lundi 26 novembre 2018

BAKEl : CARAVANE DE SENSIBILISATION CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FILLES ET AUX FEMMES.


Le  Comité Départemental pour la Scolarisation des Filles (CDSCOFI), en partenariat avec le Réseau des Femmes Enseignantes et l’ensemble des gouvernements scolaires (du lycée, des collèges, des CFP, des Daaras et des écoles élémentaires) sis dans la commune de Bakel, a organisé ce dimanche 25 novembre 2018 à partir de 09 heures,  une caravane de sensibilisation  suivie de panel sur le Thème : tous avec la scofi pour une meilleure protection des filles et des femmes contre les différentes formes de violences.
La caravane sillonnera les artères de la commune  en distillant des messages relatifs au thème et finira son parcours à la salle des fêtes où devait se tenir un panel suivi de déjeuner pour les caravaniers et les caravanières.   Le panel sera animé conjointement par les organisatrices et le chargé du bureau genre à l’IEF M. Abdou Khadre Mané
Cette journée de mobilisation, appuyée par le GRDR et son partenaire Actionaid, aura permis aux organisatrices de passer en revue la situation des femmes  au regard des lois nationales touchant aux droits des femmes dans cette partie du Sénégal.
Le tableau dépeint est loin d’être reluisant malgré l’arsenal juridique tendant à protéger et à reconnaître des droits fondamentaux  aux femmes. Car de l’avis des intervenantes, des infractions longtemps décriées par les femmes (incestes, pédophilie, viols, harcèlement sexuel, l’excision, mariages forcés et les violences conjugales) continuent de s’exercer sur les filles et les femmes en toute impunité.
Pour certaines, les principales causes  perdurables de ces violences sont dues au fait que les femmes, en général, méconnaissent leurs droits, mais aussi un manque de volonté politique de la part de l’Etat sans compter avec les pesanteurs sociales et économiques sur les femmes (pression de la société, faibles revenus des femmes, pauvreté, promiscuité des familles etc.), lenteur des procédures judiciaires dans le règlement des conflits, méconnaissance et complexité des procédures, coût onéreux de la justice etc.
M. abou Ndiaye du GRDR au micro
Pour renverser la tendance, les panélistes préconisent l’applicabilité de la scolarisation universelle jusque  à l’âge de 16 ans au moins et le mariage à partir de 18 ans pour les filles ; la modification de l’article 152 du code de la famille tendant à remplacer la notion de puissance paternelle par celle d’autorité parentale ; tolérance zéro pour tout acte de violence sur une fille ou une femme ; le lobbying des organisations de droits humains pour se constituer partie civile en cas de violation des droits de la femme ; suivi du lobbying pour la ratification et la mise en œuvre du Protocole à la Charte Africaine  des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme Africaine ; l’allègement de la fiscalité de la femme travailleuse etc.  
A la clôture des travaux les organisatrices remercieront longuement le coordonnateur du GRDR de Bakel M. Moustapha KA et l’ensemble de son équipe pour leur accompagnement indéfectible à la promotion des droits humains et à l’éducation des jeunes filles dans la ville de Bakel.

Mme Marie Camara présidente du conseil consultatif
 des femmes  de Bakel
Enfin,  Mme Boye Ndiaye présidente du CDSCOFI fera une  mention élogieuse  à l’endroit de  Mme Marie Camara, présidente du Conseil Consultatif des femmes de Bakel, pour son combat inlassable en faveur des couches défavorisées et  qui était l’invitée d’honneur du panel.





Mme Mama Camara Présidete du réseau des femmes
enseignantes en boubou orange aux côtés de la présidente du
 CDSCOFI Mme Boye Ndiaye


M. Moussa Sané directeur de l'école Bakel 3

Mme Bidia Camara présidente association des mères
 éducatrices












mardi 20 novembre 2018

BAKEL; LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LE VPH;

