L' ONG Tostan a organisé ce jeudi 10 avril 2014 à 09 heures, à la salle des fêtes de Bakel, un atelier de partage avec les imams du département sur le thème " quelles contributions les imams et les marabouts peuvent-ils apporter pour la baisse des violences faites aux femmes et aux enfants".
Résultats attendus: Création d'un comité de marabouts pour la baisse de la violence faite aux femmes.
Sous la présidence de l'adjoint au préfet du Département monsieur Balla Moussa Mané ayant à ses côtés monsieur Modibo Cissé, 2ème adjoint au maire de la commune de Bakel, les débats feront ressortir les différentes formes de violences dont sont victimes les femmes et les enfants dans notre société. Parmi elles on peut noter une panoplie de maux dont les plus courants sont l'excision, l’infibulation, le sororat et le lévirat ( remplacer un conjoint décédé ), mariage précoce et forcé, grossesse précoce non désirée, viol, femme battue et abandonné sans oublier les autres formes moyens visibles comme les violences morales et psychologiques. Voici en résumé les maux dont souffrent sous nos cieux nos femmes et nos enfants. Pour les solutions, les participants se sont accordés au moins sur une chose: sensibiliser pour un changement de comportement. Comment? Dans les sermons et les prêches. Au fait nous avons remarqué que les prêches et les sermons, dans la plupart de nos mosquées, se font encore du temps du prophète et pourtant ils devraient refléter les événements marquant de la semaine au sein de chaque société. Les participants à cet atelier ont tous promis de prendre désormais cette problématique, qui gangrène notre société, en charge dans leurs prêches avant de terminer la rencontre avec la mise sur pied d'un comité de veille.Ce que nous saluons hautement car ne pouvant éradiquer la violence au moins contribuer à la réduire très sensiblement et les Imams ont leur partition à jouer. La seule fausse note est l'absence des autres confessions religieuses bien représentées dans le champ social: les chrétiens et les protestants. Les a -t-on oublié? Peut être que non car quoi qu'il en soit un dialogue inclusif avec des interlocuteurs unifiés pourraient réduire très sensiblement toutes ces formes de violences. Elles ne sont l'apanage d'aucune société. elles demeurent les fléaux les mieux partagés dans le monde.
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