dimanche 12 avril 2020

COVID- 19 : LA COMMUNE DE BAKEL A L’ HEURE DU CONFINEMENT PARTIEL



Les mesures restrictives prises par  le gouverneur de la région  de Tambacounda,  Monsieur Oumar Mamadou Baldé, pour la lutte contre le COVID-19, commencent à produire ses effets.
Evidemment, en sus du décret N° 2020-830 du 23 mars 2020 proclamant l’Etat d’urgence sur le territoire National assortis  des interdictions temporaires de circuler  entre départements, de manifestations ou de rassemblement, le gouverneur de région, sur proposition du comité régional de sécurité et du comité régional de gestion des pandémies, vient de prendre d’autres mesures hardies pour barrer la route au COVID-19 dans cette partie du Sénégal.
A compter donc du mercredi 8 avril 2020, «  les marchés réguliers de la région sont autorisés à fonctionner de 07 heures à 15 heures. Ils restent  fermés les mercredis et les dimanches. Ces jours fermés seront mis à profit par les services d’hygiène pour la désinfection des dits lieux ; La circulation entre départements est interdite ».
Telles sont les mesures édictées et qui sont appliquées à la lettre par les autorités du département de Bakel.
Ce dimanche 12 avril 2020, nous avons fait le tour de la ville pour voir de visu la situation. On peut noter que les marchés sont fermés avec tous les commerces aux alentours et sur les différents axes routiers. Bakel ressemble aujourd’hui à une ville fantôme. Aucun mouvement de vie humaine et pourtant, je touche du bois, c’est l’une des rares villes du Sénégal à ne pas connaitre un seul cas de coronavirus. Dieu merci ! Il faut tout simplement saluer la bonne conscience des populations mais surtout la réactivité rapide des autorités pour prendre les mesures idoines à chaque fois que de besoin.
Mais quand même, il faut surtout attirer l’attention des autorités pour le renforcement de la présence des forces de sécurité sur les berges du fleuve et les espaces de détente. Nous avons constaté que les enfants continuent de se baigner comme si de rien n’était en toute inconscience et insouciance. C’est le même constat dans certains endroits de boutiques de jeux communément appelés « Play station » mais aussi des « baby foot ou football de table ».
L’autre combat est le cas des taxi-motos. Ces conducteurs continuent à exercer leur métier sans protection. Ils ne portent ni de masques ni de gants. C’est le lieu d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la situation explosive de ces catégories socio-professionnelles pour les protéger et protéger la population.
En attendant, le combat continue. Disciplinés, nous vaincrons le COVID-19 inchallah.
Ensemble nous vaincrons le Coronavirus.
Aucune activité sur les deux rives du fleuve Sénégal





marché fermé ce dimanche




marché fermé









commerces fermés

rue désertique

samedi 4 avril 2020

SOCIÉTÉ : LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE BAKEL DANS SES MULTIPLES FACETTES

 En même temps qu’il s’active dans la guerre contre le COVID-19  par une distribution massive de produits détergents, de Gel antiseptiques,  de dispositifs de lave-mains, de savons, du riz et de l’huile aux populations vulnérables dans toutes les collectivités territoriales à l’échelle du département, le Conseil Départemental s’acquitte convenablement de sa mission en assurant la continuité service public.
Dans le secteur de l’éducation, une importante commande de tables-bancs et de photocopieuses vient d’être réceptionnée et mise à la disposition des ayants droits.
 Ces équipements scolaires (tables-bancs et photocopieuses) destinés aux établissements comme les lycées de Kidira, de Diawara et de Golmy ; mais aussi aux collèges de Moudéry et du cours privés Cheikh Anta Diop. Pour les photocopieuses, en sus des établissements moyens et secondaires, certaines écoles élémentaires en ont bénéficié en plus de la 63ème compagnie des sapeurs-pompiers de Bakel.
Dans cette action, même si les enfants sont encore à la maison, il va sans dire que ces intrants vont sans nul doute impacter sur l’amélioration des enseignements –apprentissages. Ce qui, du coup, va propulser l’excellence dans ces établissements scolaires.