Le préfet du Département, Monsieur Mamadou Mbaye,  a présidé ce mercredi 7 novembre 2018,  le lancement  de la campagne de vaccination contre le VPH à l’école IMDB en présence de l’IEF Monsieur Amadou Alhousseynou Sarr et   de Docteur Ndiaye adjoint du médecin chef du district sanitaire de Bakel. Les parents d’élèves étaient aussi de la partie et de nombreux invités.
Cette vaccination ne concerne que les filles âgées de 9 ans et elle permet de lutter contre le cancer du col de l’utérus qui est le premier cancer gynécologique au Sénégal.
En prenant la parole, Docteur Ndiaye insistera sur la nécessité de vacciner toutes les filles âgées de 9 ans car dira- t-il : «  La quasi-totalité des cas de cancer du col de l’utérus est due au Virus du Papillome Humain (VPH). Les facteurs de risque du cancer de col de l’utérus sont : les relations sexuelles précoces, les partenaires sexuels multiples, la multiparité et l’usage du tabac.
La vaccination est un moyen sûr et efficace de lutte contre ce fléau. Le Sénégal a opté de vacciner les filles âgées de 9ans et que pour être protégée contre le cancer du col de l’utérus, chaque fille doit recevoir 2 doses de vaccin espacées de six mois ».
Voici en résumé son message clé. A bon entendeur salut.








dimanche 4 novembre 2018

BAKEL : ATELIER DE FORMATION DES ENSEIGNANTS POUR LA VACCINATION CONTRE LES INFECTIONS DUES AU VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN (VPH)

Ce samedi 3 novembre 2018 s’est tenu à l’école IMDB l’atelier de formation des enseignants pour la vaccination contre les infections dues au virus du Papillome humain (VPH).
Cet atelier, organisé conjointement par le District Sanitaire de Bakel  et l’IEF,  entre dans le cadre de  la collaboration entre les Ministères de la Santé et de l’Action Sociale et le Ministère de l’Education Nationale par le biais de la Division du Contrôle Médical Scolaire (DCMS) pour renforcer la compétence des enseignants sur les infections à VPH et la vaccination contre le cancer de l’utérus.
Après la  communication de l’IEF Monsieur Amadou Alhousseynou Sarr qui a salué la présence massive des directeurs d’école de la zone (60 au total) à cette rencontre, son appel à l’endroit de ses agents  pour une  collaboration effective et existante avec les agents de santé pour la réussite du programme et son satisfecit  pour la  bonne collaboration entre le district de santé et l’IEF , parole sera donnée au médecin chef de district en l’occurrence Docteur Diallo pour sa communication sur les différents modules  qui s’articulent autour de l’épidémiologie  des infections  à virus  du Papillome Humain (VPH) et du cancer du col de l’utérus, de l’importance de la vaccination contre le VPH, du mode d’administration du vaccin, de la gestion des données, de la surveillance des Manifestations Post Vaccinale Indésirables (MAPI) et de la communication.
Ce qu’il faut retenir c’est que le cancer du col de l’utérus est causé par un virus appelé virus du Papillome Humain (VPH) qui se transmet facilement par contact direct (même parfois avec le préservatif) pendant l’activité sexuelle avec une autre personne infectée ;
La plupart des jeunes sont généralement infectées peu de temps après le début de l’activité sexuelle ; le cancer du col de l’utérus est le premier cancer chez la femme au Sénégal. Il se développe lentement pendant de nombreuses années près l’infection au VPH (généralement entre 10 et 20 ans). Dans la plupart des cas, la personne infectée par le VPH ne présente aucun signe.
Le cancer du col de l’utérus est un cancer évitable par la vaccination. Les deux doses de vaccin espacées de six mois assurent une protection à vie. Les méthodes de prévention contre le cancer du col de l’utérus chez les filles et les femmes comprennent le vaccin contre le VPH pour les filles âgées de 9 à 14 ans, le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses chez les femmes à partir de 25 ans.
Le vaccin contre le VPH est homologué par l’OMS. Il est plus efficace s’il est administré aux filles avant le début de l’activité sexuelle. L’OMS recommande la vaccination des jeunes filles entre 9 et 14 ans. Le Sénégal, a opté de vacciner les filles âgées de 9 ans. D’où l’intérêt accordé aux écoles primaires et aux  Daaras  regorgeant la cible.
A noter que si le vaccin est efficace contre le cancer de l’utérus par contre il n’empêche pas la grossesse et ne protège pas contre le VIH et les autres infections sexuellement transmissibles.
A la fin des différentes présentations l’IEF reviendra pour exhorter ses agents à s’approprier le programme et d’en faire une large diffusion au sein des écoles et des communautés éducatives mais surtout travailler avec les services de santé afin  d’ identifier toutes les filles éligibles à la vaccination et, enfin, dérouler des leçons de vie dans les classes pour faire connaître d’avantage la maladie avant le début des activités de vaccination, pendant et après car désormais le Sénégal a décidé d’introduire le vaccin contre le VPH dans le Programme  Elargi de Vaccination (PEV) de routine chez les jeunes filles âgées de 9 ans à partir du mois de novembre 2018.   

 
 


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