lundi 14 septembre 2015

Ballou: Prix golden Talent et passage de dons entre famille par l'ONG Heifer international Sénéga


















une famille recevant un don de mouton d'une autre famille
perpétuant ainsi le passage de don. la famille donatrice avait acquis
 ces brebis de la même façon et aujourd'hui elle   s’acquitte de sa dette en donnant
 le même nombre de brebis reçu au paravent   


épouse de Bakary Kanouté








allocution du coordonnateur du bureau de USAID/Yajeendé de Bakel
monsieur Abdoulaye Cissé Diop


photo de famille 


Cissé de Yajeendé

allocution du grand gagnant de ce prestigieux prix consacrant
 le meilleur producteur de compost pour  l'année  2015;
 il se nomme Bakary Kanouté du village de Golmy

Bakary Kanouté et son épouse recevant un  chèque 

le maire de la commune de Ballou remettant
 un chèque à un groupement

présidente de GPF

Monsieur Bakary Kanouté recevant son prix et un chèque des mains
 du directeur de Heifer International Afrique de l'ouest
 

allocution du directeur général de Heifer international Sénégal,
 monsieur Abdou gueye

allocution du sous- préfet de l'arrondissement de Moudery
 monsieur Mamadou Diallo

vendredi 11 septembre 2015

le prix Golden Talent de Heifer international Sénégal décerné à Bakary Kanouté de Golmy

 Le village de Ballou a accueilli ce matin, à 10 heures précises, la cérémonie officielle de remise du prix GOLDEN TALENT décerné cette fois à monsieur Bakary Kanouté de Golmy,  lauréat du prix du meilleur producteur de compost dans le  Département de Bakel par Heifer International qui est une composante de USAID/ Yajeendé chargée de mettre en œuvre le composant élevage.
Ce prix, accompagné d’un chèque d’une valeur de plus d’un  demi-million de francs CFA, récompense les producteurs  et les éleveurs, ayant reçu l’assistance de Heifer à travers Yajeendé, et  qui se sont le plus illustrés dans des actions de développement communautaires, pour les motiver et les encourager.
Monsieur Bakary Kanouté, comme beaucoup de ces concitoyens, a reçu des animaux du projet yajeendé. Au lieu de jeter les déchets animaliers produits par ses bêtes, il les transforme en compost. Son idée a valu qu’aujourd’hui, dans son village natal, les populations utilisent moins d’engrais chimiques à cause du compost. Cet engrais  biologique, produit par son unité de production informelle, fertilise non seulement les sols incultes mais procure aussi un accroissement considérable des rendements agricoles grâce aux connaissances acquises  à travers le projet Yajeendé. Ce qui a valu au récipiendaire d’être fêté devant sa communauté en présence des autorités étatiques et non gouvernementales. Ce chèque, notre heureux récipiendaire a accepté de le partager avec des groupements de sa communauté concrétisant « ainsi la réalité sociologique fondée sur des valeurs de partages et de solidarité » dans le sens et l’esprit du golden talent.
C’est un prix qui est donné chaque année dans tous les pays où Heifer intervient.
En marge de cette cérémonie nous avons eu droit à des prestations folkloriques Soninké, sketch sur « le compostage : impact sur la production agricole, la nutrition et le revenu économique », une visite de l’exposition du compost et  à des passages de dons entre familles.
Le processus du passage de don de famille à famille est un processus irréversible qui doit aboutir à long terme à un passage de don entre village, comme c’est le cas récemment à Babangol, village situé dans la commune de Bokiladji, qui avait fait don de 12 chèvres à des familles du village de Ouro Yoro Ali, village voisin. La première famille bénéficiaire a l’obligation d’élever, de soigner et d’entretenir les bêtes reçues. A la prochaine naissance, elle passe le don du même nombre à une autre famille, et cette autre famille va à son tour s’occuper des bêtes, à la naissance le don passera à une autr famille. Des valeurs de partage et de solidarité si chères aux Sénégalais sont ainsi perpétuées grâce au consortium Yajeendé qui a fini d’être l’ONG leader dans ses domaines.
L’originalité de la démarche est que en passant le  don, vous passez en même temps toutes les connaissances acquises avec Yajeendé et qui accompagnent la gestion et l’entretien des animaux.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence de monsieur Mamadou Diallo, sous- préfet de Moudery, de monsieur Cheihna Camara, maire de la commune de Ballou, du coordonnateur du bureau de  yajeenndé à Bakel, monsieur Ibrahima Cissé Diop, du directeur de Heifer International Sénégal, monsieur Abdou Gueye, du représentant de Heifer International en Afrique de l’ouest, du chef de village de Ballou, les membres du groupement Memuké de Golmy, et toute la population vive de ballou.
Tous ceux qui ont eu à prendre la parole ont magnifié les actions de Yajeendé pour accompagner et soutenir les populations pour leur autonomisation et leur bien-être économique, social et environnemental gage d’un développement durable.

