jeudi 25 juin 2020

LE Général de division Jean Baptiste Tine, haut commandant de la Gendarmerie et le Général Bruno Baratz commandant des éléments Français au Sénégal, en visite dans le département de Bakel

                                                                                                                 
Le Général de Division Jean Baptiste Tine, Haut commandant de la gendarmerie nationale et Directeur de la justice Militaire, accompagné du Général Bruno BARATZ, Commandant les éléments Français au Sénégal (EFS), était en  visite ce mercredi 24 juin 2020 dans le département de Bakel.


A sa descente d’avion avec son invité, ils seront accueillis par leurs états-majors respectifs  pour ensuite rendre  une visite de courtoisie au Préfet du département Monsieur Mamadou Mbaye qui les a reçus dans son bureau. Après un entretien et une petite visite guidée des lieux,  cap au champ de tir où des démonstrations ont été faites avant de regagner l’ESI (l’Escadron de Surveillance et d’Intervention) sur la route de Tourimé où a eu lieu la cérémonie officielle.
Il faut souligner que les éléments des ESI bénéficient depuis une quinzaine de jours déjà d’un renforcement de capacités techniques et tactiques de la part d’une trentaine d’instructeurs français pour veiller de manière plus stricte et plus diligente sur la sécurité sous toutes ses coutures dans cette partie du Sénégal. Au total 150 stagiaires sénégalais vont bénéficier de cette importante formation  de quatre semaines qui a pour objectif  de : renforcer les capacités techniques et tactiques des ESI,  de participer aux initiatives régionales de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, de  maintenir et rétablir l’ordre, de  soutenir les unités territoriales de la Gendarmerie et participer éventuellement aux opérations militaires.
.Après le déjeuner, avant de prendre son vol, le Haut Commandant de la Gendarmerie s’est rendu au village de Kanda où il a procédé à des distributions de vivres de résilience à cette période difficile de la pandémie du COVID 19. Cette visite d’inspection est aussi l’occasion pour le directeur de la justice militaire d’instruire ses hommes à renforcer le système de collaboration avec  la population locale qui est la seule raison d’être de la Gendarmerie. A cette population locale, le Général TINE a offert à chaque foyer un sac de riz, un sac de sucre et un bidon d’huile pour renforcer encore le concept Armée-Nation. Cette même population a bénéficié de la remise  en état des forages de Kanda et Faloboula par les éléments français.
Interrogé, le général Bruno Baratz dira toute sa satisfaction d’être associé à cette visite, car, précisera-t-il, que c’était important pour eux Eléments Français stationnés au Sénégal de venir voir ce qui se passe sur le terrain. Les éléments Français au Sénégal c’est à peu près 350 militaires Français stationnés à Dakar  qui travaillent au profit de toute l’Afrique de l’Ouest. Leurs détachements sont projetés dans douze pays de la  région pour aider les différentes armées en fonction de leurs besoins de formation militaire, technique ou tactique. Le Sénégal est donc  l’un des principaux clients car 25% des actions se font ici. Il dira en substance que leurs actions se font uniquement sur commande c’est à dire aux besoins exprimés par les différents commandements. Et justement la gendarmerie les a sollicité pour former l’Escadron de Surveillance et d’Intervention à Bakel et ils y ont souscrit très volontiers. Car pour eux c’est important de répondre aux sollicitations des partenaires et montrer qu’ils sont solidaires de l’Armée Sénégalaise dans les bons et les mauvais moments. Donc  face à des menaces communes, il est important pour eux d’afficher leur soutien. Il réitérera ses remerciements  chaleureux à l’endroit du général de division, Jean Baptiste Tine, pour l’avoir associé à cette visite, et il  s’est dit très fier de pouvoir rencontrer les populations au travers d’une activité civile-militaire parce que, effectivement, c’est au profit des populations que nous agissons tous, a-t-il conclu. 
 
 









des vires offerts aux populations de Kanda
les forces françaises et sénégalaises
























sur le champ de tir








le capitaine Diallo commandant du camp Sada ciré
Timéra de Bakel


le capitaine Dominique Poirot
officier communication des EFS

Cérémonie officielle au camp des ESI à Bakel






samedi 20 juin 2020

Lettre d’au revoir au Lieutenant Malick Faye, ex commandant de l’ESI de Bakel.



