samedi 29 août 2020

Malick Ndiaye le Directeur Général de la Banque Agricole (LBA) en tournée économique à Bakel




Monsieur Malick NDIAYE, le  Directeur Général de La Banque Agricole (LBA), a effectué une visite  de travail ce jeudi 27 août 2020 dans la commune de Bakel.

La journée a commencée par une visite de courtoisie à la préfecture où lui et sa délégation seront reçus par M. Mamadou Mbaye préfet du département. A leur sortie le préfet fera la déclaration suivante : « c’est avec un intérêt certain que nous accueillons le DG de la LBA. C’est notre partenaire dans le financement de l’agriculture notamment ici dans la région mais surtout dans notre département avec la riziculture. Quand on sait qu’ici c’est une préoccupation importante pour nous et je le rappelle M. le président de la République, dans une de ses tournées économiques avaient voulu que Bakel puisse nourrir la région de Tambacounda en riz.  Ce qui donne toute la mesure de l’importance que nous accordons à ces activités-là. On ne peut pas développer une activité agricole sans financement adéquat et nous avons la LBA qui est à nos côtés malgré quelques difficultés que nous rencontrons mais qui est toujours là avec des facilités pour nous permettre d’évoluer. Ce n’est pas seulement ce secteur qui est financé, l’élevage aussi qui fait partie de nos potentialités et d’autres opérations. Donc vous imaginez tout l’intérêt que nous avons à les recevoir aujourd’hui pour partager avec eux mais tout à l’heure avec les producteurs après la visite des champs pour mieux toucher du doigt les difficultés qui sont là qui se posent et en parler avec la banque. Ils verront tout ce que la banque fait comme sacrifice pour nous accompagner et certainement çà va les réarmer pour qu’ils puissent faire des efforts pour  surmonter toutes les difficultés. Donc c’est une visite de travail très importante pour nous et nous nous félicitons vraiment de l’opportunité offerte pour discuter avec eux de vive voix. Nous osons espérer que cela portera ses fruits et qu’on prendra date de cette visite pour dire que depuis beaucoup de choses auront évolué dans le bon sens ». a dit le préfet avant de se séparer de ses hôtes.

Après  la préfecture, la délégation sera reçue par le payeur  qui est un partenaire de la banque Avant d’aller visiter le casier agricole  du Faloboula ou kolengal.

La délégation sera reçue par M.  Mbargou LÔ ingénieur délégué de la SAED de Bakel, de Samba KA président des producteurs, de Mara Diawara chef du service départemental du développement rural  (SDDR) et des présidents de GIE opérant sur le site. Le paradoxe est que la superficie totale de la cuvette est de 250 ha dont seulement 24 ha exploitée à ce jour. D’où l’intérêt de cette visite pour permettre aux producteurs d’en tirer le maximum de profit.

Après la visite du casier rizicole La journée s’est terminée par une rencontre dans la salle de l’hôtel Ouagadou où des engagements très forts sont pris par toutes les parties prenantes pour relancer la culture du riz à Bakel.

