La cellule GRDR de Bakel et son
Conseil d’Orientation et de Suivi (COS) ont organisé un atelier sur la Dans le
cadre de la célébration de la journée mondiale de l’environnement, La cellule préservation
des écosystèmes dans les Réserves Naturelles Communautaires de Gandé et du
Boundou, ce samedi 12 juin 2021 à partir de 09 heures à la salle de
délibération de la Mairie de Bakel.
C’étaient en présence du chef de
secteur des Eaux et forêts de Bakel, le capitaine Doudou sow ; du
commandant Abdou Diouf, conservateur de la Réserve Naturelle Communautaire (RNC)du Boundou sise dans le département
de GoudirY ; On notera également la présence du chef d’antenne de l’ARD de
Bakel, M. Mamadou Fadé, par ailleurs secrétaire exécutif de la RNC du Boundou ; de M. Abdou
Yattabaré du GRDR ; de M. Moussa LY (GRDR) ; de Abou Ndiaye
(GRDR) ; des chefs de services ; des représentants de
producteurs, productrices et des
femmes transformatrices.
Les principales communications
portaient sur les initiatives locales pour la préservation dans les deux réserves naturelles communautaires que sont
celle de Gandé et du Boundou.
Après les présentations des experts
en la matière, en l’occurrence des conservateurs des dites réserves, elles
seront suivies de débats de très hautes factures et des recommandations fortes
seront retenues par les parties
prenantes.
De ces deux présentations, on
retiendra beaucoup de problèmes liés à la protection des écosystèmes qui se
résument dans l’ensemble par les braconnages, les feux, l’orpaillage, les
coupes abusives de bois, la transhumance etc. D’autres problèmes sont liés par
le manque de suivi et la faible implication des communautés contre ces fléaux
qui sont parfois l’œuvre de leurs concitoyens. Il faut aussi noter le manque de
collaboration intercommunautaire pour partager leurs vécus et les acquis et
ensemble, jouir des retombées des
réserves. Heureusement que des initiatives locales sont prises pour préserver
ces écosystèmes de la vulnérabilité.
Deux recommandations fortes seront proposées : Par exemple dans le cadre de la valorisation des produits locaux pour la promotion de l’économie locale, il a été évoqué la nécessité de voir comment développer des initiatives qui permettront aux femmes du Boundou et de Bakel de pouvoir avoir un cadre d’échanges afin de renforcer les relations. Le constat est que, de part et d’autre, il y’a des compétences et des expériences à partager : donc les femmes et les jeunes doivent pouvoir coopérer pour améliorer l’économie locale et aussi promouvoir une meilleure conservation des écosystèmes. La seconde recommandation, c’est que l’atelier a beaucoup discuté des compétences des collectivités territoriales mais les organisateurs n’ont pas pensé à les inviter à cet atelier dira M. Fadé. Il pense qu’il serait intéressant à l’avenir de les convier à ces rencontres où on discute souvent de l’environnement qui est un domaine transféré a-t-il-dit.
C’est pourquoi il est demandé aux participants de vulgariser ces
recommandations auprès des collectivités territoriales pour recueillir leurs
contributions aux réflexions et voir quel cadre de collaboration mettre en
place pour la mise en œuvre des recommandations pour un avenir meilleur.