mercredi 21 décembre 2022

LANCEMENT OFFICIELLE DES ACTIVITES SPORTIVES ET CULTURELLES DANS L’IEF DE BAKEL


Monsieur Jean Paul Sylvain Diatta, adjoint au Préfet du département de Bakel, a présidé la journée de lancement des activités sportives et culturelles scolaire ce samedi 17 décembre 2022. Une randonnée pédestre à travers les grandes artères de la ville avec l’encadrement de la gendarmerie et sous l’œil bienveillant des Sapeurs-pompiers a été l’occasion idéale pour ce lancement.

Organisé par l’IEF et son comité départemental de relance et de gestion du sport scolaire qui regroupe tous les professeurs d’EPS du département, les chargés du sport dans les CODEC.

 Il faut souligner que les organisateurs ont gagné le double pari de la mobilisation et de la participation. En effet La journée a connu un franc succès avec la participation du proviseur du lycée Waoundé Ndiaye, de M. Alla Thiaw, IEF de Bakel, des inspecteurs chefs de district, des chefs de services et une mobilisation exceptionnelle des élèves venus de toutes les zones du département en plus des enseignants.

Cette rando-fitness dont le thème était « zéro déchet » a été l’occasion de sensibiliser les participants sur leur environnement   et de les ramasser tous les déchets  se trouvant sur le  parcours des randonneurs. Il s’agissait aussi de sensibiliser sur les vertus du sport pour in fine gagner l’adhésion des acteurs pour une participation massive à ces activités dans tous les ordres d’enseignements.

C’est pourquoi on a pu relever dans les interventions des uns et des autres ces quelques considérations : « Le sport scolaire contribue à promouvoir le respect de l’éthique et des valeurs éducatives et humanistes du sport. Il joue un rôle déterminant dans l’accès des jeunes au sport et donne sens au "vivre ensemble" et à l’apprentissage de la vie associative. Il participe pleinement à la santé et à la préservation de l’intégrité physique des élèves. C’est un atout privilégié pour l’égalité des chances et pour la formation citoyenne des jeunes »

Par la pratique scolaire, adaptée et diversifiée d’activités physiques, sportives et artistiques, l’EPS concourt à l’épanouissement des élèves. Cet enseignement participe à la condition physique et à la bonne santé tout au long de la vie tout en développant des valeurs citoyennes. Il permet un engagement corporel, qui représente pour beaucoup de jeunes la seule pratique d’une activité physique. Il tend à donner le goût et le plaisir de pratiquer de façon régulière et autonome.

Destinée à mieux faire connaître et à promouvoir les activités des associations et des fédérations sportives scolaires auprès des élèves, des équipes éducatives, des parents d'élèves et du monde sportif local, cette journée contribue ainsi au développement du sport scolaire, du théâtre, du génie en herbe et à la détection de talents...

 

 








































 

lundi 28 novembre 2022

ASSEMBLEE GENERALE HOMMES ET TERRE A BAKEL

La compagnie belgo-africaine connue sous la dénomination Hommes et Terre a tenu sa 1ère Assemblée générale ce jeudi 24 novembre 2022 à la salle des fêtes de Bakel sous la présidence de M. Jean Paul Sylvain Diatta adjoint au préfet du département.

A cette importante rencontre il faut noter la présence des sous-préfets d’arrondissement, des maires des zones cibles, du conseil départemental, de la directrice Hommes et Terre Sénégal Mme Bineta Dieng et de l’ensemble des chefs de services du département et des ONG. Il faut aussi noter la présence massive des communautés partenaires de Hommes et Terres.

Il s’agissait de regarder en arrière - d’évaluer les résultats des efforts de l’année dernière en matière de restauration des écosystèmes. Mais surtout de regarder vers l’avant, voir l’avenir en co-création avec les communautés et communes partenaires

Pour rappel, Hommes et Terre Sénégal est une compagnie belgo-africaine à vocation sociale. Leur mission est de développer et exécuter la restauration de terres dégradées pour garantir aux communautés un accès durable à des terres fertiles. Leur modèle économique consiste à développer et exploiter ces forêts en combinaison avec une agroforesterie rentable et durable, en collaboration équitable avec les communautés locales.

