dimanche 9 décembre 2018

PHARMACIE GALLE CHEIKH OUMAR FOUTIYOU TALL : UN ESPACE DE SANTE A LA POINTE DU PROGRÈS.


Une merveille à Bakel ! Docteur Aldiouma Barry, propriétaire de  la pharmacie Gallé Cheikh Omar Foutiyou Tall,  sise aux HLM près de la banque CNCAS et  en face de la clinique  Hady Tall de Djiby sow, est une officine à la pointe du progrès qui ne cesse d’honorer les Bakelois.
Et pour cause, elle apporte beaucoup d’innovation dans le secteur en se dotant d’une machine dénommée « point santé », acquis il y’a de cela 3 mois pour une pharmacie qui n’a que 11 mois d’existence. Malgré son jeune âge, la pharmacie GCOFT est une pharmacie novatrice.
L’appareil  « point santé » acquis, est de dernière génération et a été mis au point par des professionnels de santé. Cet appareil est capable, selon les dires du docteur, de définir l’indice de masse corporelle en donnant  toutes les informations utiles  sur les points phares de l’organisme de l’être humain : le poids, la taille, le rapport poids-taille, le taux de graisse, la tension artérielle etc. accompagné des conseils du pharmacien sur la base des résultats figurants sur le ticket produit par la machine.
La machine permet d’avoir l’indice de masse corporelle indispensable pour ne pas tomber dans l’obésité qui est un facteur de risque cardio-vasculaire qui peut basculer vers le diabète ou d’autres pathologies, selon le docteur.
Sur le ticket figure des recommandations sur les habitudes culinaires et des conseils pour la pratique du sport. En outre elle permet, du point de vue santé publique, de disposer d’un répertoire des patients et des pathologies les plus courantes dans la zone. Seulement, une fois que la machine sera connectée à internet, tous les patients recevront des cartes avec code barre qui leur permettront de connaitre l’évolution de leur état de santé ou leur bilan de santé qui est conservée sur une base de donnée lorsqu’ils auront inséré leurs cartes sur la machine.
Toutes ces innovations proviennent d’énormes sacrifices consenties pour répondre efficacement aux missions de santé publique en permettant aux clients d’avoir une meilleure santé. Certes l’investissement est lourd mais le client ne débourse que 500 f CFA pour passer à la machine est acquérir un ticket en sus des conseils du pharmacien pour une meilleure santé.
A la question de savoir le pourquoi de cet  investissement lourd qui  peut attendre des décennies pour être amorti, docteur Barry répond : « Dans un monde qui bouge et qui change, la première valeur ajoutée est l’adaptabilité. Il faut s’adapter au changement  qui s’opère pour ne pas rester en rade ou disparaître ». A bon entendeur.
Pour terminer, Docteur Barry compte s’investir d’avantage dans le social pour accompagner les écoles et les couches défavorisées dans des actions humanitaires. Car il y va de sa responsabilité sociale a-t-il martelé avant de remercier tous ses clients et tous les Bakelois qui continuent de lui faire confiance.






