samedi 8 mai 2021

DONS DE DENRÉES ALIMENTAIRES AUX FAMILLES LES PLUS VULNÉRABLES DANS LA COMMUNE DE BAKEL PAR L’AMICALE DU CDD

L’amicale du comité départemental de développement (CDD) du département de Bakel a organisé sa seconde édition de dons de denrées alimentaires aux familles les plus vulnérables dans la commune. La cérémonie s’est déroulée au CDEPS aux environs de dix-huit heures, ce samedi 8 mai 2021.

C’était en présence de l’adjoint au préfet du département M. Jean Paul Sylvain Diatta et du président de l’amicale M. Amadou Alhousseynou Sarr qui présidait la séance.

30 kits alimentaires comprenant un sac de riz de 25 kg ; un bidon d’huile de cinq litres ; un kg de lait en poudre ; 5 kg de sucre et des dates sont remis à 30 ménages pour les aider à atténuer les effets du COVID-19 en ce temps de ramadan.

L’amicale s’est mobilisée et à fait preuve de générosité en organisant cette cérémonie. Chaque don contribue à mettre de la joie dans la vie des personnes dans le besoin.

Ce soutien envers ces familles démunies survient à un moment de privations et de restrictions d’activités économiques dus au CORONAVIRUS mais aussi, accompagner ces familles durant ce mois béni de ramadan où les gestes de bienfaisances sont salués.

L’amicale, par la voix de son président remerciera tous les contributeurs et a prié pour les bénéficiaires afin qu’ils sortent de cette situation de sur précarité.  

La cérémonie prendra fin avec un bon « ndogou » offert par l’amicale à tous les participants.

 

 

 

 

 



















 

mardi 4 mai 2021

ATELIER D’INSTALLATION DE LA PLATE-FORME MULTI ACTEURS (PMA) SUR LA GESTION DES CONNAISSANCES SUR L’IRRIGATION À BAKEL

 

L’adjoint au préfet du Département de Bakel, M. Jean Paul Sylvain Diatta, a présidé ce mardi 4 mai 2021 à 10 heures, à la salle de réunion de la préfecture, l’atelier d’installation de la plate-forme multi acteurs (PMA) sur la gestion des connaissances sur l’irrigation dans le département de Bakel.

Cette plate-forme a pour vocation de réunir et de rapprocher l’ensemble des acteurs locaux susceptibles d’intervenir dans la conception et la mise en œuvre des solutions d’irrigation dans les ZIP.

C’est pourquoi tous les acteurs (étatiques et non étatiques) ont fait le déplacement pour participer à cet important atelier.

On peut noter des présences remarquables dans la salle comme les sous-préfets des arrondissements de Moudery et de Bélé; le président du conseil départemental en l’occurrence M. Ibrahima Diallo dit Demba KA ; les maires des communes de moudéry, Bakel et Ballou ; les chefs de services techniques et financiers du département; le directeur régional du développement rural de Matam, M. Abdoulaye Camara ; le directeur de la SAED, M. Mbargou LÖ ; les représentants du projet PARIIS ; le chef d’antenne de l’ARD de Bakel, M. Mamadou Fadé ; Les représentants des groupements bénéficiaires ; le conseil de la jeunesse et la presse locale.

A l’entame des travaux, le préfet qui présidait la séance donnera tour à tour la parole à M. Modou Diouf, expert en irrigation PARIIS ; à M. Jean Faye, expert en gestion des connaissances et communication et au directeur de la SAED, M. Mbargou LÖ pour leur présentation.

  A la suite de ces différentes communications, nous pouvons retenir l’essentiel qui se résume ainsi :

La PMA est une plate-forme de dialogue et de partage des bonnes pratiques en matière d’irrigation est mise en œuvre par le Projet d’Appui Régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS), qui concerne six pays du Sahel membres du comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel, CILSS, (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad). Le PARIIS est une émanation de la déclaration de Dakar, suite à la conférence de haut niveau sur l’irrigation au Sahel organisée au Sénégal, le 30 octobre 2013. Il s’agit pour ces Etats de combiner leurs efforts pour accroitre le rythme et la qualité des investissements dans l’agriculture irriguée, sur la base d’une approche participative et systémique de résolution des problèmes et de développement de solutions adaptées. C’est ainsi que les six pays ont mis en place avec leurs partenaires, le programme régional dénommé « Initiative pour l’irrigation au Sahel-2iS ».