La cérémonie prendra fin aux environs de treize heures, sous une forte chaleur, a prés un point de presse de monsieur Abdou Gueye, directeur de Heifer International Sénégal et sa délégation face aux journalistes accrédités,  dans les locaux de l'hotel de ville de Ballou en présence du maître des lieux. Ce point de presse vous sera livré dans les prochaines éditions. 









lundi 24 août 2015

Aroundou récolte sa première production de riz de contre saison chaude

                                                                                                            Bakel, le 23 août  2015
On a toujours affirmé qu’à Bakel on ne peut pas faire de contre saison à cause des conditions climatiques caniculaires.








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Aroundou, village en majorité Soninké, situé sur la rive gauche du fleuve Sénégal à 25 km de bakel en saison sèche et à 70 km en période hivernale (il faut un long détour pour y accéder car très enclavé) et frontalier au Mali et à la Mauritanie, vient de  démontrer le contraire avec une production palpable de huit hectares de riz. Ce qui est une première dans le Département.
cette démonstration a permis de lever toute doute sur sa faisabilité et sa rentabilité.
Une visite organisée par la SAED avec les autorités administratives du Département (le Préfet, le sous- préfet de l’arrondissement de Moudery, le chef d’agence de la CNCAS, le maire de la commune de Ballou) et l’ensemble des producteurs dans le département a permis de voir de visu et  ne plus nier l’évidence : il est possible de faire une contre saison avec des rendements supérieurs  à la période hivernale comme c'est le cas actuellement. Un exemple qui fera tâche d’huile dans le Département.
Le Président du GIE, monsieur Bakary  Coulibaly, visiblement très satisfait, ne tarit pas d’éloge sur les membres de son GIE qui ont su travailler en appliquant une règle simple : un pour tous et tous pour un. Une solidarité effective et existante est la clef de leur réussite. Mais le plus intéressant selon lui c’est de découvrir que les cultures de contre saison chaude en riz ont beaucoup plus de rendement qu’en période hivernale. C’est pourquoi ils affirment  leur détermination à porter la prochaine production sur un périmètre de 40 hectares. Car dira t-il la SAED les a doté de moyens matériels conséquent en  termes de tracteur, batteuse, motopompes, de semences certifiées, d’urée etc. Sans compter son appui au prés du  partenaire financier qu’est la CNCAS. Leurs problèmes majeurs demeurent les oiseaux migrateurs qui viennent d’ailleurs piller leurs champs mais aussi le manque de magasin de stockage.
L’Ingénieur délégué de la SAED, maître d’œuvre de la visite organisée donnera les informations suivantes : Les réalisations pour cette année  en culture de contre  saison portent sur  35000 ha à l’échelle Nationale, dont  30000 ha  dans la délégation de Dagana, 4992 ha entre Matam et Podor et 8 ha à Bakel dans le village de Aroundou.  C’est un petit pas mais un pas de géant pour l’avenir. Aujourd’hui, dira t-il, la voie est ouverte pour aller sur quelque chose de plus grand. Il conseillera aux producteurs d’aller à temps s’ils veulent faire une bonne campagne de contre saison. C'est-à-dire semer avant la fin du mois de février. En fin il a exhorté les  producteurs à s’acquitter des dettes contractées auprès de la CNCAS pour bénéficier d’autres financements et préparer d’autres campagnes de contre saison. Et pour ceux qui doivent aller en hivernale, 30 tonnes de  semences certifiées et 30 tonnes de semences  Mérica sont disponibles à la SAED et seront mises gracieusement à la disposition des producteurs, dira en fin l'ingénieur délégué monsieur Thioub Samb. 
 Le  préfet du département, après cette visite guidée, dira toute sa satisfaction et a chaleureusement félicité la SAED pour son travail d’encadrement mais aussi les membres du GIE « Kharankhoulé » qui ont  fait montre de solidarité, de courage en acceptant de travailler dans des conditions extrêmes. L’exemple de ce groupement est à saluer et à magnifier car, dira t-il en substance, ça va leur permettre de résoudre des difficultés trouvés dans d’autres aménagements comme les périmètres du Kolongale, de Diawara et de Moudery où les producteurs ne sont pas allés en campagne à cause des problèmes liés à la non préparation des aménagements mais aussi à des dettes impayées à la CNCAS, le principal bailleur des producteurs de Bakel.
Par ailleurs le défi majeur reste le maintien des jeunes Soninkés enclin à aller à l'immigration pour aller grossir le rang déjà serrés des émigrés alors qu'il y'a du travail chez eux. Ils ont le Fleuve Sénégal qui coule à longueur d'année, la disponibilité de terres viables et viabilisées, le climat mais aussi des partenaires techniques et financiers capables de les accompagner avant, pendant et après production. Le retour à l'agriculture s'impose. C'est seulement à ce prix que Bakel répondra présent à l'heure du bilan, par rapport aux objectifs définis par le chef de l'Etat en matière d'autosuffisance alimentaire d'ici 2017, pour dire aussi présent,  nous avons apporté notre contribution à la réalisation de cet objectif. C'est  la somme des efforts sectoriels  ajoutés à l'échelle du pays qui feront le développement du Sénégal.