A ce propos nous avons écouté quelques réactions d’abord du président des producteurs Samba KA qui dira « toute sa satisfaction à l’issue de cette rencontre mais a soulevé quelques problèmes qui selon lui plombent le secteur comme la redevance eau, la nécessité de  conscientiser les acteurs  sur les polices d’assurance, la lutte contre les attaques aviaires, les inondations répétitives qui sont dans le vécu quotidien, la mise en place des intrants en période et en temps opportun, la capacitation de tous les acteurs (agriculteurs, conducteurs d’engin, gestionnaire de la station de pompage..), du matériel de pointe et des moyens de productions leur permettant d’être au diapason pour ne pas revenir au paysannat. Le vœu aujourd’hui c’est que la mécanisation soit graduelle. C’est à ce niveau que nous pensons que nous pouvons inviter la LBA à ne pas regarder dans le rétroviseur. Mais d’être ensemble. Nous sommes prêts à faire des propositions en comité ad hoc  sur tout ce que nous avions eu à entamer dans le passé comme  dans le présent ». Rappeler seulement qu’une dette vieille de deux ans existe encore entre les producteurs du Faloboula et la LBA. Cette dette constitue aujourd’hui le goulot d’étranglement des producteurs et à ce propos, le directeur général y reviendra largement. Il dira « Nous sommes là parce que nous voulons que le secteur se développe. Il faut que ces parcelles soient bien mise en valeur pour que du riz sorte de ces terres. C’est pourquoi nous sommes là. C’est notre vœu, c’est votre vœu, c’est le vœu le plus cher au président de la république. Il faut que Bakel nourrisse la région en riz a-t-il martelé. Nous voulons tous la même chose il faut donc que chacun joue sa partition : les producteurs qui sont dans les champs, la SAED et le SDDR qui encadrent et nous bailleurs de fonds. L’argent que nous injectons ne nous appartient pas. Il faudrait que les rendements soient au rendez-vous si non ce sera la catastrophe pour tout le monde. Il faut donc qu’on s’entende et que chaque partie respecte son engagement et faire les choses à temps. Nous sommes tous pris par les délais. Ceux qui ne sont pas prêts n’ont pas besoin de s’engager car l’issu est connu d’avance. Il y’a un temps pour la culture hivernale et un temps pour la culture de contre saison. Chaque saison a un début et une fin. On ne pas donc se permettre de gaspiller du temps et de l’argent car nous savons au départ que nous nous acheminons vers un échec cuisant. Si nous savons que nous avons pris du retard pour la culture hivernale, autant s’arrêter et préparer la culture de contre saison et vice versa.  Vous l’avez dit, le défi  aujourd’hui c’est de  sortir du paysannat pour être agriculteur, entrepreneur.  Vous avez la chance d’être assisté par la SAED et nous les écoutons avant d’injecter des millions dans le secteur. Nous avons nos conditions et si vous satisfaisiez à cela rien n’empêchera qu’on vous finance.  Les innovations contenues dans le paquet de service comme l’assurance dont vous évoquiez tantôt vous permettront d’être résilient en cas de problèmes survenus durant la campagne qui peuvent être de toutes natures.  Parce que l’assurance  permet  votre refinancement pour pouvoir vous relever et de continuer votre chemin. Ces nouvelles donnes vont avec les réalités du moment. Nous vivons tous les effets du changement climatiques et ses corollaires. C’est pourquoi l’Etat du Sénégal a mis un fond pour aider à la résilience par la souscription aux polices d’assurances. Par exemple l’Etat paye 50% de la somme pour le producteur. Et si le producteur n’a pas suffisamment de fonds pour payer sa contrepartie, la banque peut payer à sa place en attendant qu’il s’acquitte. Donc le producteur a besoin d’engrais de semences et d’eau pour engager sa campagne. En ce qui concerne la redevance hydraulique,  l’eau vient jusque dans vos parcelles grâce aux barrages de Diaman et de Manantalli gérés par l’OMVS où des moyens conséquents ont été investis par différents pays et que les contribuables paient. Vous aussi vous devez payer la redevance comme tous les usagers à l’instar des producteurs de Podor et de Dagana. C’est l’argent de l’OMVS. Et si ce n’était pas cet organisme on ne parlerait pas d’irrigation.  Il nous faut  donc un pacte très fort. Celui qui sait qu’il n’est pas prêt n’est pas obligé de s’engager. Nous ferons avec ceux qui sont prêts avec l’aide de la SAED. Le reliquat de la dette sera discuté en comité technique  qui sera présidée par la SAED avec toutes les parties prenantes. Nous attendons de ces conclusions des propositions pertinentes qui permettront aux producteurs de s’acquitter et de relancer convenablement leurs  activités a-t-il conclu.

En tout cas cette visite a permis de relever toutes les équivoques et de croire que l’avenir est prometteur si et seulement si les producteurs acceptent de payer leurs dettes vis à vis de la LBA et qu’ils acceptent en fin de s’inscrire dans la nouvelle donne inscrite dans le paquet de service qu’on leur propose.

Ne dit- on pas que les bons comptes font les bons amis ?

   














































































 

lundi 24 août 2020

Malick Ndiaye, le Directeur Général de La Banque Agricole (LBA) en tournée dans le département de Bakel du 26 au 27 août 2020



 

Monsieur Malick NDIAYE, Directeur Général de La Banque Agricole (LBA), effectuera à Bakel, une tournée à la demande des populations,  promoteurs PMI/PME et des clients de LBA du 26 au 27 Août 2020. Cette importante tournée a pour objectif :

 De constater l’effectivité des réalisations des projets financés par LBA, les emplois crées surtout chez les femmes et les jeunes,  de partager les résultats et impacts socio-économiques des projets dans la vie des populations, d’Identifier avec les promoteurs les activités et projets porteurs de croissance et de résilience face à  COVID-19.

A Bakel, après la visite de courtoisie au Préfet, le DG visitera les casiers rizicoles du kolengal (200ha) et rencontrera les producteurs et opérateurs privés semenciers  et fournisseurs d’engrais. Bakelenvironnement, bakel info,  le président du regroupement des producteurs du département, la diaspora, les opérateurs économiques et surtout les clients de la  LBA souhaitent la bienvenue au Directeur Général.

La visite du DG est un événement majeur porteur d’espoir pour les clients, les agriculteurs et les opérateurs économiques.

