dimanche 23 janvier 2022

TAMBACOUNDA/ SAVE THE CHILDREN INTERNATIONAL : LA SAUVEGARDE DE L’ENFANT, UN PILLIER ESSENTIEL DU PROJET PROTEJEM.

L’ONG SAVE THE CHILDREN INTERNATIONAL (SCI) a organisé un Séminaire regroupant tous les Acteurs de la Protection de l’Enfant à l’hôtel Relais de Tambacounda du 17 au 20 Janvier 2022. Pour la Réussite du Projet Protejem (Protection des Enfants et jeunes en mobilité), la Sauvegarde de l’Enfant constitue une étape cruciale/déterminante. A travers ce Projet, SCI vise à «l’Amélioration de la Protection des Enfants et Jeunes Migrant(e)s sur les Routes Migratoires de l’Afrique de l’Ouest ». Dans Cet Atelier L’ONG est représentée par Monsieur Dicko, Monsieur Dieng et Madame Ndéye fatou Ndiaye.

SCI reconnaît ainsi pleinement le devoir de protéger et de promouvoir le bien-être des enfants mais également de veiller à ce que toutes les mesures de sauvegarde soient accessibles et clairement communiquées au personnel, aux partenaires, aux enfants et à leurs communautés, dans une langue qu'ils comprennent.  SCI est consciente du fait que les enfants peuvent être confrontés aux vulnérabilités supplémentaires liées à leur âge, leurs antécédent socio-économiques, leur handicap, leur sexe, leur race, leur ethnie, leurs convictions religieuses, leur identité, leur orientation sexuelle. SCI s'engage à ce que ces facteurs ne soient pas un obstacle à l'efficacité de leur sauvegarde.


SCI s’engage à :1/Valoriser, écouter et respecter tous les enfants et les jeunes ; 2/S’assurer que tous les membres du personnel et les personnes directement associées au travail comprennent leur responsabilité individuelle de prévenir et de signaler toute forme de maltraitance et d'abus sexuels envers les enfants ; 3/Mettre en œuvre de manière diligente notre système de Sauvegarde de l’enfant en appliquant les politiques, procédures, formations et autres opportunités d'apprentissage pertinentes  ainsi qu’à travers les  partenaires et les personnes associées concernés ; 4/ Veiller à ce que l'organisation crée la bonne culture et un environnement sûr permettant à quiconque de signaler verbalement des incidents et / ou des problèmes liés à la sauvegarde des enfants ou par écrit et par le biais de mécanismes accessibles et très adaptés aux enfants ;5/Toutes les actions et décisions concernant la sauvegarde sont prises dans l’intérêt supérieur de l’enfant et mettent la sécurité et le bien-être de l'enfant en priorité ; 6/Signaler à l'attention de la hiérarchie les préoccupations présumées, les violations de la présente politique et du code de conduite à travers le système de signalement des incidents (DATIX) dans les 24 heures qui suivent l'incident.  Les procédures locales en matière de signalement des cas de maltraitance et d'infractions pénales potentielles sont également applicables et doivent être respectées selon les normes juridiques en vigueur ; 7/Veiller à ce que des registres détaillés et précis de toutes les préoccupations en matière de sauvegarde soient collectés, traités et stockés de manière sécurisée, conformément aux lois en vigueur sur la protection des données ;8/ Mettre en place des systèmes et des procédures afin d’éviter d'employer ou de recruter des personnes présentant un risque pour les enfants ;9/ Appliquer les mesures de sauvegarde telles que définies dans les outils et procédures de partenariat ; 10/Prendre des mesures face au non-respect de cette politique dans les meilleurs délais, pouvant aller à une résiliation de contrats ou d'accords, y compris le licenciement ; 11/Par le biais du conseil juridique , signaler rapidement les incidents graves relatifs à la sauvegarde des enfants à la Commission des Associations Caritatives, ainsi que d'autres organismes chargés de l'application de la loi et les autorités compétentes.

