samedi 6 août 2016

Bakel: USAID/YAJEENDE pose le 1er jalon d’une autonomisation des collectivités locales pour la lutte contre l’insécurité alimentaire.


signature symbolique du contrat(le sous-préfet en bleu) entouré
du coordonnateur du projet à sa droite, le maire à sa gauche
et le coordonateur du GTC)
Ce vendredi 5 août 2016 à 11 heures précises, dans les locaux de l’ONG USAID/YAJEENDE du bureau de Bakel,  s’est tenue la cérémonie d’ouverture des travaux de planification devant permettre aux communes graduées de prendre en charge la gestion de la sécurité alimentaire en vue d’atteindre les objectifs de l’autosuffisance alimentaire dans le département. Cette cérémonie présidée par le sous- préfet de Moudery, monsieur Mansour Diallo, avec à ses côtés le Maire de la commune de Moudery, le coordonnateur du projet du bureau de Bakel, le docteur Daouda Ndao et le coordonnateur du GTC (groupe de travail citoyen) de Moudery, monsieur Wombo Ttraoré, verra les présences remarquées et remarquables des maires, des GTC, des étudiants sortants de l’ENEA et des invités. Ces travaux sont prévus pour durer deux jours.
wombo traoré debout suivi de Daouda Ndao, Mansour Diallo
et de monsieur Ndiaye le maire de Moud
L’objectif de la rencontre est de partager la feuille de route et mettre en place une planification devant permettre aux six  communes retenues, après une sélection graduelle (évaluation),  de bénéficier d’  un appui institutionnel et financier pour mener des activités de développement nutritionnelle aux fins d’assurer une sécurité alimentaire aux communautés.
Il s’agira en clair d’échanger et de partager sur les rôles et responsabilités des parties prenantes, sur les activités et les attentes, sous l’autorité de l’administration, pour relever les défis de l’insécurité alimentaire dans les zones cibles.
 Il s’agit des communes de Moudery, de Gabou, de Ballou, de Sinthiou-Fissa à Bakel et des communes d’AORE et Bokiladji dans le département de Matam. Ce sont ces communes qui sont sorties du lot après une auto- évaluation sur un total de douze au départ. Désormais le projet USAID/Yajeendé se mettra en retrait et va laisser ces communes travailler avec leur GTC et promouvoir des actions de développement nutritionnelles avec l’accompagnement d’étudiants stagiaires de l’ENEA (Ecole Nationale d’Economie Appliquée de Dakar) qui séjournent actuellement dans la zone.
Monsieur Daouda Ndao, coordonnateur régional du dit projet dira :
« Ce jour marque un tournant historique dans nos relations avec les communes car cela fait six ans que nous sommes ensembles à tenter de relever les défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et avec comme approche l’agriculture pour la nutrition. A la cinquième année, une graduation est faite (auto-évaluation) sur la prise en charge efficace des questions de sécurités alimentaires par les institutions locales (conseil municipal, les GTC, les ASP).
Daouda Ndaw, coordonnateur régional du projet USAID/YAJEENDE
du bureau de  Bakel
A l’issue de cette évaluation faites par les agents techniques de l’Etat, des communes ayant atteint un niveau très avancé dans la prise en charge des questions de sécurité alimentaires,  sont retenues pour être autonomisées c’est-à-dire leur donner des moyens institutionnels  et financiers et les laisser travailler avec leur GTC. Dans chaque commune, un stagiaire de l’ENEA est présent pour les accompagner dans un domaine précis au regard de la feuille de route qui décline toutes les activités et les attentes pour la prise en charge efficace des questions de sécurité alimentaires. Cette feuille de route qui décline les activités cibles dans chaque domaine (agriculture, élevage, nutrition et développement…) est gérée par le GTC qui est le bras technique des collectivités locales pour prendre en charge la question de l’insécurité alimentaire. Aujourd’hui donc nous posons avec les collectivités locales le jalon de la durabilité car, précise-t-il, nous sommes appelés à cesser nos activités un jour et les communautés seront aptes à gérer leur propre survie sans le projet. Car comme tout projet, il a une durée de vie.
Le coordonnateur fera un bref rappel des réalisations faites dans le domaine de l’agriculture (acquisition de  semences certifiées pour les paysans, de tracteurs, de technologies innovantes pour améliorer les rendements agricoles, la transformation de ces produits), l’élevage (avec le passage du don où des animaux à cycles courts sont remis et après reproduction des animaux, le don est transmis à une autre famille. Ce système original a permis à 3000 ménages vulnérables de sortir de la pauvreté), nutrition- développement, service privé local et des activités de gouvernance ».
Il terminera par  égrener quelques faiblesses qui plombent les actions  de développement comme l’instabilité de la pluviométrie et l’impraticabilité des pistes pour atteindre certaines localités comme Kéniéba. C’est pourquoi il demandera à l’autorité de porter son message au président de la république pour que des actions de réhabilitation  des pistes soient menées dans le cadre du PSE pour permettre l’accès dans ces localités en longueur d’année.
Le maire de la commune de Moudery porte-parole de ses pairs dira toute sa satisfaction sur l’ONG USAID/YAJEENDE qui selon lui, ne fait que du développement durable. Et c’est ce qu’ils attendent des autres ONG c’est-à-dire, les aider à se passer de l’aide comme le fait si bien Yajeendé. C’est pourquoi au nom de tous les maires, ils réitèrent leur engagement à redoubler d’efforts pour l’atteinte des objectifs assignés.
Monsieur Mansour Diallo, sous- préfet l’arrondissement de Moudery, venu présider l’ouverture des travaux dira :












