mardi 6 octobre 2020

ECONOMIE : LE GIE « DARNDE REWBE » DES HLM DE BAKEL PREND SON ENVOL

 

Le GIE « DARNDE REWBE » des HLM à Bakel a organisé une cérémonie de remise de commande de farines enrichies au promoteur ASBEF agissant pour le compte de la CLM (cellule de lutte contre la malnutrition) chez le délégué de quartier monsieur Papa Kane. La cérémonie, organisée ce samedi 3 octobre 2020 sous l’égide du cadre de concertation du quartier, s’est déroulée dans le respect strict des mesures barrières  en présence du président du conseil départemental monsieur Ibrahima Diallo dit Demba KA, du coordonnateur du GRDR monsieur Moustapha  KA, de l’ingénieur délégué de la SAED monsieur Mbargou Lô accompagné de son adjoint, monsieur Issaga BA  représentant de l’ASBEF, de  monsieur Djiby Sow membre du cadre de concertation du quartier, de la présidente du GIE Mme Aïta Ndaw et tout son staff.

Cette commande de 1300 sachets de 500g de farines enrichies, aux profits des enfants malnutris du département, fait suite à une compétition entre GIE que le regroupement « DARNDE REWBE » de Bakel a été choisie pour son savoir-faire en la matière reconnue à travers la région.

Ce travail de professionnalisme a été réussi grâce à l’accompagnement du GRDR et de  son partenaire ActionAid qui ont appuyé le GIE en financement et à l’acquisition de matériel mais aussi de la SAED pour la capacitation des membres. Il faut aussi noter l’apport du cadre de concertation du quartier des HLM, du service du développement communautaire (qui a doté à l’unité d’un four électrique pour la fabrication du pain)  et de l’action sociale  pour l’appui institutionnel.

La présidente, après avoir vivement  remercié ASBEF pour la confiance placée en elles, le GRDR pour ses appuis, les services déconcentrés de l’ETAT pour leur accompagnement, le président du  conseil départemental qui a bien voulu  présider la cérémonie malgré son calendrier chargé, la SAED et l’ensemble   des partenaires, égrènera quelques doléances  pour leur permettre de mieux faire face à l’ensemble de leurs charges . On peut citer l’acquisition de financement additionnel, leur propre matériel de transformation, des terres arables et des semences de qualités pour produire elles-mêmes leurs propres intrants et être dans la chaine des valeurs.

Pour la circonstance cette chaine des valeurs sera théorisée par le coordonnateur du GRDR Moustapha KA en ces termes « la rencontre d’aujourd’hui est un exemple du développement local vu les acteurs et les partenaires présents. Des femmes du quartier, formées par des partenaires locaux, qui ont gagné un marché de transformations de farines enrichies pour leurs propres enfants de la part d’un autre partenaire local c’est véritablement un modèle de développement économique qu’il faut documenter et l’offrir en exemple à d’autres femmes poursuivant les mêmes activités ici et d’ailleurs. Il faut se suffire à nous, à notre capacité de se développer sans toujours attendre une manne providentielle venue d’ailleurs. Il fera une recommandation en substance aux femmes transformatrices pour être plus autonomes en travaillant sur la chaine de valeurs pour se développer définitivement en faisant quoi ? : posséder vos propres champs d’arachide,  de niébé pour ne plus acheter ces intrants qui vous coutent chers sans compter le bâtiment d’exploitation loué et qui est payé chaque fin de mois. Vous avez avec vous la SAED prête à vous accompagner. Vous avez toutes les chances et tous les acteurs à vos côtés » a-t-il conclu.

L’ingénieur délégué de la SAED s’est dit prendre bonne note et promet l’accompagnement de la SAED dans tout le processus de la chaine des valeurs.

Le président du conseil départemental,  très surpris par le savoir-faire du GIE, promet non seulement un appui institutionnel mais aussi des financements importants pour ce GIE dans le prochain budget du conseil pour leur permettre d’acquérir leur propre machine permettant de moudre du grain.

