mercredi 29 juin 2022

L’IEF DE BAKEL HONORE LES LAUREATES DU CONCOURS MISS SCIENCES ET MISS MATHEMATIQUES EDITION 2022


   Les lauréates du concours Miss sciences et Miss Mathématiques ont été honorées ce samedi 25 juin 2022 à 12 heures dans les locaux de l’IEF devant un parterre de sommités éducatives venues de tout le département.

A cette cérémonie de « SARGAL », on pouvait noter la présence de l’IEF ALLA THIAW  et de ses adjoints les IEE CISSOKHO et BAAL ; les proviseurs des lycées de KIDIRA et de Diawara ; les principaux de collèges du département ; les représentantes d’organisation faitières  comme la SCOFI, le Réseau des femmes enseignantes, les parents d’élèves, l’association de mères d’élèves, les représentants de CODEC etc…

L’objectif visé à travers cette activité était non seulement de primer l’excellence mais aussi pousser les jeunes filles à exceller dans les séries scientifiques et de s’y maintenir.

Les heureuses nominées sont Aminata Kanté du lycée de Kidira ; Faty SY du lycée Waoundé Ndiaye et Salamata Traoré encore du Lycée de Kidira dans la catégorie Miss sciences (mathématiques et sciences physiques). Dans la catégorie Miss Math, les nominées sont Coumba Diakité du CEM Bakel commune ;  Haby SY du collège de Kounghany et Oumou Tall du collège de Gabou. Toutes ont reçu d’importants lots offerts par l’IEF à travers son programme genre.

C’était des moments de réjouissances mais aussi de plaidoyer et de communication sur le concept genre au Sénégal qui est différent des autres concepts tel que connus dans le monde.  Ici il s’agit simplement de promouvoir l’éducation des filles au même titre que les garçons. Il s’agira d’intégrer la dimension genre dans les établissements scolaire. Il ne s’agit pas encore une fois de plus de transformer les jeunes filles en garçons ou vice-versa. Mais c’est de chercher à donner à chacun et à chacune les mêmes chances d’accès et de réussite à l’école. C’est de chercher à faire en sorte que l’école soit l’école de la communauté, pour la communauté et par la communauté sans discriminations négatives, mais un lieu de paix et de sécurité propice à l’acquisition des enseignements – apprentissage dans le respect de la dignité et de la diversité.

Voici en résumé la quintessence des communiqués distillés par les orateurs du jour.

Un joli cocktail et une photo de famille mettront fin à la cérémonie qui sera inscrite en lettre d’or dans les annales de l’IEF. 
























 

dimanche 5 juin 2022

Education : rencontre de validation du Projet de plan d’action pour la promotion des filles dans les espaces scolaires du département de Bakel

L’IEF de Bakel a procédé ce samedi 4 juin 2022, à 10 heures,  une rencontre de validation de son plan d’action genre pour la promotion des filles dans les espaces scolaires du département. La rencontre s’est tenue dans l’enceinte de l’IEF en présence de M. Alla Thiaw, IEF de Bakel ; de son adjoint IEE Abdoulaye Cissokho ; du représentant du président du conseil départemental M. Madou Sakho (directeur de cabinet du président) ; du représentant du maire de la commune de Bakel, M. Mamadou Fousseynou Konaté ;  le responsable du bureau genre M. Abdou Khadre Mané ; le BEMG M. Abou Fatou Diallo ; le SEPA, M. Guirandou Cissokho ; le RDA, M. Aliou Sall ; le représentant du collectif des principaux de collèges M. Hamidou Barry ; le représentant des CODEC M. Moussa Sané. ont aussi participé  à la rencontre des président(e)s d’organisations faitières comme la CDESCOFI (Mme Boye Ndiaye), le REFEB (Mme Aminata Camara), la SCOFI (Mme Kiné Mbengue), et l’UDAPE (M. Moussa Coulibaly).

Ce plan entre dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 4 du projet PAQUEEB-FA. Le vœu est que d’ici 2023, les institutions en charge de l’éducation et de la formation mettent en œuvre des politiques efficaces et efficientes  permettant d’assurer l’accès des enfants et des populations les plus vulnérables à des offres d’éducation et de formation de qualité.

C’est pourquoi, le bureau genre a proposé des activités allant dans le sens de régler des questions essentielles par la  Mobilisation/sensibilisation pour la promotion de l’accès et le maintien des filles dans les filières scientifiques ; la mobilisation pour le maintien des filles et l’inscription à l’état civil ; l’ élaboration des rapports consolidés des collèges et lycées ; la mise à jour de la plate-forme de gestion des cas de violences et remplissage des fiches physiques ; suivi de la mise en œuvre des plans d’action des établissements ; Organisation de la journée de l’excellence pour primer les meilleures élèves dans les séries scientifiques ; évaluation des activités programmées.

De manières spécifiques, il s’agira de Contribuer à la protection à travers la prévention, le signalement et la prise en charge de la violence ; de Mettre à jour les rapports des collèges et Lycées pour disposer d’un fichier consolidé des cas de violences en milieu scolaire ; de Promouvoir l’accès et le maintien des filles dans les filières scientifiques ; de  Promouvoir l’inscription de toutes les filles à l’état-civil ; Contribuer à la sécurisation de l’espace scolaire ; d’encourager les meilleures élèves dans les séries par des prix et des bourses pour les aider à terminer leur cursus.

Nos enfants ont besoin de ce programme de protection  contre les abus, les violences et l’exploitation de tout genre. Le mariage précoce et les mutilations génitales féminines, les pires formes de travail, la traite des enfants ainsi que les violences basées sur le genre demeurent des préoccupations majeures au Sénégal. «  La violence basée sur le genre (VBG) est un phénomène qui met en danger la vie des victimes, leur santé et le respect de leurs droits humains ».

