Une merveille à Bakel ! Docteur
Aldiouma Barry, propriétaire de la
pharmacie Gallé Cheikh Omar Foutiyou Tall, sise aux HLM près de la banque CNCAS et en face de la clinique Hady Tall de Djiby sow, est une officine à la
pointe du progrès qui ne cesse d’honorer les Bakelois.
Et pour cause, elle apporte beaucoup d’innovation
dans le secteur en se dotant d’une machine dénommée « point santé »,
acquis il y’a de cela 3 mois pour une pharmacie qui n’a que 11 mois d’existence.
Malgré son jeune âge, la pharmacie GCOFT est une pharmacie novatrice.
L’appareil « point santé » acquis, est de
dernière génération et a été mis au point par des professionnels de santé. Cet
appareil est capable, selon les dires du docteur, de définir l’indice de masse
corporelle en donnant toutes les
informations utiles sur les points
phares de l’organisme de l’être humain : le poids, la taille, le rapport poids-taille, le taux de graisse, la
tension artérielle etc. accompagné des conseils du pharmacien sur la base des
résultats figurants sur le ticket produit par la machine.
La
machine permet d’avoir l’indice de masse corporelle indispensable pour ne pas
tomber dans l’obésité qui est un facteur de risque cardio-vasculaire qui peut
basculer vers le diabète ou d’autres pathologies, selon le docteur.
Sur le ticket figure des
recommandations sur les habitudes culinaires et des conseils pour la pratique
du sport. En outre elle permet, du point de vue santé publique, de disposer d’un
répertoire des patients et des pathologies les plus courantes dans la zone.
Seulement, une fois que la machine sera connectée à internet, tous les patients
recevront des cartes avec code barre qui leur permettront de connaitre l’évolution
de leur état de santé ou leur bilan de santé qui est conservée sur une base de
donnée lorsqu’ils auront inséré leurs cartes sur la machine.
Toutes ces innovations proviennent d’énormes
sacrifices consenties pour répondre efficacement aux missions de santé publique
en permettant aux clients d’avoir une meilleure santé. Certes l’investissement
est lourd mais le client ne débourse que 500 f CFA pour passer à la machine est
acquérir un ticket en sus des conseils du pharmacien pour une meilleure santé.
A la question de savoir le pourquoi de
cet investissement lourd qui peut attendre des décennies pour être amorti,
docteur Barry répond : « Dans un monde qui bouge et qui change, la
première valeur ajoutée est l’adaptabilité. Il faut s’adapter au changement qui s’opère pour ne pas rester en rade ou
disparaître ». A bon entendeur.
Pour terminer, Docteur Barry compte s’investir
d’avantage dans le social pour accompagner les écoles et les couches
défavorisées dans des actions humanitaires. Car il y va de sa responsabilité
sociale a-t-il martelé avant de remercier tous ses clients et tous les Bakelois
qui continuent de lui faire confiance.