mardi 4 décembre 2018

EDUCATION : LES FEMMES DU MEN AU CHEVET DES ÉLÈVES DE L’ECOLE DE SAMBA YIDE A BAKEL


L’Association des Femmes du Ministère de l’Education Nationale, dirigée par Mme Aminata Mbengue, a remis un important lot de kits scolaires et de produits d’entretien à l’IEF de Bakel pour les élèves de l’école de Samba Yidé sise dans la commune de Gabou.
La cérémonie de remise des kits scolaire aux élèves des classes de CI et CP (50 au total), présidée par l’IEF Monsieur Amadou Alhousseynou Sarr, a eu lieu ce lundi 3 décembre 2018, à 10 heures, dans la dite école en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles on peut noter : l’inspecteur chef de District Monsieur Jean Paul Sène, la présidente du CDSCOFI Mme Boye Ndiaye, la présidente du réseau des femmes enseignantes Mme Mamou Camara, le responsable du bureau genre à l’IEF M. Abdou Khadre Mané, le responsable de l’alphabétisation M. Aliou Sall,le directeur de l’école de Samba Yidé M. Abdoulaye  Traoré,  les directeurs d’écoles du CODEC  de Béma, le président du CGE de l’école, le président de l’APE, la présidente de l’association des mères d’élèves, en sus des parents d’élèves fortement mobilisés pour la circonstance.
Les médias locaux n’étaient pas  en reste. Ils ont fait le déplacement pour immortaliser ces moments mémorables à tout point de vue.
Après l’exécution de l’Hymne National par les élèves, place sera faites aux discours.
Les enfants prendront la parole pour dire toutes leurs satisfactions  à l’endroit de leurs bienfaitrices mais profiteront aussi de l’occasion pour lancer des messages de  plaidoyers très forts à l’endroit des parents et de  l’autorité  qui se résument ainsi : « l’un dira sa satisfaction de voir l’IEF dans son école qui est sa seconde maison ayant pour mission  de leur faire acquérir des savoirs utiles et transférables dans la vie de tous les jours ; un autre se désolera d’un certain nombre de problèmes auxquels leur école est confrontée  à savoir le manque d’engagement des parents d’élèves, l’exode des parents avec leurs enfants ; un autre décriera la situation de l’école qui dispose de cinq classes fonctionnant avec deux multigrade et une classe normale pour une école créée en octobre 2006 ;  enfin le dernier intervenant pour le compte du gouvernement scolaire décriera le manque de sécurité dû à l’absence d’un mur de clôture, l’absence presque totale de garçons scolarisés mais aussi l’absence de point d’eau à l’école »  
Des discours de très hautes factures seront distillés par les autres orateurs à savoir : celui de la présidente du CDSCOFI, de la présidente du REFEB, du président du CGE, du président de l’APE, de la présidente de l’AME et du directeur de l’école. Tous ont salué ce geste noble de l’AFMEN qui est véritablement un intrant de qualité venu à son heure pour rendre encore plus performants les enseignements apprentissages dans ce village où les filles excellent.  Pour la petite histoire, l’IEF, le dernier à prendre la parole reviendra longuement  sur la très belle performance que l’école a réalisée en 2017/2018 avec 100% de réussite au CFEE. Une performance saluée par un tonnerre d’applaudissement dans la salle.
Il remerciera l’association qui a choisie cette année l’académie de Tambacounda pour perpétuer leurs actions commencées depuis 1982 et qui vient au chevet des apprenants selon des critères précis et qui a valu à cette école d’être éligible dans le département de Bakel. Il a fait savoir que la présidente de l’association  devait assister à la cérémonie mais a finalement rebroussé chemin à hauteur de Goudiry pour des raisons de santé. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement dira t- il en substance.
Il reviendra point par point sur les discours des enfants pour apporter des réponses apaisantes à leurs préoccupations avant de demander aux organisations faîtières (SCOFI/REFEB) du département de prendre exemple sur leurs collègues enseignantes du MEN qui font des cotisations pour apporter du bonheur dans le cœur des apprenants mais aussi de leurs parents à travers des gestes de hautes portées pédagogiques, civiques, et morales a-t-il martelé avant de clore pour passer au moment tant          attendu par les potaches : celui de recevoir leurs kits scolaires composés de sacs à dos, des cahiers, du matériel de géométrie mais aussi du matériel d’hygiène et des boites de  craie pour l’école.
Un joli cocktail et une visite des lieux  mettront fin à ce grand rassemblement.



















lundi 26 novembre 2018

BAKEl : CARAVANE DE SENSIBILISATION CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FILLES ET AUX FEMMES.