 « La reconnaissance des valeurs de l’autre n’est que le signe de la grandeur humaine ».
Le  Lieutenant Malick Faye ex chef de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention de Bakel (ESI) quitte le poste  ce 1er juin après une mission qui  a commencé au mois de septembre 2018 dans un contexte très particulier : recrudescence des braquages et des coupeurs de route, homicide, insécurité routière, conduite sans casque avec son lot d’accidents mortels… dans cette contrée du Sénégal.
Venu du 5ème escadron de la LGI, il a décliné aussitôt ses missions régaliennes. Dès sa prise de service, la peur a changé de camp car son unité traquera sans relâche ces bandits de grands chemins jusque dans leurs derniers retranchements et  les neutraliser. Ce sont ceux-là qui empêchaient les honnêtes citoyens à vaquer à leurs occupations.  Aujourd’hui on peut affirmer que le grand banditisme a reculé.
Le deuxième succès de l’unité c’était la lutte farouche contre l’insécurité routière qui se manifestait à travers des comportements aux antipodes de la sécurité : des véhicules de transports surchargés et des motocyclistes roulant sans casques sur les routes avec des accidents souvent mortels. Là aussi, le Lieutenant et ses hommes ont mené une lutte farouche contre les contrevenants aux lois par l’instauration de grands jalonnement sur toutes les artères de la ville et ils ont réussi l’impensable : accidents de circulation réduits, motocyclistes roulants avec un casque bien vissé sur la tête, voiture de transports régulés etc.
En somme, Malick Faye a su apporter une réponse à l’insécurité et aux nouvelles formes de banditisme pour assurer la sécurité, la défense, la protection des personnes, des biens et des institutions.
Il a su à sa manière traduire en acte le concept Armée/Nation. Grand mécène des écoles maternelles de la commune de Bakel, grand prieur toujours  au chevet des malades de l’hôpital de Bakel, protecteur des enfants d’où le surnom de « papa bonbon », ami des clubs sportifs scolaires (il s’est mobilisé pour offrir des tapis de gymnastiques au sol d’une valeur de deux cents mille francs au lycée Waoundé Ndiaye de Bakel. Ce qui a valu aux élèves de surseoir à leur mouvement d’humeur car cet élément était leur principale revendication), la mobilisation de son personnel pour des opérations de collecte de sang en faveur de la banque de sang du district sanitaire de Bakel, l(organisation de journée de récital de coran au camp, etc.
Ces succès et un tel rayonnement de l’escadron de surveillance et d’intervention de Bakel, a été rendu possible grâce, en premier lieu, à l’action constante, efficace et multiforme du lieutenant Malick Faye à la tête de cette unité. Homme sérieux, dévoué à la cause de la sécurité des personnes et des biens, compétent, grand connaisseur des faiblesses et forces du grand banditisme et doté de grandes qualités humaines, Malick, pour les familiers, a donc tout simplement rendu grand service au département, encore une fois.
C’est le lieu, ici, de lui témoigner de la reconnaissance du département à son égard. C’est aussi l’occasion de souhaiter au nouveau  commandant de l’ESI, le capitaine Aboubakary BA, une réussite totale dans ses nouvelles fonctions.

vendredi 19 juin 2020

SOCIETE : LE PADAER A BAKEL POUR LE LANCEMENT DE SON SECOND PROGRAMME D' APPUI A L’ENTREPRENEURIAT RURAL



la deuxième phase du Programme d’appui au développement agricole et l’entrepreneuriat rural (PADAER 2) a organisé ce mardi 16 juin 2020 dans la salle de réunion du CDEPS de Bakel un important atelier d’information et de sensibilisation des jeunes venus de toutes les communes du département afin de partager avec eux sur les missions et les opportunités qu’offrent le PADAER 2. Ce 1er atelier sur les 13 qui seront tenus dans les région de Kolda, Kédougou, Matam et Tamba vise à mettre à niveau les responsables des conseils locaux de jeunesse de toutes les Collectivités territoriales des régions d’intervention sur les opportunités offertes par le PADAER 2 pour le développement agricole, l’élevage et entrepreneuriat.
La mission est conduite par M. Yéro Ba chargé de entrepreneuriat rural accompagné de Mme Sall chargé de l’élevage, de Tidiane Diallo Président du conseil régional de la jeunesse et de Mamadou Ba son secrétaire général.
Pour rappel, l’objectif spécifique du PADAER 2  est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire, les revenus des petits producteurs (agriculteurs et éleveurs) et créer des emplois durables pour les ruraux, en particulier les jeunes et les femmes. Le Programme cible les populations vulnérables de 67 communautés rurales des régions de Tambacounda, Kolda, Kédougou et Matam.
Plus précisément, le PADAER 2  va contribuer au développement d’aménagement hydro-agricoles et d’infrastructures pastorales. Il participera à l’amélioration de la production et de la commercialisation de riz, du maïs, du sorgho, du mil, de la banane et du fonio. Il va intervenir également dans l’élevage des petits ruminants et de la volaille, indique APS.
Le Programme se déploiera dans les régions orientales du pays, celles de Kédougou (Sud-Est), Kolda (Sud), Matam (Nord) et Tambacounda (Est) sur six années, lors desquelles 3 700 exploitations agricoles et 44 500 ménages en bénéficieront. Cette deuxième phase du programme vise à faciliter l’accès aux crédits et à créer des emplois permanents bien rémunérés. Il a pour objectif la création d’au moins 3 000 emplois avec pour cibles prioritaires la jeunesse, les femmes, les personnes handicapées, et les personnes vivant avec le VIH.
Le président du conseil départemental de la jeunesse de Bakel visiblement très satisfait de cette rencontre demandera aux jeunes porteurs de projets de se rapprocher des services compétents pour de plus amples informations et ainsi, espérer bénéficier des opportunités de crédits pour financer leurs projets et du coup créer leurs emplois rémunérés.