Tous  fondent un grand espoir sur cette première visite d’un DG de banque à Bakel qui mettra à coups sûrs leur terroir sur la rampe de l’émergence.

vendredi 21 août 2020

« Mamans sans frontières » mobilise ses énergies et va en croisade contre le covid 19 dans la commune de Bakel

« Qui veut aller loin ménage sa monture ». Cette citation confirme bien l’objectif visé par « Mamans sans frontières ».

En effet, dans le cadre de la pandémie du COVID 19, «  L’association Mamans sans frontières », en partenariat avec le département VAL de MARNE sont  venus appuyer la lutte contre le coronavirus dans la commune de Bakel.

 Par l’entremise de sa filiale Bakeloise dirigée par M. Cheikh Moussa Diakité, une cérémonie de remise de don alimentaires, de gel hydro alcoolique, de détergents et de masques a été organisée ce vendredi 21 aout 2020 dans la salle de délibération de l’hôtel de ville en présence du 2ème adjoint au Maire M. Tahirou Diakité, du coordonnateur du CCA M. Lamine Diagne et de la représentante du chef de service du développement communautaire Mme Khady SY.

Les bénéficiaires de ces dons sont les Daaras (pour les détergents, gel, masques  et céréales) ; des familles démunies triées sur le volet (sac de riz plus un bidon de 5 L d’huile et des masques) ; les mosquées et les familles (gel, masques et détergent).

Ces importants lots viennent à point nommé pour soulager des familles mais aussi intensifier la lutte contre la pandémie du coronavirus qui continue à gagner du terrain.

L’association Mamans sans frontières est une association transversale selon le président de l’antenne de Bakel. Il faut surtout noter que d’autres actions ont bien été initiées par cette association qui existe maintenant à Bakel depuis 2019.

Pour cette présente action, l’antenne de Bakel a reçu comme mission non seulement de distribuer des dons aux nécessiteux mais encore surtout de faire bénéficier aux artisans et commerçants  locaux la primauté des commandes. C’est ainsi que tous les masques comme les céréales et le riz distribués  sont tous des produits locaux. Seule l’huile et les détergents et gels Hydro alcoolisés sont venus d’ailleurs et c’est pourquoi le président a encore félicité la tutelle pour cette démarche inclusive et participative dans la lutte contre la pandémie. Il félicitera longuement ses partenaires locaux comme la mairie de Bakel, le centre conseil Ado (CCA) et son directeur, le service départemental du développement communautaire (CDDC) de Bakel,  les membres de l’association Mamans sans frontières et la famille Cissokho Counda, la presse et l’ensemble des populations de Bakel pour leur soutien à la réussite de l’événement.

A sa suite Mme Khady Sy prendra la parole au nom de M. Le chef du service du développement communautaire pour réitérer l’engagement de leur service à apporter leur soutien en de telles circonstances avant de lancer un appel à l’endroit des participants pour continuer à suivre les mesures barrières qui peuvent sauver des vies.

M. Lamine Diagne aussi s’appesantira longuement sur la lutte pour vaincre le coronavirus. Selon lui il est possible de gagner la guerre contre la pandémie si tout le monde se  refusait d’être vecteur de la maladie.   En quoi faisant, en respectant tout simplement les mesures barrières ainsi que des recommandations associées à chacun d’eux. Il dira en substance que les gestes barrières sont des gestes simples de la vie quotidienne. Ils permettent de préserver votre santé et celle de votre entourage. Ces précautions participent également, de façon plus globale, à freiner la propagation du COVID-19.

Les gestes barrières sont les suivants :

·        " Se laver les mains fréquemment ; Saluer sans se serrer la main et sans embrassade ; Éternuer et tousser dans son coude ; Utiliser un mouchoir à usage unique et d’éviter de se toucher les yeux, la bouche et le nez ; Porter un masque ; Rester chez soi ; Appliquer la distanciation sociale en maintenant un minimum d’un mètre d’écart".

En résumé M. Lamine Diagne est largement revenu sur l’importance du respect des mesures barrières, une condition sine qua non pour endiguer la propagation  du coronavirus  dans le terroir des Soninké avant d’offrir au comité un lot composé de gel, du savon et d’eau de javel pour appuyer l’activité.

 Après les allocutions, on a  assisté   à la belle  cérémonie de dons aux ayants droits. En plus les jeunes de ladite association, très consciencieux de leur mission,  promettent de continuer la grande sensibilisation dans les foyers pour un changement de comportement  plus responsable face à la pandémie du COVID-19.

Voilà un acte citoyen et patriotique d’une haute facture, digne de félicitations et de reconnaissance. Ces jeunes ont bien compris la leçon du penseur chinois Conficius « ne cherche pas à être remarqué, cherche plutôt à faire des choses remarquables ».