  Le système de sauvegarde de l'enfant  comprend quatre domaines clés : Sensibilisation, Prévention, Signalement et Réponse.  Chacun de ces domaines comprend des activités qui se poursuivent tout au long du cycle de vie des programmes de développement, du travail humanitaire et de plaidoyer dans les  zones d’intervention. L’approche de Sauvegarde centrée sur l'enfant.  SCI prend au sérieux les mauvaises pratiques de sauvegarde et les juge inacceptables. Les mauvaises pratiques de sauvegarde devront être signalées. Tous les cas signalés de mauvaises pratiques de sauvegarde seront traités conformément aux politiques de sauvegarde et aux procédures disciplinaires. SCI reconnaît que les enfants vivant dans des zones touchées par des crises humanitaires sont particulièrement vulnérables. Toutes les organisations et tiers mettant en œuvre des activités de réduction des risques, de préparation et d’intervention humanitaires devront protéger, appliquer et développer les exigences minimales de cette politique de sauvegarde de l’enfant. L'élaboration et la mise en œuvre de stratégies et d'activités de réponse humanitaire devront identifier, atténuer et gérer les risques liés à la sauvegarde de l'enfant. Cela inclut des approches de recrutement et de programmation plus sûres. Le respect de la loi et des politiques en matière de protection des données doit être au cœur de tous les traitements de données à caractère personnel relatives aux enfants.

L’abus émotionnel implique l’idée de faire du mal à un enfant sur le plan émotionnel, affectant son développement intellectuel, mental ou psychologique. Cela peut se produire comme un événement isolé ou sur une base continue. L'abus émotionnel comprend mais ne se limite pas à un traitement humiliant ou dégradant (par exemple, l’attribution d’un mauvais nom à l’enfant, proférer des menaces, lui crier / hurler dessus / le maudire, le déranger, le critiquer constamment, le dénigrer, l’humilier de manière persistante, etc.), l’incapacité à faire face aux besoins émotionnels de l’enfant, et le rejeter, l’ignorer, le terroriser, l’isoler ou le confiner. 

« Les Intérêts des Adultes et ceux des Enfants ne Coïncident pas toujours ».

SOURCE CAPE ENDA JEUNESSE ACTION.

KEBE        KEBA          BAK



 

lundi 3 janvier 2022

TAMBACOUNDA : LE RENAFESS SE MOBILISE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES DANS LE MILIEU DU TRAVAIL.

Mardi 28 Décembre 2021, Le Réseau National Des Femmes Syndicalistes Du Sénégal de la Coalition des Centrales Syndicales affiliées à la Confédération Syndicale Internationale (RENAFESS/CCSS/CSI) a organisé un Forum dans la Salle de Délibération de la Mairie de Tambacounda à 10 heures pour parvenir à la Ratification de la CONVENTION 190 de l’OIT par le  Gouvernement du Sénégal. L’Activité est inscrite est dans le Cadre des 16 jours d’Activisme contre les violences faites aux femmes.

La délégation Nationale est composée de la Secrétaire Générale de l’UDTS Mme Mariama Diallo, de la Camarade Coordonnatrice Nationale des Comités de femmes Mme Nafissa Samb de l’UNSAS, de la Camarade Coumba Dickel Diawara de la CNTS, de la Camarade Awa Diop de la CNTS-FC, de la Camarade Awa Sadio Ndiaye de la CSA , de la Camarade Khady Badji de l’UDTS et de Monsieur Latyr Ndiaye du BIT. Les Présidentes des femmes des Unions Régionales sont représentées par Ndéye Oulimata Diattara (Cnts), de Mame Bintou Niang (Udts), de Fatoumata Diallo (Csa), de Aya sy (Cnts-fc) et Marie Espérance Bangoura (Unsas).