Le  Comité Départemental pour la Scolarisation des Filles (CDSCOFI), en partenariat avec le Réseau des Femmes Enseignantes et l’ensemble des gouvernements scolaires (du lycée, des collèges, des CFP, des Daaras et des écoles élémentaires) sis dans la commune de Bakel, a organisé ce dimanche 25 novembre 2018 à partir de 09 heures,  une caravane de sensibilisation  suivie de panel sur le Thème : tous avec la scofi pour une meilleure protection des filles et des femmes contre les différentes formes de violences.
La caravane sillonnera les artères de la commune  en distillant des messages relatifs au thème et finira son parcours à la salle des fêtes où devait se tenir un panel suivi de déjeuner pour les caravaniers et les caravanières.   Le panel sera animé conjointement par les organisatrices et le chargé du bureau genre à l’IEF M. Abdou Khadre Mané
Cette journée de mobilisation, appuyée par le GRDR et son partenaire Actionaid, aura permis aux organisatrices de passer en revue la situation des femmes  au regard des lois nationales touchant aux droits des femmes dans cette partie du Sénégal.
Le tableau dépeint est loin d’être reluisant malgré l’arsenal juridique tendant à protéger et à reconnaître des droits fondamentaux  aux femmes. Car de l’avis des intervenantes, des infractions longtemps décriées par les femmes (incestes, pédophilie, viols, harcèlement sexuel, l’excision, mariages forcés et les violences conjugales) continuent de s’exercer sur les filles et les femmes en toute impunité.
Pour certaines, les principales causes  perdurables de ces violences sont dues au fait que les femmes, en général, méconnaissent leurs droits, mais aussi un manque de volonté politique de la part de l’Etat sans compter avec les pesanteurs sociales et économiques sur les femmes (pression de la société, faibles revenus des femmes, pauvreté, promiscuité des familles etc.), lenteur des procédures judiciaires dans le règlement des conflits, méconnaissance et complexité des procédures, coût onéreux de la justice etc.
M. abou Ndiaye du GRDR au micro
Pour renverser la tendance, les panélistes préconisent l’applicabilité de la scolarisation universelle jusque  à l’âge de 16 ans au moins et le mariage à partir de 18 ans pour les filles ; la modification de l’article 152 du code de la famille tendant à remplacer la notion de puissance paternelle par celle d’autorité parentale ; tolérance zéro pour tout acte de violence sur une fille ou une femme ; le lobbying des organisations de droits humains pour se constituer partie civile en cas de violation des droits de la femme ; suivi du lobbying pour la ratification et la mise en œuvre du Protocole à la Charte Africaine  des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme Africaine ; l’allègement de la fiscalité de la femme travailleuse etc.  
A la clôture des travaux les organisatrices remercieront longuement le coordonnateur du GRDR de Bakel M. Moustapha KA et l’ensemble de son équipe pour leur accompagnement indéfectible à la promotion des droits humains et à l’éducation des jeunes filles dans la ville de Bakel.

Mme Marie Camara présidente du conseil consultatif
 des femmes  de Bakel
Enfin,  Mme Boye Ndiaye présidente du CDSCOFI fera une  mention élogieuse  à l’endroit de  Mme Marie Camara, présidente du Conseil Consultatif des femmes de Bakel, pour son combat inlassable en faveur des couches défavorisées et  qui était l’invitée d’honneur du panel.





Mme Mama Camara Présidete du réseau des femmes
enseignantes en boubou orange aux côtés de la présidente du
 CDSCOFI Mme Boye Ndiaye


M. Moussa Sané directeur de l'école Bakel 3

Mme Bidia Camara présidente association des mères
 éducatrices












mardi 20 novembre 2018

BAKEL; LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LE VPH;

Le préfet du Département, Monsieur Mamadou Mbaye,  a présidé ce mercredi 7 novembre 2018,  le lancement  de la campagne de vaccination contre le VPH à l’école IMDB en présence de l’IEF Monsieur Amadou Alhousseynou Sarr et   de Docteur Ndiaye adjoint du médecin chef du district sanitaire de Bakel. Les parents d’élèves étaient aussi de la partie et de nombreux invités.
Cette vaccination ne concerne que les filles âgées de 9 ans et elle permet de lutter contre le cancer du col de l’utérus qui est le premier cancer gynécologique au Sénégal.
En prenant la parole, Docteur Ndiaye insistera sur la nécessité de vacciner toutes les filles âgées de 9 ans car dira- t-il : «  La quasi-totalité des cas de cancer du col de l’utérus est due au Virus du Papillome Humain (VPH). Les facteurs de risque du cancer de col de l’utérus sont : les relations sexuelles précoces, les partenaires sexuels multiples, la multiparité et l’usage du tabac.
La vaccination est un moyen sûr et efficace de lutte contre ce fléau. Le Sénégal a opté de vacciner les filles âgées de 9ans et que pour être protégée contre le cancer du col de l’utérus, chaque fille doit recevoir 2 doses de vaccin espacées de six mois ».
Voici en résumé son message clé. A bon entendeur salut.