moment de prières
(USAID/YAJEENDE, depuis sa venue dans la région ne fait que dérouler des actions pertinentes, efficaces, efficientes et durables avec les communautés pour réaliser les objectifs du millénaire pour le développement en parfaite symbiose avec la vision du  PSE pour un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire et un Etat de droit. Car selon lui, au lieu que le projet donne du pain chaque jour aux populations, il leur apprend à devenir des acteurs de leurs propres survie, de leur propre développement. Car dira-t-il, tout ce qui a un impact sur les enfants doit être bénéfique pour eux et les aider à se développer et c’est pourquoi il remercie au nom du président de la république, cette ONG qui déroule des programmes de développement du millénaire. Car dira-t-il en substance USAID/YAJEENDE est entrain de bien travailler. Il a travaillé à rendre autonome les paysans dans le volet agriculture, dans le domaine de la transformation des produits agricoles, dans le cadre du passage du don et aujourd’hui, dans le volet nutritionnel et, selon lui, c’est ça le développement durable c’est-à-dire accompagner, aider et autonomiser.
Il donne son engagement indéfectible pour accompagner le projet à atteindre tous les objectifs de développement avant de déclarer ouvert les travaux.








devanture de Yajeendé






mardi 19 juillet 2016

Bakel: Début de la saison hivernale, début de calvaire pour les habitants.

 Il a plu à torrents dans la nuit du mardi 19 juillet à Bakel et ses environnants. Certains quartiers comme les HLM sont sous les eaux.
Cette situation existe depuis la création de la dite cité en 1963. Car effectivement elle est construite sur un terrain sur lequel la navigation en pirogue y était possible et il servait de passage aux piroguiers pour rejoindre leurs champs ou pour remonter le fleuve Sénégal.
Depuis donc l’érection de cette cité en zone d’habitation, aucune politique d’assainissement n’est initiée par les autorités municipales qui se sont succédées à la tête de cette municipalité pour le drainage de l’eau de pluie jusqu’au fleuve distant de moins de cent mètres.
L’actuel maire, l’honorable député Ibrahima Babayel Sall, habitant du quartier, mais dans l’autre partie non inondée, rencontré à plusieurs reprises sur la question ne cesse de donner des promesses et en attendant une solution qui tarde à venir, nous en pâtissons.
C’est cette même situation que vivent les populations de Dares- Salam, Bakel Coura etc.
Si ce n’était que l’eau la situation serait moins éprouvante mais, il y’a son lot de problèmes : prolifération de moustiques, de grenouilles, de crapauds, de serpents sans compter l’odeur nauséabonde des eaux stagnantes dû aux animaux morts en putréfactions, sources de toutes sortes de maladies hydriques.
En attendant de trouver des solutions définitives à notre calvaire des discussions sont en cours entre habitant du quartier pour gérer cette situation.
Surtout ne leur parlez pas de la municipalité qui a montré ses incapacités face à la situation des HLM.