La réalisation du droit à l’identité reste un autre défi à relever, car, beaucoup de filles n’ont pas encore été enregistrées à l’état-civil et n’ont pas, pour ainsi dire, des actes de naissances. Il va sans dire que l’Etat du Sénégal a fait des progrès aux plans de l’accès, de la qualité et de la gestion du système éducatif, appuyé en cela par les partenaires techniques  et financiers (PTF), les organisations de la société civile    .

Malgré ces efforts immenses, force est de constater aujourd’hui qu’au niveau national, les ressources que constituent l’environnement physique, humain et matériel ne militent pas toujours en faveur d’une école favorisant le bien être de l’enfant et la qualité des apprentissages, entravant ainsi l’accès de l’enfant à ses droits tel que stipulé dans la convention relative aux droits de l’enfant.

Pour réussir aujourd’hui à changer la donne, il est totalement admis par tous, que  les acteurs du système de protection aux niveaux central, déconcentré et dans les communes d’intervention sont plus aptes à offrir les services de prise en charge des victimes de violence et d’abus, de protection de qualité et à mettre en œuvre les lois et politiques existantes en matière de protection des droits.

Forte de ce constat, la cellule genre du MEN  a consenti à faire un  appui aux structures déconcentrées pour l’élaboration et l’exécution de leurs plans d’actions genre, protection des enfants et lutte contre les violences en milieu scolaires. Un véritable changement de paradigme qui à coup sûr portera des effets positifs. C’est ainsi que tous les collèges d’enseignement moyen ont reçu chacun 100 000 f pour mener des activités prenant en charge ces préoccupations.

Pour sa part, le bureau genre de l’IEF a reçu 800 000 f CFA pour mener ses activités planifiées et validées par la communauté éducative. Les activités seront réalisées en partenariat avec les acteurs locaux. 









 

mardi 17 mai 2022

Formation des comités de gestion des écoles du programme Niamndé dans le département de Bakel

Ils étaient 27 Membres de comité de gestion  issus de neuf écoles   de quatre commune  du département (Bakel, Moudery, Ballou et Gabou) à participer à la session de formation de deux jours au CDEPS les mercredi 11 et jeudi 12 mai 2022. cette session de formation portait sur la gestion administrative et financière des cantines  dans  le cadre de la mise  en œuvre du projet NIAMDE  dans le département par le Grdr cellule Bakel,  en partenariat avec  l’IEF de Bakel, sur financement  de l’AFD (Agence Française de Développement).

L’objectif de cette formation était de renforcer les capacités des comités de gestions des différentes écoles élémentaires concernées par le programme pour  une meilleure gestion administrative et financière des cantines.

De manière spécifique il s’agira de :

-          Améliorer les capacités des comités de gestion des écoles sur la gestion des stocks afin de pouvoir mieux planifier les achats de manière hebdomadaire.

-          Appuyer les comités de gestion des écoles sur la gestion comptable (Facturation, suivi des dépenses)

Avec l’appui technique de  l’Inspection  de l’Education et de la Formation (IEF) de Bakel, la formation s’est déroulée dans les règles de l’art sous la supervision du chargé du programme  Niamndé au GRDR,  Mr .  Moussa Ly.

A tour de rôle, les formateurs (Inspecteur Abdoulaye Cissokho ; Aliou dit Demba Sall ; Moussa Ly et Abdou Khadre Mané), en véritables andragogues, se sont relayés pour présenter les différents modules suivis d’exercices pratiques en Français et dans les langues locales (Pulaar et Soniké).

Ce programme entre dans le cadre du projet « Appui à la résilience des systèmes alimentaires dans 10 départements vulnérables du Sénégal pour un relèvement social et économique post-covid ». Il vise à améliorer la sécurité alimentaire et les conditions d’apprentissage de 7 030 enfants fragilisés par la crise Covid à travers, d’une part, un soutien à 57 cantines scolaires qui s'approvisionnent en circuits courts et, d’autre part, la relance économique des opérateurs des territoires des départements de Rufisque, Linguère, Ranérou, Kolda, Vélingara, Bakel, Tambacounda, Ziguinchor, Oussouye, Bignona.

Le département de Bakel, zone transfrontalière (Mali/Mauritanie) est  aussi, une des zones des 10 départements du projet NIAMDE.

Dans le  cadre de la mise en œuvre du projet dans ce département, quatre communes ont été ciblées à savoir, Ballou Gabou, Moudéry et Bakel. A travers un diagnostic participatif durant l’année scolaire (2020/2021)   neuf (09) écoles ont été sélectionnées dans les quatre commues : une (01) école à Bakel deux (02) à Moudéry et Ballou et quatre (04) à Gabou.

Les principaux enjeux seront   la  participation  à la réduction de la vulnérabilité alimentaire des populations dans 10 départements.

les  Principaux impacts visés  par ce projet sont : i) la relance économique des  producteurs et transformateurs  des 10 départements ciblés  ii) l’ amélioration du   niveau de qualification et le niveau de rentabilité des entreprises agro-alimentaires artisanales qui sont dirigées par des femmes  iii) La disponibilité et la qualité des productions agricoles et celles de produits locaux transformés dans 10 départements  iv ) L’accessibilité à une alimentation de qualité pour des élèves issus de familles .

Ce programme de formation, de l’avis des participants, vient à son heure car ils avaient des difficultés pour gérer convenablement les cantines. Maintenant c’est chose faite, il restera aux membres des comités d’appliquer au mieux ces nouvelles connaissances pour la bonne marche des cantines. Des missions de supervisions bipartites seront initiées pour le suivi post formation des comités de gestion dans les  différentes écoles.