Ce programme de récupération et de valorisation des terres dégradées est basé sur une collaboration intense, équitable et durable avec des villages. L’élément-clé du programme Projets Forêts Villages (PFV) est une égalité entre Hommes et Terre et les partenaires villageois. Egalité tant en termes de contribution qu’en ce qui concerne les bénéfices.

 Hommes et Terre est actif au Sénégal depuis 2020. Pendant ses deux premières années, Hommes et Terre a restauré 4.000 hectares de terres dégradées, planté 3.593.304 arbres, acheté 28.500kg de semence, contractualisé avec 25 employés et mis en place 6012kg de fumure ainsi que 702.000 demi-lunes soit un investissement de 1.500.000.000Fcfa en collaboration avec 20 villages partenaires dans les communes de Gabou, Bélé et Moudery.

Au cours de cette assemblée générale dont le thème était : Amélioration en partageant et en échangeant, beaucoup de témoignages de satisfécit seront notés : ceux de Bory Sy chef de village de Gabou et doyen d’age, Diakoye Tounkara maire de Moudéry, Djiby Dia de Diécoulané et Cheikhna Camara maire de Ballou. Ils ont tous loué le partenariat « gagnant-gagnant » avec Hommes et Terre.

Kristoff Leue, CEO Hommes et Terre avec son équipe sont revenus de long en large sur les réalisations, les succès dans la première phase et se sont projetés dans un futur proche avec de modèles adaptés dans les nouvelles communes de Bélé et St Fissa.

« Si on ne fait rien pour sauver la terre, on ne pourra pas sauver les hommes sur Terre dirat-il, c’est pourquoi, Hommes et Terre régénère l’équilibre productif entre l’homme et la terre, « arbre par arbre, hectare par hectare et village par village ».

 La cérémonie prendra fin aux environs de 16 heures avec la remise des chèques aux villages champions pour la mise en œuvre, la mobilisation et la protection des sites.


 


































 

jeudi 3 novembre 2022

BAKEL CELEBRE LA TOUSSAINT DANS LA FERVEUR ET L'ALLEGRESSE


L’Eglise célèbre chaque année, le 1er novembre, les Saints, c’est-à-dire, les hommes et les femmes qui, par leur vie, ont témoigné de l’amour de DIEU.

Parmi eux, certains sont reconnus par l’Eglise mais d’autres ont anonymement vécu dans la fidélité de l’Evangile.

Ce jour (1er novembre) permet aussi à chaque Chrétien  de se rappeler sa vocation.

A l’instar de tous les Chrétiens du monde, la communauté Chrétienne de Bakel,  venue d’un peu partout dans le département pour célébrer  ce jour particulier dédié  à tous les  Saints,  a d’abord suivi la messe présidée par l’Abbé Daniel Boubane, à l’Eglise Saint Abraham de Bakel  avant de se rendre au cimetière Catholique du quartier  Grimpallé,  que certains appellent aussi « Cimetière Militaire Français», au pied de la colline où trône majestueusement la Tour du Mont aux singes.

A partir de 9 heures 30 minutes, un détachement de l’Armée nationale était déjà sur place, marquant l’arrivée de chaque  Officiel par un cérémonial militaire. Ainsi, du Capitaine Ousseynou Diouf Commandant  de la Compagnie de Bakel, au Capitaine Lamarana Sow, Commandant du Camp militaire Sada  Ciré Timéra  jusqu’au Préfet Abdou Khadre Diack Ndiaye accompagné de son Adjoint Jean Paul Sylvain Diatta, le clairon a toujours annoncé leur présence.