Au Sénégal, le PARIIS intervient dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Matam, Saint-Louis, Sédhiou, Tambacounda, Thiès et Ziguinchor à travers des zones d’interventions prioritaires (ZIP). Les principaux bénéficiaires du projet sont les exploitations agricoles familiales et leurs organisations ainsi que les structures partenaires.

La mise en œuvre du PARIIS devra favoriser l’amélioration de la mobilisation des Eaux pluviales et des Eaux de crue à des fins agricoles dans les zones de bas-fonds. Ce qui permettra à moyen terme d’arriver à une culture irriguée productive, durable et rentable pour la création d’emplois et la sécurité alimentaire. Il s’agit à terme pour le PARIIS Sénégal, d’améliorer les capacités de planification, d ‘investissement et de gestion des parties prenantes et d’accroître les superficies aménagées pour la performance des systèmes irrigués. La stratégie du PARIIS est basée sur le « faire-faire », l’approche genre, la mise en place des ZIP ainsi que l’identification, la documentation et le passage à l’échelle des solutions d’irrigation.

Pour mener à bien cette mission, le PARIIS entend mettre en place, dans chaque zone d’intervention, des cadres de concertation sous forme de plates-formes Multi Acteurs (PMA) associant tous les acteurs locaux (opérateurs, bénéficiaires, services de l’Etat, collectivités…) afin d’accompagner la planification, la conception et la mise en œuvre des sous-projets en d’irrigation les concernant.

Ces PMA, placés sous l’autorité des gouverneurs de régions ou des préfets auront comme mission : de donner des orientations stratégiques sur la gestion des connaissances sur l’irrigation en mettant en avant l’ingénierie sociale ; de faire des plaidoyers pour la mise en œuvre effective des solutions d’irrigation ; Interagir entre les organisations de producteurs et les différends services techniques et financiers pour la levée, voire l’atténuation des contraintes de mise en valeur ; de plaider  pour la mise en place des moyens humains et matériels pour la promotion de l’irrigation.

De l’avis de tous les intervenants, ce projet vient à son heure car le secteur rencontre beaucoup de problèmes liés aux difficultés récurrentes d’irriguer les casiers mais aussi aux inondations des périmètres en certaines périodes hivernales avec ses lots de désolation sans compter les crédits impayés aux opérateurs ce qui créent de nombreuses tensions sociales.

L’espoir est encore permis et l’atelier prendra fin aux environs de quatorze heures avec la mise en place de la PMA qui sera présidé par le préfet du département sous la coordination du chef du SDDR ; le secrétariat exécutif sera assuré par le directeur de la SAED et toutes les autres structures sont des membres.

 

















 

lundi 3 mai 2021

Formation de 50 acteurs éducatifs sur "la bonne gouvernance financière et la protection de l'enfance" à Bakel


Ils étaient 50 acteurs éducatifs à participer à la session de formation sur « la bonne gouvernance financière et la protection de l’enfance » dans le secteur de l’éducation au niveau de la commune de Bakel.


Cet important atelier, animé par l’IEF et son staff, s’est déroulé à la salle de réunion de la préfecture de Bakel, du 1er au 3 mai 2021, avec l’accompagnement du GRDR en partenariat avec actionaid.

L’objectif général était de « renforcer les capacités des acteurs de l’éducation en gestion administrative et financière et mettre en place un dispositif de surveillance et de protection des enfants ».

