samedi 20 mars 2021

Éducation : Fin de Formations pour les Volontaires Communautaires des « Classes Préscolaires à l’Élémentaire » dans le Département de Bakel.

 

Les volontaires communautaires du préscolaire, officiellement appelés « Prestataires Communautaires des Classes Préscolaires à l’Élémentaire » ont reçu ce vendredi 19 mars 2021 à 15 heures à l’IEF, leurs attestations de fin de Formation sanctionnant 10 jours de dur labeur pour acquérir des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être durant cette session de formation.

Durant ces dix jours de formation, les Prestataires et les Formateurs ont exploré ensemble plusieurs modules axés sur : Déontologie, Législation et Pédagogie Générale ; Psychologie et Didactiques des Activités Éducative.

La cérémonie solennelle, présidée par M. Amadou Alhousseynou Sarr, IEF de Bakel qui avait à ses côtés son adjoint M. Amadou Diouldé Diallo, Secrétaire Général de l’IEF et membre du Pool des Formateurs, M. Aliou Sall, responsable du bureau Alphabétisation, M. Abdou Khadre Mané chargé du Genre et de la Communication et M. Salif Diakité  Comptable des Matières, a permis aux prestataires, aux Formateurs et à l’IEF d’échanger humblement des remerciements mutuels mais aussi des recommandations fortes à l’endroit des prestataires.

Ces derniers, par la voix de leur porte-parole, ont vivement remercié l’IEF pour leur bonne prise en charge durant le temps de formation mais aussi aux inspecteurs formateurs pour leur avoir permis d’acquérir les connaissances indispensables pour mener à bien leurs missions.

L’inspecteur Amadou Diouldé Diallo qui parlait au nom de ses collègues formateurs dira, pour sa part, toute sa satisfaction et sa reconnaissance à l’endroit de tous ceux qui ont contribués à l’atteinte des objectifs : de l’IEF en première ligne, du pool des formateurs, des agents de l’IEF, des restauratrices et des chauffeurs.  En somme tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à la réussite de cette belle aventure.

L’IEF, pour sa part reviendra largement sur les soubassements du projet « élargissement de l’accès au Préscolaire » et, fort heureusement, il a pris corps depuis le 17 février 2021 à la suite du CDD consacré à la question.

Ce qu’il faut retenir de sa communication, c’est que les structures préscolaires passeront de 32 à 51 avec la répartition suivante :

-         2 EM (écoles maternelles) ;

-         20 CTP (case des tout-petits) ;

-         26 CPE (classe préscolaire à l’élémentaire) ;

-         3 PP

C’est pourquoi, La Direction de l’Education Préscolaire (DEPS), dans le cadre du Projet Investir dans les Premières Années pour le Développement Humain au Sénégal (PIPADHS) met en œuvre l’ouverture de CPE ou de CPC.

Cela signifie qu’un recrutement sera effectif dans les structures ouvertes pour les  enfants âgés de 4-5 ans. En plus des sites déjà identifiés pour la construction de CPE, les IEF porteront leurs choix sur d’autres écoles ou localités pour ouvrir de nouvelles structures.

La sensibilisation continue pour élargir le dispositif. Car, le Taux de préscolarisation est faible : de 15% en 2015 à toujours moins de 20% en 2021

L’autre vérité est que le nombre de structures pour la petite enfance est inégalement réparti à l’échelle du Département. La commune de Bakel à elle seule regroupe quatre structures pour la petite enfance au moment où d’autres communes en souffraient. Avec ce projet, l’équilibre sera atteint pour le court terme.

L’IEF a aussi rassuré les prestataires sur la continuité de la formation initiale. Il précisera qu’un  dispositif de formation continue des recrues sera mis en place pour compenser la durée jugée courte de la formation initiale.

Il finira par remercier chaleureusement les Inspecteurs Formateurs, les volontaires/intervenants des CPE ouvertes qui ont fait «  preuve d’engagement, de réceptivité, d’ouverture d’esprit et d’abnégation » a-t-il dit avant de conclure en leur disant de continuer à être des modèles de par leur comportement de tous les jours.

La remise des attestations après un copieux repas mettra fin à cette belle cérémonie empreinte d’émotion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






































mardi 16 mars 2021

BAKEL: LE PROGRAMME "UN FOYER UN POINT D’EAU " EN PHASE DE REALISATION DANS LE DEPARTEMENT

Une réunion d’information et de partage sur la réforme de l’hydraulique en milieu rural a été organisée ce mardi 16 mars 2021 à 10 heures  précises à la salle de conférence de la  préfecture de Bakel,  sous la présidence de l’adjoint au préfet du département M. Jean Paul Sylvain Diatta.

