Dieye et son équipe qui n’ont ménagé aucun effort pour mettre les participants dans un environnement de travail convenable.

Aussi, saluer la participation active des participants et participantes venus de partout (Bakel, Tamba, Kédougou, de tous les coins et recoins de la verte Casamance) avec leur savoir, savoir-faire et savoir-être. Ils ont fait preuve d’engagement, de réceptivité, d’ouverture d’esprit et d’abnégation. D’ailleurs, l’intensité des discussions au sein des travaux d’atelier et des plénières le prouve à suffisance.

Il s’agira maintenant de se servir de tous ces acquis dans l’exercice de la mission de mise en œuvre du nouveau programme sur le terrain. Un terrain exigeant en termes d’attitude et d’aptitude mais aussi en termes de tenue et de retenue.

La réussite du programme dépendra dans une large mesure du « Agir Ensemble pour la Promotion et la Protection des Droits Humains ».

Nous prions à fin que Dieu nous éclaire et nous accompagne dans cette noble mission qu’est la Protection des Droits Humains ici et ailleurs.