dimanche 4 novembre 2018

BAKEL : ATELIER DE FORMATION DES ENSEIGNANTS POUR LA VACCINATION CONTRE LES INFECTIONS DUES AU VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN (VPH)

Ce samedi 3 novembre 2018 s’est tenu à l’école IMDB l’atelier de formation des enseignants pour la vaccination contre les infections dues au virus du Papillome humain (VPH).
Cet atelier, organisé conjointement par le District Sanitaire de Bakel  et l’IEF,  entre dans le cadre de  la collaboration entre les Ministères de la Santé et de l’Action Sociale et le Ministère de l’Education Nationale par le biais de la Division du Contrôle Médical Scolaire (DCMS) pour renforcer la compétence des enseignants sur les infections à VPH et la vaccination contre le cancer de l’utérus.
Après la  communication de l’IEF Monsieur Amadou Alhousseynou Sarr qui a salué la présence massive des directeurs d’école de la zone (60 au total) à cette rencontre, son appel à l’endroit de ses agents  pour une  collaboration effective et existante avec les agents de santé pour la réussite du programme et son satisfecit  pour la  bonne collaboration entre le district de santé et l’IEF , parole sera donnée au médecin chef de district en l’occurrence Docteur Diallo pour sa communication sur les différents modules  qui s’articulent autour de l’épidémiologie  des infections  à virus  du Papillome Humain (VPH) et du cancer du col de l’utérus, de l’importance de la vaccination contre le VPH, du mode d’administration du vaccin, de la gestion des données, de la surveillance des Manifestations Post Vaccinale Indésirables (MAPI) et de la communication.
Ce qu’il faut retenir c’est que le cancer du col de l’utérus est causé par un virus appelé virus du Papillome Humain (VPH) qui se transmet facilement par contact direct (même parfois avec le préservatif) pendant l’activité sexuelle avec une autre personne infectée ;
La plupart des jeunes sont généralement infectées peu de temps après le début de l’activité sexuelle ; le cancer du col de l’utérus est le premier cancer chez la femme au Sénégal. Il se développe lentement pendant de nombreuses années près l’infection au VPH (généralement entre 10 et 20 ans). Dans la plupart des cas, la personne infectée par le VPH ne présente aucun signe.
Le cancer du col de l’utérus est un cancer évitable par la vaccination. Les deux doses de vaccin espacées de six mois assurent une protection à vie. Les méthodes de prévention contre le cancer du col de l’utérus chez les filles et les femmes comprennent le vaccin contre le VPH pour les filles âgées de 9 à 14 ans, le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses chez les femmes à partir de 25 ans.
Le vaccin contre le VPH est homologué par l’OMS. Il est plus efficace s’il est administré aux filles avant le début de l’activité sexuelle. L’OMS recommande la vaccination des jeunes filles entre 9 et 14 ans. Le Sénégal, a opté de vacciner les filles âgées de 9 ans. D’où l’intérêt accordé aux écoles primaires et aux  Daaras  regorgeant la cible.
A noter que si le vaccin est efficace contre le cancer de l’utérus par contre il n’empêche pas la grossesse et ne protège pas contre le VIH et les autres infections sexuellement transmissibles.
A la fin des différentes présentations l’IEF reviendra pour exhorter ses agents à s’approprier le programme et d’en faire une large diffusion au sein des écoles et des communautés éducatives mais surtout travailler avec les services de santé afin  d’ identifier toutes les filles éligibles à la vaccination et, enfin, dérouler des leçons de vie dans les classes pour faire connaître d’avantage la maladie avant le début des activités de vaccination, pendant et après car désormais le Sénégal a décidé d’introduire le vaccin contre le VPH dans le Programme  Elargi de Vaccination (PEV) de routine chez les jeunes filles âgées de 9 ans à partir du mois de novembre 2018.   

 
 


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