  



lundi 18 juillet 2016

KAOLACK: Atelier de formation des Enseignants(es) sur les droits des Enfants et les violences basées sur le Genre.


Les vendredi 15 et samedi 16 juillet 2016, à la salle de conférence de l’hôtel le relais de Kaolack, s’est tenue une session de formation des responsables de bureau partenariat, communication, genre des IA et IEF des régions de Kaolack,  Kaffrine et Tambacounda (bassin de Kaolack) par l’Association des Juristes Sénégalais (AJS) sur financement du projet d’appui à l’éducation féminine et à l’empowerment des femmes pour un développement local inclusif (PAEF PLUS).
Cette formation, dont les thématiques porteront sur les droits humains, les droits fondamentaux de l’enfant et sur les violences faites aux enfants basées sur le genre en milieu scolaire, vient à son heure car elle aura permis aux responsables BPCG de s’approprier les instruments juridiques relatifs à la protection et à la promotion des droits humains des enfants et particulièrement ceux des filles, de respecter désormais et de promouvoir l’équité et l’égalité des sexes dans l’éducation primaire et secondaire, en fin d’être outillés pour une identification des violations des droits humains et pour une prise en charge efficace des victimes. Tel est en gros les objectifs poursuivis par ce programme.
Chacune de ces thématiques fera l’objet de travaux de groupe sur des questions et études de cas précis et des séances de restitution et de discussion sous la supervision des expertes juridiques chargées de l’animation de l’atelier.
Une présentation sur le rôle de l’enseignant sera le moment fort où, véritablement, des recommandations seront faites aux BPCG d’accentuer les campagnes de sensibilisations et de plaidoyer pour le respect de la fonction enseignante et la prise en compte de la dimension genre dans l’école et la classe. De continuer le processus d’installation des cellules genres dans tous les établissements scolaires, de travailler en synergie avec les autres organisations locales poursuivant des objectifs similaires et arriver à avoir une base de données sur les violations des droits humains ou autre.
IL faut le dire aucune statistique locale n’est disponible sur la question. 
A l’issue de la formation des attestations sont décernées à tous les participants.

