Des officiers des autres corps militaires ou paramilitaires étaient là pour rehausser de leur présence cette cérémonie religieuse: la Douane, les Sapeurs-pompiers, la Police, la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC), les Eaux et Forêts, la Gendarmerie (ESI) et même un représentant du Maire.

La montée des couleurs et le dépôt des gerbes de fleurs ont libéré le Préfet et les autres Officiels.

L’Abbé Daniel Boubane et les fidèles ont continué la cérémonie. Des prières ont été faites pour les morts. Cependant, l’Abbé Daniel a tenu à préciser  que la Toussaint  n’est pas la fête des morts, elle est celle de tous les Saints ! La commémoration des fidèles défunts (les Morts) se fera le 2 novembre.

Une photo de famille a mis fin à la cérémonie dans ce lieu désormais bien entretenu.

Idrissa Diarra Tambaactu1.com/Bakel

  








 

mardi 1 novembre 2022

ATELIER DE FORMATION SUR L’UTILISATION DE L’OUTIL KOBO PAR AMNESTY INTERNATIONAL SENEGAL A TAMBACOUNDA

La section Sénégalaise d’Amnesty International a organisé une session de formation à l’intention des coordonnateurs du programme d’Education aux Droits Humains (EDH) dans les zones ou intervient le projet. L’atelier s’est tenu à Tambacounda à l’hôtel le Virage Prestige du 23 au 25 octobre 2022.

L’objectif de l’atelier était de de former les participants sur l’utilisation de l’outil de collecte de données KOBO mais aussi de préparer l’évaluation à mi-parcours du projet et de faire une planification pour l’année 2023. In fine, l’atelier permettra aux différents responsables d’affiner leurs plans d’actions qui seront mis en œuvre conformément aux différentes activités prévues par le projet.

La Coordinatrice National du Programme Education aux Droits Humains Amnesty International Sénégal en l’occurrence Mme Aminata Dieye, organisatrice de l’atelier était venue accompagnée de l’expert en suivi-évaluation M. Mamadou Coly chargé de la formation sur le KOBO collecte ; du sociologue formateur M. Mamadou Sow chargé de la formation sur le plaidoyer et le genre ; et de Mme Safiatou Ndaw, son assistante.

Le KOBO est une application qui permet d’afficher les questions et les indications d’un formulaire dans un ordre séquentiel qui respecte la logique et les contraintes de saisies du formulaire. Elle permet de collecter les données d’enquête de façon sécurisée sur des terrains dépourvues de connexion grâce à des formulaires complexes. D’analyser les résultats, les exporter dans de multiples formats.

De manière plus simple cet outil va permettre aux différents coordonnateurs et coordonnatrices du programme dans les zones cibles, de collecter des données d’enquêtes et de les transmettre en temps réel ou en différé. On peut l’utiliser sans besoin de connexion. La connexion est seulement nécessaire au moment d’installer l’application ou au moment de transmettre les données enregistrées.

C’est un puissant outil qui va permettre de collecter en un temps record des données fiables et sécurisées, de les analyser et de les exporter.

D’ailleurs c’est avec cette application que Amnesty compte mener l’évaluation à mi-parcours du projet « Renforcer les Mécanismes de Protection de Mutilations Génitales Féminies et des Mariages Précoces et Forcés » d’où l’intérêt de cette formation.


Ce n’était pas un souci pour l’expert formateur. En un laps de temps, M. COLY a su inculquer l’essentiel aux participants pour pouvoir se servir convenablement de l’outil. En véritable andragogue, il a su trouver des termes simples pour expliquer ? faire comprendre et se l’approprier.

L’autre temps fort ce sont les différentes communications de M. SOW sur les différentes techniques en matière de plaidoyer et de façon générale sur le concept de Genre. Il a beaucoup insisté sur les amalgames en matière de genre.

L’atelier prendra fin avec des témoignages de satisfécit à l’endroit de la coordonnatrice du programme, des formateurs et de l’assistante du programme.