Il s’agissait de manières spécifiques :

-      De renforcer les compétences des comités de gestion sur les outils de gestion Financières ;

-      De faire Connaitre le fonctionnement des organes pour une meilleure gestion administrative ;

-      D’outiller les acteurs sur l’identification des facteurs de risques pour une meilleure protection de l’enfance ;

-      De définir les critères de choix pour les écoles pilotes.

Le choix des thèmes n’est pas fortuit. Il intervient dans un contexte marqué par des problèmes de gouvernance dus au système de fonctionnement des organes. Le constat est que beaucoup de difficultés sont notées dans la gestion financière ce qui explique certaines tensions entre les différents membres pour des questions de transparence et de visibilité.

 Mais aussi, En ce qui concerne la protection de l’enfance en milieu scolaire, plusieurs facteurs de risques existent et une solution devrait être apportée pour protéger au mieux, les enfants dans les écoles et sur le chemin de l’école.

Face à ces différentes contraintes notées dans les écoles et établissements scolaires de la commune de Bakel, le Grdr Cellule Bakel/Matam à travers le plan d’action 2021 de son projet de développement communautaire de Bakel (PDC), entend accompagner l’IEF, dans la résolution de certaines de ces contraintes à travers la formation sur la gestion administrative et financière et de la protection de l’enfance dans le secteur de l’éducation au niveau de la commune de Bakel.

A terme, il s’agira d’installer un climat apaisé dans les relations entre les acteurs de l’éducation. Car dans les écoles se trouvent plusieurs organisations comme le CGE, l’APE, l’AME, le Gouvernement scolaire, la CAVE etc… C’est pourquoi un tel atelier est venu à son heure pour renforcer les capacités des acteurs et par ricochet définir de manières très claires les rôles et responsabilités de chaque organe dans la vie de l’école ou de l’établissement dans la commune de Bakel.

 

Ce qu’il faut surtout saluer c’est la participation inclusive. Toutes Les structures étaient conviées à raison de cinq   membres par structures (les responsables de structures (10), 2 membres des CGE (20 au total), 1 membre d’APE par école (10 au total) et 10 enseignants Responsables de Gouvernement scolaire.

 

A la clôture de l’atelier, l’IEF M. Amadou Alhousseynou Sarr remerciera longuement ses partenaires (GRDRD Bakel/Matam et actionaid pour leur accompagnement), la bonne animation de la   session réalisée   par deux spécialistes de l’IEF en l’occurrence   les Inspecteurs DIALLO ET DIOME à travers des jeux de rôles et des travaux de groupe ; les participants qui ont bravé la chaleur durant toute la durée de la formation malgré ce temps de ramadan où il fallait rester en salle jusqu’à 16 heures ; il a aussi magnifié la mise à disposition  de « cahier de  participant »  à tout les acteurs ayant participé à la session de formation. Et dans ce cahier se trouve les condensés de tous les modules partagés. Il terminera son speech en exhortant les uns et les autres à faire bon usage de cet outil en demandant en fin à ses partenaires de l’aider à capaciter ses directeurs et chefs d’établissement à l’outil informatique qui est aussi un grand problème dans le pilotage et la gestion des écoles.

Pour sa part, le chargé du programme de formation M. Moussa LY du GRDR s’est dit satisfait de la présente formation. Il dira en substance qu’Un plan de suivi post formation   sera élaboré.  Un suivi qui sera assuré par l’IEF en collaboration avec le GRDR. Une évaluation sera faite après un an d’activité pour mesurer les impacts de la formation.

L’atelier prendra fin avec la ferme volonté de continuer ce compagnonnage, entre l’IEF et le GRDR, pour la  résolution de certaines de ces contraintes qui inhibent l’émergence de ces écoles vers le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence du secteur de l’Education et de la Formation (PAQUET.EF), qui constitue le cadre d’opérationnalisation de la Lettre de Politique Générale de l’Education (2013-2025).

Il faut saluer la présence du nouveau coordonnateur de la cellule GRDR Bakel/Matam M. Abdou yattabaré et du président de l'UDAB M. Moussa Coulibaly durant tout le temps de la formation.