La cérémonie s’est achevée avec une remise de diplôme à la pionnière du GIE Mme AMY Coulibaly pour son expertise et son accompagnement sans relâche pour la réussite des activités du GIE et une photo de famille pour immortaliser ce moment inoubliable qui consacre l’essor du groupement DARNDE REWBE des HLM.

 

 

 




































































 

lundi 7 septembre 2020

BAKEL : UN BATEAU SÉNÉGALAIS EN MOUILLAGE SUR LA RIVE DROITE DU FLEUVE SÉNÉGAL

C’est l’étonnement ce matin du  7 septembre 2020 pour de nombreux Bakelois, surtout des jeunes qui n’ont jamais vu un bateau mouillé dans les eaux du fleuve Sénégal si près d’eux.

D’après nos sources, c’est un bateau de marchandises appartenant à la Société de Gestion et d’Exploitation de la Navigation sur le Fleuve Sénégal (SGENFS) piloté par le capitaine Mamadou Goudiaby avec un équipage de 16 personnes, tous des Sénégalais.

Ce bâtiment, escorté par une vedette de l’OMVS, viendrait de Saint-Louis et serait arrivé tard hier à Bakel où des problèmes mécaniques le cloueraient sur place. Des membres de l’équipage   sont descendus pour saluer les autorités policières avant de faire quelques courses dans la ville de Bakel.  

Cet événement mémorable constitue une lueur d’espoir sur la problématique de la navigabilité sur le fleuve Sénégal.

Pour la petite histoire, les nostalgiques nous ont parlé du passé  avec l’arrivée des bateaux venant de partout à l’instar du  « Bou El Mogdad » qui est un bateau de croisière qui navigue actuellement sur le fleuve Sénégal entre Saint-Louis et Podor. Bateau naviguant depuis l’époque coloniale, construit en Hollande pour les « Messageries du Sénégal », il assurait de 1950 à 1970 le transport de marchandises et de personnes entre Saint-Louis, Richard Toll, Rosso, Podor, Kaedi, Matam, Bakel et Kayes. Aujourd’hui ce bateau ne vient plus à Bakel. Certainement cela est dû  à la faiblesse du débit du fleuve en certaines périodes de l’année, à la faible pluviométrie   et à l’ensablement de certaines parties du fleuve qui en sont les causes. Des études de bathymétrie (mesure de la profondeur des fonds marins) du fleuve étaient en cours mais les travaux de dragage n’ont pas encore été entamés.

La venue donc de ce bâtiment nous pousse à garder le sourire et penser que la navigabilité  reprendra très vite sur cette partie du fleuve en tout temps pour le bonheur des riverains et des commerçants.

 

 

 








 

samedi 5 septembre 2020

LE CCA DE BAKEL FORME SES PAIRS ÉDUCATEURS

Monsieur  le  préfet du département de Bakel  étant empêché, le directeur du CDEPS et coordonnateur du CCA M. Mouhadou Diagne a eu l’honneur d’ouvrir la session de formation des pairs éducateur du CCA de Bakel ce jeudi 3 septembre 2020 à partir de 09 heures au centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS).

A l’entame de l’ouverture des travaux, M. Diagne fera les précisions suivantes : il dira que la formation était précédée par  l’installation des clubs de jeunes filles au niveau des quartiers de Bakel. Il y’a onze quartiers dans la commune mais pour le moment seul cinq clubs ont été installés en attendant de continuer.  Il a précisé que tout le travail des centres de conseil adolescents repose sur les clubs de jeunes d’où leur importance toute particulière. Les pairs éducateurs viennent de ces clubs  et elles ont besoin d’être capacité pour pouvoir répondre aux attentes c’est-à-dire aux rôles et à la mission du CCA et du CDEPS, mais aussi leur rôles et leurs missions eux-mêmes,  a-t-il précisé. C’est dire que les pairs éducateurs seront au début et à la fin. Ils seront les porte-voix du centre.