CŒUR de KK 

Motel Arc-en-Ciel




samedi 18 juin 2016

A propos des abris provisoires dans le Département de Bakel

CTP de Diabal sous abri provisoire

IEE Bocar Sy  entouré des potaches et de l'équipe pédagogique
Bakel est sans doute l'un des Départements du Sénégal qui regorgent le plus d'abris provisoires pour régler l'éternel  problème des salles de classe. Une solution simple que les populations utilisent pour ouvrir des écoles ou des salles de classes en lieu et place des constructions en dures au grand dam des enfants pensionnaires de ces abris . Le problème c'est que l'abri, lieu où l'on est sensé être protégé,  être en sûreté,  est tout autre sauf sécurisé (voir les photos). Au contraire les enfants y sont exposés à toutes formes d'insécurité dues aux intempéries, parfois, aux agressions humaines ou animales. l'abri qui se veut  provisoire est fait normalement en attendant autre chose c'est à dire une  construction en dure dans un avenir proche. Mais et  si cette construction n'arrivait jamais? C'est malheureusement le cas pour de nombreux abris qui ont prés  de 10 ans d'existence. Maintenant la question est de savoir pourquoi nous avons connus tous ces problèmes?
D'abord la nouvelle politique est de créer des écoles de proximités partout où le besoin se fait sentir. Ce qui emmène les villages à vouloir se doter chacun de son école maternelle,  de ses écoles élémentaires, son collège et son lycée. Le département compte actuellement 18 collèges et 05 lycées. Des localités se battent pour avoir qui son collège, qui son lycée et nous savons tous que certains établissement n'existent que de nom . Le déficit en personnel est criard dans tous les secteurs éducatifs. Souvent des écoles sont créées pour contenter le guide religieux ou   pour entretenir un clientélisme politique. En attendant les autorités locales ont tous les problèmes du monde pour suivre certaines écoles qui faussent à l'avance toutes les prédictions en terme de qualité dans les enseignements- apprentissages, de maintien et de réussite. Heureusement que le PAQEEB (programme d'amélioration de la qualité des enseignements à l'éducation de base) et le PAQUET (programme d'amélioration de la qualité, de équité et de la transparence) sont là pour apporter des solutions aux nombreux problèmes de l'école. En attendant que tous les PAQUETS soient ouverts des solutions locales méritent d'être troiuvés pour soulager les peines de nos jeunes avenir de demain. Respect!
CTP Diabal

CEM kidira commune

CEM Kidira commune

CTP de Diabal

école de Samba Yidé


CEM Kidira commune

école de Samba Yidé 



CTP de Sénoudébou


école élémentaire de Senoudébou

vendredi 17 juin 2016

VISITE DANS LES ECOLES DU DÉPARTEMENT DE BAKEL

visite de l'IEF ( en blanc) au CEM kidira commune 
Dans le cadre de la préparation  des examens du CFEE et du BFEM mais aussi dans le suivi de l'administration des épreuves post- test de l'académie et de l'INEADE, l'inspecteur de l'éducation et de la formation de Bakel monsieur Amadou Alhousseynou Sarr a initié une tournée dans la période du 14 au 16 juin 2016, dans le département. 
les axes ciblés sont le tracé Sénoudébou/Tourimé, les écoles des  goye inférieur et supérieur, soit un total de 35 établissements retenus pour être supervisés. Mais aussi faire le point sur la situation de quelques centres d'examens non encore conforme aux modèles standards c'est à dire sécurisés et disposant de points d'eau. 
Ces tournées auront permis à l'IEF et à son équipe d'harmoniser avec les enseignants sur les consignes d'administration des dites épreuves mais aussi de voir les sites prévus pour accueillir dans quelques jours le CFEE et dans un peu plus d' un mois, le BFEM . 
Si la supervision a permis de rectifier des errements dans l'administration des épreuves, elle aura surtout permis de prendre des mesures idoines pour les centres en retard sur l'exécution de leurs  cahiers  de charge. C'est ainsi que des écoles comme Sénoudébou ont reçu  des sommations fermes de la part de l'IEF pour être très rapidement  aux normes. ces contrôles inopinés auront permis à l'IEF   de mieux percevoir les difficultés mais aussi la volonté déployée par les uns et la tricherie dont font montre les autres et qui ne doit pas être un culte chez l'enseignant. Ces sorties constituent donc un levier pour faire un bilan mais aussi de mieux se préparer pour poser les bases d'une nouvelle orientation permettant de mettre en place les vrais valeurs de la qualité, de  l'équité et de la transparence dans les activités d'enseignement- apprentissage.

CEM de Kidira commune


CEM de kidira commune

CEM de Kidira commune

cour de l'école de Sénoudébou

dans une salle de classe à Senoudébou

une salle de classe de l'école de Gabou 1


CEM de Sénoudébou

dans une classe de l'école de Gabou

école de wouro Thierno l'équipe pédagogique et quelques élèves



dans une classe  de Sénoudébou, des saletés un peu partout

ECOLE DE SENOUDEBOU,  délabrement avancé des infrastructures