 


















 

CEREMONIE D’INSTALLATION DU NOUVEAU CHEF DU VILLAGE DE BEMA (BAKEL)

Béma ? C’est ce village situé à seulement douze (12) kilomètres de Bakel. Il date de 1702 : trois siècles et vingt ans d’existence qui ont permis aux Bambaras et aux Maures (les deux principales ethnies) qui peuplent cette localité de s’épanouir harmonieusement en ouvrant une école élémentaire en 1984 puis un Collège d’Enseignement Moyen (CEM) au cours de cette année scolaire (2022/2023). Les habitants de Béma, malgré les nombreux émigrés, vivent surtout d’agriculture, d’élevage et de commerce. Ce samedi 29 octobre 2022, le Sous-préfet de l’Arrondissement de Moudéry, monsieur Pape Dieng, le jeune Maire de la Commune de Gabou, monsieur Issa Samby, monsieur Bocar Sy Président du collectif des Chefs de villages du département de Bakel accompagné par plusieurs de ses collègues de Samba Yidé monsieur Moussa Sall, de Gouniang monsieur Babading Dieng, de Moribougou monsieur Gouran Cissokho et de Falo-boula monsieur Demba Dia  ont fait le déplacement sur « Bénan ma » terme Bambara signifiant (ce lieu est bon pour nous), devenu par la suite BEMA, pour l’installation du nouveau Chef du village, monsieur Mamadou Traoré.

A Béma, après le premier Chef du village MPé Dembélé, il y a très longtemps, les habitants du village ont tenu à respecter la tradition en nommant désormais comme Chef, le plus âgé.

Ainsi après Sikhou Diakhité et Sounkalo Diarra ses deux prédécesseurs décédés, le choix est tombé sur un homme sage, humble, respectable et respecté par tous (hommes, femmes, jeunes et vieux) du village, Mamadou Traoré.

Pour la cérémonie, elle a débuté par la montée des couleurs au domicil du Chef, avec la présence remarquable des élèves de l’école élémentaire du village qui ont chanté l’hymne national.

De retour sous la tente dressée à l’occasion, l’imam Boubacar Baby a prié pour le repos de l’âme du défunt chef,  pour une longue vie au nouveau et la paix dans le village.

Des proches du nouveau chef (Abdoulaye Diarra et Hameth Makhassy) ont fait des témoignages élogieux sur monsieur Mamadou Traoré.

Au nom des Chefs de villages, monsieur Bocar Sy, avec ses cinquante ans d’expérience dans la chefferie à Gabou, a donné des conseils au tout nouveau chef intronisé : rester à l’écoute des populations, surtout les femmes et les jeunes.

Le nouveau Maire de la Commune de Gabou, le jeune Issa Samby, a d’abord salué le Sous-préfet, le nouveau Chef du village puis les populations de Béma. S’adressant aux différents Chefs de villages, il leur dira : « -vous êtes les bras de notre commune ; vous représentez la porte d’entrée de chez nous. Je compte beaucoup sur vous pour le développement de notre contrée. »

En guise de clôture de la cérémonie, le Sous-préfet s’est dit réjoui pour deux raisons : la première, avec la présence du Président du collectif des Chefs de villages monsieur Bocar Sy de Gabou, qui, malgré ses plus de cinquante ans d’expérience a tenu à être présent lui-même ; la deuxième concerne le Maire. Pour ce dernier, il rappellera qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ! Monsieur Samby est sur la bonne voie, ajoutera-t-il. Il a souhaité une bonne chefferie à monsieur Mamadou Traoré tout en demandant à l’Imam Boubacar Baby de fermer la rencontre par des prières.

Sur place, la fête a continué avec Daouda Coulibaly le joueur de « Ngony », une sorte de kora, accompagné par un joueur de « djembé », Harouna Diarra.

Idrissa Diarra Tambaactu1.com/ Bakel