mercredi 13 mars 2019

Bakel : Mise sur pied d’un cadre de concertation sur le dialogue social dans le secteur de l’éducation et de la formation.


Monsieur Mamadou Mbaye, le  Préfet de département de Bakel a présidé ce mercredi 13 mars 2019 à 10 heures précises, le comité départemental de développement consacré à la mise sur pied de la table de concertation sur le dialogue social entre acteurs de l’éducation  dans la salle de conférence de la Préfecture.
Plusieurs autorités avaient fait le déplacement comme l’Adjoint au Préfet, les Sous- préfets des arrondissements de Kéniéba, de Kidira et de Moudéry, le président du conseil départemental, le Maire de la  commune de Sinthiou- Fissa,  les représentants de ceux de  Bélé, de Bakel, de toumboura, de Gathiary, et  Madina foulbé. Sans compter les chefs de services départementaux,  les inspecteurs de l’éducation élémentaires, les partenaires au développement, les syndicats les plus représentatifs, les associations de parents d’élèves, les représentants des gouvernements scolaires, les représentants des forces de défenses et de sécurités, les représentants des collectifs des directeurs d’écoles (CODEC), les médias etc qui vont constituer le Dispositif Départemental du Dialogue Social dans le Secteur de l’Education et de la Formation 
Cette rencontre, initiée par l’inspecteur de l’éducation et de la formation de Bakel Monsieur Amadou Alhousseynou  Sarr, IEF de Bakel, vise à doter le secteur d’un cadre  de concertation  avec des rôles et des missions. De sa communication nous pouvons retenir que c’est un cadre de réflexion, de communication et d’échange dans le but de promouvoir le développement  des synergies mais aussi un outil de médiation, de facilitation, de veille et d’alerte. Un cadre qui va permettre de contribuer largement à l’efficacité  et à l’efficience dans le travail mais surtout lutter contre les déséquilibres qui sont souvent la cause des frustrations.
Le cadre devra donc :
1/ Assurer une bonne communication et une concertation permanente entre les différentes familles d’acteurs ;
2/ Anticiper sur les problèmes pouvant résulter des dysfonctionnements dans le secteur; 
3/ Assurer le suivi régulier des plateformes revendicatives;
4/ Veiller au respect des engagements des différents acteurs;
Ce même dispositif sera installé dans les différentes collectivités locales avec comme dénomination « conseil consultatif communal ».

Conscient des enjeux et de l’importance de la création d’un environnement apaisé pour une éducation équitable et de qualité Le Cadre de concertation constitue un des éléments fondamentaux de la stabilité sociale, gage de production et de productivité pour une école de qualité prenant en compte les préoccupations de tous les acteurs. En effet, il doit permettre l’instauration d’un climat social apaisé et faciliter la réussite d’une éducation équitable et de qualité pour tous. C’est aussi un instrument de référence du dialogue social dans le secteur à  adapter, au besoin,  aux réalités du milieu. La mise en œuvre du dispositif de dialogue social exige l’engagement et la détermination des différents acteurs. C’est pourquoi des principes sont énoncés en termes de  partenariat dynamique, de contribution féconde et de subsidiarité (ne pas faire remonter à l’échelon national ce qui peut être négocié à l’échelon local).
Le préfet dans sa communication remerciera longuement l’IEF pour sa vision dans la gestion du système.  Il lancera un appel aux maires et au président du conseil départemental à mieux s’impliquer dans la gestion de l’éducation qui est une compétence transférée et ne pas se limiter seulement aux dotations de fournitures aux écoles comme cela se fait partout dans les collectivités locales. Vos compétence vont au-delà a-t-il rappelé. Des contributions de très hautes factures permettront d’enrichir le dispositif départemental.   Ce même dispositif sera installé dans les différentes collectivités locales avec comme dénomination « conseil consultatif communal ».
 























































lundi 11 mars 2019

La journée internationale de la femme célébrée avec faste dans le département de Bakel



Les organisations de femmes de Bakel, sous la houlette des services départementaux  du développement communautaire et sociale (SDDCS) et de la  cellule d’appui au développement local (CADL) avec l’appui technique et financier du GRDR de Bakel et son partenaire Actionaid, ont célébrée dans l’unité la journée internationale de la femme dans la commune de Bélé.
 Cette journée, également appelée journée internationale des droits de femmes, est une journée internationale dédiée à la promotion des droits des femmes dans le but de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes.
Elle est aussi l’occasion de réfléchir aux progrès  accomplis, d’appeler au changement et de célébrer les actes de courage et de détermination des femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté. C’est également l’occasion d’examiner comment accélérer le programme 2030, en accélérant la mise en œuvre effective des objectifs de développement durables, en particulier le cinquième objectif qui est de parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ; et le quatrième objectif qui consiste à assurer une éducation inclusive et de qualité  pour tous et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie.
Pour cette présente édition, Le thème officiel  s’intitule « Penser équitablement, Bâtir intelligemment, innover pour le changement ».
La  thématique de 2019, choisie par les Nations unies (« Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ») pose les conditions nécessaires aux progrès qu’il reste à faire en matière d’égalité et d’émancipation des femmes afin qu’elles jouent un rôle clé dans la mise en place de systèmes plus inclusifs. En ce qui concerne les sciences et de la médecine, les femmes sont sous-représentées.
Donc les organisatrices, après une caravane qui a sillonné les rues de Bakel, traversée les communes de Gabou et Kidira,  se retrouveront dans la commune de Bélé pour tenir un panel qui sera animé tour à tour par  monsieur Abdou Khadre Mané, responsable du bureau genre à l’IEF de Bakel sur le thème  et Mme Tabasky Sarr chef de service départemental de la CADL sur les voies et moyens pour l’accès à la terre pour les femmes qui peinent à obtenir leurs propres terrains arables ou à usage d’habitation.
Au paravent les caravanières feront une halte à Kidira pour communier avec les femmes de cette localité qui avaient elles aussi organiser une marche pour réclamer le respect de leur droit avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : Maintien des filles à l’école ; non aux mutilations génitales féminines ; non aux mariages et grossesses précoces. Marche qui les a conduits  à la sous-préfecture où elles seront reçues par le sous-préfet   
Le panel, qui sera présidé par l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Kidira en présence du maire de la commune Monsieur Seydou Olel KA et des chefs de services et de l’ensemble des délégations des communes de Moudéry, Diawara,  Ballou, Bakel, Kidira et des populations de Bélé, a enregistré un franc succès à tout point de vue.
C’est pourquoi tout le monde a salué l’engagement du maire de la  commune  qui n’a ménagé aucun effort pour accueillir pour la première fois une telle manifestation. Il n’a pas lésiné sur les moyens et a promis d’aider les femmes de sa commune vers leur autonomisation économique et d’octroyer des terres aux GIE  mais aussi à tous les  demandeurs  et à toutes les demandeuses.
La  journée a été véritablement un succès car les défis de l’organisation et de la mobilisation ont été relevées malgré quelques désagréments pour les femmes qui n’ont pas pu  faire le déplacement de Bélé fautes de soutien de la part de leurs maires.