Selon le président du conseil M. Ibrahima Diallo dit Demba KA, ces investissements d’une valeur de huit millions de francs  ne seront pas les seuls. Il reste d’autres investissements d’envergures dans les prochains jours. étant entendu que conformément au plan de travail 2020, sont prévus des investissements en construction de classes au collège de Yaféra, des réhabilitations de salles de classes et toilettes au centre de formation professionnelle 1 (CFP1), au  collège Bakel commune et  au lycée Waoundé Ndiaye avec un aménagement dans ce même lycée d’un terrain de sport.
 des équipements en petits matériels sont aussi prévus  aux comités de veilles pour lutter efficacement  contre les feux de brousses qui détruisent la faune et la flore dans le département.
Ces actions montrent derechef que le conseil départemental de Bakel s’acquitte aussi de ses devoirs vis-à-vis de l’éducation malgré un contexte marqué par le semi confinement et la  guerre contre le COVID-19.














jeudi 2 avril 2020

COVID 19 : LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL AU CHEVET DES POPULATIONS DES 12 COMMUNES DU DÉPARTEMENT DE BAKEL


Le Conseil  Départemental de Bakel a lancé une vaste opération de distribution massive   de produits antiseptiques, des dispositifs de lave-mains, du Gel antiseptique aux populations des différentes collectivités territoriales  et  aux services publics  du département, le tout estimé à une valeur de cinq millions de francs.
L’objectif visé est d’impulser la chaine de solidarité pour lutter efficacement contre la pandémie du COVID 19 dans cette partie du pays frontalière avec la Mauritanie et le Mali.
En sus de ces produits, un important stock de riz et d’huile est mis à la disposition du préfet au nom du comité local pour assister quelques Daaras  afin d’aider aux confinements des talibés qui sillonnent les rues à la recherche de leurs pitances quotidiennes.
Le conseil, par la voix de son président M. Ibrahima Diallo dit Demba KA, va remettre incessamment une enveloppe de 1 million de francs au Préfet pour le compte du comité local pour diligenter d’autres actions. Il est prévu aussi, selon le président du conseil, le versement d’une somme de trois millions de francs au compte du fonds « force COVID 19 » en guise de contribution du conseil départemental de Bakel.
L’annonce phare du jour est la belle initiative prise par le président du conseil départemental  et qu’il veut partager avec l’ensemble des élus du département, mais aussi, avec toutes les bonnes volontés. Il s’agit de la mise en place au niveau du département d’un fonds dénommé « Fonds Départemental de Solidarité et de Résilience Face au COVID 19 » qui sera logé au trésor public  pour accompagner les pouvoirs publics dans leurs démarches d’inclusion socio-économique au niveau du département. Le conseil est déjà disposé à y contribuer à hauteur de 1 million de francs CFA.
Force est de constater que dans cette lutte collective, le président du conseil départemental de Bakel ne lésine pas sur les moyens et s’est résolument engagé dans l’action pour gagner la guerre contre le COVID 19. Il sait pertinemment que « tergiverser avec l’ennemi, sans prendre de mesures hardies, se payera très cher ».
C’est pourquoi, il a aussi invité sa population à adopter les mesures d’hygiènes en se lavant régulièrement les mains à l’eau et au savon, d’éviter les rassemblements publics, de rester chez soi (si on n' est pas au travail), de s’inquiéter grandement de l’augmentation des cas…  















