La Convention190 et la Recommandation 206 sur la violence et le harcèlement ont été adoptées le 21 juin 2019  lors de la 108iéme session de la conférence Internationale du Travail à Genève (session du centenaire). Les Arguments justifiant la Pertinence de son adoption sont :1/Reconnaissant le droit de toute personne à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement, y compris de violence et de harcèlement fondés sur le genre ; 2/ Reconnaissant que la violence et le harcèlement dans le monde du travail peuvent constituer une violation des droits humains ou une atteinte à ces droits, et que la violence et le harcèlement mettent en péril l’égalité des chances et sont inacceptables et incompatibles avec le travail décent ; 3/Reconnaissant l’importance d’une culture du travail fondée sur le respect mutuel et la dignité de l’être humain aux fins de la prévention de la violence et du harcèlement ; 4/Rappelant que les Membres ont l’importante responsabilité de promouvoir un environnement général de tolérance zéro à l’égard de la violence et du harcèlement pour faciliter la prévention de tels comportements et pratiques, et que tous les acteurs du monde du travail doivent s’abstenir de recourir à la violence et au harcèlement, les prévenir et les combattre ; 5/Reconnaissant que la violence et le harcèlement dans le monde du travail nuisent à la santé psychologique, physique et sexuelle, à la dignité et à l’environnement familial et social de la personne ; 6/Reconnaissant que la violence et le harcèlement nuisent aussi à la qualité des services publics et des services privés et peuvent empêcher des personnes, en particulier les femmes, d’entrer, de rester et de progresser sur le marché du travail ; 7/Notant que la violence et le harcèlement sont incompatibles avec la promotion d’entreprises durables et ont un impact négatif sur l’organisation du travail, les relations sur le lieu de travail, la motivation des travailleurs, la réputation de l’entreprise et la productivité ; 8/Notant que la violence domestique peut se répercuter sur l’emploi, la productivité ainsi que sur la santé et la sécurité, et que les gouvernements, les organisations d’employeurs et de travailleurs et les institutions du marché du travail peuvent contribuer, dans le cadre d’autres mesures, à faire reconnaître les répercussions de la violence domestique, à y répondre et à y remédier.

La présente convention protège les travailleurs et autres personnes dans le monde du travail quel que soit leur statut contractuel :1/les salariés ; 2/les personnes en formation, y compris les stagiaires et les apprentis ;  3/les travailleurs licenciés ;  4/les personnes bénévoles ; 5/les personnes à la recherche d’un emploi ;  6/les candidats à un emploi et 7/les individus exerçant l’autorité, les fonctions ou les responsabilités d’un employeur. L’importance de la ratification réside dans le fait que les deux termes de la convention « violence » et « harcèlement » présentent des facettes plus ou moins complexes du point de vue de la preuve et prise en charge. S’il est très aisé de constater l’exercice d’une violence de quelque nature que ce soit sur un travailleur (physique ou verbale), le harcèlement exercé dans le milieu du travail, à l’heure actuelle,  est plus difficile à prouver (termes d’un inspecteur du travail) sur le plan légal. La ratification de la convention C190 et son application effective  permettront de mettre en place des mécanismes de dénonciation, d’enquête, et éventuellement de sanctions à l’encontre de ceux ou celles qui exercent en toute impunité, dans le milieu du travail ce type de violence que les victimes dénoncent sans pour autant être « entendues ».

Les Objectifs visés sont : 1Renforcement de l’Unité syndicale ; 2Promotion du travail décent ; 3Promotion de l’égalité genre dans les Syndicats et les Institutions tripartites ; 4Extension de la Protection sociale aux travailleurs et travailleuses en situation de précarité, 5Renforcement du leadership des femmes à travers leur autonomisation ; 6 Formalisation du Secteur de l’économie informelle.

Avant la fin de la Rencontre, en présence de la Représentante du Gouverneur, des Autorités Académiques, du Président Régional de l’UNAPEES/TC, la Coordonnatrice  Nationale du RENAFESS/CCSS/CSI Mme Nafissa Samb a lu le Mémorandum(Déclaration).

« Oui pour un monde du travail exempt de violence et de harcèlement ».

« Ratifier la C190 de l’OIT, c’est garantir la Protection des droits et la dignité des Travailleuses et Travailleurs ».

« QUE TOUTES LES FEMMES SE DONNENT LA MAIN, OEUVRENT ENSEMBLE POUR ARRIVER A L’ATTEINTE DES OBJECTIFS ».

KEBE              KEBA               BAKELENVIRONNEMENT