Le travail se fera sur la base d’un règlement intérieur strict pour tous les pairs éducateurs qui stipule en son article premier : pas de grossesse. Parce qu’on ne peut pas comprendre que les jeunes filles tombent souvent enceintes. C’est pourquoi nous sommes là pour les former, les informer, les sensibiliser sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes, la sexualité des jeunes, les grosses précoces et les techniques d’animation (causerie et VAD), les IST/VIH-SIDA/CDVA. Tous les thèmes qui touchent les jeunes seront abordés durant ces deux jours. Car qui dit adolescent dit transformation physiologique, psychologique et tout. Donc elles doivent maitriser leur corps, la santé de la reproduction etc. elles doivent savoir qu’elles seront les adultes de demain et elles se doivent d’adopter des comportements dignes qui ne les déshonorent pas a-t-il dit en substance. Nous voulons bâtir une société avec des adultes qui seront responsables et pour se faire, il faut les capaciter pour leur donner les armes nécessaires de se protéger et de protéger leurs concitoyennes. Pour changer le monde de demain, il faut agir sur les jeunes et les adolescents. Il a magnifié la présence des délégués de quartiers et des Bdiénou gokh qui jouent un rôle central dans le dispositif social. Et ce programme ne peut réussir sans leur concours a-t-il martelé. C’est eux les portes d’entrée dans les quartiers et ils règlent des problèmes extrêmement importants chaque jour que Dieu fait au niveau de leur circonscription. Maintenant si ces enfants sont entourées de ces personnalités ça peut les pousser à adopter des comportements modèles et  ainsi devenir de véritables vecteurs. En sommes ce que nous attendons d’elles c’est d’avoir un leadership, avoir un comportement modèle et essaimer ce comportement dans leur milieu social. Voilà le sens de ces formations de deux jours qui seront sanctionnés par des diplômes et la planification des activités du mois de septembre.

A la clôture des travaux, l’adjoint au préfet du département, M. Jean Paul Diatta, magnifiera le travail du CCA et du CDEPS et il félicitera vivement son coordonnateur pour tout ce qu’il est en train de faire. Il lui promet le soutien des services déconcentrés à chaque fois que de besoin avant de déclarer clos l’atelier.




















 

















LA CHAMBRE DE COMMERCE D’INDUSTRIE ET D’AGRICOLE DE TAMBACOUNDA A PIED D’ŒUVRE DANS LE DEPARTEMENT DE BAKEL

La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agricole de Tambacounda (CCIATC) et son partenaire stratégique le  PADAER 2,  ont organisé un important atelier d’échanges et de partages avec le secteur privé du département de Bakel ce jeudi 3 septembre 2020 à 09 heures dans la salle de délibération de la mairie de Bakel sous la présidence du président du conseil départemental M. Ibrahima Diallo dit Demba Ka qui avait à ses côtés M. El. Mamadou Tall Kassé vice-président de la  CCIATC, et le représentant de la SAED.

Il s’agissait  d’informer et  de sensibiliser des opérateurs de marché (OM)  et des organisations paysannes (OP); de  Préparer et de promouvoir les relations d’affaires entre Organisation Paysanne (OP) et  opérateurs de marché d’une part,   la CCIATC-PADAER2 d’autres parts.  

Après les allocutions du président du conseil départemental, et du vice –président de la CCIATC, place à la  présentation  des termes de références (TDR) et le protocole CCIATC-PADAERII par M. Kassé et M. Gora Séne venus de Tambacounda représenter le  Président de la CCIATC, M. Djiby Cissé.

  Un riche débat s’en suivra et des questions pertinentes seront soulevées par les participants, questions qui tournaient sur la chaine des valeurs en terme de  « offres de production, les spéculations, les zones d’intervention des acteurs et la cartographie des organisations paysannes, agricoles et élevages ».

 Des réponses satisfaisantes  seront  fournies par les mandants et les bénéficiaires ont promis de se mettre en règle pour bénéficier des offres d’opportunités du protocole CCIATC-PADAERII  pour fructifier leurs affaires.

  Les travaux prendront fin aux environs de 16 heures et rendez-vous est pris dans les prochains jours pour donner corps aux nobles vœux en cette période de crise sanitaire. Véritablement cela constituerait une bouffée d’oxygène où tous les secteurs d’activités  sont touchés  par la COVID-19.