dimanche 29 mars 2020

SOCIÉTÉ: ENTRETIEN AVEC MOUSSA FALL, CHEF DU SERVICE DÉPARTEMENTAL DU COMMERCE DE BAKEL


Le service départemental du commerce de Bakel est sur le qui-vive depuis que l’Etat du Sénégal a pris des mesures restrictives sur la circulation des personnes et des biens tant au plan National qu’International pour cause de pandémie du COVID-19. Cet état de fait a engendré des spéculations sur les denrées de premières nécessités et sur des produits pharmaceutiques comme les Gel Antiseptiques Mains. C’est pourquoi l’inspecteur départemental du commerce de Bakel M. Moussa Fall et ses hommes ont envahi les commerces pour vérifier la stabilité des prix mais aussi les stocks des denrées dans le cadre de la sécurisation du marché.
C’est pourquoi nous sommes allés le rencontrer pour faire le point avec lui.
Sur les denrées de premières nécessitées comme le riz et l’huile, des hausses sensibles sont notées çà et là dans le commerce. Ce pendant, il faut noter que le prix du riz et de l'huile ont connu une hausse avant même l’avènement de la maladie à cause de la conjoncture internationale.  Le sucre, par contre, n’a pas connu à ce jour de hausse et les stocks des commerçants sont bien fournis. Donc c’est dire que Bakel est loin des ruptures de stock au grand bonheur des consommateurs,  selon M. FALL.
Par contre, des faussaires, profitant de la pénurie de Gels Antiseptiques Mains dans les officines, ont introduit des contrefaçons  de Gels Antiseptiques commercialisés sous le nom de Setal ma qu’ils vendaient aux prix exorbitants  de 3000f le flacon de 500ml. Mal leur en pris car ces flacons ont été saisis par le service du commerce et les complices qui les vendaient sévèrement punis.
C’est pourquoi l’inspecteur FALL attire l’attention des consommateurs sur l’existence de produits douteux comme les Gels Antiseptiques dans le commerce. IL a d’ailleurs fait le tour des officines et des revendeurs pour leur livrer les documents de référence pour la vente de ces produits. Produits qui doivent être certifiés avec toutes les indications requises et le nom du laboratoire qui les a fabriqués.
En attendant, restons vigilants pour ne pas se donner des maladies en cherchant à se protéger.













Santé: Dr Barry, l’expérience et l’expertise au service du combat contre le COVID- 19

 Le laboratoire « MOULTAZAM » du docteur Aldiouma Barry, pharmacien à Bakel a commencé depuis vendredi 27 mars 2020 à produire des Gels Antiseptiques mains pour lutter contre la rupture de ce produit constatée dans les officines du département.
Ce Gel antiseptique, bactéricide, virucide et fongicide est essentiel dans le combat contre le COVID-19 qui gagne du terrain chaque jour que Dieu fait dans le monde et à la clé des milliers de victimes.
Aujourd’hui, ce produit existe en quantité suffisante dans son officine avec des prix homologués par le Ministère du commerce et selon les normes de l’OMS.
Ce laboratoire est la preuve tangible que les pharmaciens sont avant tout des scientifiques. Mais on a souvent l’impression que les activités de commerce prennent souvent le dessus sur les activités scientifiques. Ce qui nous amène à dire qu’ils ne jouent pas complètement leurs rôles de santé publique. Aujourd’hui, le pharmacien a les moyens de faire la cartographie des maladies chroniques (diabète, hypertension…) dans sa zone à travers les ordonnances qu’il reçoive et dresser un tableau sur les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces. A  Préciser que les faiblesses seront transformées en forces et les menaces en opportunités. Et d’ailleurs c’est ce qui est à l’origine de la création du laboratoire MOULTAZAM de la pharmacie Gallé Cheikh Omar Tall.
Par exemple selon le docteur, les maladies  de  la carie dentaire  font légion. Qu’est ce qui est à l’origine de ça ? La consommation de Gardenal est excessive à Bakel selon toujours le docteur. Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que ce n’est pas lié au mariage consanguin ou encore à l’excision ? Autant de questions qui interpellent tout un chacun.
Mais en attendant, COVID-19 oblige, nous remercions du fond du cœur docteur Aldiouma Barry pour cette belle initiative qui participe activement à la guerre contre le CORONAVIRUS.
Merci docteur.