Cette importante rencontre a vu la participation des sous- préfets des arrondissements de Moudéry, Bélé, Kéniéba ; les Maires des communes rurales concernées par le projet ; le chef du Service  Départemental du Développement rural ; la cheffe de Service Départementale d’Appui au Développement local ; le Directeur de la SAED de l’antenne de Bakel ; le chef d’antenne Départementale de l’ARD ; le président des Organisations Paysannes ; des représentants ASUFOR des communes et les représentants de OFOR (Office des Forages Ruraux) et SOGES (Société de Gestion des Eaux du Sénégal).

L’objectif visé à travers cet exercice était d’informer et de partager sur les réformes majeures initiées par le Gouvernement du Sénégal et ses partenaires au Développement comme l’USAID, la Banque Africaine de Développement, le Fonds Africain de Développement, dans un ambitieux programme dénommé « Programme 14000 Branchements Sociaux » avec l’ambition de réaliser une fourniture d’eau universelle. Autrement dit doter chaque  foyer un point d’Eau.

Pour se faire, les promoteurs veulent une adhésion massive au programme en suivant les critères d’éligibilité et les dossiers à satisfaire auprès de la SOGES ou de la Direction de l’Hydraulique. Ils s’engagent à réaliser n service continu et une de qualité pour toutes les populations rurales.

En tout état de cause, cette nouvelle donne arrive au bon moment quand on sait les problèmes causés au monde rural par le manque d’eau potable criard dans certaines localités du département malgré les cours d’eau existants. Les plus atteintes sont sans nul doute les femmes obligées de passer d’énormes heures au bord des bornes fontaines ou des puits. Parfois c’est l’eau du fleuve qui est consommée directement sans aucune mesure d’hygiène. D’où la prolifération de maladie hydrique dans certains villages.

M. le préfet, dans son allocution a magnifié le programme et s’est dit satisfait des présentations et des échanges au tour de la question. De nombreuses zones d’ombres ont été clarifiées par les présentateurs qui ont abouti à l’adhésion massive du programme par les participants.

A préciser que le coût de l’adhésion au programme est de 5000f. Avec cette somme on peut bénéficier d’un branchement en Eau Potable. Le montant déposé par le bénéficiaire est considéré comme une caution. Ce montant lui  servira de payer sa première facture. C’est dire que c’est presque gratuit le branchement en eau potable qui vise les foyers qui en sont dépourvus.

C’est la quintessence de la rencontre qui a duré 4 tours d’horloge.

A toute fin utile, les tarifications appliquées sont les suivantes :

·         Branchement domicile (AD) : 250 FCFA/mètre cube

·         Activité Maraichère (AM) : 200 FCFA/ mètre cube

·         Borne Fontaine (BF) :321,85 FCFA/ mètre cube

·         Activité Commerciale : 416,25 FCFA/ mètre cube

·         Abreuvoir : 200 FCFA/ mètre cube.

 

 

 

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dimanche 14 mars 2021

LES CLUBS DE JEUNES FILLES DU CCA DE BAKEL FETENT A LEUR MANIERE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Les clubs de jeunes filles du Centre Conseil  Adolescent (CCA) ont fêté à leur manière la journée internationale des Droits des Femmes ce samedi 13 mars 2021 de 16 heures à 18 heures au centre.

Au menu, des messages de sensibilisation sur les violences faites aux femmes et aux filles ; sur les VBG, les mariages et les grossesses précoces ; l’abstinence jusqu’au mariage en observant les règles de chasteté ; le partage des bonnes informations au sein des clubs sur la santé de la reproduction des jeunes et des ADO ; des SLAM ; des sketchs et  des représentations culturelles Soninké.

Ce cocktail, savamment orchestré par le coordonnateur du CCA de Bakel, M. Lamine Diagne et son équipe,  a permis aux jeunes filles d’extérioriser tous leurs talents d’oratrices et de Slameuses qui est une déclamation publique d’une poésie orale dans ce cas précis. Autrement dit, le Slameur est un rappeur qui ne sait pas chanter. Alors il déclame de la poésie.

En joignant l’utile à l’agréable, Ces Slameur et Slameuses nous ont séduits par leur art oratoire et la beauté de leurs textes qui tournent tous au tour du thème de  l’année et des préoccupations de l’heure : la protection des Droits des femmes et des filles bafoués sous nos cieux où, chaque jour,  de nouveaux cas de violences viennent gonfler  le rang déjà serrés des femmes victimes de violences.

Espérons seulement que ces filles


 qui participent aux activités des clubs de jeunes filles des quartiers auront retenu les conseils et qu’elles veilleront à ne pas se mettre en danger et au besoin, briser le silence pour dénoncer leurs bourreaux.