samedi 28 mars 2020

Lettre à Abdou Khadre Mané/ Une contribution d'un fidèle lecteur de mon blog

                        Cher Frère,
Saches que le  Covid-19 , présentant par sa nature  et sa gravité, le caractère de calamité publique, a « imposé » à notre Président de la République  de proclamer l’état d’urgence pour  12 jours sur toute  l’étendue du territoire national, sauf prorogation par l’assemblée nationale (article 69 de la constitution). Un professeur de droit a pu définir la notion d’urgence comme  « le caractère d’un état de fait susceptible d’entrainer, s’il n’y est porté remède à bref délai, un préjudice irréparable… » L’état d’urgence qu’est-ce que c’est  alors?
  Dans le cas d’espèce, « in concreto », c’est une situation exceptionnelle restrictive de nos libertés individuelles telle que la liberté de réunion, la liberté de manifestation, la liberté de déplacement (aller et venir), la liberté d’entreprendre, ou  encore, notre  instinct grégaire, ce droit naturel nous dictant  à nous rassembler ou regrouper dans certains lieux publics ou privés …. C’est là le  remède !
Tous ces droits de l’homme –ci, bien que garantis par la République du Sénégal, et inscrits dans  notre constitution, sont aujourd’hui  bousculés, et mis en veilleuse  par la maladie du coronavirus. Nous vivons des circonstances exceptionnelles : le défi de nos autorités administratives,  autorités municipales, et  forces de défense et de sécurité dans leur mission- ô combien délicate-, est d’établir un équilibre  ou conciliation entre la restriction de nos droits, justifiée par la propagation insidieuse de cette calamité rampante, et leur respect. Tout abus, toute irrégularité,  ou toute violation grossière de  droits de l’homme  ne leurs est pas permis. Leurs actes, agissements, et opérations doivent (sous resserve d’un  contrôle éventuel de nos juges) obéir à cet  difficile équilibre  précité  pour le triomphe d’un seul droit de l’homme inscrit dans les cœurs et les esprits de tous à travers le monde aujourd’hui : le droit à la santé et à un environnement sain.
Je m’imagine  en train de te dire que tout est paradoxe à travers ce que le Grand dit là ,car on porte atteinte à des droits et on veut protéger un autre droit, eh bien oui  !, c’est cela qui fait de  l’état d’urgence  une situation exceptionnelle par rapport à la situation normale dans laquelle tu te déplaçais à ton gré   de  jour et/ou de nuit de 20 heures à 6 heures Abdou !.
Je te quitte tout en te demandant en tant qu’éducateur, comment répondre à cette question à moi  posée par  mon enfant âgé de  6 ans   : « Papa, coronavirus dort – il le jour pour ne sortir que la nuit ?! » …  QUE DIEU SAUVE NOTRE CHER  SÉNÉGAL !!!
                                                                                                                      Rassoul LY
                                 -Ancien Assistant Programme Manager Gouvernance Usaid /Yaajeende
                                 -Citoyen de Bakel Commune

Merci grand Rassoul pour cette merveilleuse contribution à la réflexion sur le comment gérer les privations dans l'ultime but de sauver le Sénégal.
Cette mesure d'exception est diversement appréciée et vécue par les populations. En effet il a été constaté des comportements aux antipodes de la citoyenneté adoptés par certains en bravant les interdictions et restrictions édictées par les mesures étatiques. En revanche, dans les rangs de la police, des interventions excessives ont été notées ça et là.
Vous avez raison de souligner le caractère paradoxal de la mesure qui porte atteinte à des droits en voulant protéger d'autres droits c'est à dire  le droit à la santé et à un environnement sain. je dirai encore le droit à la vie. N'est-ce pas salutaire?
Pour revenir à la question posée par ton fils de 6 ans « Papa, coronavirus dort – il le jour pour ne sortir que la nuit ?! »  
Il a raison sur ce point. Car son esprit juvénile ne comprend pas que  les restrictions sont plus accrue la nuit alors que le virus circule aussi le jour.  comment lui faire comprendre cet état de fait? le confinement qui nous est imposé commence à 20 heures pour se terminer à 6 heures du matin. Mais dis lui qu'à tout moment le virus circule, seulement le jour nous est donné pour permettre aux gens de travailler et l'économie de tourner tout en respectant scrupuleusement les mesures barrières édictées par le ministère de la santé.  
voilà quelques réflexion suite à la question qui m'a été posée à la fin de votre lettre. J'espère que le débat fécond que votre relation écrite suscitera va nous permettre de nous enrichir mutuellement.
MERCI MON GRAND!